Archive pour le Tag 'aussi'

Voile et sport : Darmanin menace aussi de démissionner

Voile et sport : Darmanin menace aussi de démissionner

Comme Retailleau concernant les problèmes avec l’Algérie, le ministre de la Justice a remis en question le maintien de son poste si le gouvernement était «favorable au port du voile dans les instances sportives».Une preuve supplémentaire qu’il y a de l’eau dans le gaz entre différentes tendances présentes au gouvernement d’autant que le premier ministre fait un pas en avant et un pas en arrière sur nombre de questions.

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a posé ce mardi la question de son maintien au gouvernement si ce dernier était «favorable au port du voile dans les instances sportives», auquel lui-même est farouchement opposé.

Proscrit par certaines fédérations sportives comme au football, autorisé par d’autres comme au handball, le port du voile divise depuis plusieurs années le sport français.

Droits de douane américains: l’Europe riposte aussi

Droits de douane américains: l’Europe riposte aussi

La riposte de l’Europe à la décision américaine d’augmenter les droits de douane de 25 % sur l’acier l’aluminium aura été rapide, déterminée mais cependant proportionnée. En effet les hausses décidées par l’union européenne porteront sur le même montant d’échange autour d’une trentaine de milliards de dollars de biens américains importés.

De toute manière, ces hausses de taxes douanières réciproques vont peser de manière très négative sur le volume des échanges sur la croissance des pays concernés. On peut imaginer que les résultats de cette politique catastrophique et que des revirements américains, surtout de la part de trame, pourrait être intervenir. Ceci étend le mal est fait pour une grande partie car il a en outre instillé l’instabilité et l’inquiétude dans les échanges internationaux et dans les économies internes

Canal de Suez : La gratuité aussi pour les navires français ?

Canal de Suez : La gratuité aussi pour les navires français ?

Grâce au chantage, les États-Unis ont obtenu ce qu’ils voulaient à savoir la gratuité de passage pour des navires américains concernant le canal de Panama. Cela surtout au motif que les États-Unis avaient financé ce passage. Cette décision risque de soulever de nombreux problèmes d’équité concurrentielle. Sans parler des atteintes à l’indépendance de l’état du Panama. On peut imaginer qu’il y aura de nombreux recours juridiques contre la gratuité accordée aux navires américains. Pourquoi pas aussi demander la gratuité du passage du canal de Suez pour les navires français.
En effet, le canal de Suez a été financé à 90 % par les épargnants français. La quasi-totalité de l’ingénierie a été fournie par la France.  Les travaux démarrent en 1859, et, dix ans plus tard, le premier bateau à franchir le Canal est celui de l’impératrice Eugénie. On imagine déjà les protestations de l’Égypte bien sûr mais aussi des autres pays utilisant le canal.

L’IA, Un système aussi d’exploitation global ?

L’IA, Un système aussi d’exploitation global ?

Un collectif, parmi lesquelles Amnesty International et la Ligue des droits de l’homme, recommande, dans une tribune au « Monde », de placer les droits humains et la justice environnementale au cœur de la régulation de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle (IA) connaît un développement foudroyant, et nos dirigeants ne semblent pas pressés de réfléchir aux enjeux humains, sociaux et environnementaux de ces nouvelles technologies, uniquement vues sous le prisme de la croissance, des gains de productivité et des profits. L’IA telle qu’elle est développée perpétue cependant les discriminations, aggrave les inégalités, détruit la planète et alimente un système d’exploitation global. Parce que ces constats ne figureront pas au programme officiel du Sommet mondial sur l’IA [qui se tient à Paris les 10 et 11 février], nous, organisations de la société civile, vous les rappelons ici.

