Archive pour le Tag 'aussi'

Droits de douane : l’union européenne heureuse de suspendre aussi sa réplique

Droits de douane : l’union européenne heureuse de suspendre aussi sa réplique

Finalement cette décision du président américain de suspendre pendant trois mois- sauf 10 % à 25% !- son plan d’augmentation des taxes arrange aussi l’union européenne qui avait bien du mal à harmoniser sa réponse compte tenu des divergences internes en Europe.

L’union européenne affirmait que sa riposte serait mesurée et ciblée . La mollesse de l’Europe a d’ailleurs été reconnue comme une qualité par le président américain !La présidente de la Commission européenne dit vouloir «donner une chance aux négociations» avec les États-Unis, mais maintient la pression sur son partenaire américain.

Au cours des derniers mois, l’Union européenne a été frappée à trois reprises par des droits de douane décrétés par le président américain. D’abord des taxes visant l’acier et l’aluminium, puis l’automobile et enfin des droits de douane de 20% sur tous les produits européens.

Mercredi après-midi, Bruxelles avait adopté ses premières mesures de riposte : des taxes contre une série de produits américains comme les motos, le soja ou la volaille pour répondre à celles sur les métaux. Pour répliquer aux autres droits de douane (automobiles et le 20% généralisé) des mesures devaient en théorie être présentées en début de semaine prochaine.

Finances: Le Bitcoin aussi dans la tourmente

Finances: Le Bitcoin aussi dans la tourmente

Le bitcoin est retombé brièvement sous la barre des 75.000 dollars lundi, emporté, comme d’autres actifs financiers, par le vent mauvais qui souffle sur les marchés. Risqués et volatils, le bitcoin et d’autres cryptomonnaies ont été boudés lundi par les investisseurs.

Si le bitcoin a décroché de plus de 8 . D’autres cryptomonnaies ont également plongé, l’ethereum baissait dévissait de 14 %, à 1560 dollars.

La justice aussi dans la tourmente

La justice aussi dans la tourmente

La justice ne saurait évidemment être épargnée par la crise globale qui secoue nos sociétés et en particulier réinterroge presque tous les champs régaliens. De ce point de vue la crise est systémique. Elle affecte globalement la démocratie aussi la justice. Dans les affaires politiques ou financières par exemple on est passé de la tolérance totale à la tolérance zéro comme en témoignent les procès très médiatisés concernant le rassemblement national ou encore Sarkozy. Et il y a évidemment des excès dans ce grand basculement.

La justice jusque-là complètement engluée dans des procédures désuètes a du mal à se confronter aux réalités sociétales. On a du mal à comprendre une telle complexité, une telle contradiction et surtout les délais invraisemblables pour traiter en temps voulu les affaires. Une manière par parenthèse d’enterrer un certain nombre de dossiers par simple prescription. Ainsi l’affaire de détournement de fonds de la mutuelle de Bretagne par Ferrand, nouveau président du conseil constitutionnel ! De quoi quand même s’interroger sur les compétences et les partis pris.

Dans le même temps où on questionne les conditions de financement de la campagne de Sarkozy, la justice passe l’éponge sur le financement de la campagne de Macron capable en quelques mois de revenir une douzaine de millions pour sa campagne de 2017 alors qu’il n’a jamais exercé la moindre responsabilité politique nationale ou locale précédemment.

L’image de la justice est d’autant plus archaïque et contradictoire qu’elle s’est aussi encombrée d’institutions d’exception comme la très molle Cour de justice de la république qui passe un coup d’éponge sur les 400 millions accordés par erreur par l’ancienne ministre des finances Christine Lagarde à Tapie. Ou comme le Parquet national financier à l’inverse qui fusille des candidatures à la présidence de la république. On ne peut cependant se passer d’une justice la plus indépendante possible pour faire exister l’État de droit qui garantit une démocratie durable.

Pour autant de nombreuses pendules doivent être remises à l’heure car les dysfonctionnements montrent que notre démocratie est à bout de souffle dans le cadre institutionnel actuel. En cause notamment un entre soi qui reproduit et développe un corporatisme qui a du mal à prendre en compte les réalités socio-économiques et sociétales. Au-delà des affaires très médiatisées il y a surtout l’incapacité de la justice a traiter de manière efficace et pertinente les délits qui pourrissent la société en matière d’insécurité par exemple ou encore de drogue.

La justice ne fait pas exception. Elle est en crise, comme la démocratie.

