Poutine autiste ou fou
Peut-être les deux si l’on en juge par l’absence d’expression humine sur son visage et surtout par la folie de sa politique. Une politique qui met à genou son économie et menace la paix ; Poutine se croit encore au KGB dont il est un pur produit, le rire y était proscrit ; Poutine ignore sans doute l’aphorisme de Rabelais’ « le rire est le propre de l’homme ». Il faut dire qu’il n’ya pas lieu de rire de ces oligarque (lui compris) qui ont pillé le pays et mis une chape de plomb sur la démocratie. Certains politiques usent et abusent du rire commercial, lui c’est le clown triste au faciès davantage animal qu’humain. Bas du formulaire Le quotidien américain, lui, USA Today a mis la main mercredi 4 février sur un rapport de 2008 et une étude de 2011 faisant état de la santé mentale de Vladimir Poutine. Remis au département de la Défense américain par le groupe de réflexion du Pentagone Office of Net Assessment (ONA), ces deux études suggèrent que le chef d’État russe est atteint du syndrome d’Asperger. « Est-ce que la Poutinologie ne serait pas allée trop loin ? » s’interroge le Guardian en rapportant les propos de Brenda Connors, professeure au Collège de guerre naval américain et auteure des deux études. Selon elle, « le développement neurologique de Poutine a été interrompu de façon significative avant sa naissance ». USA Today poursuit, citant le rapport de 2008 : « ce trouble autistique est une anomalie neurologique« , il »affecte toutes les décisions ». « Ces rapports ne constituent pas un diagnostic », précise cependant le psychologue Stephen Porges de l’Université de Caroline du Nord ayant participé aux analyses. Interrogé par The Guardian, il souhaite aujourd’hui que »tout le monde abandonne cette histoire d’autisme et de syndrome d’Asperger », établie sur la base d’observations des mouvements de Vladimir Poutine au début des années 2000. « Si la « kremlinologie » a eu beaucoup de succès au Pentagone pendant la guerre froide, la « poutinologie » en est une pâle réplique pour 21ème siècle, allant de pair avec les devinettes géopolitiques et les jeux d’espion à la Spycraft (…) », conclut The Guardian