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Autos- Bosch: 3850 emplois menacés

Autos- Bosch: 3850 emplois menacés 

Il se confirme qu’avec un calendrier accéléré concernant les normes de pollution et les sorties de voitures électriques, l’union européenne s’est tirée une balle dans le pied notamment par rapport au véhicule chinois. L’industriel Bosch, leader mondial des équipementiers automobiles, a annoncé vendredi prévoir 5.550 nouvelles suppressions de postes dans le monde, principalement en Allemagne, alors qu’une vague de plans sociaux touche toute la filière en Europe. Ces réductions d’effectifs interviendront pour l’essentiel d’ici à 2030. « La production mondiale de véhicules va stagner cette année à environ 93 millions d’unités, voire légèrement reculer par rapport à l’année précédente », a expliqué le groupe allemand dans un communiqué.

L’industrie automobile souffre de la baisse de la demande, de retard dans la transition vers l’électrique et de la concurrence accrue des fabricants chinois.

Bosch avait déjà annoncé ces derniers mois plusieurs volets de suppressions d’emplois dans le monde, affectant quelque 7.000 postes au total, notamment dans la division automobile, d’où il tire près de deux tiers de ses revenus, mais aussi dans les branches outillage et électroménager BSH.

Parmi les emplois touchés par ces nouvelles annonces, 3.850 se trouvent en Allemagne, particulièrement dans les usines de Hildesheim (près de Hanovre) et de Schwäbisch Gmünd (près de Stuttgart). Tous concernent la division automobile du groupe, surtout dans les activités liées à l’électrification des véhicules, au moment où le marché européen des voitures à batterie croît plus lentement que prévu. L’unité qui met au point les logiciels nécessaires à la conduite autonome est également touchée, tout comme le secteur plus classique des freins et systèmes de direction.

L’américain Ford a annoncé mercredi 4.000 nouvelles suppressions d’emplois en Europe d’ici à la fin 2027, principalement en Allemagne. D’autres fabricants allemands de pièces automobiles ont indiqué qu’ils supprimeraient des emplois ces derniers mois, comme Continental, Schaeffler ou ZF. Cette crise touche aussi la France avec des plans sociaux chez Michelin ou Walor.

 

Autos-Interdiction des voitures neuves thermiques: report en 2040 ?

Autos-Interdiction des voitures neuves thermiques: report en 2040 ?

 

 

L’objectif visant à atteindre l’interdiction des motorisations thermiques pour les voitures neuves en 2035 semble de plus en plus illusoire si l’on s’en tient à l’évolution du parc automobile. Selon les chiffres du ministère de la Transition écologique, il y aurait plus de 38,9 millions de voitures en circulation en France. Les conducteurs tricolores sont pour la plupart propriétaires d’une citadine (30%), d’une berline (15%) ou d’un SUV (10%).

Concernant la motorisation, Les Français sont encore une majorité écrasante à faire leur plein à la station essence. Le parc automobile français est composé à 93,4% de voitures à moteurs thermiques. Malgré un chiffre en baisse, 53% d’entre elles roulent encore au diesel.
Les voitures électriques (VE) ou hybrides ne représentent que 3,2% du parc français.

Luca de Meo, directeur général de Renault, demande donc officiellement un décalage du calendrier de la fin du moteur thermique en Europe, aujourd’hui fixé à 2035. « Nous avons besoin d’un peu plus de souplesse dans le calendrier », a-t-il expliqué au quotidien Les Échos le 22 juillet. Et le patron opérationnel de Renault d’évoquer la date de 2040 comme possible nouvelle échéance.

Cette date de fin du moteur thermique représente un symbole très fort. Et c’est pourquoi elle est souvent évoquée, aussi bien par les constructeurs que par les autorités. Mais, en réalité, les regards de l’ensemble des acteurs de l’industrie automobile sont fixés sur des dates beaucoup plus rapprochées. « Ce qui nous inquiète surtout, ce sont les échéances plus rapprochées, à 2025 et 2030 », confirme Marc Mortureux, le directeur général de la Plateforme automobile (PFA), qui regroupe l’ensemble des acteurs français.

 

Autos-Fin des voitures thermiques en 2035 ?

Autos-Fin des voitures thermiques en  2035 ?

