Archive pour le Tag 'aussi'

Syrie: Le risque aussi d’éclatement

Syrie: Le risque aussi d’éclatement

Déjà fracturé par treize années de guerre où de nombreux acteurs régionaux manœuvrent, La Syrie court le risque d’un éclatement interne et d’affrontements surtout si la branche sunnite fondamentaliste devient trop hégémonique. 

L’ex-branche syrienne d’al-Qaida, Hayat Tahrir al-Cham (HTC), domine cette coalition. Elle est dirigée par celui qui était aux commandes de l’offensive éclair qui a eu raison d’Assad, Mohammed al-Joulani. Cet ancien djihadiste s’est écarté de la mouvance al-Qaida en 2016, etdéclare avoir changé et d’être plus ouvert politiquement.

 

Composants électroniques : restriction aussi de la part de la Chine

Composants électroniques : restriction aussi de la part de la Chine

En réplique en quelque sorte aux restrictions américaines concernant les technologies exportées, la Chine a aussi décidé de mettre en place un encadrement quantitatif des métaux rares exportés notamment vers les États-Unis

 

La Chine représente 94% de la production mondiale de gallium, un métal stratégique utilisé dans les panneaux solaires, les radars ou encore les transistors, selon un rapport de l’Union européenne publié cette année. Elle est également la source de 83% du germanium, un métalloïde utilisé dans la fabrication de fibre optique ou de récepteurs infrarouges.

Ces matériaux jouent un rôle « critique dans l’industrie des technologies de pointe », et « beaucoup de fabricants intermédiaires avaient commencé à (les) stocker », affirme à l’AFP Brady Wang, directeur associé au cabinet de conseil Couterpoint.

La vente de produits à base de graphite « utilisés à des fins duales » vers les Etats-Unis fera l’objet de contrôles « plus stricts » concernant son utilisation finale, a ajouté mardi le ministère chinois du Commerce.

Ces nouvelles règles sont « clairement une mesure de représailles contre les Etats-Unis », a analysé Dylan Loh, professeur adjoint à l’Université de technologie de Nanyang à Singapour.

 

International Afrique: La France virée aussi du Tchad !

International Afrique: La France virée aussi  du Tchad !

 

Sans doute aussi sous influence russe voire chinoise, la France se voit contrainte de quitter aussi le Tchad. Un peu comme au Niger, au Mali ou au Burkina Faso. Sans parler aussi du Sénégal qui opère discrètement son virage.

Progressivement des pays d’Afrique quitte l’ancien colonisateur pour de nouveaux au détriment du développement économique et de la démocratie. Les nouveaux colonisateurs ne se privent pas en effet d’arroser copieusement les responsables africains et de se payer sur la bête en exploitant outrageusement les ressources . De leur côté, les régimes autoritaires d’Afrique se satisfont d’une démocratie type russe qui dispense d’une épreuve électorale transparente. Les nouvelles oligarchies peuvent alors sera lire encore davantage les poches. Bref, les pays sous influence russe prennent  encore 50 ans de retard

En cause aussi l’incurie diplomatique de la France et les contradictions permanentes de Macron dont  la politique internationale est aussi indigente que sa politique intérieure.

Officiellement, «Ce n’est pas une rupture avec la France comme le Niger ou ailleurs», a néanmoins assuré à l’AFP le ministre tchadien joint par téléphone. «Cette décision, prise après une analyse approfondie, marque un tournant historique. En effet, après 66 ans de la proclamation de la république du Tchad, il est temps pour le Tchad d’affirmer sa souveraineté pleine et entière, et de redéfinir ses partenariats stratégiques selon les priorités nationales», a-t-il expliqué dans le communiqué.

 

Énergie : Grève aussi le 5 décembre

Énergie : Grève aussi le 5 décembre

Le 5 décembre sera une journée de grève pour les fonctionnaires mais aussi dans le secteur énergétique dont EDF. De quoi renforcer l’expression du mécontentement concernant en particulier les salaires.

L’ intersyndicale de l’énergie a appelé à la grève pour les salaires jeudi 5 décembre dans «l’ensemble des entreprises du secteur électrique et gazier», a-t-on appris vendredi de sources syndicales. Cet appel intervient alors que les négociations salariales ont débuté dans les entreprises et ne sont «pas au niveau» des revendications de l’intersyndicale (CGT/CFE-CGC/CFDT/FO), a indiqué une source syndicale.

