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Air France violences : il y a d’autres méthodes pour interpeller (Hollande)

Air France violences : il y a d’autres méthodes pour interpeller (Hollande)

 

Invité sur RTL, le président français a réfuté tout risque d’explosion en réponse au secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dont l’organisation boycotte la conférence sociale qui s’est ouverte lundi à Paris.   »Le conflit à Air France ne résume pas l’état de la France », a dit le président, deux semaines après les violences commises contre des dirigeants de la compagnie aérienne par des syndicalistes en colère, dont certains ont été mis en examen. « Ce serait se tromper gravement de prendre un sujet Air France pour en faire un cas général », a-t-il ajouté. François Hollande s’est refusé à commenter la décision du procureur d’interpeller à l’aube, à leur domicile, des syndicalistes d’Air France soupçonnés de violences. « Ensuite, je pense qu’il y a d’autres méthodes pour interpeller, mais ce n’est pas à moi de le dire. »

FIFA-Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

FIFA-Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations  sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploifictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Lesmédias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations ^sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploi fictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Les médias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

Trichet : comme les autres, à « mort la Grèce « 

Trichet : comme les autres,  à « mort la Grèce  »

 

Formidable Trichet qui n’a jamais eu la moindre formation ou expérience économique, ce qui ne l’a pas empêché de diriger –mal- la BCE dans le sens que souhaitait l’Allemagne. Et c’est pourquoi il était tellement apprécié.  Et qui répète encore ce que dit m’Allemagne : » la Grèce dehors ». Putassier en plus quand il sollicité la condamnation des Français et leur nationalisme. Au fait il était bien gouverneur de la Banque de rance quand les déficits français se sosnt accumulés ? Er c’est combien la retraite d’un ancien gouverneur ? Et quel était son salaire de président de la BCE en 2007 ? Le «traitement de base» du Président du directoire, Jean-Claude Trichet, était  de 345 252 euros par an, celle du vice-président, Lucas Papademos, de 295 920 euros, et celle des quatre autres membres du directoire, de 246 588 euros chacun A ces sommes s’ajoutent «une indemnité de résidence et une indemnité pour frais de représentation. Pour ce qui concerne le président, un logement de fonction appartenant à la BCE est mis à sa disposition, à la place de l’indemnité de résidence. Conformément aux conditions d’emploi du personnel de la Banque centrale européenne, les membres du Directoire ont droit à des allocations scolaires, de foyer et pour enfant à charge, en fonction de leur situation individuelle». Ces indemnités supplémentaires ainsi que «les prestations qu’ils ont perçues au titre des cotisations de la BCE aux régimes d’assurance maladie et accidents se sont élevées au total à 579 842 euros (557 421 en 2006), portant le montant total des émoluments à 2 207 366 euros (2 153 013 en 2006)». En comparaison, le  président de la Réserve fédérale américaine ne gagne «que» 186.000 dollars (dévalués) alors que celui de la Banque nationale de Belgique atteint le record de… 475.000 euros. Le président de la Commission, lui, ne gagne que 280 608 euros par an auxquels s’ajoutent une indemnité de résidence de 42 091 euros et 16 800 euros d’indemnité de représentation. Un traitement similaire à celui du Président de la Cour de justice européenne.  La Grèce s’apprête à demander une nouvelle aide financière mais Trichet s’y oppose, il faudrait sans doute toucher à sa retraite (payée par la dette française).  Pour l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), Athènes doit d’abord s’engager à faire de nouvelles réformes.  Pour Jean-Claude Trichet, Athènes doit fournir « des engagements crédibles, qui permettent de remettre la Grèce sur des rails, d’avoir de la croissance, des créations d’emplois, d’être à nouveau compétitive« . A cette condition, une nouvelle aide est possible. Les Grecs ont massivement rejeté, lors du référendum de dimanche, le plan proposé par les créanciers du pays. Mais selon Jean-Claude Trichet, la Grèce doit d’abord s’en prendre à elle-même et à ses dépenses excessives avant la crise : « quand les Français avaient 36% d’augmentation de salaire, les fonctionnaires grecs avaient 117% d’augmentation de salaire. Il y a eu un dérapage non contrôlé« . « Ce que vous appelez l’austérité« , ajoute-t-il, « c’est le retour progressif à une situation d’équilibre« . Alexis Tsipras veut renégocier, sans attendre, la dette de son pays. Jean-Claude Trichet est opposé à toute réduction de cette dette : « Les Français ont sur la Grèce une créance de 45 milliards d’euros (…) On ne peut pas en parler légèrement dans l’état des finances publiques françaises et compte tenu de ce qu’on a déjà demandé aux contribuables français (…) Je suis totalement contre un abandon de créance« . Plus putasser tu meurs !

