Archive pour le Tag 'Autoroutes'

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Autoroutes : hausse des péages

Autoroutes : hausse des péages

 

L‘augmentation des péages d‘autoroutes fait chaque année des vagues dans l‘opinion, surtout en période d‘inflation très faible comme à l‘heure actuelle. Le régime des autoroutes, montré du doigt comme trop généreux pour les concessionnaires, a d‘ailleurs été au coeur d‘une grave crise avec l‘Etat en 2014 et une partie de l‘année suivante. Pour 2018,  les tarifs appliqués par les différentes sociétés d’autoroute vont augmenter le 1er février prochain de 1,03 à 2,04 % selon les réseaux. C’est-à-dire sensiblement plus qu’en 2016 et 2017, années où la hausse moyenne avait été limitée à 1%. Ces chiffres devraient être présentés jeudi 23 novembre par  les services du ministère des transports au Comité des usagers.  Le taux d’inflation mesuré au 1er octobre 2017 sert de base aux calculs. Cette année, il s’est établi à 1,026% ce qui justifie une partie de la hausse : contractuellement les sociétés d’autoroute en répercutent 70%. Deux autres facteurs s’appliquent mécaniquement. D’abord, l’effet de rattrapage de la hausse de la redevance domaniale décidée par l’Etat en 2013. Elle a été portée de 200 à 300 millions d’euros. En contrepartie, il a été prévu que les entreprises pourraient augmenter les péages de 0,69% pendant trois ans à partir de 2016. 2018 sera la dernière année de ce dispositif. Au-delà, ils devront rogner leurs marges. Ensuite, certains acteurs sont amenés à financer des projets dans le cadre de contrats de plan. Des cas de figure sont également prévus. Cela explique que les deux sociétés du groupe Eiffage, APRR et Area, appliquent des hausses de 2,04%. A noter que, de leur côté, les acteurs détenus en parti par l’Etat, ATMB (Tunnel du Mont-Blanc) et SFTRF (Tunnel du Fréjus) se contentent de répercuter la hausse des prix à 100%.

Autoroutes: des travaux pour justifier la hausse des péages

Autoroutes: des travaux  pour justifier la hausse des péages

Comme souvent les gouvernements cèdent devant les exigences des sociétés d’autoroutes en matière de péage. Pour les justifier les sociétés d’autoroute s’engagent à réaliser des travaux. Bayrou qui est souvent intervenu sur cette question avait considéré que c’était scandaleux.  Bayrou avait  dénoncé de l’augmentation des péages, alors qu’on avait promis le gel.   »Un scandale démocratique » dans la gestion du dossier des autoroutes, après l’annonce par le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies d’une augmentation du tarif des péages. « Toute cette opération de privatisation comme elle est menée depuis le début est un scandale démocratique », avait  affirmé M. Bayrou sur France 3. « On a privatisé en créant des sources de bénéfices considérables pour les entreprises privées qui ont repris les autoroutes, on ne cesse d’allonger la durée de ces concessions, en prétendant que ça va arranger les choses ». « Il faut rendre publiques les conditions de cette affaire », a réclamé le maire de Pau, plaidant à nouveau pour « séparer le pouvoir politique des intérêts économiques ». « La trop grande proximité entre les intérêts privés et l’Etat est un affaiblissement pour le pays comme le montre la décision désastreuse prise sur les autoroutes. Et on va encore augmenter les tarifs », a poursuivi M. Bayrou.  Il a cependant jugé « impossible » une éventuelle renationalisation: « les contrats sont tellement ficelés qu’on n’y arrivera pas ». Alain Vidalies avait  annoncé au JDD qu’il préparait un plan d’un milliard d’euros pour améliorer le réseau autoroutier qui sera financé par les usagers, via une hausse du tarif des péages « entre 0,3% et 0,4% par an entre 2018 et 2020″, et par les collectivités. Mais  Le gouvernement a conclu jeudi les discussions sur le deuxième plan de relance autoroutier français, qui prévoit plus de 800 millions,-et non pas un milliard- de travaux moyennant une augmentation des tarifs de péages.  Eiffage, deuxième opérateur autoroutier français via notamment sa filiale APRR, a annoncé avoir signé un plan d’investissement d’un montant d’environ 220 millions d’euros, tandis que l’espagnol Abertis, principal actionnaire du troisième réseau Sanef, a annoncé à Madrid qu’il investirait 147 millions d’euros. Vinci n’a pas souhaité faire de commentaire. Sur la base de la taille du réseau du principal acteur (52% des autoroutes françaises), son investissement devrait être de l’ordre de 400 millions d’euros. « Les modalités de ce plan viennent d’être finalisées. S’élevant à plus de 800 millions d’euros, il comprend 32 opérations de type échangeurs, présentant un intérêt pour la desserte locale et pour les usagers de l’autoroute, et 25 opérations de type aires de covoiturage et aménagements pour le milieu naturel », a fait savoir de son côté le secrétariat d’Etat aux Transports dans un communiqué. Le nouveau plan de relance, financé en moyenne à plus de 50% par les collectivités concernées et pour le reste par des hausses de 0,1% à 0,4% par an des tarifs de péages entre 2019 et 2021, doit être maintenant soumis au régulateur, l’Arafer. Pour les chantiers type échangeurs, le financement viendra essentiellement des collectivités locales, tandis que pour les projets type parkings de covoiturage, il proviendra surtout des péages. Le nouveau plan autoroutier avait été évoqué pour la première fois fin juillet par le président François Hollande, et annoncé dès septembre pour un montant un peu supérieur, d’un milliard d’euros.

