Archive pour le Tag 'augmentation'

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Consommation : Forte augmentation du prix des abonnements télécom

Consommation : Forte augmentation du prix des abonnements télécom

Comme la plupart des services par abonnement les tarifs discrètement mais sûrement s’envolent du fait de l’inflation générale mais aussi pour des motifs non justifiés par la nature de l’activité fournie aux clients même si les opérateurs justifient les investissements concernant la 5G ou la fibre.

Pour preuve que les hausses sont pas toutes justifiées, les opérateurs télécoms voient leurs revenus progresser de manière significative. Au troisième trimestre 2023, ceux-ci se sont élevés à 9,4 milliards d’euros, en progression de 2,4% sur un an. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free profitent de l’envie des Français pour la fibre optique. « Le nombre de nouveaux abonnés nets à la fibre reste élevé, même s’il ralenti légèrement depuis près de deux ans », précise l’Arcep.

Au troisième trimestre, 3,4 millions de Français se sont convertis à cette technologie. Aujourd’hui, 20,6 millions de clients utilisent cette technologie, ce qui représente 64% du total des abonnements à haut et très haut débit.

La 5G, elle aussi, continue de séduire les Français. « Le nombre d’utilisateurs actifs progresse de plus d’un million par trimestre depuis le lancement commercial de la 5G en 2021 », constate l’Arcep. Au total, la France compte désormais 12,4 millions d’utilisateurs de cette nouvelle technologie mais dont les abonnements sont plus chers.

Forte augmentation du prix des abonnements télécom

Forte augmentation du prix desabonnements télécom

Comme la plupart des services par abonnement les tarifs discrètement mais sûrement s’envolent du fait de l’inflation générale mais aussi pour des motifs non justifiés par la nature de l’activité fournie aux clients même si les opérateurs justifient les investissements concernant la 5G ou la fibre.

Pour preuve que les hausses sont pas toutes justifiées, les opérateurs télécoms voient leurs revenus progresser de manière significative. Au troisième trimestre 2023, ceux-ci se sont élevés à 9,4 milliards d’euros, en progression de 2,4% sur un an. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free profitent de l’envie des Français pour la fibre optique. « Le nombre de nouveaux abonnés nets à la fibre reste élevé, même s’il ralenti légèrement depuis près de deux ans », précise l’Arcep.

Au troisième trimestre, 3,4 millions de Français se sont convertis à cette technologie. Aujourd’hui, 20,6 millions de clients utilisent cette technologie, ce qui représente 64% du total des abonnements à haut et très haut débit.

La 5G, elle aussi, continue de séduire les Français. « Le nombre d’utilisateurs actifs progresse de plus d’un million par trimestre depuis le lancement commercial de la 5G en 2021 », constate l’Arcep. Au total, la France compte désormais 12,4 millions d’utilisateurs de cette nouvelle technologie mais dont les abonnements sont plus chers.

Social- Prix alimentaires : nouvelle augmentation supérieure à 2 %

Social- Prix alimentaires : nouvelle augmentation supérieure à 2 %

Contrairement aux déclarations du ministre de l’économie ou même des grands patrons de la distribution, il ne faut pas s’attendre à une diminution des prix dans l’alimentaire en 2024 mais plutôt à des augmentations qui forcément vont s’ajouter aux précédentes. À l’issue des négociations qui vont bientôt se terminer entre distributeurs et industriels non seulement l’alimentaire ne devrait pas afficher de baisse mais au contraire les prix pourraient enregistrer de nouvelles augmentations d’au moins 2 %

En effet, contrairement aux affirmations du ministre de l’économie, les industriels et les distributeurs semblent plutôt s’accorder sur la perspective que ces négociations aboutissent globalement à une « légère inflation » des tarifs alimentaires des fournisseurs payés aux producteurs.

« Je suis plutôt convaincu qu’on va partir sur une inflation tendancielle de 2-2,5% », estime notamment Richard Panquiault, directeur général de l’Institut de liaisons et d’études des industries de consommation (Ilec), interrogé par La Tribune.