 

 Fin total des voitures thermiques en 2035 ? Pas forcément car les voitures thermiques roulants à  l’E- fioul ( sans émission carbone*) pourrait être autorisées après 2035 conformément notamment aux souhaits de l’industrie allemande ( et ses voitures de luxe type Porsche). Rien n’est cependant joué car les avis sur la question au sien de la commission sont assez opposés. La présidente de la Commission européenne, reconduite jeudi dans ses fonctions par le Parlement européen, a en tout cas ,  envoyé des signaux pour trancher ce débat houleux de la campagne des élections européennes.

Elle a fait passer le message qu’elle ne toucherait pas à l’objectif de 100 % de voitures neuves « zéro émission » en 2035 fixé dans la loi européenne, comme cela était réclamé par l’extrême droite et par certains membres du PPE (Parti populaire européen, où siège le duo allemand CDU-CSU). Mais qu’elle l’accompagnerait de textes réglementaires autorisant les moteurs thermiques fonctionnant avec des carburants synthétiques (e-fuels) après 2035.

« Nous maintenons cet objectif 2035, a ainsi affirmé Ursula von der Leyen lors d’une conférence de presse. Nous devons avoir une approche neutre du point de vue technologique, dans laquelle les carburants de synthèse auront un rôle à jouer. » Un peu plus tôt, devant les eurodéputés, elle avait promis « une modification ciblée de la réglementation dans le cadre du réexamen prévu » de la législation sur les émissions de CO2.

En réalité, la loi européenne n’a jamais mentionné l’interdiction des moteurs thermiques, elle la sous-entend en imposant aux automobiles neuves de ne plus émettre aucun CO2 à partir de 2035. Les voitures d’occasion continueront d’être autorisé à circuler bien au-delà au moins jusqu’en 2050. ( Date de neutralité carbone théorique pour l’union européenne)

« Aujourd’hui, un e-fuel zéro carbone injecté dans un moteur thermique vaut 6 euros le litre avant taxes, donc on est loin d’une solution compétitive face à la batterie électrique, vers laquelle les industriels s’orientent massivement. Peut-être qu’il y aura une niche de marché, qui doit être sécurisée d’un point de vue juridique, mais cela n’implique pas de rouvrir le calendrier 2035 », commente Pascal Canfin, ex-président de la commission environnement du Parlement européen.

E.fioul ou gasoil

Comme son nom l’indique, le carburant de synthèse n’existe pas à l’état brut : il est issu d’un mélange entre du CO2 et de l’hydrogène. Le premier est récupéré dans l’atmosphère. Le second, produit par électrolyse (on sépare les molécules d’eau grâce à un courant électrique). Ce mariage donne naissance à du gaz ou du méthanol, eux-mêmes transformés en carburant de synthèse après un second raffinage. À l’arrivée, on obtient de l’essence (ou au choix du gazole, du kérosène ou de l’huile de synthèse) prête à alimenter un moteur thermique sans la moindre modification technique.

Augmentation des travailleurs indépendants surtout des autos entrepreneurs

Augmentation des travailleurs indépendants surtout des les auto-entrepreneurs

Hausse du nombre de travailleurs indépendants en 2022 : plus de la moitié sont désormais des auto-entrepreneurs. Difficile d’ailleurs de parler de véritables entreprises puisque 70 % seulement déclarent ainsi Un chiffre d’affaires et qu’en moyenne le revenu annuel et d’environ de 8000 €. Il faudrait sans doute parler pour la plupart de jobs d’appoint. Par ailleurs seulement un peu plus de 30 % d’auto entrepreneur résistent encore après trois ans d’exercice.

Le nombre de travailleurs indépendants a continué d’augmenter en 2022 (+5,9%) bien que cette hausse soit moins rapide que les années précédentes, selon une étude de l’Urssaf. Cette progression demeure largement portée par les auto-entrepreneurs qui représentent désormais 56,2% de l’ensemble des indépendants.

Cependant, le nombre de travailleurs indépendants a continué d’augmenter dans le pays en 2022. On en décomptait ainsi 4,3 millions, soit une hausse de 5,9% sur un an. Néanmoins, ce nombre croît moins vite qu’entre 2018 et 2021 (de +7,9% à +8,6%).

