Archive pour le Tag 'autorité !!'

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Valls : de l’autorité , encore de l’autorité, « Monsieur autorité c’est moi ».

Valls : de l’autorité , encore de l’autorité,  « Monsieur autorité c’est moi ».

 

A défaut d’autorité de l’argument Valls a encore usé une fois de l  ’argument d’autorité lors du débat de motion de censure.  Il est même proclamé lui-même « Monsieur autorité ». Plus il est affaibli plus il se sert de cette posture . Et pour cela il n’a fait dans la dentelle soulignant ses  mots avec  le ton martial qui convient et   le geste agressif jusqu’à la caricature. . Visiblement le premier Ministre n’était pas très serein trahi à la fois par une  partie du PS, par les écolos, par le front de gauche aussi par les députés de droite qui auraient pu voter nombre de dispositions. Pourtant le premier Ministre soigne son profil d’homme de fer qui ne recule jamais, qui assume ses responsabilités, l’homme de la réforme. Une attitude cependant peu convaincante car la vérité c’est que Valls n’a plus de majorité et qu’il ne peut pas grand-chose.  « Ma première responsabilité, celle pour laquelle j’ai obtenu la confiance de cette Assemblée, à deux reprises, c’est de faire avancer notre pays, et de le réformer », a déclaré le Premier ministre au tout début de son discours. « Avec détermination, sans me laisser impressionner et en m’appuyant sur des institutions solides. De le réformer, ce beau pays, dans le dialogue bien sûr, avec la clarté nécessaire toujours, mais surtout, dans ces moments, avec l’autorité qui s’impose », a-t-il poursuivi. « Les Français attendent de nous que nous agissions, que nous levions les blocages », a plaidé Manuel Valls, devant des bancs dégarnis, gauche y compris. L’Assemblée nationale a commencé à débattre jeudi à 16h00 de la motion de censure de la droite contre le gouvernement sur le projet de loi Macron au surlendemain de la folle journée qui a ébranlé le PS.  « Vous avez critiqué cette la loi. Certains à droite voulaient pourtant la voter… Mais votre vision de l’opposition pour l’opposition vous a enfermés dans des postures », a critiqué Manuel Valls. « Vous aviez pourtant une occasion : celle de montrer le sens de l’intérêt général, le sens de l’État », a-t-il poursuivi. « Au fond, il y a une incohérence sur ces bancs de l’opposition entre les mots et les actes. Et les Français jugeront aisément qui sont les réformateurs et qui sont les conservateurs », a encore plaidé Manuel Valls. Le Premier ministre a également réitéré son appel à « entretenir l’esprit du 11 janvier » post-attentats, rejetant les accusations de l’opposition d’utiliser politiquement un « esprit magique et insaisissable » ou encore de faire « le coup » des valeurs républicaines. « L’esprit du 11 janvier, ce n’est pas un esprit magique et insaisissable que l’on invoque fébrilement. Non! Cet esprit, il nous appartient. Aujourd’hui, c’est à nous de l’entretenir », a déclaré Manuel Valls. « Monsieur Jacob, vous m’avez dit tout à l’heure: ‘vous allez nous faire le coup des valeurs républicaines’ », a lancé Manuel Valls au président du groupe UMP à l’Assemblée. « Mais dans la situation que nous connaissons monsieur Jacob, ‘le coup des valeurs républicaines’, ça veut dire quoi? Les valeurs républicaines n’ont jamais été aussi indispensables pour notre pays », s’est défendu le Premier ministre. L’esprit du 11 janvier, c’est l’exigence d’être à la hauteur et ce n’est pas un poids qui écrase, bien au contraire, c’est une exigence qui nous grandit tous collectivement », a-t-il fait valoir. « Alors, est-ce le moment de déstabiliser un gouvernement au prétexte que le débat n’aurait pas été assez approfondi, assez long (…) quand vous avez passé trois semaines en séance ? », a plaidé Manuel Valls, insistant sur « les dangers » et les « troubles multiples » dans le monde. L’engagement du 49.3, « c’est un acte d’autorité, car l’autorité, c’est assumer ses responsabilités quand l’intérêt supérieur de la Nation l’exige. On ne joue pas aux dés avec un texte aussi important pour notre pays. On ne prend pas de risque face à l’irresponsabilité, l’immaturité

 