Autoroutes : Bercy refuse de communiquer les contrats

Autoroutes : Bercy refuse de communiquer les contrats

 

 

Raymond Avrillier, ancien élu de la ville de Grenoble, réclame depuis plus d’un an au ministre de l’Économie Emmanuel Macron – qui a démissionné du gouvernement le 30 août dernier – l’accès à ces documents, signés le 9 avril 2015.  Aboutissement d’un long bras de fer entre l’État et les sociétés concessionnaires, l’accord actait notamment, en échange de la prolongation des concessions, le gel des tarifs des péages en 2015 et une relance de l’investissement dans l’amélioration des axes autoroutiers. Dans un jugement rendu le 13 juillet 2016, le tribunal administratif a donné raison à M. Avrillier et enjoint M. Macron de le lui communiquer « dans un délai de trois mois ».  »S’agissant de la communication du protocole transactionnel daté du 9 avril 2015, le jugement du tribunal administratif de Paris fera l’objet d’un pourvoi en cassation devant le Conseil d’État sur ce point », fait valoir le ministère dans un courrier en date du 12 septembre, consulté par l’AFP.  »Bercy, comme M. Macron, veulent jouer la montre. De toute évidence, ils souhaitent conserver le secret sur leurs arrangements avec les sociétés autoroutières », a réagi dimanche M. Avrillier, ironisant sur « une gestion privée des affaires publiques ». Le militant grenoblois a indiqué qu’il allait prochainement réclamer l’exécution du jugement du tribunal administratif car le pourvoi en cassation envisagé par Bercy « n’est pas suspensif ». Raymond Avrillier, 68 ans, est à l’origine de plusieurs affaires judiciaires embarrassant Nicolas Sarkozy, dont l’affaire des « sondages de l’Élysée ». À Grenoble, dont il avait été l’élu de 1989 à 2008, il avait été à l’origine de la condamnation de l’ancien ministre et maire de Grenoble Alain Carignon, révélant un scandale lié à la privatisation de la régie des eaux de la ville.

Augmentation péages Autoroutes: scandale démocratique » (Bayrou)

Augmentation péages Autoroutes: scandale démocratique » (Bayrou)

 

