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Coronavirus: La Russie annonce aussi sans vaccin

Coronavirus: La Russie annonce aussi sans vaccin

inévitablement vont se succéder des annonces de vaccin de la part de différents pays et de différents labos. Cela d’autant plus que des dizaines de candidats vaccin sont  aujourd’hui en phase d’expérimentation finale. C’est le cas du vaccin russe appelé Spoutnik qui serait efficace à 92 %. Ce sera le cas aussi d’autres traitements vaccinaux.

Le  géant pharmaceutique américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont annoncé lundi 94 contaminations dans le cadre de l’essai de leur vaccin expérimental, pour 90% d’efficacité. Ce taux implique que pas plus de huit des 94 personnes ayant contracté le COVID-19 avaient reçu le vaccin.

De son côté, le Fonds d’investissement direct russe qui finance le vaccin a précisé que l’essai russe se poursuivrait pendant six mois supplémentaires et que les données de l’étude seraient également publiées dans une revue médicale internationale après un examen par les pairs.

La Russie a par ailleurs fait état mercredi d’un pic de décès liés au coronavirus sur un jour, à 432, portant le bilan total des morts à 31.593.

Les autorités ont également signalé 19.851 nouvelles infections au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le total national à 1.836.960.

Biden : soigner aussi l’économie

Biden : soigner aussi l’économie

 

Jon Hilsenrath du Wall Street Journal estime que Biden devra aussi soigner une économie en convalescence et qui aura du mal à retrouver son niveau de fin 99

 

Joe Biden risque fort de passer les quatre prochaines années à essayer de reconquérir le terrain économique perdu.

Même si l’économie américaine a effacé une grande partie des dégâts provoqués au printemps par la pandémie et le confinement, il reste du chemin à parcourir. Et pour beaucoup d’économistes, les prochaines étapes s’annoncent difficiles. Après un rebond au moment du déconfinement, l’économie semble marquer le pas et, si l’on se fie à l’histoire récente, les reprises ont souvent été plus poussives que fulgurantes.

Par ailleurs, la pandémie entraîne des évolutions structurelles qui risquent de bouleverser à tout jamais la manière dont les Américains dépensent leur argent et les entreprises fonctionnent, avec à la clé des ajustements pour l’économie et des bouleversements pour les salariés.

« Nous avons fait la moitié du chemin, estime Nicholas Bloom, professeur d’économie à Stanford. Il faudra probablement au moins deux années de plus pour faire le reste. »

C’est le défi qui attend la présidence Biden. Le nouveau Président américain entend lancer de colossaux programmes d’investissement dans l’énergie propre et les infrastructures, ambitionne d’augmenter la fiscalité des ménages aisés et souhaite renforcer la réglementation de l’énergie et d’autres secteurs. Mais les débats avec les républicains sur la politique budgétaire la plus efficace pour une économie convalescente s’annoncent houleux.

Depuis 1982, période pendant laquelle les Etats-Unis ont été dirigés à la fois par des démocrates et des républicains, il a fallu en moyenne plus de 46 mois pour recréer les emplois perdus pendant les récessions. Avant cette date, il fallait en moyenne moitié moins longtemps. Après le ralentissement de 2007-2009, l’emploi a mis plus de six ans à retrouver son meilleur niveau. Le deuxième mandat de Barack Obama était alors bien entamé.

Le cycle actuel est différent en ce qu’il a été provoqué par un choc externe qui a brutalement mis l’économie à l’arrêt, avant que l’activité ne reparte presque aussi vite avec le déconfinement. La promesse d’un vaccin contre le coronavirus pourrait accélérer la reprise, mais des signes indiquent que les forces traditionnellement à l’œuvre lors des récessions (la montée du chômage de longue durée, par exemple) se mettent en place.

En septembre, le chômage était certes retombé à 6,9 %, contre 14,7 % en avril, mais restait loin de son point bas historique de février, à 3,5 %. Dans les premiers mois de la pandémie, ce ne sont pas moins de 22 millions d’emplois qui ont été supprimés, et seulement 12 millions ont été recréés.

Selon un sondage de The Wall Street Journal réalisé en octobre, plus de la moitié des économistes du secteur privé interrogés estimaient que le marché du travail ne retrouverait pas son niveau d’avant-crise avant 2023, au plus tôt.

Joe Biden a déclaré que la maîtrise du Covid-19 était la première étape vers la reprise économique et annoncé lundi la mise en place d’une cellule qui planchera sur une stratégie fédérale. « L’hiver sera très difficile, a déclaré le nouveau Président. Le défi qui nous attend reste colossal et grandissant. »

Le prochain locataire de la Maison Blanche est favorable au versement de nouvelles aides aux petites entreprises, ainsi qu’aux Etats et aux collectivités locales.

Il prévoit d’investir 2 000 milliards de dollars sur les quatre prochaines années dans le climat, les infrastructures, la santé et d’autres projets.

Le Président-élu veut aussi faire passer l’impôt sur les sociétés de 21 % à 28 % et augmenter la fiscalité des ménages qui gagnent plus de 400 000 dollars par an. Son projet fiscal, censé rapporter plus de 2 000 milliards sur une décennie, doit compenser l’accroissement des dépenses fédérales.

Joe Biden « va avoir du mal à concrétiser sa liste au Père Noël avec un Sénat républicain », prédit Brian Riedl, membre du Manhattan Institute for Policy Research, un institut de recherche classé à droite, et ancien assistant d’un sénateur républicain.

Il faudra attendre le mois de janvier et le second tour du vote en Géorgie, pour savoir qui, des démocrates ou des républicains, aura la majorité au Sénat.

Les dépenses se sont envolées pendant la présidence Trump, mais les parlementaires ont peiné à débloquer de nouvelles aides en faveur des entreprises, des ménages, des Etats et des collectivités locales avant la présidentielle. Sur l’exercice clos au 30 septembre, le déficit fédéral atteignait 3 100 milliards de dollars et les républicains étaient de plus en plus réticents à le creuser davantage.