Sondage –Sarkozy : autorité contestée pour 68%

Sondage –Sarkozy : autorité contestée pour 68%

Si Sarkozy demeure le vrai favori  de l’UMP pour 2017, son autorité a été sérieusement secouée cette semaine estiment les Français. D’abord et surtout par sa position ambigüe concernant la législative du Doubs. Ensuite aussi sans doute par ses escapades  rémunérées dans les pays du Golfe. Certains se demandent même si Sarkozy est vraiment un président à plein temps de l’UMP. Un parti qui par ailleurs ressemble de plus en plus à un conglomérat d’écuries présidentielles (NKM, Lemaire et autres quadras) et de courants (souverainistes, européens, libéraux etc.).  Un sondage Odoxa pour iTélé et Le Parisien révèle en effet que, pour deux sondés sur trois (68%), son autorité a été remise en cause par les événements de la semaine. « L’absence du patron de l’UMP pour soutenir son candidat a été très remarquée. A cela s’est ajoutée la division, avec une cacophonie invraisemblable sur la ligne à suivre« , détaille l’institut Odoxa. Les sympathisants de droite sont eux aussi une majorité à le penser (54%), et les sympathisants de l’UMP sont même près d’un sur deux (47%) à lui en faire le reproche. L’enquête, réalisée sur un échantillon de 1.008 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, montre cependant que l’ex-chef de l’Etat reste néanmoins le grand favori de la primaire UMP. Il est toujours numéro 1, dominant de 6 points son rival Alain Juppé, avec 35% d’intentions de vote contre 29%. Il est d’ailleurs probable que cette avance soit encore plus nette car ce n’est pas toute cette population qui votera mais une partie des 13% de Français se déclarant « certains » de participer à la primaire. Auprès d’eux, Nicolas Sarkozy compte 37 points d’avance sur Alain Juppé avec 57% d’intentions de vote contre 20%.

 

Terrorisme : restaurer l’autorité et le respect

Terrorisme : restaurer l’autorité et le respect

 

Comme les facteurs explicatifs sont nombreux et interactifs, il ne suffira pas d’une seule mesure pour affronter le terrorisme ( et certaines très radicales). D’autant que les responsabilités sont multiples : politiques, institutions mais la société elle-même. Les parents notamment  dont beaucoup n’ont plus la possibilité et/ou  la volonté de participer à la construction éducative de leurs enfants. Il ne faut sans doute pas idéaliser le passé mais force est de constater que le respect et l’autorité sont des valeurs en complète désuétude dans notre société. Qu’il s’agisse du rapport à la loi ou de la civilité ordinaire. (il y a une cinquantaine d’années) les enfants salaient systématiquement les adultes. Aujourd’hui les adultes eux même ne saluent plus personne par exemple quand ils entrent dans un magasin ou un cabinet médical. On peut éventuellement le comprendre- mais pas l’admettre-  dans les grandes villes où personne ne connait personne mais cela vaut partout même à la campagne. Le salut, le merci sont devenus obsolètes. Comment dès lors exiger davantage des enfants avec de tels comportements des parents. En réalité l’individualisme facilité par le progrès économique et social a pris le pas sur la vie sociétale. En clair  chacun pour soi. On objectera que dans les associations les bénévoles sont nombreux, que ceux-là savent consacrer temps , énergie parfois argent  à autrui , c’est vrai mais la masse elle est devenue plus individualiste, plus égoïste, plus imperméable aux règles de vie commune. L’urbanisation, la mobilité, paradoxalement l’augmentation du temps libre aussi y sont pour quelque chose. Le repli général sur soi peut aussi s’expliquer par la complexification du monde dans lequel on vit, par le rythme des mutations, des peurs qu’ils génèrent. Ceci étant cela ne saurait justifier les atteintes à la simple civilité, c’est à dire à la qualité du «  vivre ensemble ». Les lois seront bien impuissantes pour   restaurer seules ces concepts d’autorité et de respect. Il faudra autre chose, une prise de conscience dans la société toute entière qu’aucune vie durable n’est possible en collectivité sans le respect des règles et des personnes, c’est le principe même de la civilité. C’est ce qui fait que nous sommes des êtres civilisés. Sil faut mettre des mots sur les choses disons le clairement si un grand nombre d’enfants tombent dans la marginalité, c’est surtout la faute à des parents eux-mêmes en déshérence quant au respect qu’on doit à autrui .

