Archive pour le Tag 'auteurs'

Nouvelles technologies-L’ intelligence artificielle pour remplacer les auteurs ?

Nouvelles technologies-L’ intelligence artificielle pour remplacer les auteurs ?


Un article intéressant qui pose la question de la nature juridique des œuvres créées par l’intelligence artificielle. Une question qui pourrait aussi se poser pour les œuvres qui sont en fait produite en sous-traitance par des petites mains au bénéfice d’auteurs connus, de stars médiatiques, scientifiques ou encore politiques
NDLR

Par Caroline Casalonga, Avocate Associée et Juliette Dionisi, Avocate Collaboratrice au Barreau de Paris, du cabinet Casalonga dans la Tribune.

À partir d’une instruction donnée par l’homme, les logiciels d’IA (tels que Dall-E, Stable Diffusion, Midjourney ou ChatGPT) sont capables de générer automatiquement des images ou du texte, en reproduisant, analysant et mixant un grand nombre d’œuvres et de contenus préexistants.

L’humain donne des instructions à la machine qui les applique selon son algorithme et ses connaissances / contenus au moment de la réception des instructions. Sur la base des instructions reçues et des connaissances de l’IA, la machine génère une œuvre différente. Se pose la question des droits d’auteur : est-ce qu’une telle œuvre générée par l’IA à partir d’instructions humaines est protégeable par le droit d’auteur et, dans l’affirmative, qui serait titulaire de droits sur cette œuvre ?

Les œuvres exclusivement créées par des IA sont-elles protégeables par le droit d’auteur ?

Pour l’institution américaine, la réponse est NON !

L’USCO affirme que le droit d’auteur nécessite une intervention humaine dans le processus de création. Ce principe avait déjà été appliqué par l’Office américain pour refuser la protection par le droit d’auteur à un selfie pris par un singe.

Ainsi, l’USCO refusera les dépôts d’œuvres générées exclusivement par l’IA.

Pour le tribunal de Shenzhen en Chine, c’est OUI !

Le tribunal de Shenzhen a jugé différemment, considérant qu’une œuvre générée par une IA, en l’occurrence des articles de presse générés par le robot Dreamwriter, développé par la société Tencent, étaient protégeables par le droit d’auteur. Le tribunal a estimé que les droits d’auteur appartenaient à l’éditeur de l’IA.

En France et plus généralement dans l’Union européenne, il est probable que la solution serait similaire à celle de l’USCO, il faut une intervention humaine pour qu’il y ait un droit d’auteur.

En effet, l’œuvre, pour être protégeable, doit être originale, ce qui signifie qu’elle est « l’expression ou l’empreinte de la personnalité du créateur ». Sans apport intellectuel de l’auteur, il ne peut pas y avoir d’œuvre, ni donc de droits d’auteur.

Plusieurs questions se posent :

Les œuvres dont la création est en partie générée par l’IA et en partie par un auteur sont-elles protégeables ?
Les créations générées par l’IA sont-elles libres de droits ?
Les œuvres cocréées par l’IA et un humain sont-elles protégeables ?
Le principe de non-protection des œuvres générées exclusivement par ordinateur n’exclut pas pour un auteur de recourir à l’IA dans son processus de création. Pour être protégeable par le droit d’auteur, l’œuvre créée par un humain avec l’aide d’une IA devra porter l’empreinte de la personnalité de son auteur, ce qui signifie qu’il faut une véritable création humaine, et pas juste des instructions à une IA.

À titre d’exemple, dans le roman graphique « Zarya of the Dawn » de Kris Kashtanova composé d’un texte écrit par un auteur combiné à des images générées par l’IA l’USCO a accordé une protection par les droits d’auteur au texte, mais pas aux images.

On pourrait également imaginer un auteur qui donnerait des instructions à une IA afin de générer une image et qui travaillerait ensuite à partir de cette image pour créer son œuvre. L’œuvre ainsi créée devrait être considérée comme originale.

On vient de le voir, a priori, il n’y a pas de droits d’auteurs sur une œuvre générée par l’IA. Mais les contenus générés par l’IA sont-ils pour autant libres de droits et, dans la négative, qui est leur propriétaire ? Plusieurs pistes peuvent être envisagées :

Le producteur de l’IA : le producteur, programmateur de l’IA qui a investi dans le développement du logiciel et sélectionné les données pourrait, sur le modèle du droit accordé au producteur de bases de données, être titulaire des droits sur le contenu ainsi créé par l’IA.