Bayrou a dénoncé dimanche l’augmentation des péages. Alors qu’on avait promis le gel.   »Un scandale démocratique » dans la gestion du dossier des autoroutes, après l’annonce par le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies d’une augmentation du tarif des péages. « Toute cette opération de privatisation comme elle est menée depuis le début est un scandale démocratique », a affirmé M. Bayrou sur France 3. « On a privatisé en créant des sources de bénéfices considérables pour les entreprises privées qui ont repris les autoroutes, on ne cesse d’allonger la durée de ces concessions, en prétendant que ça va arranger les choses ». « Il faut rendre publiques les conditions de cette affaire », a réclamé le maire de Pau, plaidant à nouveau pour « séparer le pouvoir politique des intérêts économiques ». « La trop grande proximité entre les intérêts privés et l’Etat est un affaiblissement pour le pays comme le montre la décision désastreuse prise sur les autoroutes. Et on va encore augmenter les tarifs », a poursuivi M. Bayrou.  Il a cependant jugé « impossible » une éventuelle renationalisation: « les contrats sont tellement ficelés qu’on n’y arrivera pas ». Alain Vidalies a annoncé au JDD qu’il préparait un plan d’un milliard d’euros pour améliorer le réseau autoroutier qui sera financé par les usagers, via une hausse du tarif des péages « entre 0,3% et 0,4% par an entre 2018 et 2020″, et par les collectivités.

 

Autoroutes allemandes :payantes pour les étrangers ?

Autoroutes allemandes :payantes pour les étrangers ?

 

Une vignette payable par tous ( sorte d’écotaxe pour les automobiles) mais moins chère pour les allemands, c’est la combine envisagée par le gouvernement outre-Rhin. Une disposition évidemment totalement contraire à la philosophie européenne. L’Allemagne manque vraiment d’imagination car la France lorsqu’elle avait inventé la fameuse vignette c’était pour les vieux ! En plus ellen’ (était perçue qu’auprès des automobilistes français ! Les automobilistes étrangers devront donc s’acquitter de 5, 10 ou 15 euros pour une vignette valable dix jours, et de 16 à 30 euros pour une vignette valable deux mois, au grand dam des pays frontaliers et de la Commission européenne.  Pour la mise en place de cette vignette électronique, l’Allemagne a dû contourner les règles européennes puisqu’un péage applicable aux seuls étrangers y contreviendrait de manière éclatante. Le projet prévoit donc que la vignette soit payée par tous mais minore la taxe dont s’acquitte déjà tout propriétaire de voiture en Allemagne. Déjà validé par le Bundestag (chambre basse), le texte prévoit d’instaurer courant 2016 sur les autoroutes et routes nationales allemandes une vignette annuelle dont le montant, défini par l’âge de la voiture, la cylindrée du moteur et certains critères environnementaux, peut atteindre 130 euros. Les automobilistes étrangers devront ainsi s’acquitter de 5, 10 ou 15 euros pour une vignette valable dix jours, et de 16 à 30 euros pour une vignette valable deux mois. Selon le ministre, le mécanisme doit rapporter 500 millions d’euros supplémentaires par an, net de frais de fonctionnement, qui seront investis dans la maintenance et l’expansion du réseau routier de la première économie européenne. Cheval de bataille du CSU, petit frère bavarois du parti conservateur d’Angela Merkel et membre de la coalition au pouvoir, la promesse était porteuse dans une région où de nombreux habitants paient pour utiliser les autoroutes de l’Autriche et la Suisse voisines.

 

Autoroutes : un rapport qui dénonce les pratiques des concessionnaires enterré

Autoroutes : un rapport qui dénonce les pratiques des concessionnaires enterré

 

 

