Archive pour le Tag 'Austérité'

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Manif anti austérité Valls

Manif anti austérité Valls

 

Pour « dire non à la politique d’austérité du gouvernement Valls ». Le collectif 3A organisait une trentaine de manifestations dans plusieurs villes, dont Paris, Toulouse, Bordeaux ou Strasbourg « contre le budget d’austérité inefficace », qui doit être voté mardi à l’Assemblée ; aussi contre la « répression accrue des mouvements sociaux, écologiques et citoyens », suite à la mort de Rémi Fraisse à Sivens (Tarn). Dans la capitale, le défilé entre la Place Denfert-Rochereau et l’Assemblée nationale a réuni entre 7 500, selon la préfecture de police, et 30 000 personnes, selon le collectif. Au total, « 100 000 personnes » étaient dans la rue en France, a affirmé le collectif. A Toulouse, plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi derrière la banderole « Imposons un nouveau partage des richesses ». Les manifestants étaient « 2 600″, selon le décompte de la police, « 5 000 à 6 000″, selon la CGT. A Strasbourg, ils étaient 200, selon les organisateurs, et 300 à Bordeaux. Dans le cortège parisien, flottaient côte à côte les drapeaux du PG, du PCF ou du NPA. On apercevait les autocollants et pancartes de Nouvelle Donne, Ensemble, Gauche unitaire ou encore EELV. Des responsables d’associations féministes, de lutte contre le chômage, des syndicalistes de la CGT, Solidaires, FO, ou FSU étaient aussi présents, soit « une centaine d’organisations mobilisées », selon Eric Coquerel, coordinateur du parti de Gauche. « C’est la plus grande diversité politique syndicale et associative depuis l’élection de François Hollande, de ce côté de l’échiquier politique », s’est-il félicité. « A ceux qui veulent nous vendre à la finance, le peuple répond ‘résistance !’ », scandaient les manifestants en tête de cortège, aux côtés de nombreux élus, dont Jean-Luc Mélenchon (PG), Marie-George Buffet (PCF), Olivier Besancenot (NPA), Isabelle Attard (Nouvelle Donne), Clémentine Autain (Ensemble) ou Liem Hoang-Ngoc, ex-député européen PS représentant les « socialistes affligés ». « François Hollande doit comprendre qu’il n’est pas notre roi, il est juste notre élu », a lancé Jean-Luc Mélenchon. « On ne l’a pas élu pour ça ! », a-t-il poursuivi. « On ne l’a pas élu pour couper dans les dépenses publiques, couvrir des bavures policières, mépriser la vie des gens ordinaires et prétendre que c’est du courage, que de les amputer de ce qu’ils ont besoin tous les jours », a-t-il fustigé, ajoutant : « Ca suffit ! »

 

Austérité : mea culpa du FMI !

Austérité : mea culpa du FMI !

 

Finalement le FMI avoue son erreur d’avoir préconisé l’austérité comme remède à la crise et reconnait même son impuissance à détecter er le prochain choc en raison de la complexité des phénomènes ; Une sorte d’aveu incompétence en quelque sorte. Les interactions des facteurs explicatifs de la crise exigeraient en effet une meilleure prise en compte des dimensions économiques, sociales, sociétales et environnementales alors que la plupart des experts sont des économistes classiques qui se contentent de prolonger les tendances passées. En outre il y a une incapacité chronique à articuler politique macro économique et réalités sectorielles et micro économiques. Ce mardi 4 novembre, un audit interne a très sévèrement critiqué les remèdes à la crise préconisé par le fonds, mêlant à la fois austérité budgétaire et soutien monétaire.   »Ce cocktail de mesures a été loin d’être efficace dans le soutien à la reprise et a contribué à la volatilité des flux de capitaux sur les marchés émergents », écrit le bureau d’évaluation indépendant (IEO) du Fonds monétaire international, un organe interne créé en 2001.  Son rapport, qui passe au crible la période 2008-2013 rencontre un écho particulier au moment où la reprise mondiale donne encore des signes de faiblesse, au Japon ou dans la zone euro, plus de six ans après la chute de Lehman Brothers. Selon ce document, le FMI a certes d’abord joué un rôle crucial dans la lutte contre la crise en appelant en 2008-2009, « au bon moment », les pays industrialisés à lancer de grands plans de relance budgétaire pour booster l’activité.  Mais l’institution  a toutefois très vite revêtu ses habits de gardienne de l’orthodoxie budgétaire en recommandant dès 2010 des cures d’austérité et en appelant les banques centrales à prendre le relais des Etats pour soutenir l’activité.  L’appel à la consolidation budgétaire était « prématuré » et a fini par étouffer la reprise, assure ainsi l’IEO qui ne fait toutefois qu’effleurer l’impact controversé des plans d’aide du FMI en zone euro, notamment en Grèce et au Portugal.  Le FMI lui-même avait esquissé un début de mea culpa à l’automne 2012 en reconnaissant avoir sous-estimé l’impact de l’austérité sur la croissance. Récemment, il semble par ailleurs avoir de nouveau changé de braquet en préconisant des investissements massifs dans les infrastructures, quitte à creuser les dettes publiques. D’après l’IEO, le soutien des banques centrales, combinant taux proches de zéro et rachats d’actifs, a été crucial après la crise mais il n’a pas pu se substituer entièrement au levier budgétaire des Etats. « De nombreux analystes et dirigeants politiques ont soutenu que des politiques expansionnistes sur le plan monétaire et budgétaire, marchant main dans la main, auraient été plus efficaces pour stimuler la demande », note l’IEO.  Surtout, ces mesures d’injections massives de liquidités ont eu des retombées négatives dans le monde auxquelles le Fonds aurait « dû porter une plus grande attention », indique le rapport.  Le rapport se montre également circonspect sur la capacité du FMI à détecter le prochain chocs financier, en raison de mécanismes devenus « trop complexes ».