Se concentrer uniquement sur d’éventuels futurs risques existentiels à venir de l’IA est un leurre : ces technologies ont déjà des effets très concrets pour les populations les plus vulnérables et les plus discriminées et portent largement atteinte aux droits humains. En s’appuyant sur des bases de données biaisées et en intégrant les préjugés de ses concepteurs, l’IA perpétue les stéréotypes, renforce les inégalités sociales et limite l’accès aux ressources et opportunités. A cela s’ajoute le fait que le déploiement de ces systèmes d’IA s’inscrit dans le contexte des structures discriminatoires et inégalitaires qui existent dans les sociétés du monde entier. Le recours à ces technologies, souvent sur fond de politiques d’austérité, amplifie les discriminations dans l’accès à la santé, à l’emploi, aux services publics ou aux prestations sociales. En témoignent les scandales ayant éclaté ces dernières années : biais sexistes et racistes des algorithmes de santé, algorithme des services de l’emploi autrichien qui refuse d’orienter les femmes vers le secteur informatique, profilage et discrimination des usagers de la Caisse nationale des allocations familiales en France, au Danemark ou aux Pays-Bas.

Face à Trump l’ UE menace aussi

Face à Trump l’ UE menace aussi

Les Vingt-Sept membres  de l’union économique européenne ont promis de «répondre avec fermeté s’ils sont attaqués injustement et arbitrairement», a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Face aux «nouveaux défis et incertitudes croissantes» pesant sur la relation transatlantique, elle s’est dite prête à un «dialogue robuste et constructif» avec Donald Trump. Ce dernier a, une nouvelle fois, assuré que les Européens ne couperaient pas à leur tour à des droits de douane. «Je ne dirais pas qu’il y a un calendrier, mais ce sera bientôt le cas», a-t-il répondu à un journaliste, lundi.

Reste à savoir si le grand marchandage du président américain aura raison ou non de la belle unité pour l’instant de l’union économique européenne.

 

Etats-Unis : Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

Etats-Unis : Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

 

 

Comme il fallait s’y attendre, le nouveau président des États-Unis annonce que l’Europe ne sera pas épargnée par de nouveaux droits de douane en raison notamment du déséquilibre du commerce extérieur entre les États-Unis et l’union européenne. Il considère d’ailleurs que l’union européenne constitue une sorte d’agresseur économique du même type que la Chine. De fait les débouchés de l’Europe vers les États-Unis ne sont pas négligeables et de nouveaux droits de douane pourraient venir affecter encore un peu plus une croissance européenne déjà atone.

Les pays européens vont être soumis à des droits de douane, «seul moyen» pour les Etats-Unis «d’être traités correctement», a estimé mardi 21 janvier le président américain Donald Trump, dénonçant lors d’une conférence de presse le déficit commercial américain vis-à-vis de l’Union européenne (UE). «L’UE est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait ils ne prennent pas grand-chose», a déclaré le président américain, qui a ajouté «donc ils sont bons pour des droits de douane».

Durant sa campagne présidentielle, Trump avait déjà dénoncé le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de l’UE, comparant le bloc à «une petite Chine», qui «profite» de la première puissance économique mondiale. «Nous avons un déficit commercial avec l’UE de 350 milliards de dollars», a-t-il insisté mardi, «la Chine est agressive mais il n’y a pas que la Chine. D’autres pays sont aussi de grands agresseurs.»
Déficit commercial
Le déficit commercial américain dans ses échanges avec l’UE s’élevait en 2023 à 131 milliards de dollars, selon les données du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR) et se concentre principalement sur quatre pays, l’Allemagne, la France, l’Irlande et l’Italie.

Trump et importations: Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

Trump et importations: Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

 

 

Comme il fallait s’y attendre, le nouveau président des États-Unis annonce que l’Europe ne sera pas épargnée par de nouveaux droits de douane en raison notamment du déséquilibre du commerce extérieur entre les États-Unis et l’union européenne. Il considère d’ailleurs que l’union européenne constitue une sorte d’agresseur économique du même type que la Chine. De fait les débouchés de l’Europe vers les États-Unis ne sont pas négligeables et de nouveaux droits de douane pourraient venir affecter encore un peu plus une croissance européenne déjà atone.