Pas de concurrence, surfacturation, opacité dans le gestion des autoroutes, ce que dénonce un rapport …qui a été enterré par le gouvernement. Le journal l’Obs. a révélé, vendredi 10 avril, la teneur d’un rapport explosif sur les sociétés autoroutières qui n’auraient pas respecté les engagements pris au moment des privatisations. Après le rapport sur le gaz de schiste, voilà un nouveau rapport qui semble avoir été classé sans suite par le gouvernement. Cette fois, il s’agit des concessions d’autoroutes. C’est L’Obs. qui a divulgué les grandes lignes de ce rapport, que le gouvernement a tenté d’enterrer. Ce rapport a été rédigé par la Commission nationale des marchés des sociétés concessionnaires d’autoroutes. Cette structure est chargée de veiller à la bonne tenue des appels d’offres dans le secteur de la maintenance des infrastructures autoroutières françaises au lendemain des privatisations menées par Dominique de Villepin, en 2005. A l’époque, le deal était simple, les recettes des péages devaient servir à la maintenance, l’investissement, la réfection du réseau… et à rien d’autre - comprendre: pas question de remonter les bénéfices pour financer d’autres projets des différents groupes concessionnaires (Vinci, Eiffage, Abertis, Macquarie…). Très rapidement, les autorités de la concurrence ont mis en avant le risque que les marchés soient réservés à des filiales des groupes, s’affranchissant ainsi de la mise en concurrence. Dans le rapport de la Commission nationale des marchés, plusieurs dysfonctionnements ont entravé le contrôle de ces sociétés. Les sociétés ont ainsi refusé de fournir les détails des contrats de moins de 2 millions d’euros pour lesquels ils n’ont aucune obligation de transparence. La commission craint que les groupes aient découpé de gros contrats en plusieurs plus petits pour rester dans les clous de la loi. Plus grave encore, la Commission estime que les prix ont été surestimés. D’ailleurs, elle se plaint, dans son rapport, que certaines sociétés d’autoroutes notamment les filiales de Vinci (ASF et Escota) aient refusé de transmettre les prix qui ont été appliqués. Les prix transmis par leurs rivaux en 2013 montrent qu’ils ont été surestimés. Pour ne rien arranger, la Commission observe que les sociétés d’autoroutes ont allégrement fait gonfler les factures au travers d’avenants ajoutés après le début des travaux. Le rapport évoque une hausse comprise entre 15% et 52% du prix des travaux. Le rapport de la Commission pointe également l’absence de réelle indépendance des organes de contrôles internes. En réalité, les groupes ont installé des anciens cadres à la tête de ces organes.

Augmentation des péages : Ségolène recule….après les vacances ?

Augmentation des péages : Ségolène recule….après les vacances ?

 

Ségolène suit de près les réactions et les sondages, elle recule donc l’augmentation des péages sans doute après les vacances. A priori, les tarifs des péages n’augmenteront pas de 0,57% au 1er juin. Du moins la ministre de l’Écologie et de l’Énergie Ségolène Royal a-t-elle affirmé sur France Inter mercredi 8 avril :« Je ne confirme pas ce chiffre, dans la mesure où les discussions sont toujours en cours ». « Ce ne sera pas cela, ce sera peut-être un peu, ce sera peut-être pas du tout, c’est ce qui est en train d’être négocié » Et pour cause, lundi plusieurs médias avaient affirmé qu’un accord avait été conclu prévoyant une hausse de 0,57% du tarif des péages au 1er juin mais aussi l’engagement des sociétés d’autoroutes à lancer un plan d’investissement de trois milliards d’euros. Une augmentation de 0,57% était prévue initialement au 1er février mais les tarifs des péages ont été gelés par le gouvernement, afin de renégocier avec les sociétés d’autoroutes. Filiales pour la plupart des géants français du BTP Eiffage et Vinci, ainsi que de l’espagnol Abertis, les sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA) exploitent 9.048 kilomètres d’autoroutes françaises, sur les 11.882 existants. Ségolène est donc vraiment indispensable au gouvernement comme elle l’affirme elle-même. En effet  à en croire la ministre de l’Ecologie elle-même, interviewée dans les colonnes de Sud-Ouest ce lundi, ce serait le cas. Et tant pis pour la modestie. Dans le détail, celle qui a fait son retour à la table du conseil des ministres il y a un an se dit capable de « concilier ce qui paraît inconciliable », en citant comme exemple  » la question du nucléaire ». « Et ça, c’est grâce à mon expérience de vingt-cinq ans d’élue de terrain et au fait que je ne m’en laisse jamais compter », justifie-t-elle au quotidien régional. Des qualités qui, toujours selon la principale intéressée, feraient d’elle un élément indispensable de l’équipe gouvernementale. Et de résumer le tout en une phrase: Ce n’est pas la première fois que la ministre de l’Ecologie fait ce genre de déclarations. En mai l’an passé, au cours d’un entretien accordé à nos confrères de Paris Match, Ségolène Royal avait déclaré être « enfin à sa place » après son retour dans le rang des ministres. « Je suis à ce poste parce que je suis compétente. Peut-être même la plus compétente », s’était-elle alors targuée. Pour l’humilité, en revanche, il faudra repasser. Parmi ses exploits à signaler son recul sur les tarifs d’autoroutes,  son recul sur Fessenheim, ses atermoiements pour la circulation alternée à Paris, les autoroutes  ses silences pour Notre dame des Landes, pour Sivens. Bref en matière d’écologie elle est curieusement absente mais ce qui ne l’empêche de parler sur d’autres sujets …..et surtout elle-même. Ou quand un personnage dépasse sa caricature .