Dans les premières années de la reprise qui a suivi la récession de 2007-2009, après une avalanche de dépenses et d’allègements fiscaux pendant la première année de mandat de Barack Obama, la politique budgétaire a entravé l’économie. Les accords (négociés pour l’essentiel par Joe Biden, alors vice-président, et Mitch McConnell, président républicain du Sénat, poste qu’il occupe encore aujourd’hui) ont limité les dépenses discrétionnaires à partir de 2010. En proportion du produit intérieur brut (PIB), le déficit budgétaire a reculé entre 2009 et 2015, ce qui, selon certains économistes, a freiné la croissance.

Pourtant, le gouvernement fédéral ne doit pas s’inquiéter de l’accroissement de la dette qui découle du creusement du déficit, affirment certains économistes, car le service de la dette ne coûte presque rien tant que les taux d’intérêt sont bas. Cela étant, alerte Brian Riedl, « les conditions sont réunies pour un refus clair et net des dépenses » au sein du Parti républicain.

Après le choc de la récession de 2007-2009, les Etats et les collectivités locales avaient également opté pour une réduction des dépenses et un relèvement des taxes afin d’assainir leurs finances, ce qui a entravé la reprise.

Cette année, c’est avec des poches déjà vides que les Etats ont dû affronter la pandémie de coronavirus, qui a parfois provoqué un choc plus brutal que la crise financière. C’est donc un coup de frein budgétaire qui s’annonce dans les Etats et peut-être au niveau local en 2021. Parce qu’il provoquera des réductions de coûts, des suppressions des postes et une hausse des taxes, il risque de pénaliser l’économie.

« Les Etats et les collectivités locales s’en sortent mieux que l’on pensait, mais ce n’est pas terminé », commente Emily Raines, vice-présidente de Moody’s en charge des notes de crédit des Etats. Depuis le mois de mars, les Etats et les collectivités locales ont réduit leur masse salariale de 1,4 million de dollars, et la baisse se poursuit alors que le secteur privé a amorcé un rebond.

L’avenir de l’économie dépend des mois qui viennent : évolution de la Covid-19, réouverture complète des entreprises et des écoles ou encore retour à la vie d’avant (sorties au restaurant ou au cinéma, voyages en avion…).

Les Etats n’ont pas encore imposé de reconfinement malgré la nouvelle flambée du nombre de cas de coronavirus, mais les Américains ne sont pas très enclins à sortir. Les données mobiles d’Apple ont ainsi révélé que les trajets en voiture avaient reculé de 9 % aux Etats-Unis depuis début octobre et la deuxième vague de Covid, contre une baisse de 9 % pour les transports en commun et de 7 % pour les déplacements à pied.

Celles de Google montrent que les trajets vers les magasins et les restaurants s’effondrent dans les Etats particulièrement touchés depuis octobre, notamment le Wisconsin, l’Iowa, le Dakota du Nord, le Dakota du Sud et le Montana.

« Si nous n’arrivons pas à maîtriser le virus, il est très peu probable que l’économie réussisse à se redresser d’elle-même », affirme Austan Goolsbee, professeur d’économie à la Chicago Booth et ancien conseiller de Barack Obama. Il dit s’inquiéter d’une nouvelle vague incontrôlable qui provoquerait un regain de tension sur les marchés financiers et des difficultés supplémentaires pour les entreprises, donc des dégâts durables sur l’économie.

En revanche, si le virus est maîtrisé, il pense qu’il est possible que l’économie connaisse un rebond fulgurant, bien loin des reprises poussives qui ont marqué les précédents cycles.

Les économistes évoquent le concept de « demande latente », c’est-à-dire de l’argent que les ménages veulent dépenser s’ils en ont l’occasion. De fait, ils économisent depuis des mois (en moyenne 20 % de leur salaire après impôt depuis le mois d’avril) et sont donc fin prêts à consommer.

L’annonce des progrès réalisés sur le plan des vaccins pourrait inciter les particuliers et les entreprises à prévoir des déplacements, des vacances et des investissements, estime Torsten Slok, économiste en chef chez Apollo Global Management, dans une note aux clients.

Mais d’autres facteurs indiquent que la pandémie et la récession pourraient avoir des effets durables.

Entre avril et octobre, le nombre d’Américains se déclarant sans emploi depuis au moins 27 semaines est passé de 939 000 à 3,6 millions, son plus haut niveau depuis 2014. Cinémas, commerces, restaurants, compagnies aériennes : des pans entiers de l’économie se demandent comment fonctionner dans un monde post-pandémie et de combien de salariés ils auront besoin, une réflexion qui pourrait déboucher sur une refonte durable du marché du travail semblable à celle d’autres reprises économiques de l’ère moderne.

Avant les années 1980, les récessions étaient brèves. En règle générale, la Réserve fédérale américaine relevait ses taux directeurs pour enrayer l’inflation puis les abaissait rapidement : les cycles des secteurs sensibles aux taux, notamment le logement et l’immobilier, étaient donc plutôt courts. Les usines fermaient temporairement, le temps d’écouler leurs stocks, puis rouvraient et réembauchaient les salariés qu’elles avaient licenciés. En moyenne, des années 1950 aux années 1970, seuls 10 % des chômeurs mettaient plus de six mois à retrouver du travail, les autres reprenant rapidement le chemin du bureau ou de l’usine.

A partir des années 1980, le pourcentage de chômeurs de longue durée a grimpé à 20 %, et même à 45 % lors de la reprise qui a suivi la dernière récession.