Certes, entre 15% et 25% des produits verront leurs tarifs baisser, puisque les cours de certaines matières premières comme les céréales, les huiles végétales et la volaille ont effectivement reflué, détaille Richard Panquiault.

« Mais il y a quand même beaucoup plus de matières premières agricoles qui restent orientées à la hausse », observe-t-il.

Mais les industriels, tout en se montrant moins exigeants que l’année dernière, proposent des tarifs plutôt en hausse. L’augmentation moyenne est de 5% chez les adhérents de l’Ilec -contre une croissance des tarifs de 14% en 2023. La Feef enregistre pour sa part une hausse moyenne des tarifs demandés de 3%.

Prix alimentaires : une nouvelle augmentation supérieure à 2 %

Prix alimentaires : une nouvelle augmentation supérieure à 2 %

Contrairement aux déclarations du ministre de l’économie ou même des grands patrons de la distribution, il ne faut pas s’attendre à une diminution des prix dans l’alimentaire en 2024 mais plutôt à des augmentations qui forcément vont s’ajouter aux précédentes. À l’issue des négociations qui vont bientôt se terminer entre distributeurs et industriels non seulement l’alimentaire ne devrait pas afficher de baisse mais au contraire les prix pourraient enregistrer de nouvelles augmentations d’au moins 2 %

En effet, contrairement aux affirmations du ministre de l’économie, les industriels et les distributeurs semblent plutôt s’accorder sur la perspective que ces négociations aboutissent globalement à une « légère inflation » des tarifs alimentaires des fournisseurs payés aux producteurs.

« Je suis plutôt convaincu qu’on va partir sur une inflation tendancielle de 2-2,5% », estime notamment Richard Panquiault, directeur général de l’Institut de liaisons et d’études des industries de consommation (Ilec), interrogé par La Tribune.

Certes, entre 15% et 25% des produits verront leurs tarifs baisser, puisque les cours de certaines matières premières comme les céréales, les huiles végétales et la volaille ont effectivement reflué, détaille Richard Panquiault.

« Mais il y a quand même beaucoup plus de matières premières agricoles qui restent orientées à la hausse », observe-t-il.

Mais les industriels, tout en se montrant moins exigeants que l’année dernière, proposent des tarifs plutôt en hausse. L’augmentation moyenne est de 5% chez les adhérents de l’Ilec -contre une croissance des tarifs de 14% en 2023. La Feef enregistre pour sa part une hausse moyenne des tarifs demandés de 3%.

Alimentaire : une nouvelle augmentation supérieure à 2 %

Alimentaire : une nouvelle augmentation supérieure à 2 %

À l’issue des négociations qui vont bientôt se terminer entre distributeurs et industriels non seulement l’alimentaire ne devrait pas afficher de baisse mais au contraire les prix pourraient enregistrer de nouvelles augmentations d’au moins 2 %

En effet, contrairement aux affirmations du ministre de l’économie, les industriels et les distributeurs semblent plutôt s’accorder sur la perspective que ces négociations aboutissent globalement à une « légère inflation » des tarifs alimentaires des fournisseurs payés aux producteurs.

« Je suis plutôt convaincu qu’on va partir sur une inflation tendancielle de 2-2,5% », estime notamment Richard Panquiault, directeur général de l’Institut de liaisons et d’études des industries de consommation (Ilec), interrogé par La Tribune.

Certes, entre 15% et 25% des produits verront leurs tarifs baisser, puisque les cours de certaines matières premières comme les céréales, les huiles végétales et la volaille ont effectivement reflué, détaille Richard Panquiault.

« Mais il y a quand même beaucoup plus de matières premières agricoles qui restent orientées à la hausse », observe-t-il.

Mais les industriels, tout en se montrant moins exigeants que l’année dernière, proposent des tarifs plutôt en hausse. L’augmentation moyenne est de 5% chez les adhérents de l’Ilec -contre une croissance des tarifs de 14% en 2023. La Feef enregistre pour sa part une hausse moyenne des tarifs demandés de 3%.

