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Gaz : augmentation du prix le 1er avril
Curieux ces évolutions du prix réglementé du gaz. Seulement moins 7% depuis début 2014. Et même une augmentation de 0.50% environ début avril. Pourtant le pétrole, lui a perdu la moitié de sa valeur et il y a corrélation en général entre le prix du gaz et celui du pétrole ; ce qui doit se retrouver sur les prix de marchés sur lesquels s’appuie désormais la méthodologie pour le calcul des prix du gaz. Par exemple le prix du gaz naturel abaissé de l’ordre de 50% sur un an mais seulement de 7% pour le gaz dont les prix sosnt réglementés. On devait tenir compte dans la nouvelle méthodologie des prix de marchés ! Les tarifs réglementés de gaz naturel vont donc légèrement augmenter début avril selon des informations rapportées par Les Échos. Cette hausse «devrait toutefois rester sensiblement inférieure à 1 %», précise le quotidien économique. Le tarif réglementé concerne 7 abonnés sur 10 en France. Il évolue tous les mois à partir d’une formule de calcul publique. Ce tarif avait baissé de 3,46% en moyenne au 1er mars. Les prix du gaz avaient déjà diminué en moyenne de 1,27% en février. Depuis janvier 2014, les prix ont baissé de plus de 7% selon les chiffres publiés par la Commission de régulation de l’énergie. Pourquoi une baisse aussi faible ? Sans doute parce que la situation du principal fournisseur est catastrophique. Six ans après, la fusion entre les deux groupes GDF-Suez « pour construire le leader européen du gaz » est même en train de tourner au fiasco. Le groupe croule sous les pertes et les dettes. Une responsabilité qui incombe à l’entreprise mais ainsi à l’Europe. . La libéralisation du secteur énergétique sur le continent, menée dans une optique concurrentielle, fixant des objectifs contradictoires, a été menée en dépit du bon sens, au mépris de toute sécurité énergétique. La plupart des groupes électriques et gaziers européens se retrouvent en difficulté.
Hollande: « pas d’augmentation d’impôts » Tu rigoles ?
Hollande l’a promis dans son interview au Parisien ( pas d’augmentation d’impôt nouvelle d’ici 2017 », ça sent les élections départementales ! il oublie simplement que les augmentations ont déjà été décidées (environ 80 milliards depuis son arrivée) en outre et surtout il fait l’impasse sur la fiscalité locale. De collectivités locales endettées jusqu’au coup dont on va diminuer la dotation globale en plus. Or les impôts locaux représentent la plus lourde charge fiscale en moyenne pour les ménages. Aujourd’hui autour de 2000 euros en moyenne ( avec de gros écarts selon les zones géographiques). Des impôts locaux qui pourraient augmenter de l’ordre de 10% et cela va commencer dès 2015. Surtout avec la révision des valeurs locatives. Le nouveau délai accordé à la France par Bruxelles exige certaines contreparties, et François Hollande semble en avoir pris la mesure. Le chef de l’Etat annonce en effet que des « économies nouvelles » à hauteur de 4 milliards d’euros seront « trouvées » en 2015 pour satisfaire les demandes de la Commission européenne, dans une interview publiée dans »Si Bruxelles demande 4 milliards de plus pour respecter nos engagements en matière de réduction des déficits publics, ils seront trouvés par des économies nouvelles », indique le chef de l’Etat. L’exécutif européen a accordé la semaine dernière un nouveau délai de deux ans à Paris pour revenir sous le seuil de 3% de déficit, soit jusqu’en 2017. En échange, elle lui a fixé une trajectoire exigeante: un déficit public de 4,0% en 2015 au lieu des 4,1% prévus par le gouvernement, puis 3,4% en 2016 au lieu des 3,6% prévus par Paris, et enfin 2,8% en 2017. Pour cette année, la Commission a fixé à la France un effort structurel de 0,5 point de PIB, le minimum exigé par l’UE. Mais elle estime pour l’instant que les plans soumis par le gouvernement français ne permettent qu’une réduction de 0,3 point. Il manque donc 0,2 point, l’équivalent de 4 milliards d’euros. En outre, dans cette interview menée par des lecteurs, le président de la République redit qu’ »il n’y aura pas d’augmentation d’impôts pour les années 2015, 2016 et 2017″.
