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Attentats de Bruxelles : la France aussi visée (Mathieu Guidère)

Attentats de Bruxelles : la France aussi visée (Mathieu Guidère)

 

 

Analyse de Mathieu Guidère, islamologue et spécialiste du monde arabe et musulman dans le Figaro

 

Comment analysez-vous cette nouvelle attaque perpétrée par Daech en Europe?

Mathieu Guidère. - On est sur une copie des attentats de Paris avec des attaques coordonnées, dans des lieux publics emblématiques. C’est le même mode opératoire, le même type de cibles qu’à Paris, la même signature. Repérages des lieux, mise au point des explosifs, location de voiture… Ce sont des attaques très préparées, avec beaucoup de logistique mais pas nécessairement beaucoup de monde pour les passages à l’acte. Comme à Paris, il est probable qu’on soit sur des commandos de deux à trois personnes. Et ça, c’est une marque de fabrique de Daech. Avant, on avait peu de monde pour la logistique mais beaucoup de monde pour le passage à l’acte. Eux préparent très bien leurs attentats et mobilisent beaucoup d’individus en amont.

 

Pensez-vous que l’arrestation de Salah Abdeslam la semaine dernière ait un lien avec ces attentats?

Son arrestation a sûrement précipité les opérations qui étaient prévues de longue date. Il est tout à fait possible que l’interpellation ait donné le top départ: «Si je tombe, allez-y.» Mais je pense surtout que c’est un pied de nez fait à la France et à la Belgique qui avaient crié victoire après sa capture. Selon moi, le message envoyé par Daech, c’est: «Vous n’avez attrapé qu’un second couteau. Vous allez voir les professionnels maintenant.» Ce qui est certain, c’est que les responsables politiques, belges comme français, en ont trop fait. Tout comme les médias. Les services franco-belges se sont concentrés sur Salah Abdeslam qui n’est qu’un kamikaze raté, menacé de mort par l’État islamique. On en a fait une star alors que ce n’est qu’un adjudant de la logistique. Et pendant ce temps-là, un attentat coordonné se préparait, alors même que la vigilance était à un très haut niveau.

Selon vous, s’agit-il de terroristes qui étaient dans l’entourage de Salah Abdeslam?

Pour moi, ce sont d’autres cellules qui ont été activées à Bruxelles. Ces commandos ont été armés, entraînés dans une logique militaire. Le cerveau des opérations a sûrement fait un séjour en Irak. Quant aux exécutants, il est possible que certains n’aient jamais quitté la Belgique ou la France. À l’inverse, il ne serait pas surprenant que d’autres aient infiltré des flux de migrants pour rejoindre l’Europe et participer à ces attaques. On sait que l’État islamique en a les capacités. Cette menace est d’autant plus réelle que l’EI a pris le contrôle de Mossoul, abritant une annexe qui fabriquait des passeports vierges à la demande.

 

Les explosions ont eu lieu dans un aéroport et à la station de métro Maelbeek située rue de la Loi, non loin des institutions européennes. Quelle est, selon vous, la portée symbolique de ces cibles?

L’aéroport est une sorte de clin d’œil à Ben Laden et un appel aux combattants d’Al Qaida à rejoindre l’État islamique, sur fond de rivalités entre les deux organisations terroristes. En résumé, Daech veut montrer qu’il fait comme al-Qaïda mais en mieux. L’idée est aussi d’abattre le pays économiquement. On sait qu’un attentat peut représenter entre 0,1 et 0,3% du PIB à un pays. En visant Bruxelles, les auteurs de ces attaques punissent également les Belges de leur coopération avec la France et envoient un signal à l’Europe. Le message est le même qu’en novembre 2015: «Puisque vous êtes passés des frappes chirurgicales à des frappes de masse, nous allons en faire de même et perpétrer des attentats de masse.»

 

Existe-t-il un «Bruxellistan» comme on a connu naguère un «Londonistan»?

 

Il est vrai que la Belgique apparaît aujourd’hui comme une base arrière du djihadisme comme l’était hier l’Angleterre. Ne pouvant plus s’installer à Londres, où les islamistes algériens avaient trouvé refuge dans les années 1990, des filières marocaines se sont établies à Bruxelles dans le courant des années 2000. Des petites communautés se sont formées et ont prospéré pendant plusieurs années. Durant cette période, la Belgique a regardé ailleurs, estimant que ces islamistes marocains ne représentaient pas un danger immédiat pour le pays. Sauf qu’après les attentats deCharlie Hebdo, la donne a changé: la France a commencé à faire pression sur la Belgique, qui a dû réagir et «faire le ménage». D’ailleurs, le «Bruxellistan» va sûrement disparaître et renaître ailleurs, peut-être dans le sud de l’Italie, point de passage des migrants en provenance de la Libye, où l’État islamique gagne du terrain.

 

Comment réduire la menace?