Kerviel : deux justices, celle de oligarchie, celle des autres

Kerviel : deux justices, celle de oligarchie, celle des autres (article de  mai 2014)

 

Kerviel qui a certes commis des fautes très importantes ne s’est pas pour autant enrichi ; il a pourtant écopé de 5 ans de prison. Messier lui qui a coulé Vivendi et qui est coupable d’abus de biens sociaux ne vient  d’être condamné qu’à 10 mois de prion avec sursis. Explication, kerviel est un pauvre type qui n’appartient pas à l’oligarchie et ne bénéficie du soutien d’aucune structure. Messier ; lui est polytechnicien et énarque. Il n’a dû sa place chez Vivendi qu’à son passage comme conseiller politique de Balladur. En clair il doit sa promotion à l’oligarchie, à ses amitiés politiques et n’a jamais mis un ou dans son entreprise. C’est l’illustration de la « grandeur » et de « l’indépendance » de la justice en France qui veut ni s’attaquer aux excès de la financiarisation de l’économie, ni à l’oligarchie (énarques et polytechnicien) qui gouverne le pays. La cour d’appel de Paris a donc condamné lundi Jean-Marie Messier à dix mois de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende pour abus de biens sociaux lors de son départ de la direction de l’ex-Vivendi Universal mais l’a relaxé pour sa communication financière de 2000 à 2002. Le parquet général avait proposé sa condamnation à vingt mois de prison avec sursis – contre trois ans en première instance – et la confirmation de son amende de 150.000 euros. « Cette décision met fin à la légende selon laquelle Vivendi aurait été mal géré », a dit lundi à la presse son avocat Me Francis Szpiner. « Jean-Marie Messier a démontré que rien de ce qu’il avait fait durant la gestion de Vivendi n’était blâmable ou coupable », a-t-il ajouté. « Les actionnaires n’ont jamais été trompés. » Le groupe Vivendi a pris acte « avec satisfaction » de l’arrêt de la cour d’appel, notant dans un communiqué que celle-ci n’avait « retenu aucune responsabilité à son encontre » et déclaré nulle la demande d’indemnisation de certains actionnaires ou ex-actionnaires. En première instance, Jean-Marie Messier avait été reconnu coupable de diffusion d’informations fausses ou trompeuses sur la situation financière du groupe. Les juges l’avaient alors qualifié de « prestidigitateur de dettes », considérant qu’il avait trompé le public et les actionnaires sur l’état du groupe dont il disait qu’il allait « mieux que bien » alors que les créanciers étaient à ses portes. En raison de sa relaxe, les petits porteurs qui avaient été reconnus parties civiles en 2011, ont été déboutés en appel de leurs demandes d’indemnités. Me Frédérik-Karel Canoy, représentant des actionnaires individuels, s’est dit « déçu » et a annoncé un pourvoi en cassation. « Le combat continue », a-t-il déclaré. Jean-Marie Messier se pourvoira également en cassation concernant sa condamnation pour abus de biens sociaux. Comme en première instance, les juges ont retenu contre lui la signature, en juillet 2002, sans approbation préalable du conseil d’administration ni vote de l’assemblée générale, d’une convention de fin de contrat lui octroyant 18,6 millions d’euros d’indemnités ainsi que 1,9 million d’euros d’autres avantages. « Le fait pour un dirigeant de mettre indûment à la charge de la société qu’il dirige une dette à son égard est constitutif d’abus de biens sociaux », écrit la cour dans son jugement. Me Szpiner souligne quant à lui que l’accord « avait été demandé par les gens qui avaient chassé Jean-Marie Messier, pour une somme qu’il n’a jamais touchée. » Deux anciens dirigeants de Vivendi Universal ont par ailleurs été condamnés en appel pour délit d’initié. Guillaume Hannezo, ancien directeur général adjoint et directeur financier, a été condamné à 850.000 euros d’amende dont la moitié avec sursis, et Edgar Bronfman Jr, ex-vice président de Vivendi Universal, à une amende de cinq millions d’euros dont la moitié avec sursis. Entre 1996 et 2002, Jean-Marie Messier a transformé la Compagnie générale des eaux en géant mondial de la communication, avec notamment le rachat de Canal+ et du groupe canadien Seagram, qui contrôlait le studio de cinéma Universal. Etranglé par les dettes et les pertes, le groupe a ensuite été contraint à une lourde restructuration. En janvier 2010, aux Etats-Unis, un jury populaire avait retenu la responsabilité de Vivendi mais écarté celle de Jean-Marie Messier pour des faits de communication trompeuse. Une procédure au civil a été engagée en France contre Vivendi devant le tribunal de Grande Instance de Paris avec une audience prévue fin mai, parallèlement à une action devant le tribunal de commerce, a indiqué Me Frédérik-Karel Canoy.Par contre  Pas le bol pour kerviel il a toute l’oligarchie administrative, juridique et politique contre lui. C’est un escroc a dit notamment Sapin qui comme l’ oligarchie ne souhaite pour rouvrir le dossier Société générale afin de ne pas mettre en cause ses petits copains de l’ENA (ou de polytechnique) ; kerviel est la victime idéale, le profil type du »pauvre type » auquel on va faire porter le chapeau de toutes les dérives bancaires ; certes il est aussi responsable, mais le principal coupable c’est la spéculation effrénée des banques qui a abouti au krach financier. Kerviel n’a pas le bol, il n’appartient à aucune confrérie, aucune mafia, aucun parti. Il faut donc vite mettre en prison celui qui serait de faire émerger le procès des excès de la financiarisation de l’économie et les erreurs de gestion des patrons de banques. Avec l’accord de l’oligarchie politique, économie, juridique et même médiatique. Après deux jours de suspense, l’ex-trader de la Société générale est finalement rentré en France pour se rendre à la police. Il devrait être incarcéré pour purger sa peine de trois ans de prison. En deux jours, Jérôme Kerviel aura bien entretenu le suspense. Dimanche soir avant minuit – soit juste avant la limite fixée par la justice française – il a finalement franchi la distance qui sépare l’Italie de la France, avant d’être discrètement et rapidement interpellé par deux policiers en civil. Il s’est engouffré dans un véhicule qui l’a probablement emmené vers le commissariat de Menton. « Je suis libre car la liberté, c’est dans la tête », a-t-il déclaré peu de temps avant cette interpellation, annonçant que sa marche se poursuivrait sans lui, par l’intermédiaire de son compagnon de marche le Père Patrice Gourrier. Ce dernier était très ému au moment de l’arrestation de l’ex-trader. Avec la désormais célèbre veste rouge sur le dos, il a annoncé la tenue d’un sit-in devant le commissariat de Menton.

