Hollande : augmentations des ‘impôts
Il n restera pas grand-chose de cette conférence de presse sinon l’annonce par Hollande d’une augmentation des impôts (seulement si elles sont nécessaires !!) ; elles le seront nécessairement car Hollande a mis des lunettes roses pour analyser la situation économique, il voit la reprise ; il est sans doute le seul car malheureusement tous les indicateurs sont dans le rouge. Pour le reste, ila évoqué la réforme de retraites sans préciser la position du gouvernement, les emplois aidés, la fin des TGV notamment. Il est vraisemblable que cette conférence aura été suivie encore moins que les précédentes car il n’ya avait rien sur le fond et le flou habituel sur la forme. Sans parler de cette intervention à L’Elysée qui ne devait ne pas s’y tenir qui y a eu lieu quand même ? L’année dernière, Hollande indiquait ne pas vouloir faire d’interview au sein de l’Elysée. Mais depuis, François Hollande s’est « ravisé ». Le 14-Juillet, « on veut savoir où va aller la patrie. C’est le rôle du Président et c’est bien de le faire ici », a ainsi déclaré le chef de l’Etat lors de son allocution, diffusée en direct sur TF1 et France 2. « Je suis allé suffisamment sur les plateaux de télévision pour qu’on ne m’en fasse pas le reproche », a-t-il ajouté. Pendant cet entretien qui a duré environ 35 minutes, François Hollande est revenu sur plusieurs sujets d’actualité. Ce qu’il faut retenir de cette allocution. « La reprise (économique) est là », a déclaré dimanche François Hollande, qui a évoqué « la production industrielle qui repart », « la consommation qui connaît une petite reprise » et « les embauches qui commencent à progresser ». « Je ne veux pas enjoliver le tableau », a-t-il toutefois ajouté dans la foulée. « C’est très léger. Mais il y a l’assurance que le second semestre (de 2013, Ndlr) sera déjà meilleur que le premier », a poursuivi le locataire de l’Elysée. Parmi les secteurs privilégiés par François Hollande : la transition énergétique, le haut débit et le numérique, les infrastructures et les transports, et les universités et la recherche. » Tout ce que l’Etat pourra investir avec le secteur privé, nous le ferons dans ces secteurs-là », a assuré le Président. François Hollande a rappelé les dispositifs mis en place par le gouvernement : emplois d’avenir, contrats de génération, rapprochement entre les offres d’emploi non pourvues et les chômeurs. « La création d’emplois viendra des entreprises », a-t-il affirmé. « Je préfère qu’un jeune ou un moins jeune soit dans l’activité plutôt qu’au chômage (…) Je préfère qu’un jeune, plutôt qu’il traîne dans un quartier ou une zone rurale, sans espoir, puisse être plein d’enthousiasme en se disant qu’il va être utile », a fait valoir le chef de l’Etat. Il a aussi réaffirmé sa promesse d’inverser la courbe du chômage fin 2013. « C’est un engagement, je serai jugé là-dessus », a déclaré François Hollande. Avant de préciser : « Si on y arrive, il faudra aller au-delà. » Dans ce domaine, le gouvernement a infléchi son discours ces derniers mois. « Je ne ferais des augmentations d’impôt que si elles sont indispensables », a lancé François Hollande dimanche. « Dans l’idéal, le moins possible », a-t-il ajouté, évoquant l’importance du « sérieux budgétaire ». Le président de la République a, par contre, insisté, sur la diminution du budget de l’État : « Il y aura moins de dépenses en 2014 qu’en 2013. C’est un effort historique d’économies. » François Hollande « ne prétend pas régler le problème pour toujours », mais veut une « réforme durable ». Le chef de l’État a rappelé une nouvelle fois qu’il privilégiait d’allonger « progressivement la durée de cotisation ». « Tout le monde fera un effort (…) Chacune sera appelé à l’effort selon les ressources dont il peut disposer », a précisé le Président, qui ne veut pas « faire une réforme pour quelques années » et « laisser des ardoises » comme certains de ses prédécesseurs. Pour Brétigny, Il s’était rendu sur place vendredi soir. Même si « rien ne doit être écarté », François Hollande ne privilégie pas la thèse de la « malveillance ». « Nous devons faire beaucoup plus pour l’entretien des lignes classiques », a affirmé le chef de l’État, qui veut mettre la priorité sur les Intercités. « On ne peut pas promettre des lignes TGV à tous les élus », a-t-il raillé, indiquant qu’une réforme de la SNCF et de RFF se ferait pour « un grand service public pour demain ».