Cela fait quinze ans que nous essayons d’éradiquer le terrorisme, sans grand succès. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, le monde libre a tout essayé dans sa guerre contre le terrorisme. S’il éprouve des difficultés, c’est parce que la solution est davantage politique que militaire. Certes, il faut réduire les groupes terroristes qui nous menacent, mais cela restera un coup d’épée dans l’eau s’il n’existe pas parallèlement une solution politique et diplomatique. Il y a un siècle exactement, les accords Sykes-Picot dessinaient les frontières actuelles du Moyen-Orient, il est temps pour la France de proposer, à l’occasion de ce centenaire, une grande conférence internationale sur cette région.

 

2017 : Lasalle (MoDem) comme Menigon (lutte ouvrière), aussi candidat … comme ma concierge !

2017 : Lasalle (MoDem) comme Menigon  (lutte ouvrière), aussi candidat … comme ma concierge !

Et de deux pour les candidats du MoDem ; il y a bien sûr l’inusable François Bayrou mais aussi maintenant le sympathique et iconoclaste Jean Lassalle. Celui qui parcourt les routes de France à pied pour savoir ce qui se passe dans le pays. Sympathique mais un peu cucul. D’autres candidats encore, celui de lutte ouvrière à travers sa responsable. Si l’on compte tous les candidats à la primaire de la droite plus ceux  envisagent  de se présenter on doit bien parvenir à 25 ou 30 candidats. Bref ce n’est plus une élection présidentielle mais une sorte d’éliminatoire type « the Voice ». On espère aussi que l’inoxydable fonctionnaire qui s’ennuie, à savoir Cheminade, se présentera encore pour obtenir au moins 0,5 %. Même ma  concierge s’interroge !   On savait que le tonitruant député Jean Lassalle se détachait peu à peu du Mouvement démocrate pour construire une candidature à l’élection présidentielle de 2017. Dimanche, la rupture avec la formation de François Bayrou a été explicitée: «La démarche que j’engage est non partisane. Maintenant, je dois le dire clairement: je me mets en congé du MoDem», annonce Jean Lassalle à Marianne. Le 2 mars dernier, LeFigaro.fr révélait les ambitions élyséennes du député béarnais, connu pour sa grève de la faim en 2006 et sa grande marche à travers le pays en 2013. «Je veux participer à mon niveau à l’animation d’une campagne présidentielle qui doit être d’un autre type», nous expliquait-il. Ajoutant: «On est à un moment tourmenté de notre histoire où les gens nous demandent de changer des têtes». Auprès de nos confrères, il confirme: «Je pose un acte et si je sens qu’il trouve un écho, je l’incarnerai et je serai candidat à la magistrature suprême».

 

 

 

Banque : après la société générale, le crédit agricole, LCL ferme aussi des agences

Banque : après la société générale, le crédit agricole, LCL ferme aussi des agences

La tendance structurelle à la très nette baisse des effectifs dans les banques se confirme. 600 000 emplois ont déjà été supprimés dans le monde depuis la crise de 2009. Pour l’avenir on prévoit la suppression de 50 % des emplois dans les banques françaises. Cette fois il s’agit de LCL. L’objectif pour LCL est de passer de 1 887 agences actuellement à 1640 en 2020, soit 247 fermetures. En revanche, la banque dément les chiffres sur les éventuels suppressions d’emplois de près de 400 agents avancés par les syndicats. «Il n’y a encore aucune projection précise à ce stade», précise un porte parole de la banque. Quoiqu’il en soit, avec le développement d’internet et les nouvelles habitudes des clients pour aller consulter leurs comptes et effectuer les petites opérations directement avec leur ordinateur ou leur smartphone, la fréquentation des clients s’érode dans les agences. Ce sont donc les agences dites «secondaires», avec deux ou trois salariés, qui seraient dans le viseur. Selon une étude du cabinet Deloitte, 24% des Français ne vont plus rencontrer leur banquier, contre 14% en 2014. Ils seraient d’ailleurs 13% à n’utiliser que les services en ligne pour gérer leurs comptes. Selon une autre étude de Médiamétrie-NetRatings, chaque jour, 5,2 millions de clients se connectent au site Internet de leur banque.
Cependant le groupe qui sera dirigé à partir du 4 avril par Michel Mathieu, l’actuel directeur général adjoint de Crédit Agricole SA, LCL va poursuivre sa politique de recrutement dans d’autres activités. L’objectif est de recruter en moyenne 1 000 CDI par an jusqu’en 2018. En 2015, la banque a recruté 1 500 agents.
Par ailleurs, la banque va lancer une grande opération de lifting dans ses principales agences. Déjà 40 agences ont été rénovées et modernisées sur le modèle de sa nouvelle vitrine située au 19 boulevard des Italiens à Paris et inaugurée au mois de novembre. Les clients peuvent trouver notamment sur place un accès au Wifi et des tablettes informatiques. Près de 1 200 agences principales et 400 agences secondaires devraient bénéficier de ce coup de jeune. LCL va investir au total 600 millions d’euros dans cette opération.
LCL n’est pas la seule à s’adapter à cette nouvelle donne. La Société générale a annoncé un plan de réorganisation de ses plates-formes de traitements des opérations clients en France. L’activité sera progressivement concentrée sur 14 sites d’ici à 2020, au lieu de 20 actuellement. Là aussi cela se traduira par la suppression d’environ 550 postes sur cinq ans mais «sans licenciement économique ni départ contraint», selon la banque.