 

Manifestation anti austérité le 12 novembre à Paris

Manifestation  anti austérité  le 12 novembre à Paris

 

 Le parti de gauche (PG), le PCF, le NPA, Nouvelle Donne, Ensemble, Gauche unitaire, plusieurs membres d’Europe Ecologie Les Verts, des responsables d’associations féministes, de lutte contre le chômage, des syndicalistes (dont la CGT, Solidaires, FO et FSU) ont notamment signé l’appel à manifester. Cet appel se fait dans la lignée de la manifestation contre l’austérité du 12 avril dernier qui avait réuni entre 25 000 et 100 000 personnes à Paris.  «Ceux qui gouvernent n’ont aucune idée de ce que l’austérité fait subir comme galère», a déclaré ce mardi lors d’une conférence de presse de présentation de la manifestation Willy Pelletier, de la fondation Copernic, qui dénonce «une nouvelle noblesse d’État qui foule du pied ce pour quoi elle a été élue». «A partir du moment où l’Assemblée nationale n’a pas été capable de bloquer la politique du gouvernement, c’est au peuple de le faire», a renchérit Éric Coquerel du Parti de gauche. «Il faut une mobilisation très forte pour faire en sorte de faire dérailler la locomotive de Manuel Valls.» Pour Olivier Besancenot, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), «c’est la contestation du peuple de gauche qui pense que ce gouvernement fait une politique de droite. (…) C’est une vraie bagarre politique qu’on souhaite mener jusqu’au bout, c’est-à-dire faire tomber le budget», a-t-il ajouté estimant que «la vraie fronde aura lieu dans la rue».  «Dans ce moment de crise, il n’y a pas de solution s’il n’y a pas de mobilisation populaire», estime Clémentine Autain pour Ensemble, composante du Front de gauche, déplorant l’absence de couverture médiatique pour annoncer la manifestation. «Nous sommes nombreux à avoir honte qu’un gouvernement mène au nom de la gauche une politique qui rende plus difficile la vie à un très grand nombre de gens. Le budget doit tomber, le gouvernement doit cesser.» Faisant partie de «la dizaine» de signataires d’EELV, Jérôme Gleizes juge que le gouvernement de Manuel Valls «nous amène droit dans la crise et dans un face-à-face entre la droite et le FN».

Austérité, la CFDT d’accord avec Montebourg

Austérité, la CFDT d’accord avec Montebourg

Laurent Berger rejoint en quelque sorte le diagnostic établi par Arnaud Montebourg et Benoît Hamon Dans une interview au Parisien de ce mardi 26 août, le leader de la CFDT revient sur la crise politique qui secoue l’exécutif.   »Au moment où il y a une grave crise économique, sociale et citoyenne, on ne parle dans cette rentrée que de remaniement, de posture des uns et des autres, de leur amertume », se désole-t-il.  Or, « pour la CFDT, l’échéance n’est pas l’élection présidentielle de 2017 ! Notre cap et notre seul camp, ce sont les salariés et les chômeurs ».  A ce titre, le numéro un de la CFDT dresse un constat similaire aux ministres évincés en contestant « le rythme de la réduction des déficits (qui) devrait être revu » car « il est trop brutal et pèse sur le financement des politique de solidarité dont les gens ont fortement besoin ». Refusant toutefois de prendre position dans la querelle interne à la gauche (« ce n’est pas mon rôle »), Laurent Berger estime que la priorité du nouveau gouvernement doit être d’ »accélérer tout ce qui permet de créer de l’emploi ».  Il attend également de Manuel Valls, mercredi à l’université du Medef, « qu’il fixe des limites au patronat » et que ce dernier « tienne (les) engagements » pris en termes de soutien à l’emploi dans le pacte de responsabilité.

