Archive pour le Tag 'Automobile'

Automobile : taxe de 25 % pour les importations américaines

Automobile : taxe de 25 % pour les importations américaines

 

Le président américain Donald Trump a annoncé mardi qu’il prévoyait d’appliquer des droits de douane «d’environ» 25% sur les automobiles importées aux États-Unis, se donnant jusqu’au 2 avril pour décider s’il les imposerait ou non.

Interrogé sur le sujet en conférence de presse à Mar-a-Lago (Floride), Donald Trump a assuré que «ce sera d’environ 25%», ajoutant vouloir néanmoins «donner le temps» aux constructeurs automobiles «pour qu’ils aient des usines ici» et ainsi «qu’ils n’aient pas de droits de douane».

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Crise automobile–Porsche compte supprimer 1900 postes en Allemagne

Crise automobile–Porsche compte supprimer 1900 postes en Allemagne

Face à ces difficultés, Porsche a révisé cet été ses prévisions pour l’année 2024 et réduit son objectif de marge à une fourchette comprise entre 14% et 15% (contre 15% à 17% précédemment). Pour 2025, cet objectif de marge est encore raccourci, entre 10 et 12%, selon un communiqué publié la semaine dernière.

La marque de luxe y annonçait également un revirement stratégique, s’appuyant à nouveau sur le lancement de nouveaux véhicules à moteur thermique, alors que la demande pour les véhicules électriques ralentit. Un changement de cap alors que son PDG, Oliver Blume, visait jusqu’ici 80% de ventes électriques d’ici 2030.

Economie–Bercy va tuer l’industrie automobile française

Economie-–Bercy va tuer l’industrie automobile française

Le malus automobile en très forte augmentation avec la surtaxe prévue par Bercy. En fait il s’agit d’un changement de mode de régulation. Les incitations à l’achat d’un véhicule électrique vont disparaître et on va taxer lourdement l’achat d’un véhicule thermique à partir de 2025;  une surtaxation qui veut varier selon la puissance des moteurs et pour les véhicules bas de gamme pourra évoluer entre 500 et 2 1000 €. De quoi tuer l’industrie automobile déjà lourdement handicapée par le manque de productivité et de compétitivité des véhicules construits et assemblés en France. On objectera que cette taxe pourrait concerner les véhicules étrangers mais ces derniers bénéficient déjà d’un net avantage de compétitivité.

Concrètement, bon nombre de véhicules grand public seront impactés par ces mesures.

Pour l’achat d’un Renault Captur il faudra ajouter en moyenne 695€ à sa facture dès le 1er mars d’après les calculs de Mobilians, l’organisation qui rassemble les chefs d’entreprise du secteur de la mobilité. Des montants qui évolueront fortement d’ici 2027. À cette date, l’achat d’un Renault Captur équipé de la motorisation TCe 90 (133 g/km pour la finition Evolution) impliquera un malus de 1 901 euros. Si la surtaxe exacte dépend évidemment de la motorisation plus que du modèle, l’organisation patronale cite également le cas du modèle Peugeot 2008, pour lequel «le montant moyen du malus passerait à 653€ en 2025 (+72% par rapport à 2024)».

 

Industrie–Bercy va tuer l’industrie automobile française

Industrie–Bercy va tuer l’industrie automobile française

Le malus automobile en très forte augmentation avec la surtaxe prévue par Bercy. En fait il s’agit d’un changement de mode de régulation. Les incitations à l’achat d’un véhicule électrique vont disparaître et on va taxer lourdement l’achat d’un véhicule thermique à partir de 2025;  une surtaxation qui veut varier selon la puissance des moteurs et pour les véhicules bas de gamme pourra évoluer entre 500 et 2 1000 €. De quoi tuer l’industrie automobile déjà lourdement handicapée par le manque de productivité et de compétitivité des véhicules construits et assemblés en France. On objectera que cette taxe pourrait concerner les véhicules étrangers mais ces derniers bénéficient déjà d’un net avantage de compétitivité.

Concrètement, bon nombre de véhicules grand public seront impactés par ces mesures.