La progression du nombre de travailleurs indépendants est largement portée par celle des auto-entrepreneurs, souligne l’étude de l’Urssaf. En effet, leur nombre a grimpé de 9,3% en 2022, après +15,3% en 2021 et +17,5% en 2020, contre une hausse de seulement 1,5% du nombre de travailleurs indépendants dits « classiques » et ce pour la deuxième année consécutive, après une période de décroissance quasi ininterrompue depuis la création du statut auto-entrepreneur. En conséquence, « le statut auto-entrepreneur représente à présent 56,2% de l’ensemble des indépendants », souligne l’Urssaf. À noter toutefois que la proportion de femmes est toujours plus faible que celle des hommes (près de 42% contre 58%).

Concernant le revenu généré par ces travailleurs, il a augmenté en 2021 pour les travailleurs indépendants « classiques », s’élevant ainsi à 45.581 euros par an en moyenne (+8,3% en comptant l’effet de l’inflation par rapport à 2020). Quant à celui des auto-entrepreneurs, il atteignait 7.449 euros sur un an en 2022, soit une hausse de 8,9% par rapport à 2021, qui avait déjà connu une progression de 14,3% après un rattrapage des effets de la crise sanitaire. En outre, près de sept auto-entrepreneurs sur dix ont déclaré un chiffre d’affaires en 2022.

Automobiles électriques : surtout des franco-chinoises

Autos électriques : surtout des franco-chinoises

Les constructeurs français et plus largement européens ont beaucoup critiqué les voitures électriques d’origine chinoise. Pourtant ,la plupart ont passé des accords avec des producteurs chinois et ont délocalisé la plus grande partie de leur production en Chine. De sorte qu’on peut dire que la plupart des voitures électriques sont d’une manière ou d’une autre franco-chinoises.

Exemple, le chinois Leapmotor s’est associé avec Stellantis en octobre dernier, afin d’accélérer sur les petites voitures électriques.

Le constructeur européen détient désormais 20 % de Leapmotor et a fondé une co-entreprise avec Leapmotor qui se chargera de distribuer les véhicules du constructeur chinois en dehors de l’Europe.

Avant Stellantis, Volkswagen a d’ailleurs annoncé un partenariat avec Xpeng cet été, qui permettait au constructeur allemand de développer des modèles haut de gamme sur le marché chinois, où il perd du terrain.

Ces associations permettent ainsi de développer les segments d’activité sur lesquels les groupes automobiles européens sont les plus faibles, mais elles contribuent surtout à réduire les coûts de production.

En Europe on essaye cependant de lutter officiellement contre l’importation des voitures chinoises et par exemple en France les voitures chinoises ne bénéficient pas du bonus.

Une stratégie de freinage des importations chinoises illusoires puisque pratiquement toutes voitures sont purement chinoises ou partiellement chinoises

Autos électriques chinoises : cinq fois moins chères que les françaises

Autos électriques chinoises : cinq fois moins chères que les françaises

Avec le développement forcené des voitures électriques provenant essentiellement de Chine, on va sans doute provoquer un véritable massacre de l’industrie nationale. En cause évidemment d’abord la compétitivité puisque les voitures de nationalité chinoise sont parfois cinq fois moins chères que celles qui sont produites en France où il faut compter autour de 25 000 €. Un papier de la Tribune rend compte de la différence de compétitivité.

Au premier semestre 2022 en revanche, la moyenne d’un véhicule électrique chinois était de 31.829 euros contre 55.821 euros en Europe (hors subventions dans les deux cas), soit 75 % plus élevé, d’après une étude du cabinet spécialisé Jato, basé en France. Un an plus tard, cet écart s’est encore creusé, il est désormais de 115 %, avec une moyenne européenne qui atteint même les 68.023 euros tout véhicule électrique confondu, selon les chiffres du cabinet ainsi que divers relevés du marché (Agence internationale de l’énergie, association des constructeurs européens…). Même constat entre la Chine et les Etats-Unis. Les prix des voitures chinoises, de leur côté, ne font que baisser.

Et pour cause, cette petite citadine du constructeur chinois Wuling baptisée Hongguang Mini EV, vendue autour de 4.000 euros, est même moins chère que les modèles thermiques en Chine. Et le constructeur va plus loin, en la proposant à 2.600 euros sans la batterie, qu’il faut louer.
En comparaison, la voiture électrique actuelle la moins chère en Europe est la Dacia Spring, à 20.000 euros hors bonus et produite… en Chine ! Certes, cette dernière affiche un habitacle bien plus grand que la voiture chinoise mais l’autonomie de la batterie est sensiblement équivalente.