Sondage :augmentation de la fiscalité locale pour 74% des Français
Les élections passées, il faut s’attendre à des hausses de fiscalité dès 2015. Pourtant nombre d’élus avaient promis de maîtriser la hausse des impôts mais comme au plan national, une fois élu on fait autre chose par cynisme autant que par incompétence. Bref les limites de la démocratie actuelle ! D’après OpinionWay pour le cabinet Axys Consultants, sont 74% des Français sur quatre considèrent que les impôts locaux vont augmenter en 2015. Même les sympathisants de gauche (60 % pour le PS) croient cette hausse inévitable. «Les Français ne sont pas dupes de la difficulté de la tâche et de l’absence de marge de manœuvre et de solution miracle, juge Marc Sailly, le PDG d’Axys Consultants. C’est la capacité des collectivités à faire des économies qui est pointée du doigt.» Pour les Français, il n’y a pas quarante options sur la table. La seule qui vaille est de «baisser les dépenses», un effort que les communes, départements ou régions ne font pas assez selon 68% des personnes interrogées. Un jugement partagé même par les sympathisants de gauche (54 % gauche radicale, 58 % PS) mais à un niveau moindre que ceux du centre (67 % MoDem), de la droite (68 % UMP), voire de l’extrême droite (77 % FN). Seule une minorité de Français (9 %) jugeraient normal que les impôts augmentent…Et si les collectivités ont besoin d’idées pour réduire leurs dépenses, les Français en ont à revendre. Ils sont trois sur quatre à suggérer à leurs élus de commencer par «évaluer l’efficacité des dépenses pour éviter le gaspillage» (avec des pics à près de 90 % à gauche) et aussi un sur trois de «réduire le nombre de fonctionnaires». Pour Marc Sailly, c’est donc clair: «Les Français plébiscitent avant tout la méthode plutôt que des mesures empiriques voire démagogues.»
Assurances : augmentation des tarifs
Officiellement les prix ont reculé de 0.6% en Europe (en janvier sur un an). Mais on assiste en faiat parallèlement à une hausse des pris des services comme les assurances. Du coup comme la structure de consommation des ménages se modifie, la mesure de l’inflation est faussée. Les cotisations d’assurance automobile et habitation par exemple vont continuer à augmenter en 2015. Les compagnies devraient en effet répercuter sur leurs clients les conditions plus difficiles de marché constatées l’année dernière. En automobile, les indemnités versées par les assureurs en 2014 ont augmenté de 8 %, à 14,2 milliards d’euros. L’indemnité moyenne attribuée à un accidenté atteint désormais 1 580 euros, contre 1 450 euros un an plus tôt. Cette inflation s’explique par l’augmentation de la fréquence des dommages corporels, avec notamment une hausse de 3 % du nombre de blessés hospitalisés en un an. «Il y a un effet lié au climat, quand l’hiver est doux, il y a plus de circulation et notamment les deux-roues sortent plus. Or, les deux-roues concentrent plus d’accidents corporels: ils représentent 10 % du parc et 25 % des tués», a expliqué Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA). Les deux-roues comptent aussi pour environ la moitié du contingent des blessés. Au-delà de la météo, l’usage plus fréquent du mobile au volant serait encore responsable de cette vague d’accidents. En assurance habitation, les compagnies ont été marquées par la charge des événements climatiques. Très nombreuses tout au long de l’année (tempêtes de grêle, orages cévenols, inondations…), ces intempéries ont coûté en 2014 2,2 milliards d’euros aux assureurs contre une moyenne annuelle de 1,5 milliard d’euros pour ces deux dernières décennies. En automobile, comme en habitation, les compagnies s’apprêtent donc à augmenter leurs tarifs. La majorité d’entre elles ont déjà annoncé à la fin de l’année dernière leur politique commerciale pour 2015. En automobile, les hausses tourneront en moyenne autour de 2 %, même si trois grandes mutuelles du secteur - la Maaf, la Maif et la Matmut - ont joué l’effet d’annonce en promettant un gel de leurs tarifs. En habitation, l’augmentation sera un peu plus importante, en moyenne autour de 3,5 %.