 

 

Valls, un crétin … les autres aussi (Michel Onfray)

Valls, un crétin … les autres aussi (Michel Onfray)

 

Hier sur dans le grand journal de Canal plus Michel Onfray n’a pas démenti ses propos, Valls est bien un crétin . Pas seulement lui, la plus grande partie de la classe politique ; une oligarchie  concentrée sur l’apparent, l’immédiat, le dérisoire. Même Juppé s’est fait piégé en avouant qu’il n’avait pas  lu le coran.( et le  le regrettant «  j’ai faat de très longues études effectivement je ne l’ai jamais lu »). Et pourtant c’est loin d’être le  moins inculte de la classe politique. Effectivement  c’est pas facile de parler d’islam et de laïcité quand on ne connait pas les textes ! Mais c’est la même ignorance dans le domaine économique, social, environnemental , sociétal et plus généralement culturel.   Le rejet de la classe politique peut s’expliquer de plusieurs façons. Bien entendu la crise systémique constitue un facteur explicatif fondamental. La  nature, l’ampleur, la durée de cette crise bouleversent les analyses classiques et rendent  obsolètes les vieilles recettes politiciennes. La complexité de cette crise, ses interactions, son champ  géographie supposeraient une approche multisectorielle, économique, bien sûr mais également sociale , environnementale et même culturelle. Une vision à long terme surtout.   Dit autrement cette crise implique une  approche un peu intellectuelle ; or ce sont des technocrates qui nous gouvernent avec forcément une  approche non pas technique mais techniciste. Autrement dit une approche de marchands de chiens surtout soutenue par la com. qui dégouline de tous les propos. Inutile de tourner autour du pot notre classe politique actuelle est globalement inculte, elle n’a pas lu un livre depuis trente ans disait un expert en la matière. Ce n’est pas Fleur Pellerin  , ministre de la culture, qui fait exception Un des derniers intellos  était sans doute Rocard ;Mitterrand aussi ( ce qui prouve cependant que la culture ne fait pas tout ! ). L a com. a pris le pas sur la réflexion et sur le  long terme. La politique est réduite à la réaction et non à l’action stratégique. C’est la posture qui compte,  pas la position de fond et les médias contribuent largement à réduire la sphère de l’action politique en privilégiant l’accessoire voire l’insignifiant. Du coup,  les responsable nationaux en jouent et en surjouent. Les politiques sont devenus des comédiens ,  des marchands de boniments, de poncifs et de contrevérités. Valls ( qu’il ne faut surtout pas attaquer car c’est encore le chouchou des médias), avec ses colères  simulées de Clemenceau d’opérette , ses incantations permanentes à l’autorité, ses hymnes à la responsabilité est sans doute l’un des plus pathétique car il masque en réalité toute velléité de réforme structurelle aux enjeux essentiels. Hollande, Sarko, Lepen, la plupart des grands leaders s’inscrivent dans la mouvance dialectique énarchique. Parler pour ne rien dire en donnant l’impression de connaitre les dossiers. Mais en surfant  sur les vagues « sondagières » , ce qui rend toute compréhension et toute cohérence impossibles. Ils  auraient du mal à penser par eux-mêmes car la plupart sont incultes. Et cette langue de bois les rassure , en tout cas masque le vide sidéral de leur pensées, ne parlons pas de leurs vraies convictions qui se limitent  à leur avenir personnel. Seconde insuffisance tragique, la méconnaissance du réel. Tous sont des bourgeois, certains même de très grands bourgeois,  qui ne peuvent avoir la moindre idée des réalités sociales et culturelles. Quand ils vont sur le terrain ( comme il disent,)  c’est pour  rencontrer des notables ou serrer des mains de manière furtive. Que connaissent-il du chômage, des inégalités, de la pauvreté, des prisons, de l’  immigration ou même des écoles(  leurs enfants ne sont pas dans l’école du quartier et ou ne préparent pas un bac pro qui mène tout droit à pôle emploi). Du coup, ils privilégient  une  approche virtuelle de la société en soumettant le réel à la déformation du prisme  de leur vision. Pas étonnant que sur l’école, la violence ou le terrorisme par exemple, on aboutisse à des plans ridicules. Même chose en matière d’économie et là essentiellement du fait que l’oligarchie ignore tout de cette étrange planète. Pas étonnant,  ce sont presque tous des fonctionnaires. Dernier  élément de  cette caricature de la classe politique :  son incompétence pour les raisons déjà évoquées. Comment appliquer des thérapies de choc quant on ignore le nature et l’ampleur des pathologies. On soigne donc  les cancers sociétaux avec des dolipranes. Evidemment le paysage politique ne changera avec un changement de majorité, il faudra bien autre chose, une révolution culturelle non pas violente mais radicale pour transformer une  sociologie politique  complètement obsolète surtout au sommet des partis et des institutions. Aussi un autre contenu de la démocratie.