Risques de récession mondiale : le G20 toujours aussi vain

Risques de récession mondiale : le G20 toujours aussi vain

 

 

 

Aujourd’hui et demain se réunissent les ministres des finances et les responsables des banques centrales sans doute pour faire le constat d’un ralentissement mondial qui pourrait même conduire à la récession. Le contexte est en effet assez comparable à celui de 2019 avec une crise financière, une baisse structurelle des valeurs boursières, une grande volatilité sur le marché des changes et surtout une demande atone qui se traduit par un net affaiblissement du commerce international. Malheureusement chaque banque centrale joue sa partie de manière individuelle pour peser de manière artificielle sur la masse monétaire, les taux de change et la parité des monnaies. Dit autrement on essaye de donner par la voie monétaire une compétitivité qui ne permettent  pas encore des réformes structurelles à peine entamées. Il est donc vraisemblable que le G20 se montrera toujours aussi vain et qu’il va se contenter une fois de plus de faire un constat sans prendre de décision à la hauteur de l’enjeu. Au risque après la réunion de créer encore davantage d’incertitudes. Encore pour se mettre d’accord encore faudrait-il partager la même vision qui devrait articuler des mesures de politique monétaire, de politique budgétaire et des réformes structurelles. La réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 vendredi et samedi à Shanghaï, en Chine, risque de décevoir ceux qui en espèrent un grand plan concerté de relance de l’économie mondiale et d’apaisement sur les marchés financiers. Aux yeux de certains, la situation actuelle, avec une demande mondiale obstinément atone, des Bourses en baisse et une volatilité sur le marché des changes, est comparable à celle d’avril 2009. La Chine, qui préside le G20 cette année, a érigé en « tâche urgente » le renforcement de la coordination politique et la lutte contre les « débordements négatifs » des mesures prises individuellement, alors qu’elle est elle-même soupçonnée d’avoir contribué à la déstabilisation en pilotant depuis l’été dernier une dépréciation du yuan. D’autres, tels les Etats-Unis et le Japon, comptent insister sur des mesures budgétaires de soutien à l’activité pour relancer l’économie mondiale. « Le tableau global est moins rose qu’il y a un an », juge un responsable italien s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, selon lequel la réunion de fin de semaine « ne débouchera probablement sur aucune réponse de court terme à la crise ». Cette absence d’initiative au niveau politique alimente les craintes d’une récession.

‘ (Avec Reuters)

Un nouveau permis de conduire tout aussi bidon

Un nouveau permis de conduire tout aussi bidon

À partir d’avril on connaîtra une nouvelle réforme du permis de conduire tout aussi bidon. L’objectif officiel de cette réforme applicable  à partir d’avril est de réduire les coûts et les délais d’attente. Un coup particulièrement excessif pour les jeunes puisqu’il se situe entre 1500 et 2 000 €. L’attente, elle, pourrait être diminuée ; elle est aujourd’hui d’environ 100 jours soit le double de la moyenne européenne. Pour cela on envisage une externalisation des examens y compris en ayant recours par exemple à la Poste. Sur le fond cela ne changera pas grand-chose et le permis sera toujours aussi inadapté à la préparation à la conduite. En effet connaître la réglementation ou le maniement des instruments de conduite ne suffit pas. Il y a déjà des dizaines et des dizaines d’années que l’ancien pilote de course Jean-Pierre Beltoise avait préconisées que l’examen pratique soit effectué sur circuit afin de mesurer les compétences à la gestion des risques. D’une certaine manière on peut donc considérer cette réforme comme du bricolage. Pour preuve des modifications complètement anecdotiques voir surréalistes. En effet À compter du 18 avril prochain, la nouvelle banque de photos destinée aux examens du code sera soumise aux candidats. Ce toilettage qui permet de dépoussiérer ce stock ancien intègre de nouveaux clichés avec vues aériennes mais aussi, et c’est nouveau, des vidéos. Par ailleurs, le volume des diapositives augmente passant de 700 aujourd’hui à 1015. Compte tenu de l’enjeu la l’enseignement concernant la sécurité routière devrait être intégrée dans le processus de formation des élèves  et cet enseignement sanctionné par un diplôme gratuit. Ne resterait alors à la charge du candidat conducteur que le coût de l’épreuve pratique à passer dans les conditions proches du réel. Avec la loi moi qu’on va peut-être gagner en rapidité mais pas forcément en qualité. La loi Macron prévoit en effet de redéployer les inspecteurs du permis de conduire pour essayer de le diviser par deux. C’est pourquoi l’examen du code de la route et du permis poids lourds pourra être confié à des organismes privés agréés, comme La Poste. Selon le gouvernement, cet aménagement va permettre de libérer 170000 places.  À compter du 1er juin, le candidat au code paiera 30 euros. 