Augmentation du chômage en 2015 (Unedic)
Autoroutes : le gouvernement a autorisé l’augmentation
Curieux de faire des déclarations contre l’augmentation de tarifs alors que le gouvernement lui-même les a autorisé. L’information, rapportée par Les Echos mercredi 17 décembre, a été confirmée par Pierre Berger au micro de BFM Business. « Lorsque nous avons négocié le plan de relance, l’Etat a souhaité augmenter la redevance domaniale de 100 millions d’euros par an. Nous avons donc payé 100 millions en 2014 qui, par contrat, doivent être compensés. Et l’Etat a accepté que cette compensation se fasse sous forme d’augmentation des péages », a ainsi affirmé le PDG d’Eiffage. En 2012, l’Etat avait en effet décidé d’augmenter la redevance domaniale – sorte de loyer dont s’acquittent les concessionnaires pour occuper l’espace public – de 50%. Le gain pour l’Etat était ainsi passé de 200 à 300 millions d’euros par an. Ne l’entendant pas de cette oreille, les sociétés autoroutières avaient alors demandé une compensation, comme l’y autorisaient leurs contrats de concession. Quelques mois et de longues négociations plus tard, l’accord prévoyant une hausse de 1,5% sur trois ans (en plus de l’augmentation annuelle « normale ») avait été trouvé et inclus dans un pack global comprenant le plan de relance autoroutier. Celui-ci prévoit 3,2 milliards d’euros d’investissements de la part des sociétés d’autoroutes, en échange d’un allongement de la durée de leurs concessions. Le fameux gel des tarifs en 2015 apparaît donc compliqué à mettre en place. Car il faudrait passer outre la hausse « légale » qui intervient le 1er février de chaque année (0,57% en 2015), mais aussi les 0,5% d’augmentation prévus dans l’accord en question. Si tel était le cas, la hausse serait reportée aux années suivantes, et la facture pourrait grimper dès le 1er février 2016. Avec, à la clé, une probable polémique dont les deux parties se passeraient bien.
Tabac-cigarettes : pas d’augmentation
Le gouvernement a compris plus il augmente les cigarettes et plus le trafic de cigarettes se développe (le trafic actuellement le plus juteux) ; ainsi 25% des cigarettes seraient vendues illégalement. Du coup le gouvernement perd de l’argent. Changement de stratégie : la fiscalité avant la santé et Virage à 180 degrés du gouvernement sur les prix des cigarettes. Conformément à la loi, ces derniers devaient augmenter automatiquement de 30 centimes par paquet début janvier 2015. Les industriels ont même envoyé à l’administration des Douanes leurs nouveaux tarifs en ce sens, il y a trois semaines. Mais, après des mois d’intense lobbying des cigarettiers et des buralistes dans un contexte de chute du marché (à cause des prix élevés et de l’essor de la cigarette électronique), le gouvernement a accepté de modifier la loi. À l’occasion des discussions du projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2014 à l’Assemblée nationale, le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert a soutenu vendredi soir un amendement proposant que la hausse de la fiscalité sur les cigarettes ne soit plus automatique, comme c’était le cas depuis 2010. Cet amendement a été voté, tout comme celui fixant la fiscalité pour 2015: celle-ci restera inchangée par rapport à 2014. Du coup, le paquet le moins cher restera vendu 6,50 euros, celui du leader Marlboro (le plus cher) 7 euros. C’est un camouflet pour les antitabac, qui réclamaient une forte hausse des prix. Mais ils ont obtenu la confirmation du paquet générique, prévu pour 2016.