Pour l’achat d’un Renault Captur il faudra ajouter en moyenne 695€ à sa facture dès le 1er mars d’après les calculs de Mobilians, l’organisation qui rassemble les chefs d’entreprise du secteur de la mobilité. Des montants qui évolueront fortement d’ici 2027. À cette date, l’achat d’un Renault Captur équipé de la motorisation TCe 90 (133 g/km pour la finition Evolution) impliquera un malus de 1 901 euros. Si la surtaxe exacte dépend évidemment de la motorisation plus que du modèle, l’organisation patronale cite également le cas du modèle Peugeot 2008, pour lequel «le montant moyen du malus passerait à 653€ en 2025 (+72% par rapport à 2024)».

 

Bercy va tuer l’industrie automobile française

Bercy va tuer l’industrie automobile française

Le malus automobile en très forte augmentation avec la surtaxe prévue par Bercy. En fait il s’agit d’un changement de mode de régulation. Les incitations à l’achat d’un véhicule électrique vont disparaître et on va taxer lourdement l’achat d’un véhicule thermique à partir de 2025;  une surtaxation qui veut varier selon la puissance des moteurs et pour les véhicules bas de gamme pourra évoluer entre 500 et 2 1000 €. De quoi tuer l’industrie automobile déjà lourdement handicapée par le manque de productivité et de compétitivité des véhicules construits et assemblés en France. On objectera que cette taxe pourrait concerner les véhicules étrangers mais ces derniers bénéficient déjà d’un net avantage de compétitivité.

Concrètement, bon nombre de véhicules grand public seront impactés par ces mesures.

Pour l’achat d’un Renault Captur il faudra ajouter en moyenne 695€ à sa facture dès le 1er mars d’après les calculs de Mobilians, l’organisation qui rassemble les chefs d’entreprise du secteur de la mobilité. Des montants qui évolueront fortement d’ici 2027. À cette date, l’achat d’un Renault Captur équipé de la motorisation TCe 90 (133 g/km pour la finition Evolution) impliquera un malus de 1 901 euros. Si la surtaxe exacte dépend évidemment de la motorisation plus que du modèle, l’organisation patronale cite également le cas du modèle Peugeot 2008, pour lequel «le montant moyen du malus passerait à 653€ en 2025 (+72% par rapport à 2024)».

 

Automobile Tesla : baisse des ventes

Automobile Tesla : baisse des ventes

Comme beaucoup d’autres marques, les automobiles Tesla d’Elon Musk enregistre une baisse des ventes. En cause le climat général par rapport à des véhicules électriques qui sont loin d’atteindre leur objectif de croissance. Aussi le prix un peu démentiel des Tesla et des défaillances techniques. 

 

Il faut aussi sans doute souligner le facteur le plus négatif à savoir un prix qui évolue entre 60 et 100 000 dollars. De quoi décourager les plus enthousiastes partisans de l’électrique. Les livraisons de véhicules Tesla ont fléchi (-1%) en 2024 par rapport à l’année précédente, selon des chiffres publiés jeudi par le constructeur, une première dans l’histoire du constructeur. Le groupe texan a ainsi manqué sa cible, lui qui prévoyait, en octobre, une «légère augmentation» des livraisons sur l’ensemble de l’exercice. Tesla a partiellement compensé ce repli par une accélération au quatrième trimestre, marqué par une progression de 2,3% sur un an. Les livraisons des trois derniers mois de 2024 sont néanmoins inférieures aux attentes des analystes.

Résultat, le titre de l’entreprise recule fortement en Bourse. A Wall Street, l’action Tesla chutait de 5,9% à 379,88 dollars dans les premiers échanges contre un gain de 0,49% pour le Standard & Poor’s 500.

Normes CO2 automobile remises en cause par les industriels

Normes CO2 automobile remises en cause par les industriels

Contestation quasi générale des industriels contre les nouvelles normes européennes dans l’automobile qui prévoient dès 2025 des amendes pour les fabricants automobiles dont les parcs de voitures neuves vendues émettraient trop de CO2. Pour être dans les clous, les constructeurs, comme Renault et Stellantis en France, doivent vendre davantage de voitures électriques. Mais tous sont confrontés à une demande insuffisante pour leurs modèles à batteries, encore trop chers par rapport à leurs équivalents à motorisation thermique.