Vente d’animaux : la bureaucratie aussi pour les particuliers

Vente d’animaux : la bureaucratie aussi pour les particuliers

 

 

Désormais les particuliers seront considérés comme des professionnels pour la vente des animaux et devront donc respecter les procédures bureaucratiques imposées pour la vente d’un chien ou d’un chat par exemple. L’exemple même de ce que produire peut produire la bureaucratie française. On comprend bien qu’il faille contrôler ceux qui font profession de vente d’animaux sans être déclarés comme professionnels. Par contre imposer  les mêmes contraintes aux particuliers pour la vente d’un animal ou de parents relève de la bureaucratie la plus totale. On se demande combien il faudra embaucher de fonctionnaires pour contrôler la vente et l’achat de ces animaux de compagnie. Du coup il est vraisemblable que le commerce d’animaux en provenance de l’étranger va se développer surtout en provenance des pays qui n’imposeront aucune contrainte aux particuliers. Depuis le 1er janvier 2016, toute personne qui vend au moins un animal issue d’une femelle reproductrice qui lui appartient est considéré comme un éleveur, avec les mêmes obligations », explique François Carlier, de l’association Consommation Logement et Cadre de Vie (CLCV). « Elle doit se déclarer auprès de la chambre d’agriculture et obtenir un numéro de Siren. Elle doit disposer de locaux conformes aux règles sanitaires », poursuit le journaliste. Enfin il est très probable que ces personnes seront taxées sur les bénéfices potentiels tirés des ventes. Cette mesure vise à faire la chasse aux éleveurs non déclarés. « Certains ont fait de cette activité informelle un revenu d’appoint. Les éleveurs déclarés, qui se plaignent d’une concurrence déloyale, demandent un alignement des règles », ajoute François Carlier. Mais le plus important, ce sont les nouvelles règles d’information lors de la vente. Ainsi, les annonces de vente de chiot ou de chaton doit désormais comporter le numéro de Siren du vendeur, l’âge de l’animal, son numéro d’identification, l’inscription ou non à un arbre généalogique ou encore le nombre d’animaux de la portée.

 

Uber aussi sur le marché du transport de colis

Uber aussi sur le marché du transport de colis

 

 

Après le transport de personnes par taxi, Uber  s’attaque maintenant aux transports de petits colis de marchandises. De quoi bousculer encore un marché très concurrencé. Amazon avait déjà mis un pied sur ce marché en mettant en place son propre service de distribution. Cette fois il s’agit de s’adresser à tous les utilisateurs de transports express. Le groupe commencera par démarcher  la clientèle individuelle mais rapidement va  se rendre compte que l’essentiel du marché est constitué par les entreprises. Certes le phénomène de bourse de fret n’est pas nouveau dans le transport, il existe depuis des dizaines et des dizaines d’années (a même commencé avec le Minitel en France avant évidemment d’être informatisé).  Le danger c’est évidemment la puissance d’Uber, ses moyens technologiques et sa couverture mondiale. Surtout pour se faire une place et s’imposer dans ce monde,  Uber n’hésitera certainement pas à écraser les prix ce qui risque de fragiliser nombreux  transporteurs classiques spécialisés dans l’express mais aussi d’autres entreprises de transport qui à côté du transport complet ou du transport de lots font aussi du transport express. D’un certain point de vue,  on ne peut pas dire il s’agit d’une vraie révolution technologique mais d’une tentative de mettre  en sous-traitance les acteurs actuels. On sait par ailleurs que c’est le dernier kilomètre de livraison qui plombe le coût  du transport express, dès leur on risque de voir apparaître des opérateurs qui comme pour les VTC vont intervenir avec des statuts juridiques très flous voire sans statut du tout quand des  automobilistes ne seront pas sollicités pour effectuer les livraisons terminales. Déjà confrontés à la concurrence d’Amazon, les groupes européens de services postaux et de livraison express de colis, comme Deutsche Post, PostNL ou Royal Mail, risquent de devoir faire face à celle d’Uber et d’autres start-up intéressées par ce marché.  UberRUSH, qui permet de trouver via une application un coursier, et de nouveaux entrants tels que PiggyBaggy ou Nimber, pourraient en effet venir grignoter des parts de marché aux opérateurs historiques, estiment des analystes financiers et des gérants interrogés par Reuters.  Ces derniers commencent à prendre en compte dans leurs calculs de valorisation l’impact à long terme de cette nouvelle concurrence, pour l’instant incarnée par Amazon avec le lancement de son propre service de messagerie express dans certaines régions d’Europe.  Pour eux, cette initiative du géant américain du commerce en ligne pourrait bien n’être qu’une première étape de ce qui attend le marché.