Sondage FN : un parti comme les autres mais pas pour gouverner !

Sondage FN : un parti comme les autres mais pas pour gouverner !

Curieux en apparence ce sondage qui démontre que 56% des Français considèrent le FN comme un parti comme les autres. La question set déjà ambigüe car que signifie une parti comme les autres : un parti responsable, un parti démagogique, un parti d’apparatchiks, un parti démocratique ? Seconde ambigüité quand les Français par contre estiment à seulement  28% que le FN est un parti en capacité de gouverner. Des contradictions toutefois apparentes car la vérité c’est que le FN est surtout un parti défouloir pour exprimer son opposition à peu près à tout et à son contraire ; Si on voulait faire une comparaison avec le syndicalisme on pourrait considérer que le FN est à la politique ce que Sud est au syndicalisme. Une organisation de contestation essentiellement.  Selon un sondage, plus de la moitié des Français estiment que le FN devrait être « considéré comme un parti comme les autres ».  Plus de la moitié des Français (56%) estiment que le Front national devrait être considéré comme un parti comme les autres, mais seulement 28% le croient capable de gouverner la France, selon un sondage Odoxa réalisé pour CQFD et iTELE publié ce vendredi 30 janvier. Dans cette enquête, 56% des Français jugent que le parti d’extrême droite « devrait être à présent considéré comme un parti comme les autres », 41% pensent l’inverse et 3% ne se prononcent pas. Chez les sympathisants de droite, ils sont 78% à soutenir cette idée, contre 28% chez les sympathisants de gauche. En revanche, 28% seulement considèrent que le FN est « en capacité » de gouverner la France (48% chez les sympathisants de droite, 11% chez ceux de gauche), 71% ne l’en jugent pas capable. 1% ne se prononce pas.
 

Sondage -Les scandales politiques de 2014 : Thévenoud, Trierweilller, Lepaon, Bygmalion et les autres

Sondage -Les  scandales politiques de 2014 : Thévenoud, Trierweilller, Lepaon, Bygmalion et les autres

 

Beaucoup des principaux scandales recensés dans le sondage Odoxa pour Le Parisien et i>Télé, tourne autour de Hollande. Les Français classant d’abord Thévenoud le secrétaire D’Etat choisi par Hollande (Thévenoud par ailleurs procureur de Cahuzac !) ; ensuite le vaudeville avec Trierweilller, aussi l’affaire Jouyet- le copain de Hollande- et de sa sulfureuse conversation avec Fillon. Le classement du sondage Odoxa :

 

1 – Thomas Thévenoud pour sa phobie administrative

Neuf jours. Nommé le 26 août, Thomas Thévenoud s’en est allé le 4 septembre. Le Président François Hollande a mis fin aux fonctions du secrétaire d’État au Commerce extérieur, « à sa demande » et « pour des raisons personnelles ».  »Dans le cadre des nouvelles normes mises en place par le gouvernement dans le cadre de la transparence de la vie politique, il s’est avéré qu’il y avait un problème de déclaration d’impôt », a expliqué alors Matignon, en précisant qu’il ne s’agissait « en aucun cas d’une démission pour un motif de désaccord politique ». Des problèmes de régularité avec le fisc qui ont trouvé une justification des plus originales de la part de l’éphémère secrétaire d’État. Thomas Thévenoud a évoqué une « phobie administrative » qui l’aurait empêchée de réaliser les démarches à temps. Et cette révélation n’a été que la première d’une longue série : PV impayés, ardoise chez un kinésithérapeute, factures EDF en attente, société non-déclarée… Malgré la tempête Thomas Thévenoud s’est accroché à son siège de député de Saône-et-Loire.

 

2 – Valérie Trierweiler : « Merci pour ce moment »

Valérie Trierweiler a réalisé le meilleur démarrage littéraire de l’année 2014. L’ancienne Première dame, auteure de Merci pour ce moment, a vendu 145.000 exemplaires de son livre-témoignage sur le temps qu’elle a passé à l’Élysée aux côtés de François Hollande en seulement quelques jours après sa sortie. Un livre sulfureux qui n’a certainement pas aidé le Président lors de cette année difficile. On retiendra notamment la polémique sur les « sans-dents ». L’ancienne Première dame écrit : « Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : ‘les sans-dents’, très fier de son trait d’humour». François Hollande a vécu ce récit comme « un coup porté à [sa] vie toute entière ». « Vous croyez que j’ai oublié d’où je viens ? Mon grand-père maternel, petit tailleur d’origine savoyarde, (…) mon grand-père paternel, lui, était instituteur, issu d’une famille de paysans pauvres du Nord de la France. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d’où je tiens mes racines, ma raison de vivre ? », s’était-il justifié alors.