L’ACEA, le lobby des constructeurs européens, à une nouvelle fois donné de la voix. « Trouver une solution pour 2025 est très urgent », a insisté Luca de Meo, le patron de Renault, qui préside le lobby. « Si la Commission ne change pas de position, les entreprises comme les nôtres devront provisionner » des « milliards d’euros » pour se préparer à d’éventuelles amendes. A ses yeux, c’est autant « de ressources qui n’iront pas vers l’investissement », a-t-il averti devant la presse à Bruxelles. « Personne ne nie la nécessité de la décarbonation » du secteur automobile, mais il faut de la « flexibilité », a-t-il renchéri.

La part de marché des voitures électriques vendues en Europe végète à 13,5%. Or « il faut atteindre 22% l’année prochaine » pour éviter les amendes ! Face à la concurrence chinoise de pari paraît impossible. 

La conséquence pourrait générer de nouveaux plans sociaux dans le secteur.

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Automobile–Valeo: 866 postes menacés en France

Automobile–Valeo:  866 postes menacés en France

, 866 postes seront supprimés en France, dont 174 par le biais de départs volontaires. L’usine de la Suze-sur-Sarthe, qui avait été citée cet été parmi trois sites français pouvant trouver un repreneur, va fermer. 

Les opérateurs qui le souhaitent pourront être transférés à Sablé-sur-Sarthe. Les salariés du centre de R&D de La Verrière (Yvelines), qui sera également fermé, pourront, eux, rejoindre deux autres centres, à Cergy ou à Créteil. Le site de L’Isle-d’Abeau, cité cet été, sera maintenu et converti à une nouvelle technologie d’hybridation. Certains syndicalistes s’interrogent sur l’avenir de l’usine de Mondeville, qui pourrait être reprise.

Valeo justifie ce plan en raison «des difficultés rencontrées sur le marché automobile en Europe» et souligne qu’il a pour objectif «d’ajuster ses capacités» à son volume de production. Fin octobre, son directeur général, Christophe Périllat, rappelait que, parmi ses clients, plusieurs constructeurs automobiles reportaient ou revoyaient à la baisse leurs projets. Ce plan va également toucher les usines de Valeo en Allemagne, en Pologne et en République tchèque, avec 188 suppressions de postes.

 

 

Automobile : la France conteste les normes CO2 de l’UE

Automobile : la France conteste  les normes CO2 de l’UE

 Le gouvernement français conteste  les normes européennes d’émissions de CO2 des voitures neuves et ne souhaite pas que les constructeurs automobiles qui ne seraient pas dans les clous en 2025 n’écopent pas d’amendes, comme le prévoit pourtant la réglementation de l’UE. 

Au Mondial de l’Auto, le 15 octobre dernier, Antoine Armand, le ministre de l’Economie et des Finances, a affirmé qu’il était hors de question que Renault ou Stellantis écopent d’amendes s’ils ne respectent pas leurs objectifs de baisse des émissions de CO2 l’an prochain.Le ministre a récidivé ce dimanche. « Je considère que les constructeurs fermement engagés dans l’électrification des véhicules ne devraient pas avoir à payer d’amendes », a-t-il déclaré dans un entretien au journal Les Echos.

La filière argue que malgré une offre de voitures électriques de plus en plus étoffée, les ventes ne sont pas au rendez-vous. Au mois d’octobre, celles-ci représentaient environ 15% des immatriculations en France. Or il faudrait qu’elles se situent entre 21% et 23% pour respecter les objectifs bruxellois. La Plateforme automobile (PFA), le lobby du secteur dans l’Hexagone, affirme que la marche est désormais trop haute.

Sport automobile F1 : la France enfin sur le podium

Sport automobile F1 : la France enfin sur le podium

Max Verstappen, victorieux du Grand Prix du Brésil ce dimanche. Le Batave a fait parler son talent tout d’abord, dimanche, après des qualifications manquées et une pénalité de cinq places pour changement de moteur. Par ailleurs deux Français sont montés sur le podium, un événement qu’on attendait depuis plus de 25 ans. 