Burkina Faso: Dictature renforcée aussi sur la liberté d’expression

Burkina Faso: Dictature renforcée aussi sur la liberté d’expression

Depuis le coup d’État par les militaires en 2022 et avec le soutien des Russes, la liberté expression est de plus en plus étranglée. Elle se caractérise notamment par des enlèvements de journalistes.

L’association des journalistes du Burkina Faso (AJB) a dénoncé une «totale mainmise» de la junte «sur les médias publics, dont la RTB (Radio-télédiffusion du Burkina) et l’AIB (Agence d’information du Burkina) sont devenus les deux outils principaux de propagande». En outre, «le pouvoir a expulsé tous les médias indépendants et manoeuvre pour fermer les médias indépendants au plan national», a-t-il dit.

Le pouvoir militaire a suspendu l’accès ou la diffusion de plusieurs médias, notamment étrangers, accusés de freiner ses efforts pour reconquérir le territoire face aux violences des jihadistes qui minent le pays. «Une autre caractéristique de la haine et de la diabolisation des médias se traduit par les enlèvements et les séquestrations de journalistes et chroniqueurs», a poursuivi M. Sanogo.

Des enlèvements de journalistes
Selon Phil Roland Zongo, membre de l’AJB, «en 2024, au moins trois journalistes et quatre chroniqueurs des médias ont été enlevés dont certains sont toujours portés disparus: il s’agit de Atiana Serges Oulon, Bienvenu Apiou, James Dembelé, Mamadou Ali Compaoré, Kalifa Seré, Adama Bayala et Alain Traoré dit Alain Allain».

L’ONG Reporters sans frontières (RSF) avait dénoncé le sort de ces journalistes en fin d’année dernière.

Voile et sport : Darmanin menace aussi de démissionner

Voile et sport : Darmanin menace aussi de démissionner

Comme Retailleau concernant les problèmes avec l’Algérie, le ministre de la Justice a remis en question le maintien de son poste si le gouvernement était «favorable au port du voile dans les instances sportives».Une preuve supplémentaire qu’il y a de l’eau dans le gaz entre différentes tendances présentes au gouvernement d’autant que le premier ministre fait un pas en avant et un pas en arrière sur nombre de questions.

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a posé ce mardi la question de son maintien au gouvernement si ce dernier était «favorable au port du voile dans les instances sportives», auquel lui-même est farouchement opposé.

Proscrit par certaines fédérations sportives comme au football, autorisé par d’autres comme au handball, le port du voile divise depuis plusieurs années le sport français.

Droits de douane américains: l’Europe riposte aussi

Droits de douane américains: l’Europe riposte aussi

La riposte de l’Europe à la décision américaine d’augmenter les droits de douane de 25 % sur l’acier l’aluminium aura été rapide, déterminée mais cependant proportionnée. En effet les hausses décidées par l’union européenne porteront sur le même montant d’échange autour d’une trentaine de milliards de dollars de biens américains importés.

De toute manière, ces hausses de taxes douanières réciproques vont peser de manière très négative sur le volume des échanges sur la croissance des pays concernés. On peut imaginer que les résultats de cette politique catastrophique et que des revirements américains, surtout de la part de trame, pourrait être intervenir. Ceci étend le mal est fait pour une grande partie car il a en outre instillé l’instabilité et l’inquiétude dans les échanges internationaux et dans les économies internes

Canal de Suez : La gratuité aussi pour les navires français ?

Canal de Suez : La gratuité aussi pour les navires français ?

Grâce au chantage, les États-Unis ont obtenu ce qu’ils voulaient à savoir la gratuité de passage pour des navires américains concernant le canal de Panama. Cela surtout au motif que les États-Unis avaient financé ce passage. Cette décision risque de soulever de nombreux problèmes d’équité concurrentielle. Sans parler des atteintes à l’indépendance de l’état du Panama. On peut imaginer qu’il y aura de nombreux recours juridiques contre la gratuité accordée aux navires américains. Pourquoi pas aussi demander la gratuité du passage du canal de Suez pour les navires français.
En effet, le canal de Suez a été financé à 90 % par les épargnants français. La quasi-totalité de l’ingénierie a été fournie par la France.  Les travaux démarrent en 1859, et, dix ans plus tard, le premier bateau à franchir le Canal est celui de l’impératrice Eugénie. On imagine déjà les protestations de l’Égypte bien sûr mais aussi des autres pays utilisant le canal.

L’IA, Un système aussi d’exploitation global ?

L’IA, Un système aussi d’exploitation global ?