 

3 – Thierry Lepaon pour les travaux de son appartement

Thierry Lepaon, numéro 1 de la CGT, aurait fait financer les coûteux travaux de rénovation de son appartement de fonction par la Centrale. Dans son édition du mercredi 29 octobre 2014, Le Canard Enchaîné affirmait que le syndicat aurait réglé la note de 130.000 euros pour aménager les 120 m² de son secrétaire général.  Un home cinéma ou encore une télé dans chaque chambre. Le tout avec vue sur la forêt. À sa prise de fonction à Paris en mars 2013, Thierry Lepaon aurait eu un certain nombre d’exigences, selon l’hebdomadaire satirique.  Thierry Lepaon a annoncé avoir appris le montant de ces travaux dans la presse. Le leader de la CGT a par la suite expliqué que cette affaire « révèle des failles majeures dans le fonctionnement interne de prise de décisions (…) Une faille qu’il faut absolument corriger », a-t-il déclaré, en soulignant que « les arbitrages et la décision finale » n’avaient été « ni débattus, ni validés par une instance ».

 

4 – Jérôme Lavrilleux dans l’affaire Bygmalion

Jérôme Lavrilleux n’était pas le plus connu des responsables UMP. Malheureusement pour lui, son nom n’a commencé à être connu qu’en mai dernier, lorsqu’il est devenu l’un des éléments déclencheurs du séisme qui secoue l’opposition : l’affaire Bygmalion.  Invité de BFMTV le 26 mai, l’eurodéputé du Nord-Ouest a avoué, les larmes aux yeux, avoir fait de fausses factures pour couvrir le dérapage des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. « Je n’ai jamais eu à discuter ce genre de sujet, ni avec M. Sarkozy, ni avec M. Copé. J’assume mes responsabilités », explique-t-il alors.

 

5 – Jean-Pierre Jouyet pour son déjeuner avec François Fillon

Dans un enregistrement, Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Élysée, raconte aux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme que l’ancien Premier ministre François Fillon lui aurait demandé, lors d’un déjeuner le 24 juin, d’accélérer les procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy pour empêcher le retour de son rival, et de « taper vite ». Une déclaration « off » qui a entraîné des réactions en chaîne et moult plaintes en diffamation.

 

6 – Arnaud Montebourg « démissionne »

Après une cohabitation difficile avec Manuel Valls et quelques couacs retentissants, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg a annoncé le lundi 25 août qu’il croyait « nécessaire de reprendre sa liberté » en dehors du gouvernement, et que Manuel Valls avait accepté de « la (lui) rendre ». Un renvoi qui prend la forme diplomatique de la démission et qui marque surtout un schisme idéologique au sein de la majorité.  Benoît Hamon et Aurélie Filippetti quitteront eux aussi – après des désaccords de fond – le gouvernement Valls.

 

Baisse prix du pétrole : l’Arabie saoudite souffre mais pas autant que les autres !

Baisse prix du  pétrole : l’Arabie saoudite souffre mais pas autant que les autres !

Comme tous les pays producteurs l’Arabie saoudite souffre de la  baisse des prix à tel point que le  budget de l’Etat pour 2015 prévoit un déficit de 38,6 milliards de dollars. En fait c’est surtout l’Arabie saoudite qui es t à l’origine de cette baisse en maintenant une offre supérieure à la demande. L’objectif est d’asphyxier financièrement  d’autres pays producteurs (notamment les compagnies américaines) pour lesquels le seuil de rentabilité est autour de 70 dollars. L’Arabie saoudite voit ses revenus diminuer mais c’est catastrophique pour certains pays comme la Russie ; l’Algérie ou encore le Venezuela. L’objectif c’est d’étouffer les investissements des pays producteurs concurrents de l’Arabie saoudite pour à terme faire remonter les prix sur une matière première qui s’épuise ; Du coup l’Arabie saoudite présente un budget déséquilibré (qui sera cependant compensé par de nombreuses réserves en devise accumulées depuis des annales).  Le Conseil des ministres a adopté un budget prévoyant des dépenses de 860 milliards de riyals (229,3 milliards de dollars) et des revenus de 715 milliards de riyals (190,7 milliards USD), selon un communiqué lu à la télévision d’Etat.  Les dépenses sont ainsi en légère hausse par rapport aux 855 milliards de riyals prévus dans le budget de cette année mais les revenus sont en baisse de 140 milliards de riyals (37,3 milliards de dollars) par rapport aux prévisions de 2014.  Il s’agit du premier déficit budgétaire du royaume depuis 2011, et le plus important jamais prévu par ce chef de file de l’Opep. Depuis 2003, date à laquelle l’Arabie saoudite a commencé à annoncer des budgets excédentaires après des décennies dans le rouge, le royaume avait en effet accusé un déficit réel de 23,1 milliards de dollars en 2009 après une chute des cours du brut consécutive à la crise financière mondiale de 2008. Avec l’actuel effondrement des prix du brut, dont l’Arabie saoudite tire jusqu’à 90% de ses revenus, les cours ont perdu environ la moitié de leur valeur depuis la mi-juin sur fond d’une surabondance de l’offre, d’un ralentissement de la demande mondiale sur le pétrole et d’un dollar fort.