Après la crise de 2001, le secteur technologique et beaucoup de grands groupes ont été ébranlés par l’effondrement de leurs bénéfices, tout comme les secteurs de la finance et du bâtiment l’ont été après la récession de 2007-2009. Après les restructurations, les salariés ont subi d’interminables périodes d’inactivité. Les vagues d’importations chinoises ont également entraîné la fermeture définitive de nombreuses usines.

Même si la reprise est plus rapide que prévu, Studio Movie Grill, une chaîne présente dans 10 Etats, dont le Texas, la Californie, la Géorgie et la Floride, ne sortira pas de la crise actuelle dans la même situation qu’elle y est entrée, déplore son président Brian Schultz. Dans ses 36 cinémas de luxe, les clients des salles peuvent dîner tout en regardant les films à l’affiche.

En mars, Brian Schultz a décidé de passer à la vitesse supérieure : il a lancé une application mobile qui permet aux clients d’acheter leurs tickets, réserver leurs places et choisir leur repas, puis de régler le tout en ligne. En réduisant les interactions avec les salariés, cette innovation technologique sert un objectif qui ne date pas d’hier : doper la productivité et limiter le nombre de serveurs, contrôleurs de tickets et autres salariés. Une bonne nouvelle pour l’efficacité et les affaires, une moins bonne pour certains travailleurs.

« Je pense qu’à l’avenir, les clients préféreront faire les choses eux-mêmes », estime-t-il, évoquant les questions de praticité et de sécurité.

Voilà pour le côté positif. Mais aujourd’hui, c’est toujours pour sa survie que l’entreprise se bat. Avant la crise, Studio Movie Grill employait 7 200 personnes, contre 350 à 400 aujourd’hui. Les clients n’ont plus envie de se retrouver autour d’une table et Hollywood renâcle à sortir des films qui seront diffusés dans des salles vides. Le mois dernier, Studio Movie Grill s’est déclarée en faillite. Pour Brian Schultz, le secteur a besoin d’une aide publique immédiate pour survivre.

« Le chiffre d’affaires de la plupart des cinémas est tombé à 5 % à 10 % de celui de 2019, raconte-t-il. Dans un secteur où les frais sont très élevés, personne ne peut survivre très longtemps comme ça. Pour que le secteur ne disparaisse pas, il nous faudra de l’aide. »

RMR Group, une société immobilière installée à Newton, dans le Massachusetts, possède un portefeuille évalué à 32 milliards de dollars, dont plus de 250 stations-service. Emblèmes des routes américaines, les restaurants routiers n’étaient pas une activité très rentable avant la crise, explique Adam Portnoy, son directeur général.

Depuis la pandémie, l’entreprise envisage des changements permanents. Certains restaurants RMR ne rouvriront peut-être pas leurs portes et les ressources seront réallouées aux fast-foods, pompes à essence et supérettes que comprennent aussi ces « truck stops ».

« Faut-il rouvrir tous ces restaurants ? Sans la pandémie, nous n’aurions jamais eu ce genre d’interrogation, raconte-t-il. Cela ne nous était jamais arrivé de fermer tous les restaurants. »

Nicholas Bloom, le professeur de Stanford, explique que le télétravail a aussi un impact profond sur l’économie. Pendant la pandémie, il a interrogé des salariés et des entreprises. Selon les statistiques du département du Travail, avant la crise sanitaire, les salariés passaient en moyenne une dizaine de jours par an en télétravail. Après la pandémie, selon lui, ce chiffre devrait passer à 65 jours.

Les répercussions sur l’économie sont colossales et inégales, ajoute-t-il. Pour les salariés très qualifiés du tertiaire, déchargés du poids des trajets quotidiens, le télétravail sera une bénédiction. Mais pour les chauffeurs de bus ou les salariés des cafés et des restaurants, il sera synonyme de moins de travail.

La reprise pourrait donc avoir une forme en K : les personnes diplômées et aisées et certaines entreprises auront le vent en poupe, tandis que les salariés peu qualifiés et moins bien payés et d’autres entreprises, notamment celles qui sont liées au tourisme et à la vie sociale, supporteront les dégâts à long terme de la crise.

La dernière expansion en date a démontré que les travailleurs peu qualifiés ne profitaient de la reprise que lorsque le chômage tombait à des niveaux extrêmement bas et que les entreprises devaient se battre pour recruter, donc augmenter les salaires et faire appel à des travailleurs souvent délaissés. Une période durable de chômage élevé serait particulièrement difficile pour ces personnes.

Joe Biden : une victoire aussi écologiste ?

Joe Biden : une victoire aussi écologiste ?

La victoire de Joe Biden est aussi apprécié par les écologistes du fait que l’intéressé a promis de rejoindre l’accord de Paris d’où s’était retiré Trump et qu’il a déclaré lancer un programme de 1700 milliards pour une neutralité carbone en 2050. Certains experts tout en se félicitant de la victoire de Biden se montre circonspects sur les capacités des États-Unis et du monde en général,  à  respecter des engagements de Paris. Aux États-Unis les freins pourraient venir des lobbys bien sûr mais aussi du Sénat.

Notons aussi que des pays très favorables sur le papier comme la France sont encore loin des objectifs qu’ils est supposés atteindre.

« Ne vous y trompez pas. La sombre réalité est que même si chaque Etat américain respecte ses engagements en vertu de l’Accord de Paris (et beaucoup, dont les Etats-Unis et l’UE ne sont aujourd’hui pas à la hauteur), cela nous mènera à moins de la moitié du chemin » pour limiter le réchauffement à +2°C, a mis en garde sur Twitter le climatologue Michael Mann, de la Pennsylvania State University, « prudemment optimiste » après la victoire de Joe Biden.

 

Pour ne pas dépasser +1,5°C et limiter l’ampleur des catastrophes climatiques qui se multiplient déjà à travers la planète, il faudrait en effet réduire de presque 50% les émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2030, selon les experts climat de l’ONU (Giec). Une baisse qui nécessite des réformes radicales de l’économie mondiale. Mais une ambition qui serait un peu moins hors de portée avec Joe Biden à la Maison Blanche, estiment certains experts.

