Emploi : encore une initiative de Hollande auprès de Merkel qui finira en eau de boudin
Hollande va proposer un énième plan de croissance à Merkel qui finira comme les précédents en eau de boudin ; en cause le manque total de crédibilité de la politique économique et sociale française ; un accord peut être possible mais dérisoire au regard des enjeux. Sans vouloir « se mêler » de la vie politique allemande, le président français estime également que la formation d’un gouvernement de coalition alliant les conservateurs de la CDU/CSU et les socio-démocrates du SPD « aura sûrement des conséquences européennes selon le compromis qui sera trouvé ». Près de deux semaines après sa victoire, Angela Merkel a entamé, ce vendredi, des discussions difficiles avec ses rivaux sociaux-démocrates pour tenter de mettre sur pied ce gouvernement de « grande coalition ». « Ce dont je suis sûr, c’est que Mme Merkel est convaincue de la nécessité de prendre une initiative avec la France et de soutenir davantage la croissance et l’emploi », a déclaré le président de la République. Selon lui, il faut « constituer un gouvernement économique pour la zone euro, assurer une présidence stable de l’Eurogroupe, coordonner davantage les politiques, achever l’Union bancaire, harmoniser les systèmes fiscaux et introduire enfin la taxe sur les transactions financières. Mais aussi assurer une meilleure convergence sociale avec la généralisation du salaire minimum ». Je pense que l’Europe ne peut pas simplement attendre que les Vingt-huit se mettent d’accord. François Hollande Le chef de l’État français considère aussi qu’il faut « partir de la zone euro qui représente l’espace le plus grand pour renforcer notre capacité économique et politique sur certains sujets (énergie, infrastructures, numérique, défense) et constituer des coopérations renforcées avec les pays qui le voudront ». « Je n’écarte donc personne, mais je pense que l’Europe ne peut pas simplement attendre que les Vingt-huit se mettent d’accord », assure-t-il. « Le Royaume-Uni entend discuter de sa présence ou de sa participation à venir », mais « cela ne doit pas empêcher ceux qui le souhaitent d’avancer », précise le chef de l’État.