Dans le secteur des industries électriques et gazières, les augmentations générales sont décidées au niveau de la branche et s’appliquent dans l’ensemble des entreprises, qui négocient ensuite une enveloppe d’augmentations individuelles, l’addition des deux donnant l’augmentation globale des salariés. «En augmentation générale, on est à +0,8% (…). En entreprises, l’ensemble des quatre organisations syndicales représentatives de la branche ont demandé 2,3% en mesures individuelles», a déclaré à l’AFP Laurent Koessler, chargé du dialogue social à la CFE-Energies, deuxième organisation du secteur, qui compte un peu moins de 140.000 salariés. Or, «les négociations en entreprises ont commencé et on n’est pas à ce niveau», a-t-il ajouté.

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Afrique : la France a aussi quitté le Sénégal

Afrique : la France a aussi quitté le Sénégal

Nouvelle preuve de la perte d’influence de la France qui devra quitter le Sénégal après le Tchad et après le Burkina Faso, le Niger, et le Mali. À chaque fois les pays africains justifient le retrait français par la nécessité de défendre la souveraineté des pays. En réalité des pays de plus en plus sous influence russe et chinois qui ne prennent pas de gants avec les ressources locales qu’ils pillent et avec la démocratie qu’ils bafouent. De quoi retarder encore d’une bonne cinquantaine d’années le développement africain.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a donc indiqué jeudi dans un entretien avec l’AFP que la France allait devoir fermer ses bases militaires au Sénégal, dont la présence est incompatible selon lui avec la souveraineté de son pays. «Le Sénégal est un pays indépendant, c’est un pays souverain et la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain», a dit Bassirou Diomaye Faye dans cet entretien au palais présidentiel.

Afrique: La France quitte aussi le Tchad !

Afrique: La France quitte aussi le Tchad !

 

Sans doute aussi sous influence russe voire chinoise, la France se voit contrainte de quitter aussi le Tchad. Un peu comme au Niger, au Mali ou au Burkina Faso. Sans parler aussi du Sénégal qui opère discrètement son virage.

Progressivement des pays d’Afrique quitte l’ancien colonisateur pour de nouveaux au détriment du développement économique et de la démocratie. Les nouveaux colonisateurs ne se privent pas en effet d’arroser copieusement les responsables africains et de se payer sur la bête en exploitant outrageusement les ressources .

En cause aussi l’incurie diplomatique de la France et les contradictions permanentes de Macron dont  la politique internationale est aussi indigente que sa politique intérieure.

Officiellement, «Ce n’est pas une rupture avec la France comme le Niger ou ailleurs», a néanmoins assuré à l’AFP le ministre tchadien joint par téléphone. «Cette décision, prise après une analyse approfondie, marque un tournant historique. En effet, après 66 ans de la proclamation de la république du Tchad, il est temps pour le Tchad d’affirmer sa souveraineté pleine et entière, et de redéfinir ses partenariats stratégiques selon les priorités nationales», a-t-il expliqué dans le communiqué.

 

Liban :Israël aussi pour un cessez-le-feu avec Hezbollah

Liban :Israël aussi pour un cessez-le-feu avec Hezbollah 

Israël aurait approuvé le principe d’un cessez-le-feu avec le Hezbollah, la milice islamiste libanaise, lors d’un conseil de sécurité qui s’est tenu dimanche soir. C’est ce qu’affirme une source proche du dossier à la chaîne américaine CNN, recoupant une information transmise au média Axios par un haut responsable américain. 

Ce projet de cessez-le-feu inclurait une période de soixante jours, durant laquelle les militaires israéliens seraient priés de quitter le sud du Liban. Parallèlement, l’armée régulière libanaise se déploierait dans les zones proches de la frontière, tandis que le Hezbollah retirerait ses armes lourdes au nord du fleuve Litani. Israël a régulièrement demandé l’application de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l’ONU, souhaitant que le mouvement chiite libanais pro-iranien se retire au nord du fleuve Litani.

L’accord comprend un comité de surveillance dirigé par les États-Unis, afin de surveiller la mise en œuvre du processus et de remédier aux éventuelles violations.