Deux Français sur le podium avec Alpine, Il fallait remonter au GP d’Espagne 1997 où Jacques Villeneuve l’avait emporté devant Olivier Panis et Jean Alesi. Cette fois, Esteban Ocon et Pierre Gasly ont été devancés par Max Verstappen. Mais, les deux Français ont été brillants.

Automobile : le matraquage

Automobile : le matraquage

 

Le secteur automobile risque de subir un véritable matraquage qui pourrait déclencher une crise durable dans l’automobile. Il y a d’abord le du durcissement du malus qui va renchérir le prix des voitures neuves et parallèlement un marché électrique qui peine à décoller tellement les automobilistes sont circonspects à la fois face au prix et aux technologies.

 

Résultat le marché du neuf déjà en recul de 25 % va encore faiblir au profit de l’occasion mais au détriment de l’environnement. Bref une vraie politique de gribouille trop brutale qui pourrait créer une crise durable dans l’industrie automobile européenne et particulièrement française

. «Les constructeurs risquent d’être taxés parce qu’ils ne vendent pas assez de véhicules électriques en Europe. On va être taxé parce qu’on vend trop de véhicules thermiques. Cherchez l’erreur ! Il faut faire des voitures à cheval. On marche sur la tête», a ajouté sur Franceinfo Luc Chatel, président de la plateforme automobile, groupement d’intérêt qui réunit tous les acteurs du secteur.

 

Automobile : Toute la filière menacée

Automobile : Toute la filière menacée

 

ENTRETIEN  dans la Tribune avec  Luc Chatel, président du Groupement des industriels qui constatent une baisse de près de 25 % des ventes des voitures neuves. En cause l’orientation chaotique et précipitée vers un marché automobile… surtout chinois. Alors que le Mondial de l’auto débute ce lundi à Paris, le président du lobby organisateur, Luc Chatel, milite pour un « pacte industriel européen » afin de relancer le secteur. Faute de cela, le secteur pourrait connaître une crise dévastatrice et 40 000 emplois pourraient être menacés. 

-Le Mondial de l’automobile ouvre ses portes ce lundi dans un contexte de crise. Cela vous préoccupe-t-il ?

LUC CHATEL - Alors que le contexte est extrêmement difficile pour le secteur, nous allons, pendant une semaine, réenchanter l’automobile et faire du salon de Paris une fête. Les Français aiment l’automobile et le disent. Avant d’être une commodité, la voiture conserve une dimension émotionnelle forte. Cette 90ᵉ édition sera la rencontre entre l’innovation et la passion, entre passé et futur. Vous aurez par exemple l’exposition d’une vingtaine de véhicules emblématiques des innovations qui ont marqué le salon. En face, « La Fabrique de l’électrique », une expérience immersive au cœur des enjeux technologiques d’avenir.

 

Le problème reste que les Français achètent beaucoup moins de voitures…

Nous avons perdu, depuis 2019, l’équivalent d’une année de ventes d’automobiles en France. Et les immatriculations continuent d’afficher un recul de l’ordre de 23 % par rapport à leur niveau d’avant la crise du Covid. Le mois de septembre est le plus mauvais depuis vingt ans. Les incertitudes économiques pèsent lourdement sur le marché, dont on n’imagine pas qu’il puisse redécoller d’ici à la fin de 2024. Et les consommateurs sont perdus dans les méandres des aides à l’achat de véhicule électrique, qui changent en permanence. Depuis trois mois, les ventes d’électriques reculent ; c’est une alerte.

Très attendues au Mondial, les nouvelles citadines électriques permettront-elles de relancer le marché de l’électrique ?

Le salon fera en effet la part belle à la mobilité électrique de proximité, avec de petites citadines intégrant de grandes innovations. La nouvelle Renault 5 sera présente, par exemple, ou encore la Citroën ë-C3. Voilà deux véhicules des gammes françaises dont le prix commence à être plus abordable et qui seront les blockbusters des prochains mois en matière de passage à l’électrique.

