Archive pour le Tag 'autoroute'

Tarifs autoroute en hausse

Tarifs autoroute en hausse

En moyenne les tarifs d’autoroute vont augmenter de l’ordre de 3 %. Parmi les principaux réseaux, dans le nord de la France, la Sanef va notamment augmenter ses tarifs de 2,79% et la Sapn de 3,08% pour les véhicules de classe 1. Dans le centre-est du pays, le tarif des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) va augmenter de 3,02% et ceux d’AREA de 3,04%. Pour l’ouest et le sud de la France, Vinci, le principal concessionnaire avec 4.443 kilomètres d’autoroutes (réseaux ASF, Cofiroute, Escota, Arcour et Arcos), avait déjà annoncé mercredi que ses tarifs allaient augmenter de 2,7% en moyenne.

Parmi les plus petits réseaux, les Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB) vont augmenter de 3,23%, le pont de Normandie de 1,72%, le Duplex A86 de 4,77% (tarif non abonné). La hausse sera de 5,41% pour l’A150 entre Rouen et Le Havre, et de 4,99% pour l’A79 dans l’Allier. Le viaduc de Millau présente la plus forte hausse cette année avec 5,83% hors période estivale (et 5,56% sur le tarif estival).

Dans la plupart des réseaux, les augmentations sont plus sévères sur les catégories de véhicules plus lourds. Vinci avait affirmé en novembre que la nouvelle taxe sur les infrastructures de transport de longue distance, dont les autoroutes, prévue dans le budget 2024, allait se traduire par une hausse de 5% des péages.

Autoroute Castres–Toulouse : une manifestation qui risque d’être agitée

Autoroute Castres–Toulouse : une manifestation qui risque d’être agitée

5 à 10 000 manifestants sont attendus pour protester contre la perspective de l’autoroute à 69 qui doit relier Castres à Toulouse. Une manifestation qui risque d’être agitée compte tenu de certains qui appellent à la mobilisation et en dépit de l’important dispositif de police.

Entre 6.000 et 8.000 personnes y sont attendues samedi, a appris BFMTV de source policière. Parmi ces manifestants, 200 à 300 pourraient être des éléments radicaux. Les organisateurs attendent eux plus de 10.000 personnes.

De plus, 130 sapeurs-pompiers et 50 véhicules de secours vont être déployés en cas d’incidents. La préfecture a d’ailleurs pris des arrêtés interdisant le port et le transport « d’armes et d’objets pouvant constituer une arme », tout comme le transport d’articles pyrotechniques.

Après leur arrivée jeudi soir, les premiers manifestants ont été contrôlés par les forces de l’ordre. D’après une source policière, des carabines à air comprimé et de boules de pétanque ont été saisies et des interpellations ont également eu lieu.

Autoroutes privées : remise en cause des concessions par le Sénat

Autoroutes privées : remise en cause des concessions par le Sénat

La rentabilité des autoroutes est outrancièrement juteuse considère un rapport du Sénat qui propose de revoir sérieusement le contenu des contrats de concession . De plus, « les principaux paramètres économiques et financiers des concessions ont évolué favorablement, ce qui a permis aux sociétés d’autoroutes de verser un niveau exceptionnel de dividendes à leurs actionnaires (24 milliards d’euros entre 2006 et 2019) », note le rapport. Ainsi, selon l’ étude « indépendante », la rentabilité des concessionnaires pourrait être très élevée d’ici la fin des concessions. Enfin, le sénateur Vincent Delahaye , auteur du rapport, pointe le déséquilibre dans les relations entre l’Etat et les sociétés autoroutières, d’autant que les contrats de concession n’ont pas été revus lors de la privatisation. Le Sénat n’exclut pas de mettre un terme concessions en tout cas d’en fixer une durée. Il envisage même d’autres modèles de gestion alternatif comme les régies ou des partenariats. Il faut s’attendre évidemment à de très fortes réactions des sociétés d’exploitation des autoroutes privées tellement le rendement financier est important. On verra dans les semaines à venir monter les lobbys sur cette question stratégique.

 

Autoroute urbaine : Ségolène pour une limitation à 90kms

Autoroute urbaine : Ségolène pour une limitation à 90kms

 

