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Sur TF1 Macron: Intervention ratée, fausse compassion mais vraie autosatisfaction

Sur TF1 Macron: Intervention ratée, fausse compassion mais vraie autosatisfaction

 

 

 

 

Cette fois l’intervention de Macron constitue certainement un échec dans la mesure où il n’y avait pas véritablement d’objets nouveaux à traiter et qu’il s’était déjà exprimé il y a quelques jours. En fait, il ne s’agissait pas véritablement d’une interview mais d’une opération promotionnelle brosse à reluire du chef de l’État. L’intéressé a quand même pris soin de faire dans la fausse compassion reconnaissant qu’il avait pu commettre des erreurs mais qu’il avait appris. Sans beaucoup d’états d’âme, il a avoué l’erreur vis-à-vis de Hulot. On ne sait pas s’il s’agit de la personnalité de Hulot ou des orientations fantaisistes des écolos d’EELV. Macron dont  la particularité est d’aimer personne surtout dans son entourage proche par contre a déclaré son amour français. Un propos qui ne mange pas de pain et vide de tout sens. Du sentimentalisme à bon marché.

 

«J’ai aimé la France et aujourd’hui je l’aime encore plus follement. J’aime les Françaises et les Français.» Mais tout en laissant penser à ces «Françaises et ces Français» qu’il pourrait toutefois les quitter bientôt, si, par exemple, l’épidémie de Covid-19 redevenait hors de contrôle – ce qui, avec la vaccination et l’absence de variant résistant, reste aujourd’hui très peu probable… «Je ne suis pas là pour conserver le pouvoir», a ainsi promis le chef de l’Etat. «Il y a une vie avant et une vie après», a-t-il également souligné avant d’y aller (très) fort dans les mots adressés aux «Françaises et aux Français» : «Ce que nous avons vécu ensemble est inoubliable.» Le seul problème est de définir le caractère inoubliable du passage de cet ovni politique qui est r!

Pour s’excuser de son inefficacité, le chef de l’Etat a évoqué l’idée que cette «révolution» n’en était qu’au «début» «elle est encore en cours, a-t-il ajouté. Il faut continuer de faire advenir ce futur possible.» Soulignant ensuite, pour ceux qui n’auraient pas compris que la France a besoin de lui pour poursuivre le travail, qu’«on ne transforme pas le pays en cinq ans». Il a donc besoin de plus de temps.

Avec un culot qu’on lui connaît Macron a indiqué que lui ne faisait pas de campagne électorale contrairement aux candidats déclarés. Vraiment ? Il ne s’est pourtant pas privé de critiquer la volonté de la candidate LR de réduire la fonction publique de 200 000 agents : «Supprimer des enseignants ? Des infirmiers ? Des militaires ? Des policiers ? […] L’illusion de la réduction sèche du nombre de fonctionnaires, ça ne marche pas.» Il faut rappeler que Macron avait promit la suppression de 120 000 fonctionnaires. Résultat zéro suppression.

Sur le sujet central de la réforme des retraites, il a tenté de sortir de la situation à laquelle il est englué. Il comprend l’anxiété mais a réaffirmé l’idée de «fusion» de certains régimes pour en garder «trois», dont ceux du privé et du public ( quel est le troisième !).

bref un bel exercice d’autopromotion politique qui n’a pas grand-chose à voir avec le régalien puisqu’aucune analyse ou orientation nouvelle n’a été annoncée. TF1 une nouvelle fois a servi la soupe à Macron en plus avec la bénédiction du CSA

Allocution Macron : Autosatisfaction

Allocution Macron : Autosatisfaction

Un édito du monde observe que ce qui qui a frappé dans l’intervention présidentielle, c’est le temps consacré à vanter le bilan

 

La campagne présidentielle est lancée. Le signal le plus manifeste est la teneur de l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron, mardi 9 novembre, la neuvième depuis le début de la crise sanitaire.

Son prétexte était d’endiguer la cinquième vague épidémique que l’Organisation mondiale de la santé vient de pointer en Europe, mais les mesures strictement sanitaires n’ont occupé qu’une petite partie de l’intervention. L’appel à se faire vacciner en direction de ceux qui ne l’ont pas encore fait, la mise sous pression des seniors pour qu’ils reçoivent une dose de rappel sous peine de perdre leur passe sanitaire, l’extension, en décembre, de la troisième injection aux 50-64 ans ont d’autant moins surpris qu’ils sont conformes aux choix fait depuis juillet. Il s’agit toujours de miser sur la vaccination en tablant sur la responsabilité plutôt que sur la coercition.


Ce qui a frappé, en revanche, dans l’intervention présidentielle, c’est le temps consacré à vanter le bilan, et en tout premier lieu la reprise économique et la décrue du chômage. Puis, l’annonce d’une relance du programme nucléaire accompagnée d’une vigoureuse ode au travail, érigé en pivot du modèle de développement des années à venir.