La BCE pour moins d’austérité et plus de relance

La BCE  pour moins d’austérité et plus de relance

 

Décidément Hollande aura toujours un train de retard puisque cet au moment où il vire Montebourg pour se critiques contre l’austérité que la BCE, enfin, se montre prêter à accepter moins d’austérité et davantage de soutien budgétaire afin de relancer la croissance. Une BCE très critiquée par les autres banques centrales et le FMI et qui peut-être évolue parce que l’économie allemande se détériore. Bref, Montebourg part au moment où il a en partie raison. Ce n’est pas le moindre des paradoxes que de voir Arnaud Montebourg, l’un des responsables politiques européens les plus critiques à l’encontre de la Banque centrale européenne, poussé au départ d’un gouvernement français démissionnaire quelques heures seulement après un appel du président de la BCE Mario Draghi pour une politique budgétaire de soutien à la demande. Mais quand en France l’éviction du contempteur de l’austérité budgétaire vise à trancher un débat interne à la majorité présidentielle sur la politique économique, les propositions du premier des responsables monétaires européens se placent d’emblée à l’échelle de la zone euro. Fustigeant la réduction « dogmatique » des déficits (publics) et estimant que les choix n’étaient pas « figés », Arnaud Montebourg s’est posé en porte-parole des « frondeurs » de la majorité, une posture non dénuée d’arrière-pensées politiques alors que les ambitions s’affirment à droite comme à gauche dans la perspective de la présidentielle de 2017. Son plaidoyer en faveur d’un soutien aux ménages a essuyé un démenti catégorique de l’exécutif, le chef de l’Etat demandant au Premier ministre reconduit « de constituer une équipe en cohérence avec les orientations qu’il a lui-même définies ». François Hollande et Manuel Valls n’avaient eu de cesse dans les jours précédents de souligner leur volonté de maintenir le cap de la réduction des déficits et des réformes structurelles en dépit d’une croissance en berne, d’un chômage record et de leur impopularité. Intervenant vendredi à l’occasion du grand rendez-vous de rentrée des banquiers centraux à Jackson Hole, aux Etats-Unis, Mario Draghi a déclaré qu’il pourrait être « bénéfique pour l’orientation générale de la politique (économique) » que la politique budgétaire joue un plus grand rôle aux côtés de la politique monétaire de la BCE. Il a ajouté : « Je crois qu’il y a des marges de manœuvre pour cela ». Des propos qui tranchent avec l’assentiment tacite de la BCE aux politiques d’austérité au sein de la zone euro, prônées en particulier par la chancelière allemande Angela Merkel. De fait, le président de la BCE se montre plus enclin au soutien budgétaire qu’à l’austérité. « C’est un changement brutal et profond de perspective », relève Philippe Waechter, économiste de Natixis Asset Management. La politique budgétaire adoptée dans les différents pays de la zone euro partait du principe que l’équilibre budgétaire dans chaque pays favorisait sa croissance et son emploi. « Draghi indique que ce n’est sûrement pas la bonne solution pour soutenir la demande, dynamiser l’emploi et in fine écarter le risque de déflation », poursuit Philippe Waechter. « Le modèle actuel nie l’existence d’une politique budgétaire de la zone euro, celui proposé par Draghi la met au premier plan. » L’économie de la zone euro, qui a calé au deuxième trimestre, est menacée d’une rechute en récession alors que l’inflation est au plus bas.