Augmentation des travailleurs indépendants surtout des autos entrepreneurs

Augmentation des travailleurs indépendants surtout des les auto-entrepreneurs

Hausse du nombre de travailleurs indépendants en 2022 : plus de la moitié sont désormais des auto-entrepreneurs. Difficile d’ailleurs de parler de véritables entreprises puisque 70 % seulement déclarent ainsi Un chiffre d’affaires et qu’en moyenne le revenu annuel et d’environ de 8000 €. Il faudrait sans doute parler pour la plupart de jobs d’appoint. Par ailleurs seulement un peu plus de 30 % d’auto entrepreneur résistent encore après trois ans d’exercice.

Le nombre de travailleurs indépendants a continué d’augmenter en 2022 (+5,9%) bien que cette hausse soit moins rapide que les années précédentes, selon une étude de l’Urssaf. Cette progression demeure largement portée par les auto-entrepreneurs qui représentent désormais 56,2% de l’ensemble des indépendants.

Cependant, le nombre de travailleurs indépendants a continué d’augmenter dans le pays en 2022. On en décomptait ainsi 4,3 millions, soit une hausse de 5,9% sur un an. Néanmoins, ce nombre croît moins vite qu’entre 2018 et 2021 (de +7,9% à +8,6%).

La progression du nombre de travailleurs indépendants est largement portée par celle des auto-entrepreneurs, souligne l’étude de l’Urssaf. En effet, leur nombre a grimpé de 9,3% en 2022, après +15,3% en 2021 et +17,5% en 2020, contre une hausse de seulement 1,5% du nombre de travailleurs indépendants dits « classiques » et ce pour la deuxième année consécutive, après une période de décroissance quasi ininterrompue depuis la création du statut auto-entrepreneur. En conséquence, « le statut auto-entrepreneur représente à présent 56,2% de l’ensemble des indépendants », souligne l’Urssaf. À noter toutefois que la proportion de femmes est toujours plus faible que celle des hommes (près de 42% contre 58%).

Concernant le revenu généré par ces travailleurs, il a augmenté en 2021 pour les travailleurs indépendants « classiques », s’élevant ainsi à 45.581 euros par an en moyenne (+8,3% en comptant l’effet de l’inflation par rapport à 2020). Quant à celui des auto-entrepreneurs, il atteignait 7.449 euros sur un an en 2022, soit une hausse de 8,9% par rapport à 2021, qui avait déjà connu une progression de 14,3% après un rattrapage des effets de la crise sanitaire. En outre, près de sept auto-entrepreneurs sur dix ont déclaré un chiffre d’affaires en 2022.

Le SMIC va enregistrer une augmentation de 15 € par mois, c’est trop !

Le SMIC va enregistrer une augmentation de 15 € par mois, c’est trop !

Environ 1 % d’augmentation par mois à partir du 1er janvier pour les smicards. C’est évidemment beaucoup trop ! c’est en tout cas ce qu’ont considéré les experts du groupe ad hoc qui donnent leur avis au gouvernement. Le risque serait de fragiliser l’emploi des personnes fragiles. Le SMIC bénéficie quelque sorte d’une d’une sorte d’indexation sur l’inflation avec système d’évolution au début de chaque année. Des revalorisations qui peuvent aussi intervenir en cours d’année si inflation dépasse les 2 %.Notons que pour ces personnes l’inflation en 2024 tournera autour de 5 %.

Depuis la flambée des prix de début 21 l’augmentation du SMIC aura été d’un peu plus de 13%. Il faut toutefois noter que les bénéficiaires du SMIC ont souvent des revenus très préemptés par les charges de contrainte type loyer, chauffage, abonnement, assurances, énergie etc.
Du coup, il ne reste en moyenne que 20 % de dépenses ajustables qui sont le plus souvent les dépenses alimentaires.