Certains experts tout en se félicitant de la victoire de Biden se montre circonspect sur les capacités des États-Unis et du monde en général de respecter des engagements de Paris. Aux États-Unis les freins pourraient notamment

Pour le groupe Climate Action Tracker, cette victoire pourrait ainsi être un « point de bascule » pour se rapprocher  »tout près » de l’objectif de +1,5°C. Il faudrait pour cela que la promesse de neutralité carbone des Etats-Unis d’ici 2050 soit tenue, tout comme les récents engagements chinois, européens et japonais en la matière.

« Si les Etats-Unis adoptent l’objectif de neutralité carbone pour 2050, les quatre plus grandes puissances économiques du monde seront en phase avec la science et montreront la voie vers un avenir sûr, propre et moderne », a de son côté commenté Pr Johan Rockström, co-directeur du Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK).

Sans majorité au Sénat, Joe Biden pourra toujours compter sur les milliers d’entités non fédérales (Etats, villes, entreprises…) dont l’engagement ces dernières années devrait permettre aux Etats-Unis d’atteindre malgré tout leurs anciens engagements en vertu de l’Accord de Paris (26 à 28% de baisse des émissions d’ici 2025 par rapport à 2005), selon Climate Action Tracker.

Géorgie : contestation aussi du scrutin législatif

Géorgie : contestation aussi du scrutin législatif

 

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Selon la Commission électorale centrale du pays du Sud-Caucase, le parti au pouvoir, Rêve géorgien, s’est imposé avec 48,23% des suffrages exprimés. Le premier parti d’opposition, le Mouvement national uni (MNU) de l’ancien président Mikhaïl Saakashvili, a été crédité de 27,18% des voix.

Après l’annonce du résultat le 1er novembre, huit partis d’opposition dont le MNU ont annoncé qu’ils boycotteraient le Parlement. Les opposants accusent le parti du Premier ministre sortant Georgy Kvirikashvili de fraudes massives.

Une alliance de plus de 30 partis d’opposition ont donné jusqu’à dimanche soir à Bidzina Ivanishvili, le fondateur de Rêve géorgien et l’homme le plus riche du pays, pour limoger Tamar Zhvania, la présidente de la commission électorale, et entamer des discussions en vue de nouvelles élections.

« Les professionnels de l’islamophobie’ sont aussi responsables « 

« Les professionnels de l’islamophobie’ sont aussi responsables « 

Selon Amine El Khatmi, président du Printemps républicain, la République doit combattre de toutes ses forces l’islamisme. ( Tribune dans Marianne )

Vendredi 16 octobre 2020 à 16 h 57, à Conflans-Sainte-Honorine, en France, Samuel Paty, enseignant de la République, a été exécuté et décapité en pleine rue par un terroriste islamiste. Ce crime a un responsable immédiat et direct, identifié et abattu, ce jeune fondamentaliste de 18 ans, d’origine tchétchène, venu commettre l’irréparable au motif ahurissant qu’il refusait que l’on caricature son prophète et sa religion. La justice est à l’œuvre pour identifier ses complices et ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de cet assassinat.

Mais le couteau qui a servi à l’égorger n’est pas la seule arme de ce crime odieux. Les islamistes et leurs huées fanatiques qui des jours durant, ont harcelé Samuel Paty, sur les réseaux sociaux et au sein de son collège, instrumentalisant nos lois, ont fini par sceller son sort. Ces associations d’agitateurs professionnels de la prétendue « islamophobie » qui sert de justification à toutes les accusations et à tous les discrédits, ont pris une part active dans ce drame. Et au final, ceux qui, par tous moyens, ont demandé la tête de cet enseignant et qui ont fini, littéralement, par l’obtenir, ont du sang sur les mains et devront aussi impérativement en répondre.

L’attentat de Conflans montre que l’islamisme n’échappe pas aux mécanismes qui régissent tous les totalitarismes, du nazisme au stalinisme, en ce qu’il procède par morcellement de la responsabilité, en ce qu’il permet d’organiser un écosystème de la vindicte où la simple évocation d’un nom en fait une cible, où les injures se transforment en menaces et les menaces en assassinats. La chaîne de responsabilités était là, sous nos yeux, filmée et diffusée en direct sur les réseaux sociaux. La mécanique accusatoire a condamné à mort Samuel Paty. Le scénario était écrit et rien n’a pu l’arrêter.

Lever le voile sur cette gauche avilie par l’islamo-gauchisme et l’antisémitisme.

Désormais, la main de la République ne peut pas trembler : nous sommes au bord de l’abîme. Il est urgent que nos décideurs, ceux qui sont dépositaires de l’autorité de l’Etat, mettent un terme à ce chantage abject en racisme qui est immédiatement fait à tous ceux qui veulent combattre l’islamisme ou à ceux qui veulent exercer leur liberté de critiquer une religion. Le moment est venu de tourner la page de nos immenses faiblesses qui aujourd’hui permettent de détourner l’esprit de nos lois. Un exemple emblématique : des associations ayant pignon sur rue et ostensiblement hostiles à la République, contemptrices de la laïcité, de nos libertés publiques et de notre héritage révolutionnaire, parviennent à être reconnues d’intérêt général par l’Etat ? Y-a-t-il beaucoup de pays dans le monde où il est possible de défiscaliser la haine de soi ? Oui, il y a urgence à montrer le visage de tous ces idiots utiles de l’islamisme, de lever le voile sur cette gauche avilie par l’islamo-gauchisme et l’antisémitisme, qui en novembre 2019 est allée se mêler à la cohorte des fondamentalistes dans les rues de Paris, marchant au pas des slogans islamistes, sans aucune honte, à seulement quelques centaines de mètres du Bataclan.