On ne transforme pas ainsi un marché sans un niveau soutenu d’aides à l’achat.

 

 

Que peut faire l’industrie pour baisser davantage les prix, qui restent le principal frein à l’électrique ?

Je regarde déjà le chemin parcouru. En cinq ans, nous avons multiplié par dix la part de marché des véhicules électriques. Elle est de 17 % en France, quand la moyenne européenne se situe à 12 %. Mais soyons clairs : on ne transforme pas ainsi un marché sans un niveau soutenu d’aides à l’achat. Supprimez les aides, le marché s’effondre. En France, le bonus, dont le montant a déjà été revu à la baisse, a changé cinq fois en cinq ans, alors que nous n’avons jamais autant eu besoin de stabilité.

Qu’est-ce que vous anticipez sur le bonus-malus ?

On nous parle d’une enveloppe budgétaire pour les aides à l’achat qui serait réduite d’un tiers au moins. Et dans le même temps, on annonce que le malus sera alourdi comme jamais en 2025. Pour la filière automobile, c’est la double peine. Et, pour le consommateur, un impôt déguisé. Plus d’un véhicule vendu sur deux sera taxé, dont toute la gamme des Clio, des 208. Si on voulait accélérer le coup de frein sur le marché, on ne s’y prendrait pas autrement.

L’Europe a-t-elle eu raison de donner récemment son aval à une surtaxe sur les voitures électriques chinoises, selon vous ?

Nous aimons la compétition dans l’automobile, mais à condition qu’elle soit loyale. L’Europe juge que les constructeurs chinois ont pu bénéficier d’aides massives d’État, contraires aux règles de la concurrence. Il est logique qu’elle défende ses intérêts. Mais l’urgence, c’est aussi d’engager enfin une véritable stratégie industrielle en Europe.

Lire aussiMondial de l’automobile : l’éternel retour vers le futur

 

Entre Volkswagen qui pourrait fermer des usines et de nombreux avertissements sur résultats chez les constructeurs, l’industrie joue-t-elle sa survie ?

Oui, la survie de la filière est en jeu. L’Europe a déjà perdu de grandes industries… Même les géants peuvent mourir. Les têtes bien-pensantes à Bruxelles ont imaginé qu’on allait transformer une industrie centenaire du jour au lendemain à coups de règlements. Elles ont oublié qu’au bout du bout il y a le client. Le pire serait qu’à la fin, malgré les investissements sans précédent consentis par la filière dans l’électrique, les voitures ne se vendent pas. Il est temps que Bruxelles mette fin en Europe à la logique du tout-réglementaire et démontre sa capacité à se doter d’une véritable vision stratégique pour son industrie. Nous appelons à un pacte industriel européen pour l’automobile.

Partagez-vous le souhait de nombreux constructeurs de réviser l’objectif intermédiaire pour 2025 de la réglementation européenne sur les émissions de CO 2 ?

La seule façon de sortir par le haut est d’engager Bruxelles et les différents États à prendre sans délai des mesures pour stimuler la demande de véhicules électriques. La réglementation [dont l'objectif est d'en finir avec les ventes de voitures thermiques en 2035] prévoit par ailleurs une clause de revoyure en 2026. Ouvrons les discussions dès aujourd’hui et créons les conditions de réussite face à ce défi historique.

 

Les aides à l’achat essentielles pour passer à l’électrique

Aux yeux des constructeurs automobiles, les aides à l’achat des voitures électriques sont fondamentales pour soutenir la filière. C’est ce que confirme une enquête du CSA pour le compte de la Plateforme automobile. D’après ce sondage mené au mois de septembre, 77 % des Français renonceraient à acheter une voiture électrique si la prime à la conversion et le bonus écologique devaient disparaître. Cet enseignement ne constitue pas une surprise. « En Allemagne, le marché s’est absolument effondré il y a un an parce que le gouvernement a arrêté les aides », rappelle Luc Chatel.