L’utilisateur de l’IA, c’est-à-dire à la personne qui, par ses instructions à l’IA, a généré un nouveau contenu, pourrait également se voir reconnaitre des droits sur le contenu généré par l’IA.

On pourrait également imaginer, sur le modèle de l’œuvre collective, une cotitularité sur le contenu ainsi généré entre l’utilisateur et l’éditeur de l’IA.

La solution est généralement contractuelle : l’éditeur de l’IA peut prévoir, dans ses conditions générales, qu’il reste propriétaire de tous les contenus générés par l’IA, ou qu’ils sont libres de droits et que personne ne saurait revendiquer un quelconque droit sur ces contenus. Ainsi, les conditions générales d’utilisations (CGU) prévoient que OpenAI est propriétaire de l’intégralité des contenus générés par ChatGPT.

Si les CGU prévoient que l’éditeur de l’IA reste propriétaire des contenus générés par son IA, est-ce qu’un auteur pourrait générer un contenu par l’IA, puis le transformer pour créer une œuvre ?

L’intelligence artificielle soulève de nouvelles questions sur les droits d’auteur qui devront être examinées par le législateur.

L’ intelligence artificielle pour remplacer les auteurs

L’ intelligence artificielle pour remplacer les auteurs


Un article intéressant qui pose la question de la nature juridique des œuvres créées par l’intelligence artificielle. Une question qui pourrait aussi se poser pour les œuvres qui sont en fait produite en sous-traitance par des petites mains au bénéfice d’auteurs connus, de stars médiatiques, scientifiques ou encore politiques
NDLR

Par Caroline Casalonga, Avocate Associée et Juliette Dionisi, Avocate Collaboratrice au Barreau de Paris, du cabinet Casalonga dans la Tribune.

À partir d’une instruction donnée par l’homme, les logiciels d’IA (tels que Dall-E, Stable Diffusion, Midjourney ou ChatGPT) sont capables de générer automatiquement des images ou du texte, en reproduisant, analysant et mixant un grand nombre d’œuvres et de contenus préexistants.

L’humain donne des instructions à la machine qui les applique selon son algorithme et ses connaissances / contenus au moment de la réception des instructions. Sur la base des instructions reçues et des connaissances de l’IA, la machine génère une œuvre différente. Se pose la question des droits d’auteur : est-ce qu’une telle œuvre générée par l’IA à partir d’instructions humaines est protégeable par le droit d’auteur et, dans l’affirmative, qui serait titulaire de droits sur cette œuvre ?

Les œuvres exclusivement créées par des IA sont-elles protégeables par le droit d’auteur ?

Pour l’institution américaine, la réponse est NON !

L’USCO affirme que le droit d’auteur nécessite une intervention humaine dans le processus de création. Ce principe avait déjà été appliqué par l’Office américain pour refuser la protection par le droit d’auteur à un selfie pris par un singe.

Ainsi, l’USCO refusera les dépôts d’œuvres générées exclusivement par l’IA.

Pour le tribunal de Shenzhen en Chine, c’est OUI !

Le tribunal de Shenzhen a jugé différemment, considérant qu’une œuvre générée par une IA, en l’occurrence des articles de presse générés par le robot Dreamwriter, développé par la société Tencent, étaient protégeables par le droit d’auteur. Le tribunal a estimé que les droits d’auteur appartenaient à l’éditeur de l’IA.

En France et plus généralement dans l’Union européenne, il est probable que la solution serait similaire à celle de l’USCO, il faut une intervention humaine pour qu’il y ait un droit d’auteur.

En effet, l’œuvre, pour être protégeable, doit être originale, ce qui signifie qu’elle est « l’expression ou l’empreinte de la personnalité du créateur ». Sans apport intellectuel de l’auteur, il ne peut pas y avoir d’œuvre, ni donc de droits d’auteur.

Plusieurs questions se posent :

Les œuvres dont la création est en partie générée par l’IA et en partie par un auteur sont-elles protégeables ?
Les créations générées par l’IA sont-elles libres de droits ?
Les œuvres cocréées par l’IA et un humain sont-elles protégeables ?
Le principe de non-protection des œuvres générées exclusivement par ordinateur n’exclut pas pour un auteur de recourir à l’IA dans son processus de création. Pour être protégeable par le droit d’auteur, l’œuvre créée par un humain avec l’aide d’une IA devra porter l’empreinte de la personnalité de son auteur, ce qui signifie qu’il faut une véritable création humaine, et pas juste des instructions à une IA.