La majeure différence se trouve au niveau des modèles proposés. Sur les 235 modèles de voitures électriques en Chine, 181 sont en dessous des 40.000 euros soit 77 % contre seulement 23 % en Europe.

À l’avenir, « l’Europe devra impérativement réduire le prix de ses voitures électriques », prévient Jato, sans quoi les constructeurs chinois prendront les parts du marché.

Autos Europe: Ventes Octobre en hausse sur tendance baissière annuelle

Autos Europe: Ventes Octobre en hausse sur tendance baissière annuelle

Toujours le même attentisme en dépit de la hausse Du mois d’octobre . Encore les interrogations vis-à-vis de l’électrique et l’augmentation du prix des voitures neuves. L’augmentation des ventes est encore plus marquée que les deux mois précédents (+4,4% en août puis +9,6% en octobre). Si le marché semble reprendre des couleurs il reste néanmoins, sur les dix premiers mois de l’année 2022, en retard de 8,1% par rapport à la même période en 2021.

Comme en septembre, le groupe Volkswagen, numéro un en Europe, a porté l’essentiel de ce rebond du mois d’octobre. Le groupe a vendu 190.255 voitures, soit une forte hausse de 41,7% sur un an, notamment sur ses marques Volkswagen, Audi, Skoda et Seat. Parmi ses marques, seule Porsche enregistre un recul de -16,2% ce mois-ci.
Le numéro deux Stellantis, qui avait bien résisté en octobre 2021, enregistre en revanche un léger recul de 4,3%, avec 141.500 unités vendues. Ses marques Peugeot, Fiat et Citroën sont toutes en baisse tandis qu’Opel et Jeep sont restées stables.

Enfin, le groupe Renault reste également stable avec 76.916 voitures vendues (+0.2). La forte performance de Dacia (+14,8%) contrastant avec la baisse de la marque Renault (-8,1%).
Reste que, sur les dix premiers mois de l’année, les ventes des trois groupes sont en baisse : -5,7% pour Renault, -10,4% pour Volkswagen et surtout -15,8% pour Stellantis.

Dans le détail, les ventes ont fortement repris en octobre en Espagne (+11,7%), en Italie (+14,6%), en Allemagne et surtout en Belgique (+21,6%). Mais sur les dix premiers mois de l’année, les immatriculations de voitures neuves sont en baisse. L’Allemagne et l’Espagne tirent toutefois leur épingle du jeu (respectivement -5,5% et -5,8%) comparé à la Belgique (-7,9%) et l’Italie (-13,8%).

Du côté de la France, les ventes d’automobiles ont progressé plus modestement que chez ses voisins. Le secteur a enregistré 124.981 immatriculations de voitures particulières en octobre, un chiffre en hausse de 5,45% sur un an, ce qui constitue, là aussi une augmentation pour le troisième mois consécutif. Mais tout comme les autres, il affiche une forte baisse sur les dix premiers mois de l’année (-10,3%).

Contrôles techniques autos plus complexes et plus chers en mai 2018

Contrôles techniques autos  plus complexes et plus chers en  mai 2018

 