Valls confond autorité et autoritarisme

 

Valls confond autorité et autoritarisme

 

Valls s’est flatté sur France 2 d’avoir accompli un acte d’autorité en limogeant Montebourg. En fait si la mise à l’écart de Montebourg n’est pas contestée par l’opinion à près de 60%, l’autorité sans cesse réaffirmé par Valls ressemble quand même de plus en plus à de l’autoritarisme. Une nuance sémantique importante. Il  ne suffit pas de proclamer autorité pour être efficace, encore faudrait-il qu’elle porte sur les sujets que les Français attendent. Dès ce soir par exemple on aura connaissance des très mauvais chiffres du chômage et là Valls ne fait que commenter la dégradation. Même chose sur le climat d’affaires encore en baisse ou encore sur les prévisions des investissements des industriels. L’autorité sur la politique économique ne se déclame pas elle se mesure aux résultats. Certes le gouvernement n’est pas seul responsable mais l’environnement qu’il crée tue la confiance tant des entreprises que des ménages. L’autorité de Vals n’est que de façade, une autorité d’opérette un peu dans la ligne de Sarkozy où l’enflure des mots fait office d’orientation. Valls ne pourra réussir uniquement avec ses coups de menton, il faut autre chose. Or précisément, on ne connait pas l’analyse de la crise, la vision et le projet de Valls qui se contente pour l’instant de suivre Hollande dans sa descente aux enfers économiques, sociaux et politiques. Pas étonnant Valls est un peur produit de oligarchie politique, il n’a pratiquement jamais travaillé dans le monde de la production, d’abord conseiller parlementaire ensuite  il a « fait carrière dans la politique ». Du coup quand il parle de ligne politique, on se demande quoi il cause. D’opportunisme, de flou, de contradictions à la Hollandaise. Une différence de taille par exemple avec un Rocard à l’époque qui lui avait été remercié par Mitterrand précisément parce que trop populaire et trop pertinent.

Chômage encore en hausse : là Valls ne fait pas autorité !!

Chômage encore en hausse : là Valls ne fait pas autorité !!

 

 

En père fouettard, Valls expose son autorité partout mais pas sur le chômage où là il reconnait que les chiffres sont encore une nouvelle fois mauvais pour juillet ; C’est là la pire contradiction de ce gouvernement au vernis socialiste qui en fait applique une politique sociale libérale confuse et entretient la plus grande  inégalité à travers l’accès à l’emploi. Sur ce terrain Valls, Hollande Rebsamen se comportent  en commentateur davantage qu’en décideurs. Ils découvrent la lune et la nécessité de la croissance pour créer des emplois.  L’annonce officielle du chômage. aura lieu en fin de journée. «Avec zéro pour cent de croissance depuis le début de l’année, il ne faut pas s’attendre à ce que -malgré les politiques de l’emploi- le chômage diminue», a déclaré le ministre du Travail François Rebsamen lundi soir sur Europe 1. Avant d’ajouter «c’est à partir de 1,3%-1,5% de croissance qu’on crée de l’emploi. On n’y est pas.»  Or Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes Publics, a annoncé n’espérer que 0,5% de croissance pour l’année 2014. Il a révisé son objectif initial de 1% après le résultat nul de croissance au deuxième trimestre. Quant à 2015, il ne s’attend pas à un chiffre «très supérieur» à 1%. Les organismes internationaux ne prévoient pas non plus un changement de la tendance pour l’emploi en France avant 2015. Et le FMI pousse même l’année du redressement de la situation… en 2016. Un constat amer partagé par Manuel Valls, qui a lui aussi prévenu que «les chiffres du chômage ne peuvent pas être bons». «Ils seront négatifs», a-t-il conclu lors de son passage sur France 2 après l’annonce du remaniement. Pôle Emploi vient en quelque sorte, avec la publication de ses chiffres, clore le gouvernement Valls I. Le bilan n’est pas très brillant: François Rebsamen a enregistré en juin son quatrième mois de hausse du chômage depuis sa prise de fonction, et ce mois de juillet devrait être le cinquième. En juin près de 3,4 millions de Français pointaient à Pôle Emploi en catégorie A (sans aucune activité), avec un nouveau record chez les chômeurs qui ont eu une petite activité: 5,34 millions en comptant l’outre-mer. À vrai dire depuis octobre 2013 -huit mois- aucun des bilans mensuels de Pôle Emploi n’inverse la courbe noire, bien que l’Insee ait estimé que l’emploi salarié serait en hausse au deuxième trimestre.  Le gouvernement en plein remaniement garde le ministre du Travail actuel qui avait annoncé sur Europe 1 «souhaiter» rester à son poste. «C’est beaucoup d’investissement en temps et en travail -c’est le cas de le dire-, et j’y suis bien», confiait-t-il. François Hollande avait affirmé que sa politique de relance, portée par le pacte de responsabilité  Mais la majeure partie de la population ne compte plus sur l’exécutif pour un progrès de l’économie dans l’Hexagone. Ainsi, plus de huit Français sur dix n’ont plus confiance en François Hollande pour combattre efficacement le chômage et relancer la croissance indique un sondage IFOP publié dans le JDD. «Il y a un chômage de masse insupportable, c’est ça qui pèse sur le moral des Français», décrit le ministre du Travail François Rebsamen.

 

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