Austérité : face aux critiques de Montebourg, Hollande fait le dos rond

Austérité : face aux critiques de Montebourg, Hollande fait le dos rond

 

Montebourg dit le contraire de Hollande mais ce denier acculé par son impopularité tente vainement d’expliquer que les propos ne sont pas contradictoires. Bref une synthèse à la mode Hollande avec son flou et ses contradictions.  En déplacement aux Comores, François Hollande a réagi samedi aux déclarations d’Arnaud Montebourg, qui estime dans les colonnes du Monde qu’il faut faire passer au second plan la réduction « dogmatique » des déficits.   »Il y a toujours une alternative », assure Arnaud Montebourg dans un entretien accordé au Monde, samedi. Le ministre de l’Économie prend à revers François Hollande et le gouvernement en plaidant pour une relance de la croissance, loin des plans de réduction « dogmatique » des déficits. « Pour l’instant, le débat est ouvert, puisque la loi budgétaire sera présentée en septembre. Les choix politiques ne sont pas figés », ajoute l’ancien candidat à la primaire socialiste, habitué de ce genre de coups d’éclat. En avril 2013, il avait déjà estimé que la « politique d’austérité conduit à la débâcle ». La réponse de François Hollande ne s’est pas fait attendre. Quelques jours après avoir lui-même défendu sa politique économique dans une interview au Monde, le Président, actuellement en visite dans l’Océan indien, a réagi aux propos d’Arnaud Montebourg. « Je souhaite que nous puissions convaincre nos partenaires européens de donner une priorité à la croissance. Tous ceux qui portent cette idée sont les bienvenus et c’est la position de tout le gouvernement », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse à Moroni, aux Comores. De son côté, Matignon ne voit « rien de choquant, rien de nouveau » aux déclarations du ministre de l’Économie. « La donne européenne est en train de changer », précise-t-on. « Le président de la République et le Premier ministre agissent dans ce sens et le Premier ministre attend du ministre (Arnaud Montebourg, ndlr) un engagement total sur la loi croissance et le pouvoir d’achat ». Au début du mois de septembre, Montebourg doit présenter une loi pour relancer la croissance en s’attaquant aux professions réglementées. Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS de Paris, et représentante de l’aile gauche du parti, s’est félicitée pour sa part de l’intervention du ministre de l’Économie. « Il y a besoin de ce débat approfondi, il y a besoin d’une réorientation et que le ministre de l’Économie s’engage est positif. Maintenant il ne faut pas que ça reste lettre morte et il faut que le débat aille à son but, c’est-à-dire effectivement donner du pouvoir d’achat, faire une politique plus favorable à l’emploi », a-t-elle déclaré au micro de BFMTV samedi.

Déficits zone euro : l’austérité n’a servi à rien

Déficits zone euro : l’austérité n’a servi à rien

 

Finalement l’austérité n’aura servi à rien puisque les déficits repartent en zone euro ; pire cette austérité à tué la croissance (et l’emploi). Une double erreur de diagnostic et de stratégie pour les technocrates de Bruxelles qui ont imposé le contraire de ce qu’ont fait d’autres zones économiques comme la Grande Bretagne, les Etats-Unis ou le Japon (lui pas encore sorti d’affaires mais qui relance par  une politique monétaire très accommandante).  A cela s’ajoute l’erreur de la BCE et de sa stratégie mollement accommodante.  La crise de la dette avait semblé disparaître des écrans radars avec deux trimestres consécutifs de baisse du niveau de la dette publique en Europe. Mauvaise nouvelle, officialisée ce 22 juillet par l’office européen des statistiques Eurostat, elle est repartie à la hausse, début 2014, pour atteindre 93,9% du PIB au premier trimestre, contre 92,7% fin 2013. En valeur absolue, la dette publique cumulée des Etats-membres de la zone euro a atteint 9.055,5 milliards d’euros au premier trimestre 2014, selon Eurostat. Alors qu’entre juillet et décembre 2013, elle avait baissé pour la première depuis fin 2007 et le début de la crise financière. La dette de la France s’est également alourdie. Elle correspond à 96,6% de son PIB contre 94,7% au trimestre précédent. Elle se rapproche en valeur absolue des 2.000 milliards d’euros. Début 2014, elle a atteint précisément 1.985 milliards contre 1.940 milliards fin 2013.   La Grèce conserve la dette la plus lourde de la zone (174,1% du PIB), suivie par l’Italie (135,6%) et le Portugal (132,9%). A l’autre bout du spectre, l’Estonie affiche une dette de 10% et le Luxembourg de 22,8%. Dix-neuf États membres ont enregistré une hausse de leur dette, six autres, une baisse, tandis que celle de l’Estonie est resté inchangée. Les plus fortes hausses sont intervenues en Slovénie (+7 points), en Hongrie (+5 points) ainsi qu’en Belgique et au Portugal (+3,9 chacun). Les baisses les plus marquées ont, quant à elles, été observées en Pologne (-7,6 points), en Allemagne (-1,1 points) et en Grèce (-1points).