Pour un temps plein, le Smic net sera de 1.398,69 euros, contre 1.383,08 euros actuellement.
Environ 15 euros nets de plus par mois: c’est le montant attendu de la revalorisation automatique du Smic au 1er janvier, qui prend en compte l’inflation, dont les derniers chiffres ont été publiés vendredi.

Selon un calcul de l’AFP, confirmé par le ministère du Travail, le Smic sera revalorisé de 1,13% au 1er janvier, portant le salaire minimum brut horaire à 11,65 euros, contre 11,52 euros actuellement. Ces chiffres se fondent sur l’inflation en novembre, qui a atteint 3,5% sur un an, selon l’Insee.

Pour un temps plein, le Smic mensuel brut sera ainsi porté à 1766,92 euros, soit une hausse de 19,72 euros par mois. En net, le Smic passera de 1.383,08 euros à 1.398,69 euros, soit une augmentation de 15,61 euros nets par mois.

Eau du robinet : forte augmentation prévisible des tarifs

Eau du robinet : forte augmentation prévisible des tarifs

Paradoxalement, on se félicite du net tassement de la consommation d’eau potable du robinet mais cette situation fragilise les équilibres financiers d’autant qu’il faut aussi moderniser le réseau. Un réseau globalement très vétuste. Une étude chiffre le volume d’eau prélevé pour la production d’eau potable en France métropolitaine à 5,3 milliards de m3 en moyenne depuis 2012, soit 220 litres par jour et par habitant en 2021. Cela représente 500 millions de m3 de moins en moyenne que dans les années 2000 alors que la population a augmenté. Notons que la tarification gagnerait à une plus grande transparence tellement les écarts de prix sont importants

Dans un avis voté le 29 novembre, le Conseil économique social et environnemental (Cese) parle lui aussi de hausse « inéluctable » du prix de l’eau. D’autant que le secteur s’estime « en première ligne » du changement climatique qui rend l’eau plus rare, pèse sur sa qualité et aiguise les conflits entre usagers.

En France, le prix de l’eau dépend de la commune ou l’intercommunalité de résidence. Les entreprises de l’eau assurent l’approvisionnement en eau potable de près de 60% des Français et la dépollution des eaux usées de 51% d’entre eux.

Selon l’étude BDO, le prix médian au robinet a atteint 4,02 euros TTC par m3 en 2021 (50% des Français payaient moins, 50% payaient plus), avec d’importantes disparités, de 0,89 à 10,95 euros TTC par m3.

Les différences s’expliquent par la géographie locale, des facteurs techniques comme la diminution des fuites sur le réseau, qui globalement s’améliore depuis dix ans en France selon les industriels du secteur. Le prix enfin dépend aussi de la présence ou non d’industries, de la saisonnalité de la population (tourisme) et surtout, des choix d’investissements.

Augmentation « en douce » de la carte grise

Augmentation « en douce » de la carte grise

Pour l’instant, trois régions vont revoir leurs tarifs à la hausse dès le 1er janvier prochain, à commencer par l’Île-de-France. Cette dernière va faire passer son cheval fiscal de 46,15 euros à 54,95 euros, soit une hausse de 8,80 euros. La région se rapproche ainsi de la Bretagne, qui est la plus chère, à 55 euros. Le phénomène d’augmentation devrait s’étendre de la même manière qu’avec la taxe d’habitation par exemple.

En plus de l’Île-de-France, la Normandie va discrètement augmenter son cheval fiscal de 35 à 46 euros, soit 31% de hausse. Cette fois-ci, la région justifie cette décision par le maintien de ses investissements dans les transports, notamment dans le ferroviaire. Et le tarif initial de 35 euros était «historiquement bas», selon la région présidée par Hervé Morin.

Le Centre-Val-de-Loire envisage aussi de revaloriser son montant, mais seulement de 10%, avec une hausse de 5,20 euros, annoncée en octobre dernier. Le prix de la carte grise, à 49,80 euros, était resté inchangé depuis 2017. D’autres régions avaient fait le choix d’augmenter leurs tarifs dès 2023, de 3 euros dans les Pays-de-la-Loire, de 4 euros en Nouvelle-Aquitaine, d’1,50 euro dans les Hauts-de-France, de 4 euros en Bretagne et de 3 euros en Occitanie. Pour les régions, la taxe régionale sur les certificats d’immatriculation représente leur troisième recette fiscale, derrière la TVA et la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques.