Dès le moi de mai, un contrôle technique nouveau qui va porter sur plus de 600 points  et va permettre de rejeter à peu près 50 % des véhicules ! Autre nouveauté : 127 défaillances critiques font leur apparition. Elles impliqueront l’immobilisation du véhicule sous 24 heures. Avec en plus une augmentation sensible de la facture qui pourrait au moins doubler pour l’automobiliste lors du contrôle. En effet,  le nombre défaillances  va passer de 196 actuellement à 467. On peut évidemment se réjouir que les contrôles prennent en compte à la fois la sécurité et l’environnement mais dans le cas d’espèce,  il s’agit surtout d’encourager à l’achat de véhicules neufs pour soutenir une industrie automobile aux perspectives incertaines compte tenu d’une part de l’augmentation de la fiscalité sur le diesel et surtout d’autre part des perspectives de développement de la voiture électrique. Le véhicule contrôlé qui écope d’une ou plusieurs défaillances qualifiées de critiques se verra apposé sur le pare-brise une vignette signifiant l’obligation de contre-visite et n’aura que 24 heures pour effectuer la réparation! Dans la majorité des cas, trouver dans un délai aussi court un professionnel capable d’effectuer la réparation est une illusion. En cas de circulation, le contrevenant s’expose à une amende de 135 euros (minorée à 90 euros si paiement immédiat). De quoi déclencher le courroux des automobilistes. Avec la nouvelle réglementation, la catégorie des défaillances passe de 2 à 3. Le contrôle va porter sur 606 points: 139 défaillances mineures, 340 défaillances majeures et 127 défaillances critiques. Ce qui change profondément la donne, c’est l’explosion du nombre de défaillances (ne les appelez plus défauts) entraînant une contre-visite. On passe ainsi de 196 défaillances dans le système actuel à 467 avec la réglementation en vigueur le 20 mai prochain. Pour les défaillances majeures, les automobilistes concernés bénéficieront d’un délai de deux mois pour effectuer les réparations et faire valider la correction de la défaillance auprès du centre de contrôle. L’affaire se corse pour les 127 défaillances critiques.  Le réseau SGS France a déjà identifié un besoin de 200 contrôleurs supplémentaires. Des contrôleurs dont le niveau de formation va passer d’un CAP à un Bac Pro ! Des détenteurs de Bac  souvent en pratique  nettement plus incompétents que les détenteurs de CAP. . «Nous estimons que nos besoins pourraient être portés à 500 contrôleurs à partir de mai 2018 avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation.»

 

Vente autos France:+6.7% pour les marques françaises et +2.4 % pour les marques étrangères

Vente autos France:+6.7%  pour les marques françaises et +2.4 % pour les marques étrangères

Trois éléments importants ont marqué le marché automobile en 2017 : d’abord le haut niveau des ventes qui repassent la barre symbolique des 2 millions d’avants crise, ensuite l’excellente tenue des marques françaises et  la part des diesels qui devient minoritaire.  Les immatriculations de voitures neuves en France ont progressé de 4,74% en France en 2017, malgré un léger repli de 0,51% en décembre, pour franchir à nouveau la barre symbolique des 2 millions de véhicules, tandis que la part du diesel est passée sous les 50%, selon les données publiées lundi par le Comité des constructeurs français d‘automobiles (CCFA).Avec 193.375 voitures particulières neuves immatriculées le mois dernier, le marché français atteint 2.110.751 unités sur l‘ensemble de l‘année écoulée et retrouve son niveau naturel de deux millions de voitures neuves par an, qu‘il connaissait encore juste avant la crise de 2009 (2,05 millions d‘unités en 2008).Les immatriculations avaient ensuite bondi à 2,2 millions d‘unités et plus pendant trois années de suite sous l‘effet des aides anticrise, avant de retomber à moins de 1,8 million quand le dispositif avait pris fin. En 2016, la croissance du marché auto français avait atteint 5,1%, après +6,8% en 2015, le trait étant alors tiré sur cinq années de stagnation ou de baisse consécutives au contrecoup de la fin des primes à la casse décidées sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Le repli de 0,51% observé en décembre 2017 en données brutes fait suite à un mois de novembre marqué par un bond de 10,3% des immatriculations, tirées surtout par l‘embellie des perspectives économiques et l‘engouement pour les nouveaux SUV que proposent désormais presque toutes les marques. A nombre de jours ouvrés comparable, le marché français des voitures particulières neuves affiche une hausse de 9,4% en décembre (20 jours en décembre 2017 et 22 jours en décembre 2016) et de 5,6% en 2017 (251 jours sur l’année 2017 et 253 jours sur l’année 2016). En 2018, le marché automobile français devrait connaître une nouvelle année de croissance, mais à un rythme moins rapide. L‘Observatoire Cetelem de l‘automobile attend ainsi une hausse de 3,8% à 2,2 millions des immatriculations de voitures neuves en France sur l‘année qui commence. Quant au diesel, sa part est tombée à 47,29% des immatriculations de voitures neuves en 2017, sous la barre des 50% pour la première fois depuis l‘année 2000. Le diesel, objet de controverses récurrentes pour ses émissions polluantes de particules et d‘oxydes d‘azote (Nox), liées notamment à l‘introduction de l‘injection directe qui a permis d‘optimiser la consommation des moteurs, est menacé à terme de bannissement dans certaines grandes agglomérations. Alors qu‘il représentait les trois quarts du marché français il y a encore cinq ans, le diesel était tombé à 52% en 2016, l‘affaire Volkswagen de trucage des émissions polluantes accélérant la baisse des ventes des modèles au gasoil. Les voitures électriques ont représenté 1,18% du marché français en 2017 et les hybrides 3,8%. En 2017, les immatriculations des groupes français ont progressé de 6,7% contre une hausse de 2,4% pour celles des groupes étrangers. En décembre, les constructeurs français ont enregistré une hausse de 4,9% et leurs concurrents ont subi un recul de 5,9%. Les immatriculations de PSA ont bondi de 15,57% en décembre et de 10,31% sur l‘ensemble de 2017, profitant depuis le mois d‘août des immatriculations d‘Opel désormais intégrées à celles du groupe français, qui a racheté la marque allemande à General Motors. Renault a vu de son côté ses immatriculations baisser de 4,05% le mois dernier (+3,08% sur l‘année écoulée), la progression de 12,2% de la marque low cost Dacia ne compensant pas un recul de 7,7% de la marque Renault. Parmi les groupes étrangers, Volkswagen a progressé de 4,3% en décembre et le soutien de ses marques Seat et Skoda lui permet d‘avancer de 1,4% sur l‘année. En revanche Toyota, en repli de 1,6% en décembre, fait un bond de 13,6% sur l‘ensemble de 2017. Quant à Nissan, partenaire de Renault, il a vu ses immatriculations chuter de 23,6% en décembre pour grappiller +1,5% sur l‘année.