Croissance : les Etats unis … et les autres

Croissance  : les Etats unis … et les autres

Dans une étude publiée par Bouse direct, le Crédit Agricole fait un point sur la situation économique mondiale et dévoile ses prévisions pour l’année prochaine. Le groupe estime que « le contraste est saisissant entre une économie américaine qui semble aujourd’hui en mesure de générer une croissance auto-entretenue, et des économies européenne et japonaise, qui malgré des fortes impulsions, monétaire dans le premier cas, monétaire et budgétaire dans le second, n’affichent que des performances encore décevantes ». L’étude montre qu’aux Etats-Unis, malgré la fin du QE, la politique monétaire reste très accommodante. « Cependant, c’est bien la reprise de la consommation privée, permise par l’amélioration continue du marché du travail et l’allègement de la dette des ménages, qui nourrit l’essentiel du rebond de l’activité », indique le Crédit Agricole. « L’investissement, résidentiel et productif, est également bien orienté. La faiblesse actuelle du prix de l’énergie apporte un coup de pouce supplémentaire ». La bonne santé de l’économie américaine illustre une nouvelle fois, selon l’étude, le statut de « demandeur final » des Etats-Unis, car son rebond ne bénéficie d’aucun soutien extérieur. Le Crédit Agricole estime en revanche que la reprise dans la zone euro a déçu en 2014, et la modeste accélération attendue pour 2015, d’ailleurs revue à la baisse, devra sans doute beaucoup à des facteurs « techniques » : reconstitution de stocks et achats de biens de consommation durables, pour cause d’obsolescence. Mais la confiance nécessaire à une véritable reprise restera absente. Au Japon, après deux trimestres de contraction elle aussi technique (stocks), une reprise est probable à court terme, mais elle sera le fruit d’une perfusion massive, monétaire et budgétaire, et pas encore du tout autonome. Enfin, les pays émergents devraient, selon l’étude, enregistrer une croissance à peu près stable, mais très en retrait par rapport aux années fastes, et avec de fortes divergences entre pays… « La Fed va initier en 2015 un cycle d’augmentation de ses taux, qui s’accompagnera d’une remontée des taux longs américains et, dans une moindre mesure (le spread va encore s’élargir), des taux européens », explique l’étude. « Cette remontée est d’ailleurs le principal risque baissier de notre scénario : trop rapide, elle casserait la reprise américaine. Mais nous croyons fermement à la vigilance de la Fed ».

Fillon, Jouyet et les autres : la politique dans le caniveau

Fillon–Jouyet et les autres : la politique dans le caniveau

En l’absence de vision politique de la plupart des partis et des responsables, la politique se réduit à des jeux politiciens assez misérables et pathétiques. Du coté de la droite, c’est la petite guerre à l’UMP, des affaires qui s’accumulent et Sarkozy qui tente de reconquérir le pouvoir pour étouffer ses problèmes judicaires. Du coté de la gauche, c’est l’absence de résultats économiques et d’une certaine manière la trahison par rapport aux promesses de Hollande qui entretiennent  un climat délétère tant dans les différents composantes de la gauche qu’à l’intérieur même du PS. Face à l’impuissance totale de la politique, on se réfugie dans les coups bas et les petites phrases. Bref la politique dans le caniveau et ce ne sont pas le extrêmes qui relèvent  la tendance. On se demande bien ce qui a pu pousser Jouyet à aller raconter de telles sottises à des journalistes à propos de Fillon. Ou bien c’est faux et c’est lamentable ou bien c’est vrai et alors le déballage devant  des journalistes est invraisemblable.  On sait bien qu’Elysée compte sur les affaires pour déstabiliser Sarkozy ;  en faire reporter la responsabilité seulement sur Fillon relève d’un machiavélisme naif. C’est en quelque sorte de la contre com. En fait désormais tout est figé jusqu’en 2017, toute l’oligarchie politique ne pense à cela. A défaut de contenu politique, c’est la conquête du pouvoir  qui fait oeuvre de convictions. Hollande de son coté est complètement discrédité, la parole présidentielle est devenue complètement inaudible. Il n’y aura aucun résultat positif en matière de politique économique. Valls l’a compris et il supplée cet échec en multipliant les coups de menton bien vains sur tous les sujets tentant ainsi d’enfiler le costume usé d’un Clemenceau d’opérette. Il faut malheureusement faire la constatation du grande vide politique, de l’absence d’un homme (ou dune femme)  à la hauteur del’ enjeu, à la fois compétent, courageux, honnête  et suffisamment charismatique. Du coup la politique se résume à des querelles de courtisans et de prétendants à l’intérieur de la monarchie oligarchique qui se battent dans le caniveau. .

Rémi Fraisse : des manifs agitées, d’autres calmes, pourquoi ?

Rémi Fraisse : des manifs agitées, d’autres calmes, pourquoi ?