On peut s’étonner qu’en France soit nécessaire d’avoir l’autorisation d’un ministre pour limiter la vitesse sur une portion très locale. Le signe sans doute que la France a du mal à sortir d’une gouvernance hyper centralisée. Quoiqu’il en soit La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, soutiendra la demande du maire de Valence (Drôme) qui souhaite limiter la vitesse à 90km/h sur la portion d’autoroute qui traverse sa ville, rapporte dimanche Le Parisien-Aujourd’hui en France. »Cette initiative montre que les élus locaux sont conscients des enjeux et prêts à prendre leurs responsabilités pour lutter contre la pollution », déclare la ministre, citée par le quotidien. Cette mesure serait justifiée par des considérations écologiques. Il n’est pas certain que le ralentissement de la circulation avec les bouchons que cela génère soit susceptible d’améliorer la situation. Ce ralentissement est par ailleurs sans doute davanatge  justifié pour des motifs de sécurité que pour  des raisons environnementales. En matière de pollution, il y a sans doute d’autres mesures plus significatives à prendre (développement du transport collectif ou voitures électriques par exemple). Ségolène Royal a donc été saisie mi-juillet par le maire de Valence, Nicolas Daragon (Les Républicains), qui souhaite faire baisser la vitesse de 110 à 90 km/h sur le segment de l’A7 qui traverse son agglomération.   »Le centre-ville de Valence est situé à moins de 300 m de l’A7 qui est l’axe routier le plus fréquenté d’Europe avec 70.000 véhicules par jour en moyenne », dit le maire dans une interview au Parisien. « Diminuer la vitesse des véhicules permettrait de réduire cette pollution car plus la vitesse moyenne est basse, moins il y a d’émissions », ajoute-t-il.   »Il est urgent d’engager des mesures significatives pour préserver la santé des populations touchées par ces portions urbaines d’autoroutes », souligne le maire. Ségolène Royal a prévu d’annoncer à la rentrée des mesures de lutte contre la pollution de l’air. Un rapport parlementaire a chiffré à près de 100 milliards d’euros par an le coût de cette pollution.  La ministre de l’Ecologie a dit cette semaine à Reuters qu’il fallait donner aux maires des grandes villes plus de liberté de manœuvre pour prendre des décisions comme la circulation alternée ou l’interdiction de sites urbains à la circulation en cas de pics de pollution.

 

La suppression de l’autoroute A 381, c’est moi (Ségolène)

La suppression de l’autoroute A 381, c’est moi (Ségolène)

 

Pas facile d’exister dans un ministère virtuel alors Ségolène s’attribue des responsabilités bidon. Celle par exemple  qui consiste à abandonner l’ autoroute A 381 comme si en fait le ministère de l’écologie avait son mot à dire. Ces décisions se prennent en interministériels et sont tranchées par Matignon. Une manière aussi pour Ségolène de régler des comptes avec uen région dont elle a présidé le destin ( en tout cas le conseil régional) et dont en fait elle a été virée ‘ notamment comme députée de La rochelle La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a donc indiqué samedi à La Rochelle, qu’elle avait pris elle-même la décision d’abandonner le projet de l’autoroute A831 devant relier Rochefort (Charente-Maritime) à Fontenay-le-Comte (Vendée), assumant ce choix dénoncé par les élus locaux, de droite comme de gauche.  « Pourquoi s’en prendre à François Hollande ou Manuel Valls? », a-t-elle demandé. « Cela a été réglé à mon niveau (au ministère de l’Ecologie) et j’assume cette responsabilité« , a précisé la ministre socialiste, à l’intention des élus qui en avaient attribué la décision aux chefs de l’Etat, François Hollande, et du gouvernement, Manuel Valls. « C’est fini le temps de celui qui impose quelque chose alors que la population n’en veut pas », a ajouté Mme Royal, soulignant que le projet « n’est pas rentable ». Son coût est estimé à « 900 millions d’euros, plus les compensations de déficits qu’il faudrait verser à l’exploitant », a dit la ministre.   Le président du Conseil départemental de Charente-Maritime, Dominique Bussereau (Les Républicains), avait dénoncé lundi les « conséquences graves » de l’abandon du projet. Il y aura des « conséquences graves » pour l’aménagement du territoire, avait prévenu l’ex-secrétaire d’Etat aux transports. Il avait également menacé de boycotter les visites ministérielles dans son département. Le député PS de Charente-Maritime, Olivier Falorni (tombeur de Ségolène Royal, aux législatives de 2012) et le maire de La Rochelle Jean-François Fountaine (DVG) ont aussi critiqué cette décision. « La Rochelle va rester un grand port relié par une petite route », a déploré M. Falorni. Jean-François Fountaine envisage quant à lui de demander des réparations à l’Etat. « Que ceux qui disent qu’il existe des alternatives à l’A831 les donnent« , a-t-il dit. « On plie à la volonté d’une personne », a-t-il ajouté, visant la ministre de l’Ecologie et ex-présidente de la Région Poitou-Charentes, ouvertement opposée au projet.

 

Autoroute A831 : Valls contre Ségolène Royal

Autoroute A831 : Valls contre  Ségolène Royal

 