Renault : la CFDT condamne aussi la communication de la CGT

Renault : la CFDT condamne aussi la communication de la CGT

À son tour après FO, la CFDT condamne l’imprudence de la communication de la CGT à propos des contrôles de pollution menée à l’égard des véhicules Renault. Certes la principale responsable est sans doute Ségolène Royal qui sitôt l’affaire Volkswagen connue aux États-Unis s’est vautrée dans son habituel exhibitionnisme politique pour annoncer des contrôles tous azimuts. Une manière de justifier un ministère de l’écologie qui ne sert pas à grand-chose puisque les véritables décisions relatives à l’environnement sont prises ailleurs. On peut par ailleurs s’étonner que Ségolène Royal soit surprise du décalage qui existe entre les émissions polluantes réelles et les normes. C’est en effet une question bien connue et toutes les marques dépassent est de très loin les normes théoriques. Au cirque médiatique organisé par Ségolène Royal, il était sans doute peu opportun d’ajouter la voix syndicale de la CGT. Laurent Berger, numéro un de la CFDT, a taclé dimanche la communication « pas pertinente » de la CGT jeudi au sujet de perquisitions chez Renault par la répression des fraudes, une information qui a entraîné la chute du titre du constructeur automobile en Bourse. « Il y a eu une communication syndicale qui n’était pas pertinente de la part de la CGT », a estimé Laurent Berger lors de l’émission Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Les « conséquences sont d’abord risquées pour les salariés », selon lui.  La révélation jeudi dans un tract de la CGT de perquisitions menées dans plusieurs sites Renault par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a provoqué un affolement à la Bourse de Paris, où l’action Renault a terminé la séance en chute de 10,28%. « Ce tract a mis de la suspicion là où il ne fallait pas », selon Laurent Berger. « L’expression syndicale, ça se maîtrise », a-t-il ajouté. Il en a profité pour vanter le syndicalisme défendu par la CFDT, celui qui « négocie, qui s’engage, qui conteste aussi parfois ». Et qualifié d’ »un peu confusant » le syndicalisme de la CGT, première organisation syndicale en France.  Interrogé sur le fait de savoir si « la précipitation » de la CGT dans la communication autour des perquisitions révélait « un problème de ligne interne » au sein de la centrale, le représentant de la CFDT a dit: « cela prouve que oui, cette organisation a sans doute des difficultés internes ». Jean-Claude Mailly, secrétaire général FO, avait estimé vendredi « prématurée » l’annonce par la CGT de perquisitions chez Renault.  Sur le dossier Goodyear, Laurent Berger a jugé « ahurissante » la condamnation à 9 mois de prison ferme de huit ex-salariés de l’usine d’Amiens-Nord, dont le leader syndical CGT Goodyear, pour la séquestration de deux cadres. Ils « ne mérit(ai)ent pas » cette peine, a-t-il dit, en espérant qu’elle soit « revue et corrigée » en appel. Toutefois, il a insisté sur le fait qu’il « ne partage(ait) pas la stratégie syndicale » menée au sein de cette usine, en référence à la CGT.

Botox : Rachida Dati peut tre rassurée l’utilisation du botox se diffuse aussi dans le cerveau

Botox : Rachida Dati peut être rassurée l’utilisation du botox se diffuse aussi dans le cerveau

 

Avec la barbe d’ Emanuel Macron, c’ets la métamorphose physique de Rachida Dati qui a fait là une des journaux consacrés à l’esthétique des politiques. Rachida Dati apparaît en effet le visage gonflé au botox afin de dissimuler les outrages du temps. Certains se sont alors interrogés sur les conséquences physiques et mentales de cette injection de sérum de jeunesse. Ils peuvent cependant être rassurés puisque la fameuse toxine botulique (botox) ce répandrait à terme aussi dans le cerveau ce qui pour Rachida Dati permettrait de muscler une partie du corps sans doute plus essentielle  que celle de son visage. La toxine puissante que des médecins leur ont injectée dans le visage pourrait s’échapper dans le système nerveux central ! Autrement dit, on peut en retrouver dans le cerveau ou la moelle épinière. C’est ce que viennent de découvrir Selon une étude menée par Dr Ismail Küçüker de la Faculté de médecine de Samsun (Turquie) et relayée sur le site de la société américaine de chirurgiens plasticiens, l’utilisation de Botox, conjointement avec un traitement à base d’acide hyaluronique, prolongerait les effets de comblement des rides de ce produit, en réduisant l’activité musculaire de la zone traitée. Les injections d’acide hyaluronique sont l’une des procédures cosmétiques peu invasives les plus courantes car c’est un produit naturel, à base de gel particulièrement  compatible avec le corps. Cependant, sa dégradation rapide limite l’effet antirides dans le temps, notamment en raison de la contraction des muscles voisins. C’est pour réduire cet effet de contraction que les chirurgiens plasticiens ont parfois recours à la toxine botulique (plus connue sous son nom de Botox) afin de provoquer une paralysie temporaire des muscles de la zone traitée. Un « temporaire » qui peut quand même durer quelques mois. Pour valider cette approche, le Dr Küçüker et son équipe ont mené une expérience sur des lapins. « Cette étude a montré que l’application d’acide hyaluronique pour le comblement des rides en combinaison avec la toxine botulique diminue de manière significative le processus de dégradation et augmente le volume restant à la fin de la période de paralysie, » ont déclaré les chercheurs. Ces derniers espèrent que leurs conclusions permettront de promouvoir cette nouvelle procédure auprès des patients qui optent pour un traitement de remplissage dermique.