Les pays européens vont être soumis à des droits de douane, «seul moyen» pour les Etats-Unis «d’être traités correctement», a estimé mardi 21 janvier le président américain Donald Trump, dénonçant lors d’une conférence de presse le déficit commercial américain vis-à-vis de l’Union européenne (UE). «L’UE est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait ils ne prennent pas grand-chose», a déclaré le président américain, qui a ajouté «donc ils sont bons pour des droits de douane».

Durant sa campagne présidentielle, Trump avait déjà dénoncé le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de l’UE, comparant le bloc à «une petite Chine», qui «profite» de la première puissance économique mondiale. «Nous avons un déficit commercial avec l’UE de 350 milliards de dollars», a-t-il insisté mardi, «la Chine est agressive mais il n’y a pas que la Chine. D’autres pays sont aussi de grands agresseurs.»
Déficit commercial
Le déficit commercial américain dans ses échanges avec l’UE s’élevait en 2023 à 131 milliards de dollars, selon les données du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR) et se concentre principalement sur quatre pays, l’Allemagne, la France, l’Irlande et l’Italie.

Trump: Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

Trump: Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

 

 

Comme il fallait s’y attendre, le nouveau président des États-Unis annonce que l’Europe ne sera pas épargnée par de nouveaux droits de douane en raison notamment du déséquilibre du commerce extérieur entre les États-Unis et l’union européenne. Il considère d’ailleurs que l’union européenne constitue une sorte d’agresseur économique du même type que la Chine. De fait les débouchés de l’Europe vers les États-Unis ne sont pas négligeables et de nouveaux droits de douane pourraient venir affecter encore un peu plus une croissance européenne déjà atone.

Les pays européens vont être soumis à des droits de douane, «seul moyen» pour les Etats-Unis «d’être traités correctement», a estimé mardi 21 janvier le président américain Donald Trump, dénonçant lors d’une conférence de presse le déficit commercial américain vis-à-vis de l’Union européenne (UE). «L’UE est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait ils ne prennent pas grand-chose», a déclaré le président américain, qui a ajouté «donc ils sont bons pour des droits de douane».

Durant sa campagne présidentielle, Trump avait déjà dénoncé le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de l’UE, comparant le bloc à «une petite Chine», qui «profite» de la première puissance économique mondiale. «Nous avons un déficit commercial avec l’UE de 350 milliards de dollars», a-t-il insisté mardi, «la Chine est agressive mais il n’y a pas que la Chine. D’autres pays sont aussi de grands agresseurs.»
Déficit commercial
Le déficit commercial américain dans ses échanges avec l’UE s’élevait en 2023 à 131 milliards de dollars, selon les données du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR) et se concentre principalement sur quatre pays, l’Allemagne, la France, l’Irlande et l’Italie.

Trump président: Félicitations aussi……… de la Syrie

Trump président:  Félicitations aussi……… de la Syrie

 

Traditionnellement tous les pays adressent leurs félicitations pour l’élection présidentielle d’un pays tiers. À remarquer toutefois aussi des félicitations appuyées des nouveaux dirigeants de la Syrie. Le signe sans doute qu’il se passe quelque chose dans ce pays qui veut sans doute se reconstruire économiquement et politiquement et ne plus dépendre de la tutelle envahissante d’un de ses voisins voire d’un pays plus loin. Cette évolution de la Syrie pourrait offrir des possibilités nouvelles de paix avec le Moyen-Orient.

Le nouveau dirigeant syrien estime en efet  que Trump «apportera la paix au Moyen-Orient»

Le nouveau pouvoir en Syrie a félicité le président américain Donald Trump après son investiture lundi, voyant en lui «le dirigeant qui apportera la paix au Moyen-Orient»«Je félicite M. Donald J. Trump», a écrit dans un communiqué le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh, estimant que son élection «témoigne de la confiance accordée par le peuple américain à son leadership».

«Nous sommes convaincus qu’il sera le dirigeant qui amènera la paix au Moyen-Orient et rétablira la stabilité dans la région», a-t-il ajouté. «Nous sommes impatients d’améliorer les relations entre nos deux pays basées sur le dialogue et la compréhension», a poursuivi Ahmad al-Chareh, en appelant de ses vœux «un partenariat qui reflète les aspirations des deux nations».