Marché autos : en hausse

Marché autos : en hausse

Le marché français a retrouvé la barre des deux millions de voitures neuves (hors utilitaires) vendues correspondant à son seuil normal. Or, pendant quatre ans entre 2012 et 2015, le marché n’avait pas dépassé la barre des deux millions. La croissance est donc au rendez-vous sur le marché automobile français. Après la forte poussée constatée en octobre (+13,7%), les ventes de voitures neuves ont encore augmenté en novembre. Le mois dernier, avec 180.012 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves a en effet progressé de 10,3% en données brutes et de 5,1% à nombre de jours ouvrés comparable par rapport à novembre 2016 (21 jours en novembre 2017 et 20 jours en novembre 2016). Et comme en octobre, ce sont les constructeurs français qui ont le plus profité de cette croissance (+20%). Surtout PSA. Le groupe a vu ses ventes bondir de +34,1% en novembre. Peugeot progresse de 24,5% (33.261 véhicules vendus), Citroën de 10,8% (16.027 unités) et DS, en difficulté ces derniers mois, de +13,8% (1.949 véhicules). Le groupe Renault n’est pas en reste avec une progression de 5,3%. +3,2% pour la marque au losange (34.367 exemplaires vendus) et +14,1% pour Dacia. Le bilan est en revanche plus mitigé pour les constructeurs étrangers, dont les chiffres de vente se révèlent stables sur la période (78.934 véhicules écoulés en novembre 2016 contre 78.932 en novembre 2017). BMW (+18%), Daimler (+19,6%), Ford (16,1%), Toyota (+11,7%), FCA (+9,3%) et Hyundai (+5,6%) sont ceux qui s’en sortent le mieux. A l’inverse, certains perdent des ventes. C’est le cas de Nissan (-3%), Volvo (-0,8%) et Volkswagen (0,6%). Malgré les bonnes performances de Skoda (+35,6%), le groupe allemand pâtit des résultats de sa marque éponyme (-4,1%) et de Seat (-15,5%). Au final, sur les onze premiers mois de l’année, avec 1.917.383 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves apparaît en hausse de 5,3% en données brutes et à nombre de jours ouvrés identique par rapport à la même période de 2016 (231 jours sur les onze premiers mois de 2017 et sur la même période de 2016).