L’été aussi dans l’Arctique

L’été aussi  dans l’Arctique

Au pôle Nord aussi le décalage entre la température habituelle et la température actuelle avoisine les 20°. Un réchauffement qui provoque ailleurs des vents violents et des intempéries inhabituelles Le Pôle Nord était anormalement doux mercredi avec des températures comprises entre 0 et 2 degrés Celsius, supérieures d’au moins 20 degrés aux normales saisonnières, en raison d’une « puissante et violente » dépression qui affecte l’Atlantique Nord, selon les services météorologiques canadiens. Après avoir fait connaître à l’Est du Canada un Noël exceptionnellement chaud (15,9 degrés Celsius le 24 décembre à Montréal alors que les températures sont souvent proches de -10 degrés à cette période), cette dépression a gagné l’océan Atlantique nord. Elle est actuellement centrée sur l’Islande, y faisant chuter la pression de l’air à 928 hectopascals, et entraînant des vents de 140 km/h et des vagues de 15 mètres de haut. « C’est une dépression extrêmement violente et extrêmement puissante, ce n’est donc pas surprenant que les températures chaudes soient poussées si au nord et que des vents violents touchent l’Angleterre » où l’armée a été mobilisée face aux intempéries, a déclaré à l’AFP Natalie Hasell, météorologue au ministère canadien de l’Environnement.

Après Julien Lepers, Joël Collado aussi au placard

Après Julien Lepers, Joël Collado aussi au placard

Le service public fait aussi le ménage : après l’icône de l’émission phare   »questions pour un champion », c’est le présentateur du bulletin météo de France Inter et de France info qui fait l’objet du nettoyage démographique. Dans le service public, le jeunisme est aussi à la mode et il ne fait pas bon de dépasser les 60 ans. Sans doute une grave erreur concernant l’émission télévisée question pour un champion regardée massivement par un public d’un certain âge et qui s’accommodait très bien de la personnalité du présentateur. Sans doute l’émission la plus intelligente du paysage télévisuel et qui n’a  pas besoin d’un décorum new-look et  d’un changement d’animateur. Autre victime de la chasse au vieux Joël Collado, présentateur de la météo. Et là on encore davantage de mal à faire le lien entre l’objet de l’émission et l’âge du capitaine Joël Collado, qui présentait la météo depuis 21 ans sur France Inter et France Info, a animé dimanche son dernier bulletin météo, un départ qu’il a qualifié de « sanction », une affirmation que Radio France et Météo France ont récusée. Le prévisionniste de Météo France à l’accent du sud, âgé de 66 ans, présentait depuis Toulouse les bulletins météo de la semaine sur France Inter et France Info depuis 1994. Il a indiqué à France 3 Midi Pyrénées avoir été écarté « pour des raisons mystérieuses qu’il ne connaît pas », qualifiant cette décision de « sanction ». Il a dit en avoir été prévenu seulement fin septembre. Météo France, qui l’emploie, a affirmé à l’AFP que « Radio France voulait faire évoluer le format de la météo » pour qu’elle soit « plus incarnée, avec plus d’interactions entre le journaliste en studio et le prévisionniste » et donc « des prévisionnistes en studio ».

 

Réchauffement : changement de climat…aussi en France

Réchauffement : changement de climat…aussi en France

 

D’après les calculs de Météo france,  la température a augmenté en moyenne de 0,7°C pendant le XXe siècle dans le nord-est de la France et de plus de 1,1°C dans le sud-ouest. L’année 2014 a été la plus chaude depuis le début du XXe siècle, avec un écart de +1,9°C par rapport à la moyenne de la période 1961-1990. Pendant la période 1950-2000, le nombre de journées pendant lesquelles la température dépasse 25°C a augmenté tous les dix ans de quatre jours à Paris et de plus de cinq jours à Toulouse.   »Les changements du climat sont très difficiles à percevoir mais, en regardant les statistiques, on s’aperçoit qu’il y a eu des périodes de basculement et d’accélération en France dans les années 1980″, explique Serge Planton, chef du département de recherche sur le climat de Météo France, collaborateur du GIEC. « On découvre que l’intensité des pluies et la durée des sécheresses ont augmenté sur les 15 dernières années », poursuit-il. « Il y a une accélération de la fonte des glaciers à partir des années 1980. On a une augmentation très nette du nombre de vagues de chaleur et, depuis les années 1960, une diminution d’un mois de la période d’enneigement. »Dans l’agriculture, le réchauffement du climat a surtout eu pour effet jusqu’ici en France l’avancement de la date des récoltes et des semis de plusieurs semaines et la survie de vecteurs de maladie en raison des hivers plus doux. La chenille processionnaire du pin, très allergisante, qui ne se trouvait qu’au sud de la Loire jusque dans les années 1970, est désormais aux portes de Paris.  Les conséquences du réchauffement global de la planète se font également sentir sur les côtes françaises, note le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). »On constate actuellement une accélération de l’augmentation du niveau de la mer due au changement climatique », dit le BRGM dans un rapport. « Alors qu’il montait au XXe siècle au rythme de 1,7 mm par an, le niveau augmente désormais de 3,2 mm par an. »Le relèvement du niveau de la mer d’une vingtaine de centimètres depuis 1870 se traduit déjà par un risque accru d’érosion des côtes et de submersions temporaires. Or, même si l’humanité parvenait à contenir le réchauffement de la planète sous la barre des 2°C à la fin de ce siècle, la fonte des glaces et la montée du niveau des mers se poursuivra bien au-delà de 2100, avec un risque accru de submersion des zones côtières en cas de tempête de type Xynthia (février 2010). »Les plans de prévention des risques prennent déjà en compte l’élévation inévitable du niveau de la mer », souligne Goneri Le Cozannet, ingénieur du BRGM. Mais au-delà d’un réchauffement de 2°C, l’adaptation aux effets du réchauffement climatique sera de plus en plus difficile, avec notamment le risque de voir la canicule de 2003, cause d’une surmortalité estimée à 15.000 personnes et d’une forte baisse des rendements agricoles, devenir la norme.