 

Félicitations aussi de la Syrie

Macron , victime aussi de la malédiction des fins de règne

Macron , victime aussi de la malédiction des fins de règne

 

Aucun chef d’Etat, de Charles de Gaulle à François Hollande en passant par François Mitterrand ou Nicolas Sarkozy, n’a quitté l’Elysée en jouissant d’une cote de popularité enviable(. par Claire Gatinois dans Le Monde)

 

L’année 2024 est sur le point de s’achever quand Emmanuel Macron s’épanche auprès d’un de ses vieux confidents. « Je souffre », écrit le président de la République à son interlocuteur, désarçonné par cette confession inhabituelle. Un genou à terre, lui ? « Parfois ce qu’il entend, ça le meurtrit, c’est très difficile, mais il ne le dit pas », abonde son épouse, Brigitte Macron, interrogée, mercredi 8 janvier, lors du journal télévisé de 13 heures de TF1. Impopulaire, mal aimé par son propre camp, haï par ses adversaires, Emmanuel Macron entend les appels à la démission se propager. « Une petite musique s’installe », commente Brice Teinturier, le directeur délégué de l’institut de sondage Ipsos, constatant qu’une majorité de Français veulent que le chef de l’Etat parte avant la fin de son mandat.

Le 18 décembre 2024, depuis Mayotte, île dévastée par le cyclone Chido, le président prend conscience de ce désamour. Accueilli par des huées, il se montre incapable, malgré ses efforts, d’apaiser la colère de la foule à son égard. Au point d’en perdre les nerfs. « Le cyclone, ce n’est pas moi ! », se défend-il, agacé d’être rendu responsable de tous les maux qui s’abattent sur le pays.
Le charme d’Emmanuel Macron a cessé d’agir auprès des Français. Hier « omniprésident », décidant de tout sur tout, à même de « séduire une chaise », selon l’écrivain Emmanuel Carrère, auteur d’un long portrait du président dans le Guardian du 20 octobre 2017, Emmanuel Macron a lassé. Son pouvoir s’effiloche, son influence s’estompe. Les citoyens n’y croient plus, ne retenant que les erreurs, les maladresses et les promesses non tenues de celui qui leur avait vendu une « révolution », titre de son ouvrage programmatique de 2016 publié chez XO.

« La chienlit, c’est lui ! »
Emmanuel Macron ne sera donc pas une exception à la règle observée par les politologues depuis les débuts de la Vᵉ République. Aucun chef d’Etat, de Charles de Gaulle à François Hollande en passant par François Mitterrand ou Nicolas Sarkozy, n’a quitté l’Elysée en jouissant d’une cote de popularité enviable.

« Populisme : aussi une crise de l’éducation »

« Populisme :  aussi une crise de l’éducation »

 

Alors que la scolarisation n’a jamais été si massive, les démagogues, de Trump à Le Pen, ont le vent en poupe, constate dans sa chronique Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde ».

 

 

L’affaire a longtemps été entendue : de la diffusion généralisée de l’éducation émergerait une démocratie enrichie, confortée par l’apport de ses citoyens éclairés. Des « hussards noirs » de la IIIe République, ces instituteurs chargés de conforter le régime contre l’obscurantisme religieux, à Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’éducation nationale de François Mitterrand s’engageant à porter jusqu’à 80 % la part d’une génération accédant au niveau du baccalauréat, l’école n’a jamais cessé d’être au cœur de la promesse centrale de la République, et singulièrement de la gauche : l’égalité des chances, autrement dit l’effacement par l’école des inégalités liées à la naissance.Sauf que rien ne se passe plus comme prévu. En France, comme dans la plupart des pays développés, la généralisation sans précédent de l’éducation et l’élévation spectaculaire de son niveau théorique, loin d’affermir la démocratie, en accompagnent l’effritement. Le taux de bacheliers parmi une classe d’âge, qui ne dépassait pas 20 % en 1970, a atteint 60 % en 1995 et frôle ou dépasse aujourd’hui 80 % ; le nombre d’étudiants a presque doublé depuis les années 1980.