À titre d’exemple, dans le roman graphique « Zarya of the Dawn » de Kris Kashtanova composé d’un texte écrit par un auteur combiné à des images générées par l’IA l’USCO a accordé une protection par les droits d’auteur au texte, mais pas aux images.

On pourrait également imaginer un auteur qui donnerait des instructions à une IA afin de générer une image et qui travaillerait ensuite à partir de cette image pour créer son œuvre. L’œuvre ainsi créée devrait être considérée comme originale.

On vient de le voir, a priori, il n’y a pas de droits d’auteurs sur une œuvre générée par l’IA. Mais les contenus générés par l’IA sont-ils pour autant libres de droits et, dans la négative, qui est leur propriétaire ? Plusieurs pistes peuvent être envisagées :

Le producteur de l’IA : le producteur, programmateur de l’IA qui a investi dans le développement du logiciel et sélectionné les données pourrait, sur le modèle du droit accordé au producteur de bases de données, être titulaire des droits sur le contenu ainsi créé par l’IA.

L’utilisateur de l’IA, c’est-à-dire à la personne qui, par ses instructions à l’IA, a généré un nouveau contenu, pourrait également se voir reconnaitre des droits sur le contenu généré par l’IA.

On pourrait également imaginer, sur le modèle de l’œuvre collective, une cotitularité sur le contenu ainsi généré entre l’utilisateur et l’éditeur de l’IA.

La solution est généralement contractuelle : l’éditeur de l’IA peut prévoir, dans ses conditions générales, qu’il reste propriétaire de tous les contenus générés par l’IA, ou qu’ils sont libres de droits et que personne ne saurait revendiquer un quelconque droit sur ces contenus. Ainsi, les conditions générales d’utilisations (CGU) prévoient que OpenAI est propriétaire de l’intégralité des contenus générés par ChatGPT.

Si les CGU prévoient que l’éditeur de l’IA reste propriétaire des contenus générés par son IA, est-ce qu’un auteur pourrait générer un contenu par l’IA, puis le transformer pour créer une œuvre ?

L’intelligence artificielle soulève de nouvelles questions sur les droits d’auteur qui devront être examinées par le législateur.

Création : rémunérer enfin réellement les auteurs

Création : rémunérer enfin réellement les auteurs

 

Les deux présidents du Conseil permanent des écrivains, Christophe Hardy et Séverine Weiss, mandatés par l’ensemble de leurs organisations, demandent, dans une tribune au « Monde », que l’accord négocié entre auteurs et éditeurs soit signé sous l’égide de l’Etat avant le 8 avril, sans quoi les auteurs auront été abandonnés en rase campagne.

 

Tribune.

 

Le début de mandat de la ministre de la culture, Roselyne Bachelot, avait ouvert des perspectives prometteuses. Cela faisait plus de dix ans que les auteurs alertaient les pouvoirs publics sur leur paupérisation. Une étude, réalisée en 2015 par le ministère de la culture, avait documenté la dégradation constante depuis vingt ans de leurs rémunérations.

Face à ce constat alarmant et face à la mobilisation des auteurs (rappelons les Etats généraux du livre organisés en 2018 et 2019 par le Conseil permanent des écrivains), le ministère appela Bruno Racine à la rescousse pour qu’il fasse, à partir d’un constat large et précis, des préconisations qui remédient à la situation dramatique des auteurs.

Dans la dynamique du rapport Racine et de tout ce qui l’avait précédé, la ministre de la culture, fraîchement nommée, présentait quelques mois plus tard [en avril 2021] un « Plan auteurs 2021-2022 » en quinze points qui devait guider l’action de son ministère durant la seconde partie du quinquennat d’Emmanuel Macron.

La mesure n° 9 de ce plan engageait le ministère à « accompagner les négociations sui generis sur l’équilibre de la relation contractuelle entre auteurs et éditeurs (…) dans le secteur du livre ». Et comme les services du ministère ne souhaitaient pas s’impliquer directement dans un dossier plus qu’épineux, on fit appel au professeur Pierre Sirinelli pour tenir le rôle de médiateur.