 

 

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Automobiles États-Unis : Nouveau tassement des ventes

Automobile États-Unis : Nouveau tassement des ventes

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Ford est le seul des trois grands constructeurs historiques américains à afficher une hausse sur le trimestre, mais marginale (+0,7%, à 504.039 véhicules). Les ventes ont chuté de 20% sur un an chez Stellantis (305.294 véhicules) et de 2,2% chez General Motors (659.601 véhicules) qui a cependant fait mieux que les anticipations des analystes. «Nous continuons de prendre les mesures nécessaires pour attirer des ventes et pour préparer notre réseau de concessionnaires et nos clients à l’arrivée des modèles 2025», a commenté Matt Thompson, responsable aux États-Unis des ventes de Stellantis (Jeep, Ram, Chrysler, Dodge, Fiat, Alfa Romeo).
Les trois grands de Detroit (Michigan) ont pu néanmoins se féliciter des ventes de véhicules électriques et hybrides. «Les clients continuent d’avoir une préférence pour les motorisations hybrides pendant les mois d’été», a noté Ford, qui a écoulé 23.509 véhicules électriques (+12,2% sur un an) et 48.101 véhicules hybrides (+38%). D’après sa publication mardi, General Motors a vendu 32.000 véhicules électriques sur le trimestre (+46%). Devenant ainsi le second vendeur de véhicules électriques aux Etats-Unis sur le trimestre et depuis le début de l’année (70.750, contre 67.689 pour Ford), derrière le spécialiste Tesla.

baisse en France

La baisse du marché automobile français continue pour le cinquième mois de rang. Avec 11% de baisse, septembre fait passer l’année 2024 dans le rouge

Les chiffres AAA Data publiés par la Plateforme Automobile (PFA) indique qu’il y a eu au moins de septembre 2024 exactement 139 004 immatriculations. En données brutes, cela représente donc une baisse de 11,07% par rapport à ce même mois de septembre, en 2023. Pour dire, c’est même en dessous de septembre 2022 (141 142 immatriculations) alors que les usines subissaient des pénuries de composants et des trous de production. Par rapport à 2019, dernière année pré-covid, le marché est près de 20% plus faible !

 

Position Modèle Volume sept 2024
1 RENAULT CLIO V 8549
2 PEUGEOT 208 II 7254
3 DACIA SANDERO 3 4719
4 TESLA MODEL Y 4591
5 RENAULT CAPTUR II 3803
6 CITROEN Ë-C3 3626
7 PEUGEOT 2008 II 3478
8 PEUGEOT 3008 III 3477
9 VOLKSWAGEN POLO VI 3299
10 DACIA DUSTER 3 3104
11 TOYOTA YARIS CRO 2903
12 PEUGEOT 308 III 2796
13 TOYOTA YARIS 2589
14 RENAULT ARKANA 2168
15 RENAULT AUSTRAL 2038
16 OPEL CORSA 1548
17 FORD PUMA 1493
18 DACIA JOGGER 1444
19 CITROEN C3 III 1408
20 VOLKSWAGEN T-ROC 1323
21 B.M.W. X1 1317
22 HYUNDAI TUCSONIII 1219
23 TOYOTA C-HR II 1148
24 TOYOTA AYGO X 1117
25 RENAULT ESPACE VI 1042
26 CITROEN C4 III 1029
27 FORD KUGA 1023
28 SUZUKI SWIFT 994
29 KIA SPORTAGE5 981
30 CITROEN C5 AIRCR. 961
31 VOLKSWAGEN T-CROSS 956
32 SKODA FABIA IV 952
33 NISSAN QASHQAI 3 941
34 FIAT 500 940
35 RENAULT MEGANE-E 929
36 MERCEDES GLA II 924
37 VOLKSWAGEN GOLF VIII 896
38 HYUNDAI KONA II 847
39 TOYOTA COROLLA 837
40 RENAULT TWINGOIII 775
41 B.M.W. IX1 774
42 TESLA MODEL 3 758
43 CITROEN C3 AIRCR. 753
44 SEAT IBIZA V 714
45 OPEL MOKKA 698
46 B.M.W. SERIE 1 672
47 NISSAN JUKE II 608
48 CUPRA FORMENTOR 580
49 PEUGEOT 5008 II 557
50 M.G. MG4 444
51 DACIA DUSTER 2 224

Industrie automobile : ventes en baisse chez General Motors

Industrie automobile : ventes en baisse chez General Motors

 

Le constructeur automobile américain General Motors a subi une baisse de ses ventes au troisième trimestre aux États-Unis, à l’exception des véhicules électriques, tandis que les prix sont restés stables mais un niveau très élevé de leur de 50 000 € !