Transports parisiens : augmentation des tarifs de 3%
Après le gaz, l’électricité, les impôts, les assurances, bien d’autres services c’est maintenant au tour des transports parisiens. Paradoxe l’indice INSEE affiche toujours une inflation sous les 1% ! Pas étonnant la croissance des dépenses contraintes n’est pas intégrée dans l’indice des prix Une nouvelle fois, les prix des transports franciliens devraient donc augmenter plus vite que l’inflation. Autre paradoxe celle de la politique des transports et de la prise en compte de la transition énergétique. Le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) propose en effet de les relever de 2,9% en moyenne à partir du 1er janvier prochain. Cette hausse serait environ six fois supérieure au niveau de l’inflation, actuellement à 0,5%. Cette proposition est contenue dans un document dont l’AFP eu copie, ce mardi 2 décembre. Elle sera soumise au vote lors d’un conseil d’administration du Stif, qui se tiendra le 10 décembre prochain. Dans le détail, l’augmentation atteindrait 4,3% pour les personnes ayant un abonnement Navigo pour les zones 1 et 2, les plus proches du centre de Paris. La facture mensuelle atteindrait ainsi 70 euros, pour se caler sur le tarif du passe unique, qui doit être mis en place d’ici à septembre 2015. La semaine dernière, d’ailleurs, le gouvernement avait apporté son soutien à ce passe à tarif unique, le qualifiant de « mesure de justice sociale ». Pour les autres abonnements Navigo (zones 3, 4 et 5) l’augmentation serait contenue à 2,9%. La même hausse s’appliquerait au prix du carnet de 10 tickets, aux forfaits courts (Mobilis, ticket jeune week-end, forfait Paris visite) ainsi qu’aux billets origine-destination sur les réseaux SNCF et RER. Les forfaits Imagine R, dont bénéficient 825.000 scolaires et étudiants, augmenteraient également de 2,9% mais pour l’année scolaire 2015/2016. Le prix du ticket à l’unité passerait de 1,70 à 1,80 euro (+5,8%) mais celui du ticket acheté à bord resterait à 2 euros. Enfin, les dessertes d’aéroports connaîtraient des augmentations variables: la navette Orlyval passerait de 9 à 9,30 euros (+3,3%), Orlybus de 7,50 à 7,70 euros (+2,6%) et Roissybus de 10,50 à 11 euros (+4,7%). Ces propositions aboutiraient à une hausse des recettes tarifaires de 3,2% pour une année pleine, précise le Stif dans ce document. L’année dernière, le Stif avait déjà décidé de relever les tarifs des transports franciliens de 3%. Cette augmentation devait alors permettre de répercuter sur les usagers la hausse de la TVA sur les transports publics qui étaient alors passée de 7 à 10%.
Augmentation du gasoil (Valls)
En faiat d’après les organisations écolos beaucoup de bla-bla lors de la Conférence environnementale, sauf la promesse de Valls d’augmenter le gas-oil ; Sans doute davantage pour de motifs budgétaire qu’environnementaux ! En effet 7 véhicules neufs vendus roulent au diesel. Le Premier ministre Manuel Valls a affirmé vendredi sa volonté de «progressivement revenir» sur la priorité donnée au diesel. En réalité une préoccupation surtout fiscale de la part de Valls. En effet «En France, le moteur diesel a longtemps été privilégié. Il l’est encore, a déclaré le Premier ministre. Cela a été une erreur, il faut progressivement revenir dessus avec intelligence et pragmatisme.» Manuel Valls a précisé que «le gouvernement mettra en place en 2015 un système d’identification des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes. Ce système aidera les collectivités à développer des politiques favorisant les véhicules les plus propres.» «Je connais parfaitement le débat. A chaque fois qu’on taxe le diesel, on nous rappelle, et ce n’est pas faux, que ce sont les plus modestes de notre société qui risquent d’en être les premières victimes», a-t-il souligné, ajoutant que «notre fiscalité doit continuer à être orientée pour entraîner les choix écologiques de nos concitoyens». Le Premier ministre a également rappelé l’annonce de François Hollande faite jeudi de mettre un terme au soutien public de projets de centrales à charbon, l’énergie la plus émettrice de CO2, sans précision de calendrier. Manuel Valls s’est aussi dit ouvert au réexamen de la prime à la conversion des véhicules les plus polluants, inscrite dans la loi sur la transition énergétique. Les ONG, notamment la Fondation Nicolas Hulot (FNH), ont beaucoup œuvré pour que cette prime soit plus accessible aux ménages modestes. Dans son discours, le Premier ministre a annoncé que la lutte contre les dérèglements climatiques serait déclarée «grande cause nationale en 2015», en rappelant que la France «portera une grande responsabilité» en accueillant la conférence de l’ONU sur le climat en décembre 2015. Cette dernière doit déboucher sur un accord multilatéral et contraignant pour limiter le réchauffement climatique à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle.«2015 sera une année particulière, une année qui compte», a souligné Manuel Valls pour qui il faudra «appeler tous les pays à se fédérer pour lutter contre le réchauffement».