 

Ventes mondiales autos : Toyota , GM, Volkswagen et Renault dans un mouchoir

Ventes mondiales autos : Toyota , GM, Volkswagen et Renault

Le constructeur japonais Toyota, qui dominait le secteur automobile mondial depuis des années, a annoncé lundi des ventes en petite hausse en 2016, à 10,18 millions de véhicules, ce qui le place derrière Volkswagen. Sur la même période, le géant allemand, maison mère de douze marques dont Audi, Porsche, Seat, Skoda et Bentley, a écoulé 10,3 millions d’unités (+3,8%), un record malgré une image entachée par le scandale des moteurs diesel. Il accède ainsi au titre de numéro un mondial pour la première fois. Le groupe nippon, qui chapeaute quatre marques – Toyota, Lexus (luxe), Daihatsu (mini-véhicules), Hino (poids lourds) – n’a enregistré l’an dernier qu’une modeste croissance de 0,2%. Il subit un essoufflement de ses ventes aux Etats-Unis, son traditionnel point fort, et est à la traîne de son rival en Chine, un marché désormais incontournable. General Motors, troisième du classement en 2015 avec 9,8 millions de véhicules, n’a pas encore communiqué de chiffres pour 2016. Le constructeur américain devrait être au coude-à-coude avec l’alliance franco-japonaise Renault-Nissan. Nissan a fait état lundi de 5,6 millions de véhicules vendus l’an dernier (+2,5%), un chiffre inédit porté par « une demande solide » aux Etats-Unis et en Chine. Son partenaire Renault avait pour sa part indiqué mi-janvier avoir écoulé 3,18 millions de véhicules dans le monde (+13,3%), fort du dynamisme de l’Europe, de l’Iran et de l’Inde. Avec le nouveau venu Mitsubishi Motors (environ un million d’unités par an), dont Nissan a racheté l’an dernier 34%, l’alliance affiche donc des ventes annuelles proches de 10 millions de véhicules. Elle inclut aussi le premier constructeur russe, Avtovaz (Lada), actuellement en grave difficulté.

Allemagne : vente autos en hausse de 10%

Allemagne : vente autos en hausse de 10%

Hausse de 10% pour 2.5% en France pour les ventes d’automobiles en septembre, un nouveau signe de bonne santé de la première économie d’Europe. Les nouvelles immatriculations ont augmenté d’environ 9,5% à près de 298.000 unités, portant la progression du marché à environ 6% sur les neuf premiers mois de l’année, à 2,56 millions de véhicules, a-t-on appris de source proche du dossier mercredi. La KBA, l’administration fédérale qui délivre les autorisations d’immatriculation, devait publier dans la journée les chiffres officiels mensuels et le détail des ventes par marque. La hausse du marché allemand semble avoir été plus marquée que celle du marché français, chiffrée à 2,5% par le CCFA, le Comité des constructeurs français d’automobiles, pour un total de 168.832 unités. En Grande-Bretagne, les ventes de voitures ont augmenté de 1,6% le mois dernier par rapport à septembre 2015, à 469.696 unités, un record, a annoncé la fédération automobile SMMT. Le mois de septembre rassemble à lui seul près de 20% des ventes annuelles de voitures au Royaume-Uni.  »

(Agences)

Autos: L’industrie du diesel menacée

L’industrie du diesel menacée

 

En faite l’affaire faisait la gueule menace évidemment la marque allemande mais aussi l’ensemble des constructeurs de véhicules diesels. On peut en effet s’attendre à un durcissement des conditions de contrôle concernant l’application des normes. Renoncer que déjà avant l’affaire faisait la gueule la plupart des constructeurs de véhicules diesels aurait eu du mal à respecter la norme 6 qui vient d’entrer en application La norme Euro 6 impose une réduction drastique des émissions de dioxyde d’azote (NOx) – à 80 milligrammes par kilomètre contre 180 grammes dans la norme précédente – mais ce niveau d’émission n’est atteint que sur le papier. En situation réelle, l’observatoire International Council on Clean Transportation (ICCT) estime que les voitures diesel émettent en moyenne 2,5 fois davantage à faible vitesse, et près de trois fois à très grande vitesse. Le dépassement peut même aller jusqu’à 8,5 fois avec certains véhicules. S’il y a durcissement des contrôles des investissements supplémentaires seront effectués pour les constructeurs pour permettre de respecter les normes. Par ses investissements aurait un coût difficilement supportable par comparaison avec les véhicules à essence. Par ailleurs nombre de deux constructeurs ne sont encore pas prêts à faire une vraie transition vers des véhicules à essence moins motorisée content tenu de l’ampleur des investissements à réaliser. La note risque d’être lourde aussi pour les spécialistes des petites et moyennes voitures, pour lesquels le coût d’un durcissement supplémentaire des normes deviendra prohibitif, avec l’arrivée de tests sur route plus exigeants que les essais en laboratoire. « L’affaire Volkswagen a créé auprès de la Commission européenne un véritable tsunami qui va probablement accélérer le mouvement de baisse des émissions », observe un haut responsable d’un équipementier spécialisé dans les questions de dépollution. « Mais vu que le cadre réglementaire est déjà très strict, les constructeurs ne sont pas pressés, et tous ne sont pas prêts. » En Europe, l’industrie compte en effet beaucoup sur les motorisations diesel, qui émettent moins de CO2, pour atteindre l’ambitieux objectif européen de 95 grammes de dioxyde de carbone (CO2) au kilomètre à l’horizon 2021. Les premiers modèles hybrides essence rechargeables, susceptibles de prendre le relais, ne seront pas prêts chez Renault ou PSA avant la fin de la décennie. « L’impact pourrait être significatif sur les fabricants de petits modèles avec des moteurs diesel, notamment PSA et Renault, pour qui il sera difficile de répercuter une nouvelle augmentation des coûts sur le client final », commente l’agence de notation crédit Fitch. Le dernier tour de vis réglementaire en date, antérieur au scandale VW, représente déjà un surcoût impossible à facturer intégralement au client. « Aucun consommateur n’est prêt à payer 500-600 euros (supplémentaires) », a déclaré la semaine dernière à Reuters le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, à propos de la norme Euro 6 qui vient d’entrer en vigueur.