Un collectif, parmi lesquelles Amnesty International et la Ligue des droits de l’homme, recommande, dans une tribune au « Monde », de placer les droits humains et la justice environnementale au cœur de la régulation de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle (IA) connaît un développement foudroyant, et nos dirigeants ne semblent pas pressés de réfléchir aux enjeux humains, sociaux et environnementaux de ces nouvelles technologies, uniquement vues sous le prisme de la croissance, des gains de productivité et des profits. L’IA telle qu’elle est développée perpétue cependant les discriminations, aggrave les inégalités, détruit la planète et alimente un système d’exploitation global. Parce que ces constats ne figureront pas au programme officiel du Sommet mondial sur l’IA [qui se tient à Paris les 10 et 11 février], nous, organisations de la société civile, vous les rappelons ici.

Se concentrer uniquement sur d’éventuels futurs risques existentiels à venir de l’IA est un leurre : ces technologies ont déjà des effets très concrets pour les populations les plus vulnérables et les plus discriminées et portent largement atteinte aux droits humains. En s’appuyant sur des bases de données biaisées et en intégrant les préjugés de ses concepteurs, l’IA perpétue les stéréotypes, renforce les inégalités sociales et limite l’accès aux ressources et opportunités. A cela s’ajoute le fait que le déploiement de ces systèmes d’IA s’inscrit dans le contexte des structures discriminatoires et inégalitaires qui existent dans les sociétés du monde entier. Le recours à ces technologies, souvent sur fond de politiques d’austérité, amplifie les discriminations dans l’accès à la santé, à l’emploi, aux services publics ou aux prestations sociales. En témoignent les scandales ayant éclaté ces dernières années : biais sexistes et racistes des algorithmes de santé, algorithme des services de l’emploi autrichien qui refuse d’orienter les femmes vers le secteur informatique, profilage et discrimination des usagers de la Caisse nationale des allocations familiales en France, au Danemark ou aux Pays-Bas.

Face à Trump l’ UE menace aussi

Face à Trump l’ UE menace aussi

Les Vingt-Sept membres  de l’union économique européenne ont promis de «répondre avec fermeté s’ils sont attaqués injustement et arbitrairement», a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Face aux «nouveaux défis et incertitudes croissantes» pesant sur la relation transatlantique, elle s’est dite prête à un «dialogue robuste et constructif» avec Donald Trump. Ce dernier a, une nouvelle fois, assuré que les Européens ne couperaient pas à leur tour à des droits de douane. «Je ne dirais pas qu’il y a un calendrier, mais ce sera bientôt le cas», a-t-il répondu à un journaliste, lundi.

Reste à savoir si le grand marchandage du président américain aura raison ou non de la belle unité pour l’instant de l’union économique européenne.

 

Etats-Unis : Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

Etats-Unis : Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

 

 

Comme il fallait s’y attendre, le nouveau président des États-Unis annonce que l’Europe ne sera pas épargnée par de nouveaux droits de douane en raison notamment du déséquilibre du commerce extérieur entre les États-Unis et l’union européenne. Il considère d’ailleurs que l’union européenne constitue une sorte d’agresseur économique du même type que la Chine. De fait les débouchés de l’Europe vers les États-Unis ne sont pas négligeables et de nouveaux droits de douane pourraient venir affecter encore un peu plus une croissance européenne déjà atone.

Les pays européens vont être soumis à des droits de douane, «seul moyen» pour les Etats-Unis «d’être traités correctement», a estimé mardi 21 janvier le président américain Donald Trump, dénonçant lors d’une conférence de presse le déficit commercial américain vis-à-vis de l’Union européenne (UE). «L’UE est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait ils ne prennent pas grand-chose», a déclaré le président américain, qui a ajouté «donc ils sont bons pour des droits de douane».

Durant sa campagne présidentielle, Trump avait déjà dénoncé le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de l’UE, comparant le bloc à «une petite Chine», qui «profite» de la première puissance économique mondiale. «Nous avons un déficit commercial avec l’UE de 350 milliards de dollars», a-t-il insisté mardi, «la Chine est agressive mais il n’y a pas que la Chine. D’autres pays sont aussi de grands agresseurs.»
Déficit commercial
Le déficit commercial américain dans ses échanges avec l’UE s’élevait en 2023 à 131 milliards de dollars, selon les données du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR) et se concentre principalement sur quatre pays, l’Allemagne, la France, l’Irlande et l’Italie.