Montebourg critique l’austérité…de Hollande

Montebourg critique l’austérité…de Hollande

 

En creux c’est bien une critique de la politique de Hollande puisque Montebourg propose de restituer un tiers des économies (les fameux 50 milliards aux ménages) et un autre tiers à l’allègement des prélèvements. Pas sût cependant qu’il soit entendu car c’est Hollande  qui décide ( avec Sapin, son fidèle lieutenant)).Arnaud Montebourg a proposé jeudi qu’une part plus importante des 50 milliards d’euros d’économies prévues par le gouvernement serve à augmenter le pouvoir d’achat des ménages, estimant que les classes moyennes, déjà éprouvées par la crise, ne doivent « pas de surcroît payer la sortie de crise ». Présentant sa feuille de route pour « le redressement économique de la France », le ministre de l’Economie a fustigé l’austérité « sur-calibrée » imposée jusqu’ici par l’Union européenne et appelé la Banque centrale européenne à faire plus pour soutenir la croissance et faire baisser l’euro. La France doit faire entendre sa voix dans le débat en cours sur un assouplissement des règles communautaires en matière budgétaire pour encourager la croissance, a-t-il dit dans un discours aux allures de déclaration de politique générale. S’il ne conteste pas la nécessité de réduire les déficits, Arnaud Montebourg s’inquiète de l’effet récessif des politiques menées en ce sens en Europe. Celui-ci ne peut être compensé selon lui que par des injections monétaires et budgétaires d’ampleur équivalente ou en restituant les économies aux ménages et aux entreprises sous forme de baisses d’impôts. Dans ce contexte, il a estimé que la France devait profiter des « flexibilités conquises » dans le cadre du débat européen en réallouant les 50 milliards d’économies publiques programmées sur 2015-2017, qui doivent permettre de ramener le déficit public à 3% du PIB en 2015 et nettement en-dessous au-delà. Il a proposé pour cela une règle des trois tiers, un tiers affecté à la réduction du déficit public, « garantissant notre sérieux budgétaire », un deuxième tiers affecté à la baisse des prélèvements obligatoires sur les entreprises « conformément aux engagements du Pacte de responsabilité. Le dernier tiers serait consacré à « la baisse de la pression fiscale sur les ménages afin d’améliorer leur pouvoir d’achat », alors que le Pacte de responsabilité et de solidarité ne leur réservait jusqu’ici que la portion congrue, un peu plus de cinq milliards de baisses d’impôts et de cotisations pour les catégories les plus modestes. Il ne s’agit pas, selon lui, pas d’opposer une politique de l’offre à une politique de la demande, mais de « conjuguer les deux, car l’économie marche et avance sur deux jambes », a expliqué le ministre.   »Cette règle des trois tiers est de nature à soutenir la croissance, permettant par un autre chemin le rétablissement de nos comptes publics. » Le but est de recréer des emplois et de lutter contre « l’appauvrissement économique des classes moyennes et populaires ». « Les classes moyennes ont déjà payé la crise, elles ne peuvent pas payer de surcroît la sortie de crise », a dit Arnaud Montebourg.  Le ministre, qui a vu ses prérogatives élargies lors du dernier remaniement, n’a pas manqué de se référer à plusieurs reprises au Premier ministre Manuel Valls ou à d’autre de ses collègues du gouvernement mais n’a jamais cité nommément le président François Hollande. Arnaud Montebourg a par ailleurs annoncé la préparation au cours de l’été d’une « loi de croissance et de pouvoir d’achat » destinée à mettre fin à la situation de monopole dont jouissent certaines professions. Il a cité notamment les huissiers, les greffiers des tribunaux, les avocats, certaines professions de santé, les opticiens ou les prothésistes dentaires. Selon le ministre, les mesures à l’étude permettraient de « restituer l’équivalent de six milliards d’euros de pouvoir d’achat aux Français ».  Se référant au père du « New Deal », le président américain Franklin Roosevelt, il a défendu par ailleurs la nécessité d’une politique ambitieuse d’investissements alliant capitaux publics et privés, notamment dans les infrastructures (barrages, fibre optique, ports) mais aussi les services (tourisme et hôtellerie).  L’Etat pourrait aussi utiliser l’argent de ses participations « pour investir dans les nouvelles entreprises de santé qui s’attaquent aux grandes maladies et qui deviendront sous peu des leaders mondiaux, créateurs d’emplois en France. »

 

Austérité : l’Italie lâche du lest en 2014

Austérité : l’Italie lâche du lest en 2014

 