Immatriculations autos : net recul en 2013

Immatriculations autos : net recul en 2013

 

Les immatriculations de voitures neuves ont reculé de 5,7% en 2013, selon les chiffres du Comité des constructeurs français d’automobiles publiés ce jeudi 2 janvier. Il s’agit de sa quatrième année de baisse consécutive.   Si elles ont grimpé d’environ 11% en 2009 grâce aux primes à la casse, les immatriculations ont baissé à nouveau de 3% en 2010, de 2% environ en 2011 et de près de 14% en 2012. Alors qu’elles se stabilisaient à un niveau bas depuis l’été, les immatriculations avaient rechuté en novembre à cause de la faiblesse persistante de la demande des particuliers. Dans le détails, PSA a vu ses ventes baisser de 7,7% et Renault progresser de 0,8%.  L’année se termine bien quand même. Pour le mois de décembre, les immatriculations de voitures neuves ont progressé de 9,4%, à 175.336 unités. En données corrigées des jours ouvrables (CJO), décembre 2013 ayant compté un jour ouvrable de plus que décembre 2012, les immatriculations ressortent en hausse de 4,2%.  a bondi de 10,6% et Renault de 37,9%. Les groupes étrangers ont vu leurs ventes diminuer de 1,1% mais celles de Volkswagen ont augmenté de 9,9%.

 

Immatriculations autos : nouvelle chute en novembre

Immatriculations autos : nouvelle chute  en novembre

Alors que les professionnels attendaient une hausse, le marché accuse une nouvelle chute en novembre. Les immatriculations de voitures neuves en France ont rechuté en novembre, conséquence d’un effet de calendrier particulièrement défavorable et d’une demande toujours fragile, notamment pour les marques étrangères.  Il s’est immatriculé le mois dernier 138.298 voitures, soit une baisse de 4,4% par rapport au même mois de 2012, a annoncé lundi le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) dans un communiqué. En données corrigées des jours ouvrables (CJO), les immatriculations ressortent en revanche sur le mois en hausse de 5,7%. « Nous avons à nouveau une baisse, mais il y a un effet jours ouvrables particulièrement marqué cette fois-ci, deux jours de moins, c’est beaucoup », a expliqué François Roudier, porte-parole du CCFA, à des journalistes en marge d’une conférence de presse. « C’est pourquoi nous maintenons notre prévision d’une baisse de 6% environ du marché sur l’année, d’autant que le mois de décembre devrait être meilleur. « En octobre, les immatriculations de voitures neuves en France avaient rebondi de 2,6% en données brutes et CJO. Le mois dernier, les constructeurs français ont tiré leur épingle du jeu grâce notamment à leurs nouveautés puisque le groupe PSA Peugeot Citroën a vu ses immatriculations augmenter de 4,5% en données brutes et le groupe Renault les siennes progresser de 3,8%, alors que les groupes étrangers ont accusé en moyenne une baisse de 12,9% et le groupe Volkswagen un recul de 9,5%.

 

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