Il est temps de renouer avec une République de combat, d’honorer la tradition de ceux qui avant nous ont réussi à établir nos libertés et nos droits, à inventer la laïcité, à proclamer la liberté absolue de conscience, à graver la liberté, l’égalité et la fraternité comme valeurs cardinales de la Nation. Il est temps de renouer avec cette énergie républicaine qui a permis de faire tant de républicains et qui aujourd’hui fait cruellement défaut au moment précis où nous aurions tant besoin d’elle. C’est grâce à l’éducation, comme toujours, comme nos prédécesseurs, que nous y parviendrons. Notre école est le creuset où se renouvelle, à chaque génération, notre pacte social et notre capacité à faire des citoyens conscients et actifs. Ce cycle semble désormais interrompu sous l’offensive des extrémistes identitaires et des fondamentalistes qui proposent à une partie de la jeunesse une contre-culture relativiste, où tout se vaut et où chacun est assigné à sa différence, faisant le lit du séparatisme et d’une logique d’affrontement.

Notre devoir est d’interrompre cette mécanique et de retisser les liens vitaux qui doivent unir notre système de valeurs et nos compatriotes, dès le plus jeune âge. C’est grâce à l’école que nous parviendrons à rétablir dans les esprits la conscience d’appartenance à un peuple uni par la destinée. C’est grâce à l’école que nous rétablirons dans les esprits travaillés par la division la primauté de la communauté nationale, qui embrasse tous ses citoyens autour d’un horizon commun, sur les communautés qui, naturellement, existent, mais qui juridiquement n’ont absolument aucune légitimité à organiser notre ordre politique et social.

Nous n’avons pas pas peur, nous sommes la France

Depuis 2012, il y a eu en France près de 300 victimes du terrorisme islamiste : des journalistes, des policiers, des enseignants, des juifs, un prêtre dans son église, des hommes, des femmes et des enfants qui tout simplement se trouvaient à un concert, à la terrasse d’un café, au feu d’artifice du 14 juillet. La liste est longue, trop longue. Elle désespère. Notre seule issue, c’est d’assumer ce qu’on nous reproche : de respirer la liberté à plein poumons, de rire des religions si bon nous semble, de revendiquer l’égalité entre les femmes et les hommes, d’être partout maîtres de nous-mêmes, de notre sexualité, de notre corps et de notre vie, de voir grandir nos enfants dans une République forte et qui n’a pas honte d’être fidèle à sa source, laïque et universaliste. Et surtout, de démontrer dans les actes et dans l’application de nos lois notre fermeté implacable et indivisible à l’égard de ceux qui veulent imposer par la force leur cauchemar d’interdictions, de sang et de larmes. Nous n’avons pas pas peur, nous sommes la France, nous sommes déterminés à vivre en République et dans la nation.

Menace de décapitation aussi à Lyon

Menace de décapitation aussi à Lyon 

 

Après Bron, c’est dans le huitième arrondissement de Lyon que sont apparus des appels à la décapitation.

Dans un tweet, le maire de Lyon Grégory Doucet a condamné «fermement ces tags d’une violence inqualifiable» et apporté son «soutien inconditionnel» à l’élu.

Jeudi des inscriptions menaçant d’un tel sort Jérémie Bréaud, le maire LR de Bron, une ville voisine de Lyon, avaient été découvertes en trois lieux différents, conduisant le ministre de l’Intérieur à demander la protection de l’élu.

Ces inscriptions interviennent après la décapitation de Samuel Paty. Cet enseignant de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, a été assassiné après avoir fait un cours sur la liberté d’expression, début octobre, où il a montré à ses élèves des caricatures de Mahomet.

Coronavirus : Lyon et Lille aussi en alerte maximale

Coronavirus : Lyon et Lille aussi en alerte maximale

 

Le taux d’incidence dépassant les 250 % 1000 habitants, Lyon Lille rejoigne Paris et Marseille dans la catégorie de l’alerte maximale. Le détail des mesures restrictives seraarrêté par les préfets mais des établissements recevant du public seront fermés en particulier les bars.

 

Inversement on a enregistré des améliorations de la situation dans les villes de Marseille Rennes Bordeaux et Nice. Pour l’instant,  le ministre toujours aussi hésitant ne veut pas prendre des mesures restrictives concernant la mobilité et promet que les familles pourront passer un Noël de manière traditionnelle.

Terrorisme Paris: le Pakistan aussi responsable

Terrorisme Paris: le Pakistan aussi responsable

 

Les manifestations de protestation des extrémistes pakistanais contre les caricatures de Charlie hebdo semblent avoir inspiré l’un des auteurs du récent attentat à Paris. Des manifestations de radicaux pakistanais qui ont recueilli le soutien implicite des autorités politiques locales par ailleurs en grande difficulté sur le plan économique. Un processus habituel d’instrumentalisation du fanatisme et du nationalisme pour cacher les difficultés internes. Ce que pratique aussi nombre d’autres Etats.

Le blasphème est une question très sensible au Pakistan, deuxième pays musulman le plus peuplé avec près de 220 millions d’habitants, où même des allégations non prouvées d’offense à l’islam peuvent entraîner assassinats et lynchages. La représentation des prophètes est strictement interdite par l’islam sunnite. Ridiculiser ou insulter le prophète Mahomet est passible de la peine de mort dans certains pays musulmans, dont le Pakistan.

« Les caricatures publiées ont heurté les sentiments de millions de musulmans », a observé le ministère des affaires étrangères, Shah Mehmood Qureshi, qui espère « la traduction devant un tribunal » des « responsables de cet acte méprisable ». L’acquittement en octobre 2018 de la chrétienne Asia Bibi, qui avait passé plus de huit ans dans les couloirs de la mort pour blasphème, ce qu’elle a toujours nié, avait provoqué des marches violentes de protestation dans tout le Pakistan.