 

Entre juillet et septembre, le géant de Detroit (nord) a vendu 659.601 véhicules, soit 2,2% de moins que sur la même période de l’année précédente. Mais ce recul est moins creusé que celui anticipé par les analystes.

Le groupe a vu un regain des ventes de son pick-up Sierra mais sa vedette, le Silverado, a enregistré une contre-performance. Le constructeur a en revanche constaté que ses ventes de véhicules électriques progressaient «plus rapidement que le marché», avec un bond de 46% pour atteindre 32.000 exemplaires écoulés sur le trimestre. GM et son compatriote Ford ont levé le pied sur leurs investissements dans l’électrique du fait d’une demande moins dynamique qu’escompté.

 
627.000 véhicules en stock
Le prix moyen de ses véhicules ressort à 49.349 dollars, un niveau qui correspond à celui du deuxième trimestre dans un contexte de promotions et autres aides financières stables. À fin septembre, il comptait 627.048 véhicules en stock, ce qui est bien supérieur à l’année précédente lorsque les trois grands constructeurs américains subissaient une grève inédite qui a duré six semaines. Mais cela reste inférieur au stock pré-pandémie.

Pour Garrett Nelson, analyste de CFRA Research, ces chiffres sont «plus ou moins en ligne» avec les résultats des autres groupes du secteur au troisième trimestre. Cox Automotive s’attend à un recul des ventes de véhicules de 2,1% au total, dans un climat volatile dû à la période électorale et à l’effet bénéfique de la baisse des taux d’intérêts par la banque centrale (Fed). «Nous restons optimistes sur le fait que les ventes de véhicules neufs pourraient légèrement s’améliorer au dernier trimestre 2024», a relevé Charlie Chesbrough, économiste de Cox Automotive.

De son côté, le constructeur japonais Honda a vendu 105.527 véhicules sur le seul mois de septembre ce qui lui a permis de franchir le million de ventes depuis le début de l’année (1.056.495, +8,8%), soit un mois plus tôt qu’en 2023, a-t-il annoncé dans un communiqué. Sur le troisième trimestre, les ventes ont progressé de 8% à 366.214 véhicules, avec un recul de 6,7% pour les automobiles et un bond de 15,7% pour les pick-up. La marque Acura a reculé de 10,3% tandis que la marque Honda gagnait 10,2%.

«Malgré des problèmes d’approvisionnement dus à la préparation pour la production de véhicules électriques et des difficultés d’approvisionnement à cause du catastrophique ouragan Hélène dans le sud-est, nous continuons de connaître des ventes dynamiques», a commenté Lance Woelfer, vice-président d’American Honda Motor, cité dans le communiqué.

Automobile électrique: Vers un report au-delà de 2035 ?

Automobile électrique: Vers un report au-delà de 2035 ?

Progressivement la quasi totalité des constructeurs automobiles européens réclament un report des dates de pollution notamment de CO2.

 

En effet à partir de janvier 2025, le seuil de pollution sera abaissé de 15 % pour atteindre une moyenne de 81 g de CO2 par véhicule et par kilomètre, contre 95 g les années précédentes. Pour le tenir, chaque groupe devra vendre un plus grand nombre de véhicules 100 % électriques (BEV) pour compenser les émissions moyennes des véhicules thermiques écoulés au cours de l’année. Le problème est que la vente de véhicules électriques actuellement est sur une pente baissière. Par ailleurs ,la perspective d’interdiction de véhicules thermiques neufs  à partir de 2035 semble de plus en plus irréaliste et là encore les industriels demandent un report de la date. Quant au renouvellement total du parc il faudra sans doute encore au moins une trentaine d’années pour le réaliser.

 

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