Ce vendredi, Emmanuel Macron et Joe Biden s’étaient entretenus au sujet d’un possible cessez-le-feu au LibanCet accord permettrait à des centaines de milliers de civils des deux côtés de la frontière de rentrer progressivement chez eux.

Social: Grève aussi des fonctionnaires le 5 décembre

Social: Grève aussi des fonctionnaires le 5 décembre
Les annonces d’actions revendicatives et de grèves d’ici la fin d’année s’accumulent dans les différents secteurs économiques et sociaux. Les plus spectaculaires devraient concerner le secteur agricole et les cheminots. Le mécontentement social monde partout en raison de la dégradation de la conjoncture, d’évolutions structurelles et de problèmes spécifiques. Reste à savoir s’il ira ou non convergence des luttes d’ici la fin de l’année…. ou après.

 

Plusieurs syndicats ont appelé ce jeudi à une journée nationale « d’action » et de « grève » dans la fonction publique le 5 décembre. Objectif affiché : dénoncer des coupes budgétaires dans l’administration à hauteur de 1,2 milliard d’euros, selon un communiqué signé par sept des huit organisations.

Seul le syndicat Force ouvrière ne s’est pas joint à cette déclaration et a maintenu un appel à la grève de trois jours reconductible « au même moment que la grève des cheminots, à partir du 10 ou du 11 décembre », a précisé à l’AFP le secrétaire général de l’UIAFP-FO, Christian Grolier.

Trump: Le triomphe aussi de la nullité intellectuelle

Trump: Le triomphe aussi de la nullité intellectuelle

 

Si la victoire de Trump est indiscutable elle découle de facteurs explicatifs clairement identifiés comme par exemple la perte d’influence des « démocrate »s dans les couches moyennes et pauvres ainsi que le sentiment de la dégradation économique en particulier en matière d’inflation. Bien d’autres éléments seraient à prendre en compte. Mais le facteur le plus surprenant est celui de la nullité intellectuelle manifeste d’un Trump réduit à utiliser un vocabulaire à la fois vulgaire et très simplifiée. D’une certaine manière c’est aussi le triomphe de la nullité intellectuelle.

 

Rarement les États-Unis auront produit un président aussi inculte dans à  peu près tous les domaines mais qui indéniablement sait faire le clown sur les médias. Voir à cet égard les mimiques insupportables et répétées qui relèvent davantage du cirque de l’expression démocratique.

Rien d’étonnant à cela puisque Trump a toujours menti y compris sur ses propres études. Le danger c’est que l’intéressé n’a en réalité pas vraiment d’idéologie autre que celle du business douteux. De quoi satisfaire les milliardaires qui l’ont soutenu en espérant surtout un affaiblissement de l’État en même temps qu’une confiscation des ressources comme par exemple Elon Musk largement dépendant des dépenses publiques américaines.

D’une manière générale dans l’entourage de Trump, on considère que c’est souvent le dernier qui a parlé qui influence ce président. Ce qui explique largement qu’il est capable de dire une chose un jour et le contraire le lendemain. Son incurie intellectuelle ajoutée à la systématisation des fake news  constituent sa rhétorique . De quoi être inquiet sur l’avenir du monde compte tenu de la puissance des États-Unis.

Projet Budget : Un nouvel impôt sur le sucre ? Aussi sur le sel, sur la marche à pied et l’air que l’on respire ?

Projet Budget : Un nouvel impôt sur le sucre ? Aussi sur le sel, sur la marche à pied et l’air que l’on respire ?

 

« Je suis favorable à des taxes sur les sucres transformés », avait affirmé fermement la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, lors d’un entretien dans La Tribune Dimanche. Notons déjà que les produits en cause sont évidemment déjà taxés. Pourquoi pas aussi envisager le rétablissement de l’ancienne taxe sur le sel ( La gabelle, Impôt sur le sel créé par Charles d’Anjou, comte de Provence, en 1259). Dans le cadre  de cette foire fiscale on pourrait aussi imaginer une taxe sur la marche à pied. En effet les piétons à chaque pas détériorent les infrastructures. Et pour des raisons écologiques, on pourrait aussi imaginer un impôt sur l’air que l’on respire. Bref le champ des possibles en matière d’impôt est immense et la France se caractérise par des capacités d’ingénierie fiscale insondable. On peut sans doute davantage régulé l’utilisation des sucres mais il n’est pas forcément nécessaire de créer un nouvel impôt pour cela.