 

La croissance de l’économie pakistanaise a nettement ralenti à 3,3 % sur l’exercice budgétaire 2018/19, à un niveau insuffisant afin de face aux impératifs d’une croissance démographique vigoureuse (2,7 % par an, le taux le plus élevé de la région). Doté d’un PIB par habitant de 5 544 USD en parité de pouvoir d’achat, le Pakistan se situe dans la catégorie des pays à revenus moyens inférieurs selon la typologie de la Banque Mondiale. Alors que le pays se trouvait en quasi-cessation de paiement en 2013, l’économie est parvenue à se redresser grâce au programme de prêt qui a été conduit par le FMI jusqu’en 2016. Depuis la fin de l’année 2017, la détérioration accélérée des équilibres externes et budgétaire fait toutefois peser un risque sérieux sur les réserves de change de la Banque centrale et accroit la dépendance du pays à l’égard des prêteurs.

Le Pakistan fait actuellement face à une situation économique plus que délicate qui se caractérise par d’importants déficits public (6,4 % en 2017/18 et 6,8% en 2018/19) et de la balance courante (6,3 % du PIB en 2017/18 et 4,6 % en 2018/19). La forte croissance enregistrée aux cours des cinq dernières années s’est ainsi accompagnée d’une hausse considérable de la dette publique (75 % du PIB), d’une baisse des réserves de change (représentant 1,5 mois d’importations) et d’un arrêt des réformes structurelles (fiscalité, environnement des affaires, gestion des entreprises publiques, compétitivité et hypertrophie du secteur informel). La croissance devrait se replier à 2,4 % en 2019/20 selon le FMI et être accompagnée d’une accélération de l’inflation (autour de 13 % après 7,3% en 2018/19 et 3,9% en 2017/18).

La France a officiellement protesté auprès du gouvernement pakistanais suite au manifestations des extrémistes soutenus officieusement par le gouvernement pakistanais

Airbnb: condamné aussi par la justice européenne

Airbnb: condamné aussi par la justice européenne

La  justice européenne donne raison à la France. Dans son arrêt, la Cour de justice de l’UE, basée à Luxembourg, estime qu’« une réglementation nationale soumettant à autorisation la location, de manière répétée, d’un local destiné à l’habitation pour de courtes durées à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile est conforme au droit de l’Union ».

La maire de Paris et les hôteliers français ont applaudi à cet arrêt. « Cette victoire, attendue par de nombreuses métropoles, marque un tournant pour l’encadrement des locations saisonnières et constitue une avancée pour le droit au logement pour tous », a réagi Anne Hidalgo. « Les personnes qui proposent des logements à la location meublée doivent le faire de façon légitime (…) Tous les propriétaires qui proposent leur logement sans enregistrement sont définitivement dans l’illégalité », a déclaré Didier Chenet, président du GNI, qui représente les hôteliers indépendants français.

La loi française conditionne la mise en location de certains logements sur des plateformes comme Airbnb à une autorisation préalable de la mairie dans les villes de plus de 200 000 habitants et de la petite couronne parisienne. Les résidences principales ne peuvent pas être louées plus de 120 jours par an, les autres logements doivent obtenir une  »autorisation de changement d’usage » auprès de la mairie.

Christine Lagarde fait aussi dans l’optimisme de façade

Christine Lagarde fait aussi dans l’optimisme de façade

Christine Lagarde rejoint l’optimisme de façade générale qui relativise la portée de la crise générale pour convaincre du redémarrage économique. Du coup, on bricole un peu les prévisions en réduisant la chute de la croissance de 8,7 à 8 %. Comme si une telle précision pouvait avoir la moindre pertinence. Ce que font d’ailleurs la plupart des Etats et notamment en France pour donner l’impression que la situation sera un tout petit peu moins grave qu’annoncé. Évidemment on n’en sait strictement rien et les premières tendances du  troisième trimestre sont malheureusement pas à la hauteur des espérances. En France par exemple, la croissance du dernier trimestre pourrait même être limitée à 1 %. En clair la dégringolade du PIB  atteindra 10 % au moins en 2020. De toute façon les propos et le changement à la marge des prévisions de la BCE ne change rien à sa politique monétaire

Les  grands argentiers européens ont en effet décidé de ne pas modifier leur politique monétaire dans l’immédiat la déflation menace alors que L’injection de liquidités via le programme de rachats d’actifs exceptionnel lié à la pandémie (PEPP) va se poursuivre, probablement jusqu’à l’épuisement de l’enveloppe de 1 350 milliards d’euros prévue. Elle doit se prolonger au moins jusqu’à la mi-2021 ou plus tard si la pandémie n’est pas terminée. Les taux d’intérêt restent inchangés.

« Un important soutien monétaire reste nécessaire pour soutenir la reprise économique et préserver la stabilité des prix à moyen terme », justifie Christine Lagarde. Cette politique a jusqu’ici échoué à réveiller l’inflation, qui « devrait rester négative dans les mois à venir avant de devenir positive début 2021 ». La faiblesse de la demande, la pression sur les salaires et la hausse de l’euro contribuent à ce phénomène. La BCE prévoit un taux d’inflation à 0,3 % à la fin de cette année, 1 % l’an prochain et 1,3 % en 2022 – loin de son objectif « proche mais en deçà » de 2 %. En revanche, les gouverneurs de la BCE ne voient pas de « risque déflationniste » …….dans l’immédiat.

En parallèle, Christine Lagarde « surveille attentivement » l’appréciation de l’euro, qui a encore gagné du terrain face au dollar après ses propos. Si l’évolution des taux de change ne fait pas partie du mandat stricto sensu de la BCE, elle a un impact sur les prix.