L’Italie est de plus en plus critique vis-à-vis de Bruxelles et entend d’abord relancer la croissance ; Dans cet objectif,  L’Italie a réduit d’un tiers son objectif de réduction des dépenses publiques, a déclaré mercredi le commissaire chargé d’examiner ces dernières, le président du Conseil Matteo Renzi sollicitant de l’Union européenne plus de souplesse budgétaire. Le gouvernement Renzi avait planifié une réduction des dépenses de 4,5 milliards d’euros sur 2014 pour financer une baisse de l’impôt des revenus les plus modestes, ainsi que l’objectif de ramener le déficit budgétaire à 2,6% du PIB contre 3% en 2013. Toutefois, Carlo Cottarelli a dit aux députés que 3,1 milliards d’euros de coupes déjà identifiées pour financer la réduction de l’impôt sur le revenu constitueraient la seule intervention pour cette année. « Pour autant que je sache, des coupes supplémentaires ne s’imposeront pas », a déclaré Cottarelli, un ex-responsable du Fonds monétaire international (FMI) recruté par l’ancien président du Conseil Enrico Letta pour tenter de contenir des dépenses publiques pléthoriques. Cottarelli s’est vu confier la lourde charge d’identifier 32 milliards d’euros de coupes budgétaires d’ici 2016. Dans la mesure où l’Italie assumera à partir de juillet la présidence tournante de l’Union européenne, Renzi tente de négocier un peu de marge de manœuvre de manière à réduire le déficit sur une période plus longue que prévu et à augmenter l’investissement public pour faire redémarrer une économie stagnante.

 

Malgré le vote aux européennes la BCE toujours pour l’austérité

Malgré le vote aux européennes la BCE toujours pour l’austérité

 

Encore un bel exemple d’incompétence et de trahison pour ce socialiste luxembourgeois Yves Mersch qui appelle au maintien de l’austérité, paraît-il parait-il soutenir la croissance. Ce socialiste monétariste en fait n’y connait rien, il est avocat de formation et a surtout usé ses fonds de pantalons dans les institutions. Les membres de l’Union européenne ne doivent pas infléchir leurs efforts, et ce malgré le vote de protestation qui s’est exprimé lors des élections européennes, estime Yves Mersch donc, membre du directoire de la BCE, ce 31 mai. Il estime qu’il faut poursuivre les réformes structurelles au sein de l’Union et achever ce qui a été entamé avec la création de la zone euro en 1999. « Je perçois dans l’actuelle tendance à s’opposer aux réformes une possibilité encore éloignée mais nette que la croissance (économique) dans la zone euro s’engage dans la voie d’une baisse ». « C’est la raison pour laquelle continuer à faire progresser la réforme structurelle est essentielle », affirme-t-il. « Nous avons fait beaucoup pour stabiliser la zone euro avec l’union bancaire et d’autres réformes. Maintenant nous devons trouver les moyens de faire croître la zone euro de manière durable ».

Recettes fiscales en baisse ou austérité pour rien

Recettes fiscales en baisse  ou austérité pour rien

Officiellement l’austérité vise à assainir les comptes, donc réduire les déficits. Malheureusement pas de miracle, fiscalité en hausse, croissance en panne et recette fiscale en diminution ; bref le cercle vicieux de la politique de Hollande. Mercredi matin, la Cour des comptes a publié un rapport affirmant que 14,5 milliards d’euros de recettes fiscales allaient manquer . Dans la loi de finances  rectificative, qui viendra prochainement à l’Assemblée nationale, « était déjà anticipé le fait qu’il fallait déjà faire  un effort supplémentaire de 4 milliards d’euros pour corriger  les mauvaises recettes », selon M. Le Foll. Invité à commenter  le rapport, M. Le Foll a estimé que les aléas faisaient partie du monde économique : « Tout cela fait partie des ajustements qui sont normaux. On doit être  capable de s’adapter  et d’être  le plus juste possible dans ce qu’on anticipe, mais dans le domaine de l’économie il y a aussi des aléas. » Selon lui, les « moindres recettes (…) s’expliquent par plusieurs facteurs : sûrement la croissance », et pour certaines recettes, un « contexte  économique, peut-être social  ». Cour des comptes épingle mercredi la mauvaise estimation l’an dernier des recettes fiscales de l’Etat, « mal expliquée par l’administration », et s’interroge sur la « sincérité » du budget initial. L’institution souligne que les recettes fiscales nettes ont été très inférieures aux prévisions de départ. Les impôts, fortement alourdis l’an dernier, devaient rapporter  à l’Etat 28,3 milliards d’euros de plus qu’en 2012. Au final, les recettes fiscales ont augmenté deux fois moins que prévu, de 15,6 milliards, souligne la Cour.