Après neuf mois de discussions, un accord a été trouvé il y a quelques semaines entre les organisations d’auteurs et le Syndicat national de l’édition (SNE). Accord comportant cinq mesures de nature à améliorer la transparence (dans un secteur où persistent des zones d’obscurité) et à améliorer l’information des auteurs sur la vie et la fin de vie de leurs ouvrages.

Le temps avait manqué, hélas, pour que les discussions, denses et animées, traitent le sujet essentiel, celui qui, rappelons-le, avait présidé au lancement de cette mission : la rémunération des auteurs. Mais les parties s’engageaient, une fois acté ce premier accord, à poursuivre prioritairement et sans tarder leurs échanges sur ce sujet qui fédère toute la communauté des auteurs et l’ensemble des organisations qui les représentent.

 

L’accord devait être signé en présence de la ministre de la culture le 16 mars. Mais à quelques heures de l’événement, le SNE jouait l’esquive. Pour autant, il se veut rassurant : ce n’est qu’une question d’heures, de jours ou de semaines. Il signera cet accord, bien sûr, à la rédaction duquel il a pleinement participé. Et loin de lui l’idée de se défiler sur le sujet « rémunération ». N’a-t-il pas, ces derniers mois, annoncé publiquement à plusieurs reprises que la question de la juste rémunération des auteurs était une priorité ?

LES AUTEURS DE 80 MESSAGES DE SOUTIEN AU TERRORISTE

LES AUTEURS DE 80 MESSAGES DE SOUTIEN AUX terroristes vérifiés dès lundi

Il est évident que l’anonymat sur Internet favorise le soutien à la délinquance et au crime sur les réseaux sociaux. Cela a été démontré dans le cas du crime odieux contre le professeur Samuel Paty puisque le terroriste ne connaissait absolument pas la victime et qu’il a bénéficié d’un complot. Du coup,  l’État va enquêter concernant l’identité des 80 messages de soutien aux terroristes Les auteurs de 80 messages de soutien au terroriste de Conflans-Sainte-Honorine seront contrôlés dès lundi, a annoncé l’Elysée ce dimanche soir.

Cette annonce intervient après le Conseil de défense, qui s’est déroulé durant 2h30 avec six ministres et le procureur anti-terroriste Jean-François Ricard.

Plusieurs voix se sont élevées ce dimanche, critiquant la présence des Insoumis place de la République pour rendre hommage à l’enseignant décapité.

Chloroquine : bidouillage de l’étude dénoncé par des auteurs

Chloroquine : bidouillage de l’étude dénoncé par des auteurs

 

Pour parler clair , l’industrie pharmaceutique qui espère réaliser de gros profits sur le traitement du Coronavirus voire sur un éventuel vaccin a bidouillé des chiffres pour condamner la chloroquine. Certes les recherches n’ont encore pas abouti quant à l’efficacité de ce traitement mais de là à le condamner il y a un pas que la revue médicale the Lancet  n’a pas hésité à franchir. Bref la science sous influence du business. D’ailleurs,  trois des auteurs d’une étude remarquée sur l’hydroxychloroquine parue dans la revue médicale The Lancet, ayant conclu à une augmentation du risque de décès en cas d’utilisation de ce traitement antipaludéen chez des patients atteints par le COVID-19, ont retiré leur signature à cet article en raison de doutes sur les données utilisées.

Ces auteurs déclarent que Surgisphere, l’entreprise ayant fourni ces données, n’avait pas fourni l’ensemble des données permettant un examen indépendant et qu’ils “ne peuvent plus se porter garants de la véracité des sources primaires de données”.

A la suite de la publication de cette étude en mai, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait suspendu ses essais sur l’hydroxychloroquine comme traitement potentiel contre le nouveau coronavirus. Elle a annoncé mercredi qu’elle allait les reprendre.