Le président est toujours président mais, pour la première fois, il montre aussi son appétence pour le combat électoral. A cinq mois de l’élection présidentielle, le théâtre politique s’est animé au point de l’obliger à bouger.

Le premier message du presque-candidat vise à contrer l’idée d’un possible enlisement lié à la fin du quinquennat et à la reprise épidémique. L’abandon de la réforme des retraites a été de fait acté, mais immédiatement contré par l’affirmation que le sujet serait à l’ordre du jour des mois prochains autour de trois axes forts : travailler plus, supprimer les régimes spéciaux, garantir une pension minimale de 1 000 euros par mois.

Une réalité plus compexe

Le thème du plein-emploi a été enfourché, façon de prolonger ce qui a déjà été fait, avec une large mention à la réforme de l’assurance-chômage, assumée y compris dans ses aspects les plus polémiques, ceux qui touchent aux périodes d’indemnisation. La relance du nucléaire, parallèlement au développement des énergies renouvelables, a été justifiée par la nécessité d’amplifier la lutte contre le réchauffement climatique. Emmanuel Macron fait comme si l’élection présidentielle d’avril et de mai prochain n’était qu’une simple formalité entre deux mandats.

 

La réalité est cependant plus complexe, car une grande partie de son intervention peut aussi être lue comme la volonté d’étouffer la droite républicaine au moment où cinq candidats LR tentent à la fois de se départager et d’éviter l’explosion de leur parti, du fait de la pression exercée par Eric Zemmour. Le chef de l’Etat a repris à son compte trois de leurs chevaux de bataille : le nucléaire, le travail, la lutte contre l’assistanat, avant de se présenter comme le héraut du camp européen et le chef de file des antidéclinistes.

Tant que tous les candidats ne seront pas connus, Emmanuel Macron n’a aucun intérêt à entrer officiellement dans la campagne. Le calendrier le sert, puisque la France prendra en janvier 2022 la présidence de l’Union européenne, ce qui valorisera encore sa position de chef d’Etat. Toute la question est de savoir combien de temps ses concurrents et les électeurs accepteront qu’il profite de ce qu’il tente d’ériger en position dominante. La question n’est pas nouvelle. Elle s’est posée pour chaque président sortant, candidat à sa réélection.

David Cameron : autosatisfaction et leçon à Hollande

David Cameron : autosatisfaction et leçon à Hollande

David Cameron n’y va pas par quatre chemins avec des propos qui relèvent entièrement de l’autosatisfaction. Selon lui, la Grande-Bretagne va renouer avec la croissance « grâce à une politique qui tourne le dos aux grandes erreurs ayant conduit à la grande récession : plus d’emprunts, plus de dépenses et plus de dettes ».  A aucun moment, le locataire du 10 Downing Street cite la France mais le propos sonne comme un pic envoyé directement à François Hollande au lendemain de ses propres vœux télévisés. Se livrant à une sérieuse charge contre les Travaillistes – clairement comparés aux socialistes français – le chef du gouvernement britannique appelle à ne pas ressusciter ce que sont à ses yeux « les dangereuses idées qui nous ont plongé dans la crise  ». «  Regardez, dit-il, les pays qui sont en train de suivre cette approche font face à un chômage croissant, une stagnation industrielle et leurs entreprises sont en chute libre… l’opposé de ce que nous faisons ici », conclut David Cameron. Ils montrent l’état d’esprit dans lequel est la Grande-Bretagne, le camp conservateur en particulier. Tenir des propos aussi forts le Jour de l’An est symbolique. C’est le moment où l’on prend les bonnes résolutions pour les 12 mois qui s’annoncent.  Dans cette tribune du Times, David Cameron fait passer le message : en 2014, la Grande-Bretagne s’affirmera encore plus qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent en pesant par exemple sur certaines décisions prises à Bruxelles. On ne peut s’empêcher de penser aux élections européennes du printemps prochain.  Le ton est donné, c’est du pur esprit british, prenant à contre-pied les pro-européens qui sont bien en peine de « vendre » auprès de leur opinion publique une Europe jugée trop lointaine, compliquée et technocratique.  En 2013, les britanniques ont repris espoir après des années 2010 à 2012 très difficiles. Le chômage est tombé à 7.5%  de la population active… selon l’OCDE, le Royaume-Uni peut espérer une croissance économique supérieure à 2% dès 2014. Une fois les Travaillistes évincés en 2010, le libéral Cameron a relancé la machine, baissé les impôts sur les sociétés, mais avec de lourdes conséquences pour les britanniques eux-mêmes comme la réduction des prestations sociales, des indemnités chômage ou le relèvement de l’âge de la retraite à 69 ans horizon 2040.

 




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