 

À Bruxelles Hollande justifie l’austérité

À Bruxelles Hollande justifie l’austérité

Hollande persiste et signe en justifiant à Bruxelles ses réformes et en soulignant que « la France ne peut « pas vivre avec une dette aussi lourde ». « Il faut entendre les électeurs et les élus » mais « il faut leur parler aussi en vérité, en sincérité, en responsabilité », a affirmé Hollande lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles. « Des délais nous en avons eu, des assouplissements, il y en a eu aussi », a-t-il souligné faisant référence au report accordé à la France par Bruxelles pour réduire ses déficits. « Mais, a-t-il ajouté, nous ne pouvons pas vivre avec une dette aussi lourde, avec des déficits qui se sont accumulé depuis des années ». »Est-ce que j’aurais pu faire en 2012 comme mes prédécesseurs : dire on laisse filer, la dette va encore s’alourdir, on va pouvoir distribuer un argent qu’on n’a pas? non », a répondu le chef de l’Etat. Nous devons mener des réformes (…) par rapport à nous-mêmes François Hollande « Aujourd’hui, nous devons mener des réformes non pas par rapport à l’euro mais par rapport à nous-mêmes », a-t-il aussi estimé. Les réformes pour « favoriser l’embauche et éviter les licenciements, nous les faisons, ce n’est pas l’Europe qui nous le demande », « les réformes pour le financement de notre économie, le renforcement de notre industrie nous les faisons dans notre intérêt, pas pour l’Europe », a-t-il énuméré.

 

Veolia : encore un patron qui se goinfre…. au nom de l’austérité ?

Veolia : encore un patron qui se goinfre….  au nom de l’austérité ?

 

Veolia Eau, qui compte 15.000 salariés, avait confirmé à la fin de l’année un plan de suppression de 1.600 postes en France via un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).  Les élus du personnel, réunis en comité central d’entreprise (CCE), « ont décidé de quitter la séance pour protester contre la rémunération scandaleuse du mercenaire liquidateur Alain Franchi », affirme un communiqué commun des syndicats CFDT, CFE-CGC, CGT et FO.  Le nouveau patron, nommé en juillet, s’est « en effet octroyé un million d’euros », indique le communiqué qui précise que le PDG de Veolia Environnement, Antoine Frérot, s’est augmenté « de plus de 13% », soit « 1,79 million d’euros ».  Hervé Deroubaix, délégué central CFDT a expliqué à l’AFP que pour les syndicats M. Franchi était un « mercenaire liquidateur » puisqu’il « n’est pas salarié chez Veolia et a été mandaté pour détruire des emplois ».   »Nous lui avons dit ce matin que son salaire correspondait à trente emplois. Il n’y avait pas discussion possible, lui essayait de nous convaincre qu’il fallait licencier des gens alors qu’il nous démontre que nous n’évoluons pas dans le même monde », a affirmé à l’AFP Franck Leroux, délégué central CGT, premier syndicat chez Veolia Eau.  Les discussions sur la réorganisation ont officiellement débuté mi-février. Syndicats et direction ont quatre mois pour tenter de parvenir à un accord sur le plan.   »Alain Franchi n’est pas un liquidateur, il a pour mission d’assurer un avenir pérenne à Veolia Eau en France, que Veolia Environnement n’a aucunement l’intention de céder », a réagi un porte-parole de l’entreprise qui précise que M. Franchi « est rémunéré par Veolia Eau 933.000 euros bruts par an ».  Ce salaire, a-t-il ajouté est « établi en accord avec les pratiques du marché pour des dirigeants d’entreprises de taille, revenus et enjeux comparables ».  Le porte-parole de Veolia a également indiqué à l’AFP que le nouveau patron de la branche Eau « est mandaté pour mener à bien, de façon structurante, solide et durable, le ré-engineering d’une entreprise de 15.000 salariés qui (..) nécessite de se transformer profondément compte tenu des évolutions fortes de son marché ».  Veolia est leader dans l’eau en France devant son grand rival Suez Environnement (ex-Lyonnaise des Eaux), avec un chiffre d’affaires annuel de 3,4 milliards d’euros, soit 11,5% du total du groupe.  Mais, depuis plusieurs années, l’activité Eau en France souffre de la perte de contrats importants au profit de régies publiques et voit ses marges se réduire, les communes négociant à la baisse le renouvellement de leur contrat.