Pourtant, ce mardi, elle s’est contentée aujourd’hui d’évoquer des mesures sur les sodas, s’en remettant pour le reste au fait de « convaincre » l’industrie agroalimentaire. « Modifier la taxation sur les sodas, par exemple en faisant en sorte qu’elle soit plus simple et plus contraignante également pour les industriels, je souscris à cette proposition », a-t-elle déclaré à l’Assemblée nationale.

« Par contre, pour ce qui est de l’ensemble de l’industrie agroalimentaire, je crois que nous devons, plutôt que de vouloir systématiquement taxer, (les) convaincre qu’ils aillent vers des recettes utilisant beaucoup moins de sucres », a-t-elle poursuivi.

Un pas en arrière qui survient après un désaccord avec la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, qui s’est, de son côté, opposée à l’idée de mettre « des boulets aux pieds » des industriels français.

 

Budget : Un nouvel impôt sur le sucre ? Aussi sur le sel, sur la marche à pied et l’air que l’on respire ?

Budget : Un nouvel impôt sur le sucre ? Aussi sur le sel, sur la marche à pied et l’air que l’on respire ?

 

« Je suis favorable à des taxes sur les sucres transformés », avait affirmé fermement la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, lors d’un entretien dans La Tribune Dimanche. Notons déjà que les produits en cause sont évidemment déjà taxés. Pourquoi pas aussi envisager le rétablissement de l’ancienne taxe sur le sel ( La gabelle, Impôt sur le sel créé par Charles d’Anjou, comte de Provence, en 1259). Dans le cadre  de cette foire fiscale on pourrait aussi imaginer une taxe sur la marche à pied. En effet les piétons à chaque pas détériorent les infrastructures. Et pour des raisons écologiques, on pourrait aussi imaginer un impôt sur l’air que l’on respire. Bref le champ des possibles en matière d’impôt est immense et la France se caractérise par des capacités d’ingénierie fiscale insondable. On peut sans doute davantage régulé l’utilisation des sucres mais il n’est pas forcément nécessaire de créer un nouvel impôt pour cela.

Pourtant, ce mardi, elle s’est contentée aujourd’hui d’évoquer des mesures sur les sodas, s’en remettant pour le reste au fait de « convaincre » l’industrie agroalimentaire. « Modifier la taxation sur les sodas, par exemple en faisant en sorte qu’elle soit plus simple et plus contraignante également pour les industriels, je souscris à cette proposition », a-t-elle déclaré à l’Assemblée nationale.

« Par contre, pour ce qui est de l’ensemble de l’industrie agroalimentaire, je crois que nous devons, plutôt que de vouloir systématiquement taxer, (les) convaincre qu’ils aillent vers des recettes utilisant beaucoup moins de sucres », a-t-elle poursuivi.

Un pas en arrière qui survient après un désaccord avec la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, qui s’est, de son côté, opposée à l’idée de mettre « des boulets aux pieds » des industriels français.

 

Budget : une taxe sur le sucre ? Aussi sur le sel, sur la marche à pied et l’air que l’on respire ?

Budget : une taxe sur le sucre ? Aussi sur le sel, sur la marche à pied et l’air que l’on respire ?

 

« Je suis favorable à des taxes sur les sucres transformés », avait affirmé fermement la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, lors d’un entretien dans La Tribune Dimanche. Notons déjà que les produits en cause sont évidemment déjà taxés. Pourquoi pas aussi envisager le rétablissement de l’ancienne taxe sur le sel ( La gabelle, Impôt sur le sel créé par Charles d’Anjou, comte de Provence, en 1259). Dans le cadre  de cette foire fiscale on pourrait aussi imaginer une taxe sur la marche à pied. En effet les piétons à chaque pas détériorent les infrastructures. Et pour des raisons écologiques, on pourrait aussi imaginer un impôt sur l’air que l’on respire. Bref le champ des possibles en matière d’impôt est immense et la France se caractérise par des capacités d’ingénierie fiscale insondable. On peut sans doute davantage régulé l’utilisation des sucres mais il n’est pas forcément nécessaire de créer un nouvel impôt pour cela.