En France, le gouvernement a pour sa part interdit fin mai l’utilisation de l’hydroxychloroquine chez les patients atteints par le COVID-19 sans autre preuve que celle d’un avis demandé sous  48 heures à un comité de chapeau à plumes par le ministre de la santé. Les mêmes chapeaux à plumes qui avaient décommandé l’utilisation du masque au départ, puis la généralisation des tests et qui pataugent entre les contradictions des industries pharmaceutiques, du financement de leurs labos et de la surestimation de leurs égos. Pas étonnant quand on sait qu’à côté de progrès indiscutable de la science cohabite aussi la recherche effrénée de notoriété , les postes-clés dans l’administration et le business de la grande distribution de médicaments plus ou moins utiles. Indispensable dans certains cas mais à l’effet  placebo dans d’autres voir même dangereux comme le paracétamol à certaines doses. ( première cause de mortalité dans le monde)

Pour l’anonymat des auteurs d’attentats

Pour  l’anonymat des auteurs d’attentats

 

Une idée sans doute intéressante, celle qui consiste à imposer l’anonymat pour les auteurs d’actes de terrorisme. En effet la plupart de ces terroristes affichent  des personnalités au profil lamentable, ce sont en effet le plus souvent des tarés voir des criminels qui recherchent dans les attentats une honorabilité justifiée par leurs supposées convictions religieuses. Bref des marginaux et des voyous en quête de titres de martyrs largement diffusés dans les médias. Imposer l’anonymat permettrait d’enlever l’une des motivations profondes des auteurs de ces crimes. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Midi-Pyrénées, Franck Touboul, a donc  réclamé « l’anonymat des terroristes qui privent de noms ceux qui ont été privés de vie ».  La ville de Toulouse a honoré cinq ans après, dimanche, la mémoire des sept victimes de Mohamed Merah, avec cet  appel pour que les auteurs de tels actes restent anonymes. La cérémonie, qui a réuni plus d’un millier de personnes, s’est déroulée pour la première fois dans l’enceinte de l’école juive Ohr Torah, anciennement Ozar Hatorah, où quatre victimes, dont trois enfants, sont tombées le 19 mars 2012 sous les balles du tueur djihadiste. Celui-ci avait abattu trois militaires à Toulouse et Montauban (Tarn-et-Garonne) les jours précédents. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Midi-Pyrénées, Franck Touboul, a expliqué la justification de sa demande d’anonymat :   »Notre demande est simple : c’est une simple modification du droit existant », a-t-il dit en présence du ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux. « Il n’y aura jamais de refuge sur le sol national pour les terroristes qui s’en prennent à nos enfants, à nos proches, à nos amis, à nos policiers et à nos soldats », a dit le ministre.

« anonymiser » les auteurs d’attentats

« anonymiser » les auteurs d’attentats

 

Afin de limiter la propagande islamiste et la publicité dont bénéficient les djihadistes plusieurs médias français ont décidé de ne plus montrer les portraits des auteurs d’attentats et pour certains, comme Europe 1, de ne plus divulguer leur nom afin de les condamner, en quelque sorte, à l’anonymat. La secrétaire d’Etat chargée de l’aide aux victimes, Juliette Méadel, avait annoncé le 21 juillet dernier sur metronews.fr la création d’un groupe de travail qui proposera en septembre des mesures pour « repenser l’éthique des médias » dans la couverture des attentats. « Ceux qui commettent ces actes attendent une gloire planétaire. On peut même considérer que cela fait partie de l’acte. De ce point de vue, il faut réfléchir à des moyens de donner de l’information sans forcément livrer tous les détails de l’identité ou de la biographie du terroriste », expliquait-elle. Mardi soir sur TF1, à la suite de l’assassinat d’un prêtre revendiqué par l’Etat islamique, l’archevêque de Paris, Mgr Vingt-trois, s’est interrogé sur la « médiatisation excessive » des attentats qui pourrait être « un facteur aggravant parce que c’est : ‘Enfin, on peut parler de moi, je suis quelqu’un’ ». La chaîne d’informations en continu BFM TV et la direction du Monde ont d’ores et déjà pris la décision de ne plus publier les photographies des auteurs des tueries. Dans un éditorial publié dans Le Monde mercredi, le directeur du journal explique vouloir « éviter d’éventuels effets de glorification posthume ». Le député socialiste Sébastien Pietrasanta, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire de lutte contre le terrorisme, estime que « c’est une bonne chose ». « Ce sujet a été évoqué lors d’une table ronde avec les victimes, qui disaient qu’on parlait plus des terroristes que des victimes », a-t-il dit mercredi à Reuters. « Ça pourrait éviter à la fois le mimétisme — avec des types érigés en héros — et la glorification », a-t-il souligné. Dans ses recommandations, la commission d’enquête exhorte notamment « les responsables du pouvoir exécutif et de la presse à engager, dans les meilleurs délais, une réflexion sur le traitement médiatique d’une attaque terroriste » avec l’élaboration d’une charte. Le psychanalyste tunisien Fethi Benslama, appelé à superviser le dispositif psychologique des centres de déradicalisation en France, avait plaidé au lendemain de l’attentat de Nice pour « un pacte » entre les médias afin de « ne plus publier les noms et les images des auteurs » de ces actes. « Les commanditaires veulent les faire connaître, mais les faire connaître comment? Ça restera au niveau de leur réseau, ça reste assez limité », a-t-il justifié sur France Culture.