 

 

Tarifs autoroutes : affaire classée !!

Tarifs autoroutes : affaire classée !!

 

Encore un dossier qui finit en eu de boudin. On devait revoir les conventions pour les concessions autoroute, Ségolène avait même proposé des autoroutes gratuites le dimanche ( ?), d’autres encore avançaient la renationalisation. La rentabilité était apparue exorbitante, les tarifs beaucoup trop élevés . Finalement , il y aura quand même bien des augmentations de péages ( contre des travaux), pas de mise en cause des conditions de concession, encore moins de nationalisation. Refusant de cautionner une « parodie de consultation », l’ancien rapporteur PS de la mission d’information sur les autoroutes a claqué la porte du groupe de travail sur les tarifs des autoroutes, à la veille de la remise de ses conclusions à Manuel Valls. »Le groupe de travail a (…) servi au mieux de parodie de consultation, au pire de moyen d’instrumentaliser les parlementaires », affirme dans un communiqué Jean-Paul Chanteguet, qui avait préconisé fin 2014 dans son rapport une résiliation des concessions liant l’Etat et les sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA). Dans un autre rapport publié en septembre, l’Autorité de la concurrence avait mis en avant la « rentabilité exceptionnelle » des SCA depuis leur privatisation en 2006, de l’ordre de 20% ou plus, sur fond de péages augmentant plus vite que l’inflation. Mais les concessionnaires contestent ce calcul, jugeant que leur rentabilité doit se calculer sur l’ensemble de la durée des concessions, soit une trentaine d’années, et correspond à celle généralement observée dans le secteur des travaux publics. Le rapport de l’Autorité de la concurrence a provoqué un affrontement entre les SCA et le gouvernement, ce dernier ayant décidé de geler l’augmentation de 0,57% des péages prévue au 1er février. S’estimant victimes d’un « excès de pouvoir », les sociétés ont contre-attaqué en lançant un recours devant le Conseil d’Etat. Mais, regrette M. Chanteguet, « après un mois de travail », « le gouvernement (…) est pressé de conclure, sans se donner le temps nécessaire et sans recourir à de véritables expertises indépendantes de l’influence des SCA ». « Je refuse d’avaliser plus avant cette mise en scène et mets un terme à ma participation à ce groupe de travail, dont les travaux, consciencieusement organisés et orientés, ont eu pour objectif de montrer, que de rente il n’y avait pas et que l’idée de la résiliation était irréaliste, pour ne pas dire irresponsable », regrette encore le député, également président de la commission du Développement durable de l’Assemblée nationale.

Autoroutes : hausse des tarifs

Autoroutes : hausse  des tarifs

Alors que inflation est inexistante, les trafics des autoroutes vont encore augmenter de manière « modérée ». On se demande bien pourquoi puisque les marges sont de 8%, une vraie rente ! Ségolène aura encore parlé pour ne rien dire ;  pas étonnant car le ministère de l’écologie ne sert à près à rein et de ce point de vue Ségolène a le profil pour cette mission régalienne. Dommage car la problématique  environnementale est essentielle. Ségolène préfère aujourd’hui s’exprimer sur les licenciements d’Areva ! Comme si la stratégie industrielle du nucléaire ou le social  dépendait d’elle. Silence par contre sur les tarifs  des autoroutes où elle était allée jusqu’à proposer la gratuité le dimanche ! pourquoi  la gratuité et pourquoi le dimanche ? Le tarif des péages vont donc augmenter.  augmenter. Cette hausse sera toutefois deux fois moins élevée que les 0,5% initialement prévus, pour se chiffrer à 0,25%. L’autre moitié serait, elle, lissée sur deux ans, sauf si le trafic augmente fortement.  En échange, les sociétés d’autoroutes vont procéder à 3,2 milliards d’euros d’investissements autoroutiers. Le gros des chantiers pourrait être engagé dès l’année qui vient pour créer 15.000 emplois dans les BTP. Cet accord sur la hausse des péages, qui devrait être annoncé le 10 mars au plus tard, a été trouvé après la réalisation d’une enquête des équipes d’Emmanuel Macron concernant les marges des sociétés d’autoroutes. Cette dernière a permis de découvrir que les marges atteignaient 8%, et non pas les 25% initialement annoncés par l’autorité de la concurrence.