Pourtant, ce mardi, elle s’est contentée aujourd’hui d’évoquer des mesures sur les sodas, s’en remettant pour le reste au fait de « convaincre » l’industrie agroalimentaire. « Modifier la taxation sur les sodas, par exemple en faisant en sorte qu’elle soit plus simple et plus contraignante également pour les industriels, je souscris à cette proposition », a-t-elle déclaré à l’Assemblée nationale.

« Par contre, pour ce qui est de l’ensemble de l’industrie agroalimentaire, je crois que nous devons, plutôt que de vouloir systématiquement taxer, (les) convaincre qu’ils aillent vers des recettes utilisant beaucoup moins de sucres », a-t-elle poursuivi.

Un pas en arrière qui survient après un désaccord avec la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, qui s’est, de son côté, opposée à l’idée de mettre « des boulets aux pieds » des industriels français.

 

Le PTZ aussi pour logements anciens ?

Le PTZ aussi pour  logements anciens ? 

 Lors de la présentation du texte à la presse jeudi dernier, le ministre des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a confirmé une extension du prêt à taux zéro sur tout le territoire et pour les primo-accédants.

Invitée de Public Sénat ce mardi matin, la ministre du Logement et de la Rénovation urbaine, a, elle, fait savoir que le gouvernement allait déposer, en séance publique, un amendement en ce sens, même si ce dernier « reste à calibrer et à construire ».

Toujours est-il que de l’extrême gauche à l’extrême droite, le sujet du PTZ est sur toutes les lèvres à l’Assemblée nationale. « Alors que les besoins [en logement] sont énormes, le secteur en crise ne demande qu’à construire et à rénover dans le respect de l’environnement. Nous souffrons d’une absence totale de planification de la production en lien avec les besoins des gens »tance ainsi l’insoumise Aurélie Trouvé, nouvelle présidente de la commission des Affaires économiques.

Du côté des communistes, le député Stéphane Peu, pousse au dézonage généralisé du prêt à taux zéro à l’ensemble du territoire national, dans le neuf comme dans l’ancien. Alors que la dernière loi de finances ciblait l’achat d’appartements neufs en zone tendue – là où la demande est supérieure à l’offre – le parlementaire considère qu’il « faut rendre le PTZ de nouveau pleinement lisible et attractif, afin de mettre un terme aux modifications de périmètre », y compris pour acquérir une maison neuve.

Une décision qui permettrait de redonner du souffle aux constructeurs de maisons individuelles, en grande difficulté depuis un an. D’autant que les socialistes défendent, eux aussi, le renforcement du prêt à taux zéro en le dézonant dans l’ancien et dans le neuf, en collectif et en individuel, pour les primo-accédants.

Mieux, ils proposent d’élargir le PTZ à tous les ménages sans condition de ressources pour le neuf et sous conditions de ressources pour l’ancien.

Un argumentaire qui rejoint celui du groupe… Droite républicaine présidé par Laurent Wauquiez. Ce dernier défend en effet le rétablissement du prêt à taux zéro comme « un dispositif indispensable pour beaucoup de Français modestes et de classes moyennes afin d’accéder à la propriété dans un contexte de crise du logement et avec des taux de crédits immobiliers à plus de 3% ».

Du côté du bloc central, le rapporteur général du budget, Charles de Courson, député (Liot) de la Marne, affirme que « le PTZ sans zonage dans le neuf comme dans l’ancien, ça nous va bien ». Idem chez Horizons qui défend l’extension du prêt à taux zéro « à toutes les opérations neuves et anciennes sur l’ensemble du territoire, pour l’habitat collectif comme pour l’habitat individuel ».

« Il est urgent de créer un choc de confiance », martèle le député de l’Indre François Jolivet.

Chez les macronistes, désormais réunis sous la bannière Ensemble pour la République, les amendements sont portés par Lionel Causse, député des Landes et président du Conseil national de l’habitat. Ce dernier recommande d’augmenter les plafonds du PTZ pour tenir compte de l’inflation et relancer l’accession à la propriété, de rehausser la quote-part du PTZ en zone tendue de 40% à 50% ou encore de supprimer le délai de 3 ans pour l’achèvement des travaux conditionnant le bénéfice du PTZ.