Après le choc, la presse est aussi dans l’incantation

Après le choc, la presse est aussi dans l’incantation

 

Quand on prend connaissance de la presse ce week-end on mesure bien l’état de choc dans lequel se trouve le pays y compris ses leaders d’opinion. Pour résumer c’est surtout l’incantation qui est privilégiée. Mais peu de développement sur les facteurs explicatifs encore moins sur la stratégie à entreprendre. On n’en reste aux mêmes slogans que ceux employés par Hollande et son gouvernement « lutter contre le terrorisme avec les valeurs républicaines » une belle formule mais qui ne signifie pas grand-chose sans contenu plus concret et plus opérationnel. La question centrale de troupes au sol en Syrie comme en Irak est éludée. De même que les moyens de neutralisation des terroristes potentiels présents en France. Comme le gouvernement nombre de journalistes affirment  souvent que désormais la France est en état  de guerre mais sans en tirer les conséquences en termes d’organisation policière, juridique et militaire tant en France qu’à l’extérieur. Certes la problématique est complexe, les ripostes possibles ne sont pas sans danger pour autant aucune stratégie réellement crédible ne pourra être défini si l’on s’en tient seulement à constater l’état de guerre sans prendre les moyens pour la conduire. Après le choc causé par les pires attentats jamais commis en France, la colère et la volonté de faire bloc mais aussi de « rendre coup pour coup » sont au cœur des analyses de la presse dominicale. A l’unisson des autres titres, le quotidien sportif L’Equipe est « en deuil ».  »Le chagrin et la colère » ont saisi Le Figaro qui, comme Libération, paraît exceptionnellement, deux jours après les actions kamikazes revendiquées par le groupe Etat islamique, qui ont ensanglanté Paris et fait 129 morts. « Je suis Paris » titre justement Libé, reprenant un slogan qui fait florès sur les réseaux sociaux, à l’instar du « Je suis Charlie » qui avait été scandé après les attentats de janvier.  »Résistons », clame Le Parisien/Aujourd’hui en France dans un numéro spécial.  »La France est en guerre. En guerre contre un terrorisme totalitaire, aveugle, terriblement meurtrier », insiste le directeur du Monde Jérôme Fenoglio dans son éditorial.  »Cette guerre, maintenant chacun l’a compris, ne fait que commencer », prévient Alexis Brézet du Figaro. Laurent Joffrin de Libération livre « la conclusion (qui) s’impose avec son terrible réalisme: les Français doivent désormais vivre avec le terrorisme ». Mais « nous ne remporterons aucune victoire durable sur le terrorisme en laissant place au rejet de l’autre », avertit Guillaume Goubert dans l’éditorial diffusé sur le site internet du quotidien catholique La Croix. Le mot d’ordre d’unité est relayé par toute la presse. C’est « la République face à la barbarie » qui se dresse ainsi à la Une du Journal du dimanche. Pour Dominique Jung des Dernières Nouvelles d’Alsace, « le vrai enjeu est l’affirmation des valeurs républicaines ». « On nous fait la guerre. Unis, nous saurons faire face à cette inacceptable folie », renchérit Jean Levallois de la Presse de la Manche.  »Je ne sais pas si ‘nous sommes en guerre’, comme le clament les médias. Je sais, en revanche, qu’il nous faut réapprendre à penser la guerre sans paniquer », confie l’écrivain et journaliste Jean-Claude Guillebaud dans son billet dominical paru dans Sud-Ouest. L’heure est à l’unité mais aussi à la riposte, insistent de nombreux éditorialistes aux accents martiaux.  »Notre démocratie ne peut être sauvée qu’avec les armes de la République », fait valoir Jean-Claude Souléry de La Dépêche du midi. Certes, « refusons toujours la haine. Restons civilisés », martèle David Guévart de Nord Littoral. « Mais acceptons aussi qu’il n’y aura pas de solution qui ne ressemble à une éradication du mal. » Car « le temps est venu de rendre coup pour coup, d’être impitoyable face à nos ennemis, de l’intérieur comme de l’extérieur », assure Raymond Couraud dans L’Alsace. « Même si le prix à payer pour contrer cet ennemi doit s’ériger en riposte musclée, la France a le devoir d’entrer en résistance », affirme Philippe Palat dans les colonnes du Midi libre. »Contre la brutalité, il n’est qu’un principe : la force. Contre la sauvagerie, qu’une loi : l’efficacité. (…) Pour gagner la guerre, il faut la mener », conclut Alexis Brezet dans Le Figaro.-