La taxe sur les autoroutes va se transformer en augmentation des péages

La taxe sur les autoroutes va se transformer en augmentation des péages


À l’occasion de la discussion du budget de 1024, il y a une nouvelle taxe instaurée sur les autoroutes qui va sans doute se transformer tout simplement en augmentation des péages. De manière assez hypocrite, le gouvernement et le ministre des transports Clément Beaune critiquent les concessionnaires d’autoroutes qui envisagent d’augmenter les péages de 5 %.

Il y a effectivement beaucoup d’hypocrisie de la part du gouvernement mais aussi des sociétés d’autoroute qui n’ont jamais réalisé autant de profits. Et le ministre des transports d’en rajouter sur les responsabilités: «Il y a eu beaucoup d’intox, il y a eu parfois beaucoup de mensonges liés à cette taxe sur les sociétés de concessionnaires d’autoroutes, a martelé Clément Beaune, mercredi matin sur les ondes de RMC. Elle n’a aucun impact sur l’évolution des péages.»

On voit mal comment une taxe nouvelle n’aurait aucun impact sur les coûts et donc sur les tarifs !

Et le ministre des Transports d’épingler Vinci, premier concessionnaire autoroutier français avec ASF, Cofiroute et Escota, qui évoquait un surcoût de 5 % sur la facture des automobilistes. Surcoût que Pierre Coppey, le président de Vinci Autoroutes, justifiait par l’impact de la nouvelle taxe sur les comptes des sociétés d’autoroutes du groupe.

Social–Augmentation des salaires : le Medef dit non

Comme souvent en France le dialogue commence mal à propos de la réévaluation des salaires sur l’inflation. Le Medef répond en effet par la négative à la demande de réalignement de la rémunération sur l’inflation considérant que les augmentations passées suffisent. Pourtant la plupart des indicateurs économiques montrent une atteinte nette au pouvoir d’achat surtout dans les basses catégories. En effet en moyenne l’inflation a atteint environ 5 % en 2022 et ce sera vraisemblablement le cas aussi en 2023.

Le problème c’est qu’il s’agit d’une inflation moyenne qui ne rend pas compte de la modification structurelle des dépenses des ménages. Plus les salaires sont bas et plus les ménages subissent l’inflation par exemple des produits alimentaires qui ont progressé de plus de 20 % sur deux ans et de l’énergie.

Au total le retard sera de 10 % au 1er janvier 2024 en tenant compte de la vague d’augmentation qui touche tous les produits et services.

Le Medef déclare qu’il n’est pas question de procéder à de nouvelles augmentations de salaires. Un positionnement qui augure mal de la conférence sociale et de l’indigence de la négociation en France. Pour le patron du Medef les entreprises en ont fait déjà assez sur les salaires.

Un avertissement avant la mobilisation prévue ce vendredi par l’intersyndicale pour demander de meilleures rémunérations pour les salariés. Patrick Martin a doncapposé une fin de non-recevoir. Selon lui, les employeurs ont été à l’écoute des difficultés des salariés, face à l’inflation. Ils ont distribué des primes et augmenté les rémunérations. Aussi, le leader patronal n’entend-t-il pas aller plus loin. Surtout dans un contexte où la conjoncture économique s’assombrit.

Augmentation des salaires : prendre sur les profits des entreprises (Lagarde, BCE)

Augmentation des salaires : prendre sur les profits des entreprises (Lagarde, BCE)

Dans un entretien accordé pour le premier numéro de La Tribune Dimanche ce dimanche 8 octobre, la présidente française de la Banque centrale européenne (BCE) affirme que les entreprises «ont intérêt» à «accepter de prendre sur leurs marges une partie des augmentations de salaire qui seront négociées cette année et la suivante». Une position convergent avec ce que réclament les syndicats français. Et même d’affirmer que l’opinion publique va faire pression sur les entreprises pour cette actualisation du niveau des salaires.