(Avec Reuters)

Un des auteurs de l’attentat dans une église aurait dû être enfermé (Georges Fenech)

Un des auteurs de l’attentat dans une église aurait dû être enfermé (Georges Fenech)

Georges Fenech  (LR), Président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats en France, regrette que les propositions du parlement n’aient pas été prises en compte. (Interview 20 minutes)

Sur Twitter, vous alertez sur « le risque d’une guerre civile ». Pourquoi ?

C’est le piège voulu par Daesh. Qu’il y ait un amalgame entre les communautés catholiques et musulmanes. Attention ! Cela pourrait conduire à une confrontation violente entre les deux communautés. C’est, du reste, là-dessus que nous alertent plusieurs sources bien informées.

Vous demandez l’unité nationale. Mais c’est aussi ce que réclame le gouvernement ?

Oui, mais cela doit fonctionner dans les deux sens. Nous n’avons cessé de soutenir le gouvernement dans sa lutte contre le terrorisme. Mais le gouvernement doit aussi nous écouter. Il est temps qu’il sorte de sa tour d’ivoire. Je l’ai dit, alors je le redis : je suis à la disposition du Premier ministre pour discuter de nouvelles mesures.

Vous parlez des 40 propositions que vous avez formulées dans votre rapport avec le socialiste Sébastien Pietrasanta ?

Oui. Nous avons formulé 40 propositions. Seul Jean-Jacques Urvoas, le ministre de la Justice, nous a reçus. On doit refaire un bilan fin août. Je n’ai pas été reçu par le Premier ministre. Quant à Bernard Cazeneuve, il nous a invités à prendre un café pour dire que nos propositions étaient déjà en place pour certaines et irréalisables pour d’autres. Ce n’est pas acceptable… Nous avons soutenu le gouvernement. Nous étions d’accord sur la déchéance de nationalité. Nous avons voté quatre fois l’état d’urgence. Il est plus que temps que le gouvernement nous entende aussi. Il doit sortir de son judiciarisme, de son pointillisme juridique.

Que réclamez-vous concrètement ?

L’attentat a eu lieu ce mardi matin et l’on sait déjà que l’un des auteurs était connu des services antiterroristes et libre sous bracelet électronique. Il devait être enfermé. On ne peut pas laisser des personnes comme cela dans la nature.  Un certain nombre de personnes fichées S - le haut du spectre – sont dangereuses. On le sait. Les frères Kouachi, Samy Amimour, Ismaël Mostefaï [terroristes ayant passé à l’action lors de l’attaque de Charlie-Hebdo ou du Bataclan] faisaient tous partie du haut de ce spectre. Ces gens-là doivent être retenus dans des centres et faire l’objet d’une déradicalisation contrainte. On nous parle de l’ouverture d’un centre à Beaumont-en-Véron (Indre-et-Loire) qui va accueillir des jeunes sur la base du volontariat. Ce n’est pas ça la solution.

N’est-ce pas paradoxal de réclamer l’unité nationale et en même temps de critiquer l’action du gouvernement comme l’a fait Christian Estrosi pour l’attentat de Nice ?

Tous mes amis Républicains passent au-dessus des polémiques. Nous venons avec des propositions et non pas de simples critiques. Sur, la justice est saisie. On verra bien ce qu’elle dira.

(20 Minutes)

 