Trump et importations: Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

Trump et importations: Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

 

 

Comme il fallait s’y attendre, le nouveau président des États-Unis annonce que l’Europe ne sera pas épargnée par de nouveaux droits de douane en raison notamment du déséquilibre du commerce extérieur entre les États-Unis et l’union européenne. Il considère d’ailleurs que l’union européenne constitue une sorte d’agresseur économique du même type que la Chine. De fait les débouchés de l’Europe vers les États-Unis ne sont pas négligeables et de nouveaux droits de douane pourraient venir affecter encore un peu plus une croissance européenne déjà atone.

Les pays européens vont être soumis à des droits de douane, «seul moyen» pour les Etats-Unis «d’être traités correctement», a estimé mardi 21 janvier le président américain Donald Trump, dénonçant lors d’une conférence de presse le déficit commercial américain vis-à-vis de l’Union européenne (UE). «L’UE est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait ils ne prennent pas grand-chose», a déclaré le président américain, qui a ajouté «donc ils sont bons pour des droits de douane».

Durant sa campagne présidentielle, Trump avait déjà dénoncé le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de l’UE, comparant le bloc à «une petite Chine», qui «profite» de la première puissance économique mondiale. «Nous avons un déficit commercial avec l’UE de 350 milliards de dollars», a-t-il insisté mardi, «la Chine est agressive mais il n’y a pas que la Chine. D’autres pays sont aussi de grands agresseurs.»
Déficit commercial
Le déficit commercial américain dans ses échanges avec l’UE s’élevait en 2023 à 131 milliards de dollars, selon les données du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR) et se concentre principalement sur quatre pays, l’Allemagne, la France, l’Irlande et l’Italie.

Trump: Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

Trump: Nouveaux droits de douane aussi pour l’Europe.

 

 

Comme il fallait s’y attendre, le nouveau président des États-Unis annonce que l’Europe ne sera pas épargnée par de nouveaux droits de douane en raison notamment du déséquilibre du commerce extérieur entre les États-Unis et l’union européenne. Il considère d’ailleurs que l’union européenne constitue une sorte d’agresseur économique du même type que la Chine. De fait les débouchés de l’Europe vers les États-Unis ne sont pas négligeables et de nouveaux droits de douane pourraient venir affecter encore un peu plus une croissance européenne déjà atone.

Les pays européens vont être soumis à des droits de douane, «seul moyen» pour les Etats-Unis «d’être traités correctement», a estimé mardi 21 janvier le président américain Donald Trump, dénonçant lors d’une conférence de presse le déficit commercial américain vis-à-vis de l’Union européenne (UE). «L’UE est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait ils ne prennent pas grand-chose», a déclaré le président américain, qui a ajouté «donc ils sont bons pour des droits de douane».

Durant sa campagne présidentielle, Trump avait déjà dénoncé le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de l’UE, comparant le bloc à «une petite Chine», qui «profite» de la première puissance économique mondiale. «Nous avons un déficit commercial avec l’UE de 350 milliards de dollars», a-t-il insisté mardi, «la Chine est agressive mais il n’y a pas que la Chine. D’autres pays sont aussi de grands agresseurs.»
Déficit commercial
Le déficit commercial américain dans ses échanges avec l’UE s’élevait en 2023 à 131 milliards de dollars, selon les données du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR) et se concentre principalement sur quatre pays, l’Allemagne, la France, l’Irlande et l’Italie.

Trump président: Félicitations aussi……… de la Syrie

Trump président:  Félicitations aussi……… de la Syrie

 

Traditionnellement tous les pays adressent leurs félicitations pour l’élection présidentielle d’un pays tiers. À remarquer toutefois aussi des félicitations appuyées des nouveaux dirigeants de la Syrie. Le signe sans doute qu’il se passe quelque chose dans ce pays qui veut sans doute se reconstruire économiquement et politiquement et ne plus dépendre de la tutelle envahissante d’un de ses voisins voire d’un pays plus loin. Cette évolution de la Syrie pourrait offrir des possibilités nouvelles de paix avec le Moyen-Orient.

Le nouveau dirigeant syrien estime en efet  que Trump «apportera la paix au Moyen-Orient»

Le nouveau pouvoir en Syrie a félicité le président américain Donald Trump après son investiture lundi, voyant en lui «le dirigeant qui apportera la paix au Moyen-Orient»«Je félicite M. Donald J. Trump», a écrit dans un communiqué le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh, estimant que son élection «témoigne de la confiance accordée par le peuple américain à son leadership».