Hollande-Autoroutes : nouveau « contrat de confiance » !!!

Hollande-Autoroutes : nouveau « contrat de confiance » !!! 

La responsabilité de  gestion plus qu’approximative des autoroutes incombe pas seulement à Hollande mais à ceux qui depuis De Villepin ont privatisé totalement ce secteur. Les erreurs se sont succédées  aux erreurs : une mauvaise évaluation de la valorisation des autoroutes, une mauvaise évaluation des trafics à venir, des entorses contradictoires et régulières aux contrats initiaux. En gros en s’aperçoit que la rentabilité est un peu excessive ; D’où les saillies verbales de Royal sur la gratuité ou celles plus fantaisiste de nationalisation. Il n’y aura rien de tout cela. Hollande comme habitude pour ne pas changer grand chose a recours à la sémantique et propose «  un contrat de confiance ». Pourquoi pas aussi un pacte de responsabilité routière avec consultation du Medef et des syndicats ! Au final on va maitriser un chouilla l’évolution de la tarification contre un allongement de la durée des concessions et quelques investissements supplémentaires. Comme d’habitude ou presque. Le règlement « définitif qu’appelle «  Hollande le sera jusqu’à la prochaine révision ! Bref du bla-bla pour pas grand-chose surtout de la part de Royal qui a autant de pouvoir sur les autoroutes que Hollande sur le chômage. François Hollande a souhaité samedi un « règlement global et définitif », dans les « prochains jours », du contentieux entre l’Etat et les sociétés d’autoroutes, après la décision gouvernementale de geler les tarifs des péages.  « Un contrat de confiance doit être signé entre les sociétés d’autoroutes et l’Etat », a affirmé le chef de l’Etat en inaugurant une portion d’autoroute entre Brive et Tulle, en Corrèze. Le gel des tarifs est une mesure « provisoire et conservatoire », a-t-il souligné alors que les sociétés autoroutières, dénonçant un « excès de pouvoir », ont déposé, les 2 et 3 février, un recours devant le Conseil d’Etat, après la décision du gouvernement de suspendre la hausse des tarifs des péages de 0,57% qui devait entrer en vigueur le 1er février.   Cette suspension doit laisser le temps d’attendre les conclusions du groupe de travail sur l’avenir des concessions. « La solution ne peut pas être dans le contentieux mais dans le règlement global, définitif de la gestion des autoroutes, dans la durée », a poursuivi M. Hollande et « je pense que dans les prochains jours nous trouverons la conclusion à ce processus », a-t-il dit.
 

Valls refuse une réforme des autoroutes

Valls refuse une réforme des autoroutes

Valls vient de décider de ne rien décider en matière d’autoroute…ou pas grand-chose ! En fait Vals adepte des attitudes res très martiales mais lorsqu’il s’agît de décider, il renvoie en 2017..ou plus tard. Exit l’éventualité d’une renationalisation et même d’une remise en cause de la tarification. premier ministre Manuel Valls a annoncé mercredi la création début janvier d’un groupe de travail sur les autoroutes, qui sera chargé de plancher sur deux scénarios de réforme, à savoir une renégociation ou une résiliation au 1er janvier 2017 des contrats, renonçant ainsi à une éventuelle résiliation en 2016. Ce groupe de travail examinera en outre une «proposition globale» des gestionnaires d’autoroutes, remise le 22 décembre au gouvernement, a ajouté Manuel Valls, dans un courrier au député PS Jean-Paul Chanteguet, qui avait préconisé mi-décembre une résiliation des contrats. Cette «première proposition globale» des sociétés d’autoroutes comprend «des avancées importantes», mais qui doivent encore être «améliorées», a estimé le Premier ministre, sans plus de détails, disant y voir «la conséquence du rapport de force instauré par le gouvernement et les parlementaires». Le groupe de travail devra établir des propositions, «avant toute décision du gouvernement», a encore indiqué Manuel Valls. Le chef du gouvernement assure que l’objectif est de parvenir à «une meilleure régulation des péages afin de préserver le pouvoir d’achat des automobilistes, le rééquilibrage des profits et une participation» des concessionnaires d’autoroutes au financement des infrastructures de transport. Le gouvernement mène depuis plusieurs semaines d’âpres discussions avec les sociétés d’autoroutes et avait jusqu’à ce jeudi pour décider d’une éventuelle résiliation de leurs contrats de concessions au 1er janvier 2016.