Une position qui pourrait surprendre mais qui s’appuie sur le décalage qu’on enregistre entre l’évolution des profits et des salaires en Europe.

En clair, la patronne de la banque centrale européenne appelle à réduire un peu les marges en faveur des salaires et de menace d’augmenter encore les taux d’intérêt. ( L’envol des marges nourries largement l’inflation).

Cette réduction des marges est en tout cas «l’hypothèse intégrée dans (les) prévisions économiques» de la BCE. Car l’institution imagine que «les entreprises se comporteront de la même façon que lors de crises précédentes, c’est-à-dire en réduisant un peu leurs marges pour intégrer une partie des hausses de salaires», explique Christine Lagarde. Si tel n’était pas le cas, l’inflation pourrait être revue à la hausse et les perspectives de croissance au contraire à la baisse.

Selon les dernières prévisions de la BCE, l’inflation dans la zone euro devrait retomber à 5,6% cette année – après 8,4% en 2022 -, puis à 3,2% en 2024 et 2,1% en 2025. «L’inflation persiste, mais elle décroît. Elle est même en décélération constante. C’est une bonne nouvelle», s’est félicitée Christine Lagarde dans La Tribune Dimanche. Quant à la croissance, elle devrait s’afficher, selon la BCE, à 0,7% en 2023 – contre 3,5% en 2022 -, 1,0% en 2024 et 1,5% en 2025.

Au-delà du comportement des entreprises, la patronne de la Banque centrale européenne juge que l’autre incertitude pesant sur les perspectives économiques à court terme du continent tient aux prix de l’énergie. «Je pense qu’il faut s’habituer à l’idée que le prix du pétrole restera élevé.

Emprunt Immobilier : augmentation du taux d’endettement ?

Emprunt Immobilier : augmentation du taux d’endettement ?


D’ici la fin de l’année le nombre de crédits ce sera sans doute écroulé de près de 50 %. Du coup, le gouvernement recherche des solutions pour relancer l’accession à la propriété. Face à la montée des taux d’intérêt, il n’y a guère de perspectives favorables. Au contraire la capacité d’endettement ne cesse de diminuer par exemple un candidat ne peut plus emprunter que 150 000 € au lieu de 200 000 du fait des frais liés aux intérêts. La seule solution envisagée serait de « relever le taux d’endettement maximal des ménages » actuellement fixé à 35% des revenus .

Un desserrement des conditions de crédit « permettrait de débloquer de nombreuses situations individuelles et de donner un nouveau souffle bienvenu aux constructions ou aux rénovations de logement », jugent-ils.Le problème c’est qu’on risque d’endetter dangereusement certains candidats à l’accession à la propriété surtout si la tendance baissière des prix se confirme et s’amplifie.

Notons qu’il irait aussi des risques pour les banques qui alors pourraient détenir des actifs pourris

Reste que le ministre de l’Economie avait totalement exclu un relèvement du taux d’endettement maximal en mai dernier: « Ce que je ne veux pas, (c’est) régler la crise du logement en endettant massivement les Français et de manière déraisonnable. Cela créerait de l’instabilité et des risques financiers, c’est une mauvaise option », avait justifié le locataire de Bercy.

Immobilier : augmentation du taux d’endettement ?

Immobilier : augmentation du taux d’endettement ?


D’ici la fin de l’année le nombre de crédits ce sera sans doute écroulé de près de 50 %. Du coup, le gouvernement recherche des solutions pour relancer l’accession à la propriété. Face à la montée des taux d’intérêt, il n’y a guère de perspectives favorables. Au contraire la capacité d’endettement ne cesse de diminuer par exemple un candidat ne peut plus emprunter que 150 000 € au lieu de 200 000 du fait des frais liés aux intérêts. La seule solution envisagée serait de « relever le taux d’endettement maximal des ménages » actuellement fixé à 35% des revenus .