Air France : les auteurs de l’agression identifiés

Air France : les auteurs de l’agression identifiés

La compagnie aérienne a ouvert une enquête interne qui selon les informations de RTL a déjà permis d’identifier une vingtaine de suspects. Parmi les salariés identifiés par la direction sur les vidéos et les photos, 10 ont un mandat syndical, souvent CGT ou parfois Force Ouvrière.  Il s’agit essentiellement de membres du personnel au sol, de la maintenance et de l’activité cargo notamment, mais également de deux pilotes et d’une hôtesse de l’air. Tous ne sont cependant pas impliqués de la même façon dans les incidents de lundi puisque seuls 3 salariés ont été reconnus s’en prenant directement aux membres de la direction et aux agents de sécurité.  Les autres sont plutôt des complices qui ont participé à créer ce climat de violences ; des agents qui ont renversé les grilles qui barraient l’accès au siège, les 2 pilotes qui avec leurs badges ont fait entrer des manifestants à l’intérieur, des salariés qui ont insulté et menacé les représentants de la direction ou encore l’hôtesse de l’air qui a recouvert d’un voile une caméra de surveillance.  Des procédures disciplinaires vont désormais être lancées et pourront aller jusqu’au licenciement pour les cas les plus graves. En attendant, les visionnages se poursuivent avec des recoupements et cette première liste devrait s’allonger au fil des jours.

« Les Guignols de l’info » : tous les auteurs virés par Bolloré

« Les Guignols de l’info » : tous les auteurs virés par Bolloré

Bolloré ne fait pas dans la dentelle, il vire les auteurs des « Guignols de l’info’ notamment parce que  son ami Sarko n’apprécie pas du tout sa caricature. Il faut donc faire le ménage avant 2017. Pour cela, comme à son habitud,e Bolloré n’emploie pas la méthode douce. Lui qui a fait sa fortune en Afrique à  »l’africaine» et aussi avec des coups de bourse borderline ne s’embarrasse pas de contraintes éthiques. Devant les protestations à l’annonce de la suppression des guignols il avait consenti à maintenir l’émission. Mais il décide maintenant de virer tous les auteurs, de changer la programmation et même les thématiques traitées. Le bisounours se remplacera donc la dérision que ne goûte pas Bolloré. Bref c’est la reprise en main de l’information par l’une des plus grandes fortunes de France qui veut conduire la politique éditoriale de Canal au fouet. Une méthode qui a réussi jadis en Afrique mais qui pourrait bien encore accélérer la baisse des abonnements à Canal. Selon les informations du Parisien ce samedi 25 juillet, les quatre auteurs historiques de l’émission auraient été licenciés. « Lionel Dutemple, Julien Hervé, Philippe Mechelen et Benjamin Morgaine, les quatre plumes des marionnettes depuis respectivement seize ans pour les deux premiers, sept ans pour le troisième et trois ans pour le dernier » « sont virés », affirme le quotidien.  « Traumatisés », ils refusent de prendre les appels pour commenter l’information. Canal + et Vivendi n’ont pas non plus confirmé les annonces du Parisien. Cette charrette est « une décision assumée par Maxime Saada, le nouveau directeur général du groupe. Le même qui, dans Le Figaro du 23 juillet, annonçait : ‘L’émission reste en format quotidien et conserve intacts ses 17 millions d’euros de budget’ », précise le journal.  Le Parisien affirme que « les plumes des marionnettes sont très grassement payées : 35.000 euros brut par mois pour les plus anciens. Pas difficile d’en trouver des moins chers, et plus dociles ». Le journal fait ici référence aux raisons supposées qu’avaient Vincent Bolloré de vouloir retirer Les Guignols de l’antenne. Selon L’Obs, l’homme d’affaires aurait souhaité contenter son ami Nicolas Sarkozy, irrité par sa marionnette.  Au-delà des Guignols, « les têtes tombent beaucoup ces jours-ci dans le groupe Canal +, écrit Le Parisien. Après Rodolphe Belmer, le directeur général jugé trop indocile et soupçonné d’avoir fait fuiter l’arrêt des Guignols, Thierry Langlois (directeur des antennes), Alice Holzman (patronne de CanalSat), c’est Renaud Le Van Kim qui saute. Ce producteur historique de la chaîne, mais dont la société appartient au groupe Zodiak, a donné hier (vendredi) sa démission de l’entreprise KM, au nom inspiré de son patronyme. C’était la condition pour que cette dernière, qui produisait Le Grand Journal depuis onze ans, continue à assurer les cérémonies des Césars, du Festival de Cannes et l’émission Conversation secrète, de Michel Denisot, pour la chaîne », précise le journal. « Dernière victime de la purge ? Ce vendredi, Ara Apri-kian, à la tête de D8, D17 et iTélé, a été remercié. C’est les mains vides qu’il a quitté vers 16h30 le siège du groupe. Éjecté en quelques minutes, sans avoir le temps de faire ses cartons. Comme Rodolphe Belmer avant lui », affirme le journal.

 




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