Tarifs autoroutes : hausse pour les diesels ?

Tarifs autoroutes : hausse pour les diesels ?

 

 

 

D’après le ministre des transports il n’y aurait pas de hausse pour les diesels mais plutôt des réductions pour les véhicules propose. En fait comme les tarifs des autoroutes vont bien augmenter pour tous et diminuer pour les véhicules plus « verts », c’est à peu près la même chose. Surtout le processus d’une tarification différenciée est enclenché.   Selon le JDD, qui cite une source proche du gouvernement, la « ‘tarification écologique’ permettrait de fixer de faibles hausses de prix pour les voitures propres et de compenser avec les plus polluantes ». Cette option satisferait à la fois les concessionnaires, qui peuvent augmenter les tarifs des péages chaque année selon un calcul prévu dans les contrats de concession, et l’Etat qui favoriserait ainsi les transports « verts ».  Alain Vidalies a toutefois assuré que la pénalisation du diesel n’était pas à l’ordre du jour.  »Il y a des discussions et des propositions qui peuvent être faites sur, justement, des abaissements, des diminutions de tarifs pour les véhicules propres », a dit le secrétaire d’Etat aux Transports sur iTELE.  »Mais ça ne peut pas se traduire par le fait qu’il y aurait une pénalité ou des augmentations pour les véhicules diesel. Je pense qu’il y a là un raccourci qui ne repose sur aucun fondement », a-t-il ajouté.  Dans ses discussions avec les sociétés d’autoroutes, dont l’Autorité de la concurrence avait dénoncé il y a quelques mois la situation de « rente », l’exécutif espère une remise à plat des contrats à défaut de les dénoncer, comme l’avaient suggéré des députés. Les péages doivent augmenter en moyenne de 0,6% en 2015 sur les réseaux exploités par les filiales de Vinci, Eiffage et Abertis. Selon le JDD, ces sociétés seraient « prêtes à faire un effort » si le tarif dit écologique était mis en place.

 

Autoroutes : le gouvernement a autorisé l’augmentation

Autoroutes : le gouvernement a autorisé l’augmentation

 

Curieux de faire des déclarations contre l’augmentation de tarifs alors que le gouvernement lui-même les a  autorisé. L’information, rapportée par Les Echos mercredi 17 décembre, a été confirmée par Pierre Berger au micro de BFM Business. « Lorsque nous avons négocié le plan de relance, l’Etat a souhaité augmenter la redevance domaniale de 100 millions d’euros par an. Nous avons donc payé 100 millions en 2014 qui, par contrat, doivent être compensés. Et l’Etat a accepté que cette compensation se fasse sous forme d’augmentation des péages », a ainsi affirmé le PDG d’Eiffage.  En 2012, l’Etat avait en effet décidé d’augmenter la redevance domaniale – sorte de loyer dont s’acquittent les concessionnaires pour occuper l’espace public – de 50%. Le gain pour l’Etat était ainsi passé de 200 à 300 millions d’euros par an.  Ne l’entendant pas de cette oreille, les sociétés autoroutières avaient alors demandé une compensation, comme l’y autorisaient leurs contrats de concession.  Quelques mois et de longues négociations plus tard, l’accord prévoyant une hausse de 1,5% sur trois ans (en plus de l’augmentation annuelle « normale ») avait été trouvé et inclus dans un pack global comprenant le plan de relance autoroutier. Celui-ci prévoit 3,2 milliards d’euros d’investissements de la part des sociétés d’autoroutes, en échange d’un allongement de la durée de leurs concessions.  Le fameux gel des tarifs en 2015 apparaît donc compliqué à mettre en place. Car il faudrait passer outre la hausse « légale » qui intervient le 1er février de chaque année (0,57% en 2015), mais aussi les 0,5% d’augmentation prévus dans l’accord en question. Si tel était le cas, la hausse serait reportée aux années suivantes, et la facture pourrait grimper dès le 1er février 2016. Avec, à la clé, une probable polémique dont les deux parties se passeraient bien.