«Nous sommes convaincus qu’il sera le dirigeant qui amènera la paix au Moyen-Orient et rétablira la stabilité dans la région», a-t-il ajouté. «Nous sommes impatients d’améliorer les relations entre nos deux pays basées sur le dialogue et la compréhension», a poursuivi Ahmad al-Chareh, en appelant de ses vœux «un partenariat qui reflète les aspirations des deux nations».

 

Félicitations aussi de la Syrie

Macron , victime aussi de la malédiction des fins de règne

Macron , victime aussi de la malédiction des fins de règne

 

Aucun chef d’Etat, de Charles de Gaulle à François Hollande en passant par François Mitterrand ou Nicolas Sarkozy, n’a quitté l’Elysée en jouissant d’une cote de popularité enviable(. par Claire Gatinois dans Le Monde)

 

L’année 2024 est sur le point de s’achever quand Emmanuel Macron s’épanche auprès d’un de ses vieux confidents. « Je souffre », écrit le président de la République à son interlocuteur, désarçonné par cette confession inhabituelle. Un genou à terre, lui ? « Parfois ce qu’il entend, ça le meurtrit, c’est très difficile, mais il ne le dit pas », abonde son épouse, Brigitte Macron, interrogée, mercredi 8 janvier, lors du journal télévisé de 13 heures de TF1. Impopulaire, mal aimé par son propre camp, haï par ses adversaires, Emmanuel Macron entend les appels à la démission se propager. « Une petite musique s’installe », commente Brice Teinturier, le directeur délégué de l’institut de sondage Ipsos, constatant qu’une majorité de Français veulent que le chef de l’Etat parte avant la fin de son mandat.

Le 18 décembre 2024, depuis Mayotte, île dévastée par le cyclone Chido, le président prend conscience de ce désamour. Accueilli par des huées, il se montre incapable, malgré ses efforts, d’apaiser la colère de la foule à son égard. Au point d’en perdre les nerfs. « Le cyclone, ce n’est pas moi ! », se défend-il, agacé d’être rendu responsable de tous les maux qui s’abattent sur le pays.
Le charme d’Emmanuel Macron a cessé d’agir auprès des Français. Hier « omniprésident », décidant de tout sur tout, à même de « séduire une chaise », selon l’écrivain Emmanuel Carrère, auteur d’un long portrait du président dans le Guardian du 20 octobre 2017, Emmanuel Macron a lassé. Son pouvoir s’effiloche, son influence s’estompe. Les citoyens n’y croient plus, ne retenant que les erreurs, les maladresses et les promesses non tenues de celui qui leur avait vendu une « révolution », titre de son ouvrage programmatique de 2016 publié chez XO.

« La chienlit, c’est lui ! »
Emmanuel Macron ne sera donc pas une exception à la règle observée par les politologues depuis les débuts de la Vᵉ République. Aucun chef d’Etat, de Charles de Gaulle à François Hollande en passant par François Mitterrand ou Nicolas Sarkozy, n’a quitté l’Elysée en jouissant d’une cote de popularité enviable.

« Populisme : aussi une crise de l’éducation »

« Populisme :  aussi une crise de l’éducation »

 

Alors que la scolarisation n’a jamais été si massive, les démagogues, de Trump à Le Pen, ont le vent en poupe, constate dans sa chronique Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde ».

 

 

L’affaire a longtemps été entendue : de la diffusion généralisée de l’éducation émergerait une démocratie enrichie, confortée par l’apport de ses citoyens éclairés. Des « hussards noirs » de la IIIe République, ces instituteurs chargés de conforter le régime contre l’obscurantisme religieux, à Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’éducation nationale de François Mitterrand s’engageant à porter jusqu’à 80 % la part d’une génération accédant au niveau du baccalauréat, l’école n’a jamais cessé d’être au cœur de la promesse centrale de la République, et singulièrement de la gauche : l’égalité des chances, autrement dit l’effacement par l’école des inégalités liées à la naissance.Sauf que rien ne se passe plus comme prévu. En France, comme dans la plupart des pays développés, la généralisation sans précédent de l’éducation et l’élévation spectaculaire de son niveau théorique, loin d’affermir la démocratie, en accompagnent l’effritement. Le taux de bacheliers parmi une classe d’âge, qui ne dépassait pas 20 % en 1970, a atteint 60 % en 1995 et frôle ou dépasse aujourd’hui 80 % ; le nombre d’étudiants a presque doublé depuis les années 1980.

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