« Nous ne pouvons nous empêcher de penser que la BCE vient de manquer une opportunité d’anticiper les transformations en cours. Les chiffres de l’inflation le mois prochain pourraient faire monter la pression pour la faire changer de direction rapidement », analyse Frédérik Ducrozet, économiste chez Pictet.


 

 

Des vaches aussi mutilées par des cinglés !

Des  vaches aussi mutilées par des cinglés !

 

Après les chevaux, c’est maintenant au tour des vaches d’être mutilées par une bande d’abrutis radicaux sans doute au nom d’une idéologie ou d’une religion fumeuse. Cette affaire qui ne concerne d’ailleurs pas seulement la France risque de prendre une mauvaise tournure. Il semble bien que les services de police français soit assez désarmés face à cette violence ( comme face à bien d’autres). Inévitablement un jour ou l’autre un exploitant prendra des moyens de défense interdits et l’on assistera à des drames.

 

La situation ne peut en effet durer car elle installe dans le milieu du cheval et maintenant des vaches, une instabilité nuisible à la gestion des entreprises en question. Des entreprises déjà affectées souvent par les conséquences de la crise sanitaire Deux vaches ont en effet été retrouvées mutilées samedi 5 septembre en Ille-et-Vilaine. Les génisses, des blondes d’Aquitaine, ont été entaillées sur plusieurs centimètres, l’une au niveau du fanon, l’autre de l’antérieur gauche.

Les deux éleveurs de la GAEC , qui compte 640 animaux, ont découvert les bêtes blessées dans leur champ. Pour eux, cela ne fait aucun doute, «vu comment c’est tailladé, c’est la main de l’homme», ont-ils expliqué à France Bleu Bretagne , qui a révélé l’affaire. D’après eux, l’une des vaches risque d’être euthanasiée à cause de la gravité de sa blessure.

Une  enquête a été ouverte par le parquet du département et confiée à la gendarmerie de Vitré. Au vu du jeune âge des vaches victimes de lacérations, deux ans et demi, les autorités suspectent aussi un possible empoisonnement. Les bovins sont en effet trop farouches pour se laisser approcher facilement par un individu. Des tests sont en cours pour déterminer si un sédatif a été utilisé par les agresseurs.

Cette affaire fait écho à de nombreux cas de mutilations sur des chevaux depuis le début de l’année. Selon le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, plus de 150 enquêtes sont en cours pour ce type de délit. Un numéro gratuit, le 0800.738.908, a par ailleurs été mis en place ce mercredi pour tous les éleveurs d’équidés.

 

 

Coronavirus: Le Maine-et-Loire touché aussi

Coronavirus: Le Maine-et-Loire touché aussi

 

Le Maine-et-Loire pourrait bien être classé rapidement en zone rouge peut-être en raison de sa proximité avec la Sarthe, département très touché. En quatre jours (du 5 au 8 septembre), le Maine-et-Loire compte 289 nouveaux tests positifs, soit 1 563 depuis le 13 mai.

Toujours en Maine-et-Loire, le pourcentage de tests positifs par rapport à l’ensemble des tests réalisés en sept jours repart à la hausse (4,1 % contre 3,2 % le 4 septembre). Dans la région, ce taux de positivité est de 3,5 %.

Autre indicateur, le taux d’incidence (nombre de cas confirmés en sept jours pour 100 000 habitants) est en forte hausse : 51,5 en Maine-et-Loire (il était de 32 dans le bulletin du 4 septembre). Le seuil d’alerte fixé à 50 pour 100 000 habitants est donc franchi. À titre de comparaison, ce chiffre s’élevait à 0,4 mi-juillet.

Rappelons qu’une campagne de dépistage gratuit a été lancée le 31 août avec l’ouverture de quatre sites de tests à Angers.

 

Ce seuil d’alerte dépassé ouvre la voie à un possible classement du Maine-et-Loire en zone rouge (ou zone de circulation active). Un taux d’incidence supérieur à 50 constitue en effet l’un des critères retenus pour une telle décision. Mais d’autres indicateurs sont également pris en compte tel que, par exemple, le taux d’occupation des lits en réanimation. Lorsqu’un seuil d’alerte est dépassé pour l’un d’entre eux, une analyse de risque approfondie est lancée afin d’identifier les causes du signal et déclencher une alerte si cela s’avère nécessaire, explique le ministère de la Santé sur son site.

Lorsqu’un département passe en zone de circulation active, le préfet peut décider de mettre en place des mesures sanitaires supplémentaires comme la limitation de circulation des personnes ou la fermeture de certains établissements.

Plan de relance : aide aussi aux ménages (Olivier Dussopt )

Plan de relance : aide aussi aux ménages (Olivier Dussopt )

 

Olivier Dussopt, Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics, a tenté de rééquilibrer le discours sur BFM en indiquant que le plan de relance allait aussi concerner les ménages. Il faut dire que dernièrement le Medef et certains experts ont considéré que la priorité devait aller au soutien des entreprises et non aux ménages déjà largement aidés. Bref une stratégie de l’offre  et non pas de la demande comme par exemple en Allemagne qui vient de baisser son taux de TVA pour augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs.

Olivier Dussopt, évoquant des dispositifs « au bénéfice des ménages », a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un plan de relance totalement pro-entreprises. « Je pense à la rénovation des logements, que nous allons élargir, aux dispositifs d’accompagnement sur la reconversion du parc automobile. Il y a aussi le financement du dispositif d’activité partielle de longue durée, qui est le meilleur outil pour préserver l’emploi », a poursuivi le ministre, invité du Grand Journal de l’Eco.