 

Volkswagen a aussi triché en Europe

Volkswagen a aussi triché en Europe

Nouvelle découverte de tricherie de Volkswagen grâce à son logiciel qui permet de dépasser très largement la pollution autorisée, cette fois sur les gros modèles vendus en Europe où la marque vend dix fois plus qu’aux Etats-Unis. Une affaire qui pourrait déstabiliser un peu plus le constructeur dont la valeur boursière a déjà perdu plus de 30% de sa valeur. Les autorités américaines ont indiqué lundi qu’environ 10.000 voitures du groupe, y compris des modèles Audi et Porsche, étaient équipés d’un dispositif de contrôle des émissions polluantes appelé « Auxiliary Emissions Control Device » (AECD) et permettant d’émettre jusqu’à neuf fois plus d’oxyde d’azote que le niveau autorisé. L’Agence américaine de l’environnement (EPA) a précisé que ce logiciel était utilisé dans des moteurs 3,0 litres de gros SUV, élargissant ainsi la portée du scandale Volkswagen qui concernait jusque-là des cylindrées plus petites. Volkswagen, qui a démenti que le logiciel AECD altérait les niveaux d’émission de manière illicite, a déclaré jeudi que le même dispositif était installé dans ses voitures en Europe, son principal marché où le groupe réalise environ 40% de ses ventes. En réponse à des questions envoyées par courriel, il n’a pas donné de chiffre pour l’Europe mais n’a pas exclu qu’aux Etats-Unis le total de véhicules concernés dépasse les 10.000. Les accusations de l’EPA ont contraint la filiale nord-américaine de Porsche de suspendre jusqu’à nouvel ordre les ventes du 4×4 Cayenne pour les années-modèles 2014 à 2016, Audi interrompant de son côté les livraisons aux Etats-Unis de ses modèles A6, A7, A8 et Q5. En Europe, Volkswagen doit déjà organiser le rappel de 8,5 millions de voitures diesel moins puissantes après avoir reconnu l’installation d’un logiciel truqueur. Le scandale qui a éclaté en septembre a fait perdre au groupe près d’un tiers – pas loin de 24 milliards d’euros – de sa valeur boursière et commencerait à se ressentir sur les ventes de ses principales marques, d’après les chiffres des immatriculations d’octobre qui commencent à tomber.

Coupe du monde de rugby : la France toujours aussi insipide

Coupe du monde de rugby : la France toujours aussi insipide

C’est le quatrième match de la France en coupe du monde, un match perdu cette fois mais aussi insipide que les précédents ;   la France semble avoir perdu tout ce qui faisait son originalité la vitesse, la créativité, l’efficacité aussi. Bref une équipe à l’image de son entraîneur : ennuyeuse, lourde , Sans imagination. Du coup les Français seront contraints après cette défaite face à l’Irlande de rencontrer les Black en quart de finale. Sur ce qu’on a vu depuis le début de l’épreuve la France pour être bien accusé un retard de 30 points  sur une équipe des Black peut-être moins brillante que précédemment mais toujours efficace. Mené par l’Irlande sur le score final de 24 à 9 dimanche au Millennium de Cardiff, le XV de France affrontera donc les All Blacks de Nouvelle-Zélande samedi 17 octobre en quart de finale de la Coupe du monde de rugby. Retour sur les moments forts de ce dernier match de la poule D.  24 à 9… C’est le score de la rencontre France-Irlande dimanche à Cardiff.  Les Irlandais, auteurs des deux seuls essais du match, ont dominé les Bleus, mais le XV du Trèfle n’a pas eu la tâche facile pour autant, surtout en première période.  Un match très serré et difficile aussi pour les Français, qui malgré une défense extrêmement efficace, étaient menés 9 à 6 à la mi-temps par des Irlandais qui ont eu une possession du ballon plus importante.
Aucun essai pendant cette première période mais trois pénalités pour l’Irlande (Sexton à la 13e et 19e minute et Madigan à la 29e), contre deux pour l’équipe de France, inscrits par Scott Spedding (16e, 23e). Une première période marquée surtout par deux événements, deux coups durs pour les Irlandais qui ont perdu Jonathan Sexton sur blessure au bout de 20 minutes mais aussi leur capitaine emblématique, Paul O’Connell, sorti sur une civière juste après le coup de sifflet.
L’Irlande marque le premier essai de la rencontre à la 51ème minute de jeu. Il est signé Rob Kearney. Madigan manque la transformation mais les Irlandais ont fait le break et mènent avec 8 points d’avance (14 à 6) face à la France. A la 64ème minute de jeu, la France réduit l’écart grâce à une pénalité de Morgan Parra. Mais les espoirs des Bleus sont de courte durée. A la 72e, Conor Murray marque le deuxième essai de la rencontre, transformé cette fois par Madigan. L’Irlande mène 21 à 9 à moins de 10 minutes de la fin. Et c’est le coup de grâce avec une nouvelle pénalité réussie de Madigan. La France est menée 24-9 par l’Irlande à quelques minutes de la fin. C’est sur ce score que les deux équipes se quitteront à Cardiff.

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