Autoroutes: renégociation des contrats

Autoroutes: renégociation des contrats

 

 Le rapporteur de l’assemblée, Jean-Paul Chanteguet, lors la présentation du texte devant la Commission du développement durable et de l’Aménagement du territoire, a souligné que cette dénonciation ne signifierait pas une nationalisation, puisqu’elle devrait être à son sens suivie par une « renégociation intégrale » avec les sociétés « sur la base de cahiers des charges refondus ».  Il a aussi évoqué la possibilité de confier la gestion de ces autoroutes, en cas d’échec des négociations suivant une résiliation, à un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) ou à une régie. Réagissant en commission, le député Yves Nicolin (UMP) a rejeté les conclusions de Jean-Paul Chanteguet, affirmant: « nous ne pouvons pas valider un rapport qui est essentiellement à charge ».  Les relations entre sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA) et le gouvernement se sont tendues dernièrement, surtout après la publication mi-septembre par l’Autorité de la concurrence d’un rapport dénonçant la « rente » de ces entreprises depuis la privatisation de 2006, sur fond de péages augmentant plus vite que l’inflation. Les concessionnaires font valoir de leur côté que leur rentabilité est bien inférieure aux 20% ou plus évoqués par l’Autorité de la concurrence, car elle doit se calculer sur l’ensemble de la durée des concessions, soit une trentaine d’années.

Renationalisation des autoroutes ?

Renationalisation des autoroutes ?

 

La question est posée par une majorité de députes PS. Il est clair cependant qu’avec Hollande, Valls et Macron l’ hypothèse sera vite enterrée. Elle servira tout au plus à renégocier les contrats quasi léonins avec les sociétés concessionnaires. Reste que la vente des autoroutes a constitué un vrai scandale du fait de la sous-estimation du prix de vente (de 30 à 50%, de la sous-estimation du trafic  (donc des recettes à  venir)  et de la hausse continue des péages. Quelque 152 députés socialistes, sur les 274 que compte l’Assemblée nationale, ont donc écrit mardi 9 décembre à Manuel Valls pour réclamer le rachat des concessions d’autoroutes, rapporte le site des Échos, qui publie le courrier : « L’application de l’écotaxe puis du péage de transit poids lourds ayant été abandonnée, il est temps d’agir en procédant au rachat des contrats de concessions autoroutières passés en 2006 avec les six sociétés historiques. » « Loin de nationaliser les concessions [...], vous placeriez l’État en position de force » pour négocier « de nouveaux contrats de délégations à des sociétés privées », soulignent les signataires, parmi lesquels figurent les sept présidents de commission, le président du groupe à l’Assemblée, Bruno Le Roux, ou encore l’ancienne membre du gouvernement Delphine Batho, Henri Emmanuelli, Christophe Caresche ou Jean Glavany. Le rachat ne peut toutefois se faire « qu’au premier janvier de chaque année, moyennant un préavis d’un an », soulignent les députés. « Un rachat acté avant le 31 décembre 2014 permettrait de travailler tout au long de l’année 2015 à la mise en œuvre d’une autre gestion du réseau autoroutier », selon eux. Le gouvernement négocie en ce moment avec les sociétés concessionnaires d’autoroute un plan qui prévoit une prolongation de la durée de leurs contrats, en échange de 3 milliards d’euros d’investissement. Pour appuyer le gouvernement, les députés ont voté le 5 décembre la suppression d’un avantage fiscal accordé aux sociétés d’autoroutes, l’absence de plafond pour déduire les charges financières.

 

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