Finalement on a du mal à comprendre pourquoi certaine manifestations sont interdites d’autres autorisées, pourquoi auusi certaines sont très calmes d’autres parfois violentes. Certes dans certains cas la présence de casseurs permet d’expliquer les débordements mais des interrogations subsistent quant à la nature de ces casseurs (des voyous, des jeunes sauvageons, des anars, des provocateurs ?). Par ailleurs le dispositif policier est parfois surdimensionné comme à Sivens (précédemment  à Notre dame de landes), ce qui donne l’impression qu’on recherche à provoquer l’incident afin de montre l’autorité de l’Etat et l’autoritarisme de ses dirigeants. Dans une période de crise comme la notre, il convient de se méfier de l’instrumentalisation des débordements de manifestations car le pouvoir politique aux abois peut être prêt à tout pour recrédibiliser son autorité et sa légitimité. En tout état de cause la violence ne saurait d’une coté comme de l’autre constituer une réponse démocratique pour exprimer ou réprimer les libertés collectives.  Plusieurs défilés ont été organisés samedi après-midi pour dénoncer « les violences policières » après la mort de Rémi Fraisse. Une manifestation autorisée à Paris, mais interdite à Toulouse où des échauffourées ont éclaté.  Plusieurs rassemblements étaient à nouveau organisés samedi à la mémoire de Rémi Fraisse. Certains ont été autorisés comme à Paris. D’autres cortèges ont été maintenus malgré des interdictions. A Toulouse, 16 personnes étaient en garde à vue en soirée samedi. A Paris, près d’un millier de manifestants se sont rassemblés place de la Bastille en début d’après-midi samedi et le défilé en direction de Gambetta a été suivi par plusieurs cars de CRS. De nombreux jeunes gens dans le cortège ont scandé des slogans hostiles aux forces de l’ordre et porté des banderoles demandant « justice pour Rémi Fraisse », mort le 26 octobre sur le site de Sivens, après avoir été touché par une grande offensive lancée par les gendarmes. A Rennes, plusieurs dizaines de manifestants ont maintenu leur rendez-vous malgré l’interdiction préfectorale. A Toulouse, où la situation était tendue, 400 personnes ont manifesté en ville où le haut des allées Jean-Jaurès avait été bloqué par la police. Les forces de l’ordre sont intervenues au moment de la dispersion du rassemblement. Des échauffourées ont éclaté en fin d’après-midi lorsque 150 manifestants ont jeté des projectiles sur les policiers, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogène. Au moins 21 personnes ont été interpellées, 16 étaient en garde à vue en soirée samedi. Un bilan faisait aussi état de deux policiers blessés. Les transports en commun en centre-ville étaient à l’arrêt ce samedi en fin de journée.  A Lille, entre 130 et 200 manifestants ont manifesté sans incidents, le rassemblement n’était ni déclaré, ni interdit. En Loire-Atlantique, un défilé rassemble près de 2.000 personnes à Notre-Dame-des-Landes, sur le site du projet contesté de l’aéroport. Une marche très calme regroupe des familles, des agriculteurs et des associations. Les participants veulent montrer que leur opposition au projet est intacte et rappeler qu’il y a eu sur le site des heurts violents avec la police, il y a deux ans. 

 

Platini : «un politicien comme les autres » (Cantonna)

Platini : «un politicien comme les autres » (Cantonna)

Il n’a pas tort Cantonna, Platini , merveilleux jouer, se montre une peu trop politicien come dirigeant. L’ attrubution de la coupe du monde eset bien une affaire de gros sous ( mê me si personnellemenet Platini n’est pas impliqué).  Et Eric Cantona ne parle pas souvent. Mais quand il parle, ce n’est jamais innocent. À l’occasion de la présentation de « Looking for Rio », « Canto » s’est retrouvé sous le feu des projecteurs. L’occasion pour lui de revenir sur la communication de Michel Platini, et l’attribution du Mondial 2022 au Qatar, qui nourrit de nombreuses polémiques. Le Qatar comme organisateur d’une Coupe du monde de football, c’est une un choix discutable pour l’ancien joueur de Manchester United, qui estime qu’il n’y a « rien à développer » dans un pays où « les gens ne s’intéressent pas à ce sport ».  Pour le King, le choix qatari pour le Mondial 2022 est avant tout le choix de l’argent : « Ce sont des pays émergents où il y’a beaucoup d’argent. Et la Coupe du monde a besoin de ça ». Il revient également sur le choix de l’Ukraine pour organiser l’Euro 2012, dans le même esprit : « Il a aussi donné un Championnat d’Europe à l’Ukraine, qui n’était pas non plus un exemple de démocratie« .  Platini attend que la Coupe du monde se passe bien, mais les gens ont juste besoin d’être entendus Eric Cantona Eric Cantona revient également sur une déclaration du 26 avril dernier, dans laquelle le président de l’UEFA affirmait, au sujet des tensions sociales au Brésil : « Faites un effort pendant un mois, calmez vous. Si les Brésiliens peuvent attendre au moins un mois avant de faire des éclats sociaux, ça serait bien pour l’ensemble du Brésil et la planète football« . Des déclarations que Cantona juge incohérentes, sachant que les Brésiliens seront « entendus grâce à la Coupe du monde ».  Mais derrière toutes ces frasques et des choix douteux, l’ancien numéro 7 voit des fins politiques : « Aujourd’hui, Platini est un politicien comme les autres ». En jeu, un poste de président de la FIFA, occupé aujourd’hui par Sepp Blatter. La prise de position de ce dernier mettant en doute le choix de Platini pour la Coupe du monde 2022 ne fait que confirmer ce que Cantona pense. Ce dernier affirme clairement : « On est dans du règlement de comptes, une guerre politique. Il veut être président de la Fifa, Blatter veut le rester ». À 23 jours de la Coupe du monde, ces déclarations démontrent que Michel Platini est loin de faire l’unanimité, y compris dans son pays.