Un desserrement des conditions de crédit « permettrait de débloquer de nombreuses situations individuelles et de donner un nouveau souffle bienvenu aux constructions ou aux rénovations de logement », jugent-ils.Le problème c’est qu’on risque d’endetter dangereusement certains candidats à l’accession à la propriété surtout si la tendance baissière des prix se confirme et s’amplifie.

Notons qu’il irait aussi des risques pour les banques qui alors pourraient détenir des actifs pourris

Reste que le ministre de l’Economie avait totalement exclu un relèvement du taux d’endettement maximal en mai dernier: « Ce que je ne veux pas, (c’est) régler la crise du logement en endettant massivement les Français et de manière déraisonnable. Cela créerait de l’instabilité et des risques financiers, c’est une mauvaise option », avait justifié le locataire de Bercy.

Augmentation des prix de l’alimentaire: Les mensonges du gouvernement

Augmentation des prix de l’alimentaire: Les mensonges du gouvernement


Contrairement aux affirmations du gouvernement et en particulier du ministre de l’économie les prix dans l’alimentaire (et autres produits courants) n’ont nullement commencé à diminuer à partir de l’été. L’inflation se maintient même à haut niveau et si l’on tient compte de l’évolution des prix réels, l’augmentation aura été de 20 % depuis deux ans avec même des hausses de 30 à 50 % sur certains produits.

D’une certaine manière, le ministre de l’économie et pris dans le piège de ses contradictions. D’une part il s’oppose au relèvement significatif des salaires et des pensions en retard maintenant d’environ 10 % sur deux ans. D’autre part il ne veut pas imposer de négociations entre les distributeurs et les industriels. Pas davantage de taxation des profits exceptionnels alors que les dividendes atteignent des records, Pas non plus une baisse de la fiscalité sur le carburant qui flambe aussi
Pour le ministre de l’économie le fiasco est total non seulement en raison de l’incapacité à maîtriser l’inflation et le pouvoir d’achat mais aussi en raison d’une dérive budgétaire exceptionnelle qui va encore alourdir une dette abyssale.

Enfin le gouvernement estdécidé à en finir avec le «quoi qu’il en coûte» et le «bouclier tarifaire» qui ont protégé les Français depuis le début de la pandémie ; un gouvernement promettant en même temps, depuis des mois, que les prix alimentaires, en forte hausse depuis mars 2022, atteindront vite leur pic et baisseront rapidement.

Pour Bruno le maire l’échec est total dans tous les domaines.


Contrairement aux affirmations du gouvernement et en particulier du ministre de l’économie les prix dans l’alimentaire (et autres produits courants) n’ont nullement commencé à diminuer à partir de l’été. L’inflation se maintient même à haut niveau et si l’on tient compte de l’évolution des prix réels, l’augmentation aura été de 20 % depuis deux ans avec même des hausses de 30 à 50 % sur certains produits.

D’une certaine manière, le ministre de l’économie et pris dans le piège de ses contradictions. D’une part il s’oppose au relèvement significatif des salaires et des pensions en retard maintenant d’environ 10 % sur deux ans. D’autre part il ne veut pas imposer de négociations entre les distributeurs et les industriels. Pas davantage de taxation des profits exceptionnels alors que les dividendes atteignent des records, Pas non plus une baisse de la fiscalité sur le carburant qui flambe aussi
Pour le ministre de l’économie le fiasco est total non seulement en raison de l’incapacité à maîtriser l’inflation et le pouvoir d’achat mais aussi en raison d’une dérive budgétaire exceptionnelle qui va encore alourdir une dette abyssale.

Enfin le gouvernement estdécidé à en finir avec le «quoi qu’il en coûte» et le «bouclier tarifaire» qui ont protégé les Français depuis le début de la pandémie ; un gouvernement promettant en même temps, depuis des mois, que les prix alimentaires, en forte hausse depuis mars 2022, atteindront vite leur pic et baisseront rapidement.

Pour Bruno le maire l’échec est total dans tous les domaines.

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