 

Economie : « l’austérité est mortifère » (M. Pigasse)

Economie : « l’austérité est mortifère » (M. Pigasse)

 

L’austérité conduite par le gouvernement ne peut conduire qu’à l’appauvrissement déclare  (M. Pigasse) directeur général de Lazard France  Selon lui, la France devrait s’inspirer des premières réformes lancées par le nouveau président du Conseil italien, Matteo Renzi, qui a annoncé un vaste plan de relance de plusieurs dizaines de milliards d’euros, en s’affranchissant ainsi des critères européens en matière de déficits publics. « Nous continuons de mener en Europe des politiques d’austérité dont nous savons qu’elles sont mortifères. Nous le voyons à nos portes. En Grèce, la politique d’austérité a conduit à la dislocation de la société grecque, à l’explosion d’un chômage insupportable, un effondrement du pouvoir d’achat et une explosion des inégalités, de la pauvreté et de la précarité », ajoute le directeur général de Lazard France, qui a conseillé le gouvernement grec au plus fort de la crise européenne de la dette souveraine. « En Italie, vous avez un Premier ministre, Matteo Renzi, qui a décidé d’un coup de renverser la table, de casser les dogmes qui prévalaient jusqu’à maintenant et qui s’est libéré des contraintes », observe-t-il. « A rebours de ce qu’exigent les politiques européennes, il a lancé un plan de relance de près de 90 milliards d’euros. » « Il a ce courage incroyable d’agir au lieu de rester hébété comme un lapin pris dans les phares d’une voiture », ajoute-t-il. Même s’il juge que le « pacte de responsabilité annoncé en janvier par François Hollande va dans la bonne direction, il en dénonce le flou sur les modalités de la réduction des dépenses publiques et des allégements de cotisation des entreprises, ainsi que sa lenteur d’exécution. »Aucune économie n’a jamais renoué avec la croissance par des politiques d’austérité. Il faut adresser un signal de relance en abaissant les charges des entreprises, par l’impôt sur les sociétés, et en redistribuant du pouvoir d’achat aux ménages », insiste Matthieu Pigasse. « Il faut aussi lancer un grand programme de soutien de l’innovation. » « Pour le financer, outre une baisse ciblée des dépenses publiques improductives, il faut céder des titres de participations publiques cotées. Il faut le faire sans tabou », dit encore celui qui fut à Bercy conseiller technique au cabinet de Dominique Strauss-Kahn et directeur adjoint du cabinet de Laurent Fabius.   »Il n’y a pas aujourd’hui de différence dans l’exercice du contrôle entre détenir 80%, 67% ou même 51% du capital d’une entreprise. Il existe donc des marges de manœuvre dans de nombreuses entreprises publiques pour réduire le poids de l’Etat sans qu’il perde en influence. »  L’Etat a cédé l’an dernier une participation de quelque 3% dans Safran et 9,5% d’Aéroports de Paris. Mais pour le patron de Lazard, le gouvernement doit aller plus loin. « Il faut frapper vite et fort. Il est possible de céder jusqu’à 20 milliards et de les destiner en totalité à l’innovation. »

 

Espagne : énorme manif contre l’austérité

Espagne : énorme manif contre l’austérité

Des  dizaines de milliers de manifestants venus des quatre coins de l’Espagne, souvent à pied, se sont d’abord réunis à la gare d’Atocha, avant de défiler le long des grandes artères du centre de la capitale espagnole. Dans le cortège, jeunes, chômeurs, précaires, mal logés, ainsi que des dizaines d’associations et de collectifs citoyens, dans la mouvance des « indignés« , scandaient des slogans contre la précarité et le chômage record de 26%. Des syndicats et des collectifs professionnels des secteurs les plus touchés par les coupes budgétaires, comme l’éducation ou la santé publique, participaient aussi à la mobilisation… Tout comme une centaine d’autobus et quelques trains, affrétés exceptionnellement pour l’occasion. « L’idée, c’est d’unir toutes les forces autour d’un objectif : soit le gouvernement répond à nos revendications, soit il doit faire ses valises« , déclarait Diego Cañamero, porte-parole du syndicat andalou des travailleurs, l’une des 300 organisations participantes. L’objectif des « marcheurs » est le même que celui des « indignés » il y a quelques mois : obtenir la démission du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, en place depuis décembre 2011, qui impose depuis le début de la crise des plans d’austérité à répétition. Des incidents ont eu lieu en fin de cortège, entre jeunes manifestants et policiers. 27 personnes ont été blessées, dont 20 policiers, et 17 manifestants interpellés.

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