 

Ukraine : Poutine, après la Crimée, annexe d’autres régions

Ukraine : Poutine, après la Crimée, annexe d’autres régions

 

En termes à a peine diplomatiques, Poutine se prononce pour l’annexion d’autres régions. Sans surprise, les référendums organisés dimanche dans les régions de Donetsk et Louhansk se sont achevés avec une victoire des séparatistes. Moscou a aussitôt appelé à respecter « l’expression de la volonté des populations des régions de Donetsk et Lougansk ». En espérant que sa mise en pratique, autrement dit l’indépendance de ces régions, « se fera de manière civilisée, sans aucune récidive de violence, par le dialogue entre les représentants de Kiev, Donetsk et Lougansk. » « Soutenez-vous la proclamation d’autodétermination de la République populaire de Donetsk ? » C’est la question qui était posée ce dimanche aux électeurs dans la région de Donetsk. Un scrutin qui s’est achevé avec 89% de « oui » dans la région de Donetsk selon les chiffres officiels publiés ce dimanche soir à l’issue d’un vote sans le moindre contrôle. Et ce lundi matin l’agence de presse Ria a annoncé que dans la région de Louhansk, le « oui » l’avait emporté avec 96,2% des voix. D’après cette agence, les autorités locales vont demander aux Nations unies de reconnaître leur indépendance. Le Kremlin a aussitôt réagi en affirmant son respect « de la volonté du peuple », et en appelant à une « mise en œuvre pratique de l’issue de ce référendum d’une manière civilisée, sans répétition de violences et par le dialogue entre les représentants de Kiev, Donetsk et Lougansk ». Les autorités ukrainiennes et les grandes puissances occidentales craignent que ne se reproduise un scénario similaire à celui qui a conduit au rattachement de la Crimée à la Russie en mars, après un référendum similaire. Le président ukrainien a aussitôt dénoncé ce référendum comme une « farce ». Il avait employé les mêmes mots à propos du scrutin sur la Crimée. Une péninsule désormais sous l’autorité de la Russie.

Gattaz : modération salariale pour les autres mais pas pour lui (+29% en 2013)

Gattaz : modération salariale pour les autres mais pas pour lui (+29% en 2013)

Ce mardi 6 mai Le Canard enchaîné rapporte que le patron des patrons, qui dirige l’entreprise de composants électroniques Radiall, a perçu pour ce faire une rémunération en hausse de 29% en 2013. Une information qui a provoqué l’ire du président de la République, François Hollande qui, sur BFMTV-RMC ce même jour, a appelé Pierre Gattaz à la responsabilité. « On ne peut pas demander la baisse du Smic et en même temps considérer qu’il n’y a pas de salaire maximum », a lancé le chef de l’Etat, faisant référence à la modération salariale prôné par le président du Medef ainsi qu’à ses positions sur le salaire minimum pour les jeunes. Ce même mardi, Pierre Gattaz a donc réagi sur son blog, hébergé sur la plateforme Tumblr. « A peine un journal satirique publie-t-il une information incomplète et biaisée, que voilà la classe politique qui s’en saisit, souvent à contresens », déplore-t-il dans un billet.  Il rappelle tout d’abord que Radiall se porte bien. Puis il évoque plus directement sa rémunération. « Mon salaire a été augmenté de plus de 3% au 1er janvier 2013 et a atteint donc 318.000 euros en 2013″. Il ajoute percevoir « un bonus indexé sur la croissance du résultat opérationnel courant » qui atteint, dans son cas, 102.000 euros en 2013, « contre 14.000 euros en 2012, 58.400 en 2011, et 0 euro sur les trois années 2008, 2009, 2010, soit une moyenne de 30.000 euros par an sur six ans », développe-t-il. Au total, il arrive ainsi à un chiffre de 420.000 euros pour 2013.  Il s’explique ensuite sur la politique de modération salariale qu’il a vanté le 29 avril. « J’avais précisé qu’elle devait se comprendre en fonction de la situation de l’entreprise », affirme-t-il. Or, son entreprise Radiall est « en forte croissance et rentable ». « Appliquer la modération salariale revient donc à limiter (relativement) l’augmentation des salaires, mais à privilégier des outils comme la participation, l’intéressement et les bonus », conclut-il. « Une augmentation salariale charge la ligne de flottaison de manière mécanique (…) » alors que « l’intéressement (comme les bonus des dirigeants) permet de distribuer les bonnes années (donc d’associer les salariés) et de faire des efforts les moins bonnes années », justifie–il.

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