Plus surprenant, l’ancien maire (PS) maire de Saint-Martin-de-Seignanx de 2014 à 2017 suggère de rendre éligible le bail emphytéotique [bail immobilier de 99 ans conférant au locataire une quasi-propriété du logement] au prêt à taux zéro pour faciliter l’accès à la propriété. En cohérence avec la politique de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, le même Lionel Causse pousse à la révision des critères d’attribution en limitant les constructions sur des terrains déjà artificialisés. Un inventaire à la Prévert qui risque néanmoins de passer à la trappe au cas où le budget serait adopté par 49-3…

Budget : la rigueur aussi pour les collectivités locales

Budget : la rigueur aussi pour les collectivités locales

« Les collectivités locales ne peuvent rester à l’écart de l’effort financier »
TRIBUNE
François Journy

fondateur et dirigeant de Politieia, cabinet de conseil pour l’action publique locale

La réduction abrupte des moyens des collectivités envisagée par le PLF 2025 est incompatible avec les indispensables réformes de leur gestion que doivent mener les territoires, regrette dans une tribune au « Monde » le consultant François Journy

La présentation du projet de loi de finances (PLF) 2025 vient confirmer la participation majeure des collectivités à l’effort de redressement des comptes publics. Ce sont 5 milliards d’euros de prélèvement sur les recettes des collectivités que prévoit le gouvernement à travers, en particulier, un mécanisme dit de « précaution » ciblant 450 collectivités et un gel des recettes de TVA affectées à l’échelon local.

Toutes les collectivités locales, sans véritable considération de la qualité de leur gestion ou de la spécificité de leur territoire, vont donc devoir faire avec (beaucoup) moins sans réelle capacité de s’organiser pour faire autant, si ce n’est mieux. Alors que les collectivités sont elles-mêmes en pleine élaboration budgétaire, comment peuvent-elles faire face ? Rappelons d’abord que la gestion financière des collectivités locale se démarque nettement de celle de l’Etat par l’application stricte d’une règle d’or budgétaire, qui empêche toute collectivité de voter un budget en déficit.

Les collectivités s’endettent, mais cet emprunt ne peut en aucun cas financer des dépenses courantes de fonctionnement comme la rémunération de leurs agents. Réaffirmons également la puissance de l’action publique locale dans sa capacité à produire et incarner un service public de proximité que les usagers et les électeurs de l’ensemble du territoire réclament à juste titre.

La fragilisation de la décentralisation
Les collectivités locales doivent-elles pour autant rester à l’écart de l’effort financier et des objectifs de meilleure efficacité de l’action publique ? Non, à condition de dissocier la défense de l’action publique de la défense de l’emploi public, et de rompre avec la logique institutionnelle qui vise avant tout la survie des structures publiques locales.

En perdant leur autonomie financière sous l’effet des transferts successifs de fiscalité locale, dont la suppression de la taxe d’habitation est le dernier épisode, les collectivités ont perdu la capacité d’équilibrer leurs recettes et leurs dépenses. Quand la majorité de leurs moyens relève de dotations de l’Etat, il n’est plus possible pour les collectivités de s’affranchir des enjeux financiers de celui-ci.

La dette atteint aussi les 100 % au Royaume-Uni

La dette atteint  aussi les 100 % au Royaume-Uni
La dette du secteur public tutoie des sommets jamais atteints depuis les années 1960 au Royaume-Uni. Celle-ci s’élevait en août à 2.546 milliards de livres (un peu plus de 3.000 milliards d’euros), soit exactement 100% du produit intérieur brut (111% pour la France), selon une estimation provisoire publiée ce vendredi par l’Office national des statistiques (ONS).

En cause, aides distribuées pendant l’épidémie de Covid et la crise de l’énergie. Pour rappel, l’an dernier, elle avait déjà dépassé ce palier, selon des chiffres provisoires qui avaient depuis été révisés à la baisse.

En cumulé depuis début avril, début de l’année fiscale britannique, le Royaume-Uni a emprunté 6,2 milliards de livres (7,4 milliards d’euros) de plus que les projections de l’organisme public de prévisions budgétaires (OBR).

Le  Premier ministre Keir Starmer a déjà prévenu que son premier budget, attendu le 30 octobre, serait « douloureux » avec de probables réductions des dépenses publiques et augmentations d’impôts. En effet, selon l’OBR, la « trajectoire ascendante permanente » de la dette risque d’être « insoutenable », au point justement de rendre indispensable cette réduction des dépenses et cette augmentation des impôts.

A

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