Crise en France : l’inquiétude nourrit aussi la montée de l’épargne

Crise en France : l’inquiétude nourrit aussi la montée de l’épargne

 

 

Paradoxalement la montée de l’épargne en France constitue un indicateur d’inquiétude,. Au total plus de 4500 milliards tout épargne confondu qui dorment en tout cas qui ne sont pas investis dans l’économie soient dans la consommation, soit dans les investissements. L’absence de budget et même du gouvernement nourrit cette montée de l’épargne de la part des ménages qui s’attendent à une détérioration économique, financière voire sociale. Par ailleurs au niveau de l’État on ne voit pas encore de détermination pour orienter une partie de cette épargne vers la réindustrialisation du pays en créant par exemple un livret d’épargne d’industrie durable. Les Français s’attendent davantage à une détérioration nouvelle de la croissance, de l’emploi et même de l’inflation. La hausse des taux d’intérêt devrait en effet favoriser la montée de l’inflation et les déséquilibres budgétaires

 

Le taux d’épargne des Français atteint 18,2 % de leur revenu disponible brut au troisième trimestre 2024, indique l’Insee, contre une moyenne de 15 à 17 % depuis le début des années 2000 jusqu’à la fin des années 2010. Autant d’argent qui fait défaut à la croissance de l’économie du pays, modestement attendue par l’Insee à 1,1 % du PIB en 2024, puis à 0,5 % au premier semestre 2025.

Marine Le Pen, comme Mélenchon, aussi dans les starting-blocks pour les présidentielles

Marine Le Pen, comme Mélenchon, aussi dans les starting-blocks pour les présidentielles

 

Marine Le Pen , comme Mélenchon, hypothèque déjà la fin de Macron;  du coup , elle est aussi dans les starting-blocks pour des présidentielles anticipées.

Elle estime que Macron a perdu la quasi-totalité de son pouvoir compris celui de choisir son premier ministre puisque par exemple il a dû s’incliner face à Bayrou alors qu’il aurait voulu nommer Lecornu pour Matignon.

Il y a aussi la faiblesse de Bayrou qui ne semble pas tout à fait en phase avec l’ampleur des défis et surtout leur urgence. Voir à cet égard le temps aussi qu’il met pour constituer un gouvernement où la mollesse de son intervention à l’Assemblée nationale.

Dans une interview au Parisien publiée ce mardi soir, la chef des troupes nationalistes à l’Assemblée assume «se préparer à une présidentielle anticipée»«Par précaution, compte tenu de la fragilité d’Emmanuel Macron, du peu de leviers institutionnels qu’il lui reste», prend-elle soin de préciser aussitôt. Marine Le Pen rejoint la rhétorique de Jean-Luc Mélenchon qui appelle à une destitution ou un départ du président de la République pour mieux avancer ses pions.

 Si le chef de l’État avait écarté toute démission lors de son allocution télévisée post-censure début décembre, son ancien adversaire de 2017 et 2022 maintient la pression. Et juge à l’inverse qu’«il y a beaucoup de raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son mandat», en citant les «problématiques» qui risquent de parcourir le bloc central, entraver la relation dans le couple exécutif, ou bien venir «des marchés financiers.»
Notons cependant que c’est peut-être joué avec le feu que de prévoir déjà une sorte de crise de régime qui contraindrait le président à démissionner. Il n’est pas du tout certain que la tri-répartition qui génère l’immobilité politique en France soit à alors  modifiée même après des élections législatives.

 

Politique : l’Allemagne aussi en crise après l’échec de Scholz

Politique : l’Allemagne aussi en crise après l’échec de Scholz

 Olaf Scholz  , Premier ministre allemand perd aussi la confiance du Bundestag: 394 députés ont voté contre la confiance, tandis que 207 ont voté pour, avec 116 abstentions, a annoncé la présidente du Bundestag. De nouvelles élections législatives seront donc organisées en février

le avait implosé le 6 novembre, après le limogeage du ministre des Finances libéral, après des différends insurmontables sur la politique économique et budgétaire. Depuis, Olaf Scholz dirige un gouvernement minoritaire entre son parti social-démocrate et les Verts.