« Avec les dispositifs que nous avons mis en place pendant la crise – le chômage partiel dans des montants et des taux que nous n’avions jamais vu, la majoration de l’allocation de rentrée scolaire, la prise en charge à 100% les actes médicaux liés au Covid – la France est le pays qui a le mieux protégé ses salariés », a-t-il assuré. Une argumentation peut-être un peu excessive mais qui n’est pas cependant sans fondement. Il faut effectivement aider les entreprises on ne peut cependant négliger le ménages pour favoriser  une consommation qui demeure le ressort de  la croissance. L’équilibre à trouver entre ces deux objectifs n’est pas facile mais il est indispensable dans une dynamique offre-demande. Il est par ailleurs bien difficile de distinguer les deux types d’objectifs compte de leur interaction.

Défendre aussi les forêts de plantations

Défendre aussi les forêts de plantations

D’après Hervé Jactel, directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, les forêts créées et gérées par l’homme ne sont pas aussi riches en biodiversité que les forêts primaires, mais seront toujours plus propices au maintien des espèces sauvages qu’un champ cultivé, explique Hervé Jactel, docteur en écologie forestière.

 

Tribune.

 

Autant je suis très admiratif des travaux du botaniste Francis Hallé sur l’architecture des arbres, autant je ne comprends ni ne partage sa diatribe contre les forêts de plantations, publiée dans le journal Le Monde du 16 août (« Ne prenons plus les plantations d’arbres pour des forêts »), car la plupart de ses affirmations vont à l’encontre des derniers travaux scientifiques.

Certes, les forêts de plantations sont créées et gérées par l’homme, mais elles possèdent la plupart des attributs des forêts dites naturelles, avec une forte diversité génétique entre les arbres qui les composent (en France, seules les peupleraies peuvent être des plantations monoclonales), une disparité de leur forme et de leur hauteur qui permet un étagement de mousses, plantes herbacées et arbustes en sous-bois, ainsi que des interactions riches et complexes avec la faune et la flore.

Certes, les forêts de plantations ne sont pas aussi riches en biodiversité que les forêts primaires, mais elles sont loin d’être des déserts biologiques et resteront toujours plus propices au maintien des espèces sauvages qu’un champ de maïs ou de betteraves.

Pour ne reprendre que l’exemple des forêts de plantations de pin maritime dans les Landes, cité par Francis Hallé, plus de trois cents espèces de coléoptères se développant dans le bois y ont été recensées (soit environ 10 % de la faune française et 50 % de plus que dans les forêts boréales).

Certes les forêts de plantations bénéficient d’intrants pour améliorer leur productivité, mais ce sont essentiellement des engrais (la quasi-totalité des herbicides et pesticides de synthèse sont interdits d’usage dans les forêts françaises, y compris dans les plantations).

Ces engrais ne sont épandus qu’une seule fois, au moment de l’installation des plants, soit tous les quarante à quatre-vingts ans selon les essences de production, donc bien moins souvent que les applications annuelles après labour dans les plaines agricoles (ou les dizaines de traitements insecticides et fongicides appliqués chaque année dans les vergers de pommiers).

Caricature manichéenne

Certes, les forêts de plantations sont exploitées assez jeunes (mais là encore rarement avant quarante ou cinquante ans) et leurs arbres coupés, mais c’est pour produire le bois de construction des maisons (et au passage permettre la reconstruction de la charpente de Notre-Dame de Paris), ou le papier dont on a besoin pour imprimer les livres et les journaux (dont, en tant que lecteur quotidien du Monde, j’aurais bien du mal à me passer).

Déforestation: les consommateurs aussi responsables

Déforestation: les consommateurs aussi responsables

La lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts tropicales, dont l’agriculture et l’élevage sont responsables, doit être menée tant au niveau local qu’international, au travers d’une coopération solidaire entre pays producteurs et pays importateurs, estiment les écologues Plinio Sist et Claude Garcia dans une tribune au « Monde ».

Tribune. Au cours des trente dernières années, la planète a perdu 403 millions d’hectares de forêts tropicales, soit en moyenne plus de 13 millions d’hectares par an. En plus de la déforestation, la dégradation forestière causée par l’exploitation illégale des bois rend les écosystèmes forestiers plus vulnérables face aux risques d’incendies et au changement climatique. Lutter contre la déforestation et la dégradation forestière est primordial, si nous voulons atteindre à la fois les objectifs du développement durable, ceux de l’accord de Paris sur le climat [2015] et de la convention sur la diversité biologique.

L’agriculture et l’élevage représentent la principale cause directe de disparition des forêts tropicales. En vingt ans, et notamment en Amérique latine, l’agriculture commerciale a dépassé l’agriculture de subsistance comme principal moteur de déforestation : la responsabilité des consommateurs est plus que jamais engagée.

Les nombreux accords, conventions et instruments de politique internationale pour la préservation des forêts tropicales mis en place depuis le sommet de Rio, en 1992, n’ont jusqu’à présent pas montré leur efficacité. Cela tient sans doute au fait que ces instruments reposent presque exclusivement sur la base de déclarations d’objectifs de chaque pays, et donc sur la volonté et la capacité de ces pays à lutter contre la déforestation à l’échelle nationale.

En Amazonie brésilienne, les chiffres de la déforestation repartent ainsi à la hausse. Pourtant, le Brésil avait adopté une politique volontariste qui avait abouti à une baisse très significative de la déforestation de 80 % entre 2004 et 2012.

Malgré une politique nationale actuelle peu favorable, certains territoires comme Paragominas, en arrière des fronts de déforestation, continuent à maintenir le contrôle de leur déforestation, en liens étroits avec tous les acteurs du territoire. La réhabilitation des terres dégradées pour l’agriculture et l’élevage est la prochaine étape à mettre en place afin que ces territoires soient durablement aménagés.

L’Europe et la France se sont engagées à mettre en place avant 2030 un système juridique exigeant que les entreprises importatrices de viande, d’huile de palme, de cacao, etc. démontrent que ces produits ne sont pas issus de la déforestation

Il ne s’agit pas seulement de ralentir la perte des forêts mais bien d’inverser la tendance, entre autres, à travers des programmes de restauration forestière ambitieux.

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