. Le Premier ministre a autorisé jeudi le lancement de la procédure de consultation sur la réalisation de l’autoroute A831, à laquelle s’oppose Ségolène Royal, sans toutefois préjuger de sa construction. Sous certaines « réserves » qu’il énumère, Manuel Valls déclare que « le gouvernement n’a pas d’objection à ce que la procédure de consultation soit lancée afin de connaître le coût de cet ouvrage ».  Sa position fait l’objet d’une lettre rendue publique par des élus qui l’avaient saisi après que la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, eut exprimé son hostilité au projet. Le Premier ministre rappelle que, en raison de « l’insertion environnementale délicate « du projet, « des modifications substantielles » au projet initial ont été apportées et il demande qu’elles soient « portées à la connaissance du public ». Il demande aussi d’ »inscrire encore davantage le projet dans une démarche de développement durable ». Enfin, « il conviendra de chiffrer parallèlement la solution alternative » de contournement de la zone écologiquement la plus sensible (le Marais poitevin) évoquée par Mme Royal. »C’est en conclusion de ce processus que sera prise la décision de réaliser ou non l’A831″, destiné à relier Fontenay-le-Comte (Vendée) à Rochefort (Charente-Maritime), conclut Manuel Valls.  Plusieurs grands élus de l’Ouest de la France, issus des rangs de la droite et de la gauche, avaient écrit à Manuel Valls le 28 juillet pour réclamer que l’Etat autorise les élus locaux promoteurs du projet à « aller jusqu’au bout de la procédure de consultation ». Ségolène Royal avait annoncé samedi qu’elle ne lancerait pas la procédure d’appel d’offres de cet ouvrage. « On ne va pas refaire Notre-Dame-des-Landes dans le Marais poitevin ! », avait-t-elle affirmé au micro d’Europe 1, faisant référence au conflit entourant le projet de construction de ce nouvel aéroport en Loire-Atlantique. La décision de Manuel Valls est « une excellente nouvelle dont nous nous réjouissons », souligne le député socialiste Hugues Fourage avec le député UMP Dominique Bussereau, le président PS de la région Pays-de-la-Loire Jacques Auxiette et celui du Conseil général de la Vendée, le sénateur UMP Bruno Retailleau dans un communiqué commun.

 

Royal dit non au projet d’autoroute dans l’Ouest

Royal dit non au projet  d’autoroute dans l’Ouest

 

Ségolène Royal n’est pas favorable à la construction d’une autoroute de 60 km entre Fontenay-le-Compte (Vendée) et Rochefort (Charente-Maritime). Une obstruction liée, selon la ministre, à la protection de l’environnement mais également aux difficultés de financement de l’autoroute. Son coût est estimé à 900 millions d’euros, dont 137,5 millions d’euros pris en charge par l’État. L’autoroute A831, a-t-elle rappelé, doit traverser le Marais poitevin, qui a retrouvé en 2014 le label de Parc naturel régional, perdu en 1996. Le projet avait reçu en 2011 le feu vert de l’ancien Premier ministre François Fillon. « Je ne transmettrai pas le dossier de consultation technique aux entreprises », en vue d’un appel d’offres, a-t-elle déclaré samedi 26 juillet à l’AFP, confirmant des propos tenus au quotidien Sud Ouest. Pour être mené à bien, ce projet doit obtenir le feu vert du ministère de l’Écologie. « L’enquête d’utilité publique date de dix ans. Il faudrait refaire l’ensemble des études », a-t-elle déclaré. « Par ailleurs, elle a été classée dans les équipements non prioritaires. l’État ne cofinancera pas ces infrastructures ».  »J’appelle au sens des responsabilités », a-t-elle déclaré à l’attention d’élus locaux favorables au projet et notamment de Dominique Bussereau, président UMP du Conseil général de Charente-Maritime, en évoquant l’impact d’un tel projet sur les finances locales. Selon Ségolène Royal, dans la hiérarchie des projets, le département a d’abord besoin d’électrifier deux voies de train, d’améliorer la desserte du port de la Rochelle notamment. Une solution est en outre possible en améliorant la route nationale qui passe par Marans, au nord du département.  Jacques Auxiette, président socialiste de la Région des Pays-de-la-Loire, s’est pour sa part étonné de cette décision :  »La déclaration de Madame Royal intervient de façon totalement improvisée tandis que les services de l’État, mais aussi ceux des collectivités locales, travaillent en étroite collaboration depuis des semaines à la finalisation du projet », a-t-il expliqué.  »J’ai rencontré Michel Sapin pour examiner les conditions de financement des travaux de l’autoroute dont la construction créera de l’emploi, et dont la mise en service apportera de l’activité dans le Sud de la Vendée ». Selon lui, comme d’après Dominique Bussereau, qui s’est exprimé dans Sud Ouest, le coût réel du projet reste à évaluer et le contournement du Marais poitevin était déjà pris en compte. De son côté, Bruno Retailleau, sénateur (UMP) et président du Conseil général de Vendée, a accusé « Ségolène Royal de mentir et de mépriser le peuple dont elle tire pourtant, en tant qu’élue, sa seule légitimité ». Dénonçant en la ministre de l’Ecologie, « l’archétype d’une caste politicienne (…) que les Français rejettent », l’élu en appelle à Manuel Valls qui « ne peut pas tolérer de voir son autorité ainsi bafouée ». Le président du Conseil général de Vendée considère que « cette affaire est un couac de plus pour le gouvernement, mais surtout un véritable boulet qu’il va traîner pendant des mois ».  »Ce qui est en jeu, c’est l’intérêt général », assure l’élu qui promet: « si le gouvernement ne lance pas avant la rentrée l’appel d’offres (pour cet autoroute), il peut s’attendre à une véritable guerre de tranchées ».




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