Les sondages lui accordent peu d’espoir. Résultat, l’Allemagne se dirige vers une alternance politique avec le camp conservateur CDU/CSU, mené par Friedrich Merz. Il est donné nettement gagnant, fort de 30 à 33% des intentions de vote. Le parti d’extrême droite, Alternative pour l’Allemagne (AfD), est crédité de 17 à 19,5%, mais les autres formations excluent toute coopération avec lui. Le SPD engrangerait 15% à 17% des voix, les Verts de 11,5% à 14%.

 

Dans l’état actuel des forces, un futur gouvernement mené par Friedrich Merz, en coalition avec le SPD, constitue le scénario le plus probable. Olaf Scholz a exclu la semaine passée de servir comme vice-chancelier dans un tel cas de figure. Sur ce point, les deux hommes sont d’accord.

 

Si la guerre en Ukraine jouera un rôle important dans les débats, la future campagne électorale va d’abord « tourner autour des questions économiques et sociales », anticipe Claire Demesmay, chercheuse associée au Centre Marc Bloch de Berlin. L’Allemagne est « en proie au doute, le modèle allemand est en crise », souligne-t-elle.

Menacée d’une deuxième récession annuelle d’affilée, l’Allemagne est aux prises avec une grave crise industrielle. Berlin redoute particulièrement des répercussions pour ses exportations avec l’élection de Donald Trump. « Et le SPD veut évidemment se positionner sur ces questions », ainsi que celle « extrêmement importante » des emplois industriels après des annonces en cascade de plans sociaux.

Allemagne: crise politique aussi

Allemagne: crise politique  aussi 

 Olaf Scholz a sans doute pris risquait énorme de dissoudre son gouvernement. Du coup il faudra attendre de nouvelles élections générales qui en attendant vont encore augmenter le climat d’incertitude politique mais aussi économique. Compte tenu des sondages d’une part et du peu de popularité de la la défaite devrait être cuisante. La CD ou et les courants de droite devraient quitter de l’affaiblissement des sociaux-démocrates. D’une certaine manière actuellement c’est l’Europe qui se trouve déstabilisée avec les crises politiques de ses deux principaux leaders.

 

Sa coalition gouvernementale hétéroclite avec les Verts et les libéraux du FDP, au pouvoir depuis la fin 2021, avait volé en éclat le 6 novembre, après le limogeage du ministre des Finances libéral en raison de différends devenus insurmontables sur la politique économique et budgétaire. Sans l’appui de ses anciens alliés libéraux, et des Verts qui n’excluent pas, eux, de s’abstenir, le chancelier de 66 ans devrait de façon quasi-certaine perdre la confiance des députés du Bundestag.

Chancelier impopulaire. Depuis l’après-guerre, quatre chanceliers ont posé la question de confiance au Bundestag, souvent sans y être contraints, et avec des fortunes diverses. Le dernier en date, le social-démocrate Gerhard Schröder (1998-2005), avait fait ce pari risqué dans l’espoir d’avancer des élections qu’il comptait remporter. Mais il a finalement perdu face aux conservateurs d’Angela Merkel. Malgré son impopularité chronique, Olaf Scholz s’est lancé dans la campagne avec la volonté affichée de remporter le scrutin. Les sondages lui donnent à ce stade peu d’espoir d’y parvenir.

Dans l’opposition, les conservateurs de la CDU menés par Friedrich Merz, et de son allié bavarois CSU, sont donnés nettement gagnants, avec environ 32 % des intentions de vote, devant l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), le parti d’extrême droite (autour de 18 %) Le SPD d’Olaf Scholz est globalement à 15 %, même si la dernière étude de l’institut Insa montre une remontée à 17 %. Dans l’état actuel des forces, un futur gouvernement mené par les conservateurs, en coalition avec le SPD comme allié, constitue le scénario le plus probable.

 

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