Électricité : encore une augmentation
INSEE voudrait faire croire que inflation est de l’ordre de 0.5%, pourtant chaque jour ou presque on annonce une augmentation. Après le gaz, les impôts, c’est maintenant l’ électricité. En francs constants c’est une augmentation très importante compte tenu de l’inflation. Avec 0.5% de hausse officielle des prix de la consommation des ménages salaires et pensions sont bloqués par contre les dépenses contraintes progressent (à noter que les impôts ne sont pas pris en compte dans l’indice INSEE concernant l’inflation !). . Les tarifs réglementés de l’électricité en France augmenteront donc de 2,5% pour les particuliers le 1er novembre, comme attendu, selon un arrêté publié vendredi au Journal officiel. Il s’agit de la première hausse basée sur une nouvelle formule de calcul qui prend en compte les prix du marché de gros et pas seulement l’évolution des coûts de l’électricien historique EDF. La hausse des tarifs du gaz, déjà été annoncée, atteindra pour sa part 2,3% en moyenne le 1er novembre après une augmentation de 3,9% survenue le 1er octobre. En juin, la ministre de l’Energie Ségolène Royal avait annoncé la suppression de l’augmentation de 5% des tarifs de l’électricité prévue au 1er août. L’annonce avait fait perdre 8% au titre EDF à la Bourse de Paris, dans de gros volumes d’échanges. Le Premier ministre Manuel Valls avait par la suite indiqué que le gel serait suivi à l’automne d’une augmentation moins importante que prévu, qui restait à préciser. Ces dernières années, les interventions des pouvoirs publics pour tenter de bloquer les hausses de tarifs de l’énergie se sont multipliées, de même que les recours juridiques des concurrents d’EDF. Afin de clarifier et assainir la situation, Ségolène Royal a entrepris une réforme des tarifs réglementés modifiant leur méthode de calcul, censée mieux protéger le pouvoir d’achat des consommateurs. Ce mode de calcul prend notamment en compte les prix de l’électricité sur le marché de gros français, qui sont actuellement historiquement bas. La nouvelle méthode devrait peser sur les marges d’EDF si les prix du marché de gros continuent de baisser.
Augmentation de la CSG pour des retraités
Le matraquage pour les couches moyennes continue. Les députés ont voté une modification du mode de calcul de la CSG des retraités et des chômeurs, qui créera certes 700.000 gagnants d’un côté, mais qui fera dans le même temps 460.000 perdants de l’autre. Les premiers appartiennent surtout aux catégories moyennes inférieures. Et les seconds davantage aux catégories moyennes supérieures et aisées. Leur perte moyenne «augmente avec le niveau de vie». Et s’élève en moyenne à 51 euros par mois et par personne tous déciles de revenus confondus, précise Gérard Bapt, le rapporteur PS du budget de la Sécu. L’opposition dénonce surtout la concentration de l’impôt. Cette année, les 8 milliards d’euros de hausses d’impôts causés par des mesures de 2013 et 2014, ont ainsi porté à 75% sur 20% des foyers, les plus riches, démontre Valérie Rabault, la rapporteure générale (PS) du Budget à l’Assemblée nationale, dans un rapport. Parallèlement, le geste fiscal de cette année, et la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu en 2015, bénéficient à des ménages modestes et moyens. Le nouveau mécanisme vise principalement à compenser certains effets de la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu. Le fait que, sur 2014 et 2015, quelque 3 millions de ménages sortent de l’impôt, parmi lesquels des retraités, et que 6 millions d’autres réduisent leur impôt, entraîne en effet un manque à gagner d’environ 500 millions sur la CSG. Cette réforme vise aussi à corriger les défauts du système actuel, très complexe. Si le taux de CSG s’élève à 7,5% pour les salariés, il n’est que de 6,6% pour les pensions des retraités les plus aisés. Les bénéficiaires du minimum vieillesse sont épargnés par la CSG, de même que les retraités les plus modestes (dont le revenu ne dépasse pas 10.224 euros pour une personne seule). Mais les retraités dont les revenus sont supérieurs à ce niveau, avec un impôt qui passe sous le seuil d’exonération (61 euros), s’acquittent d’une CSG réduite à 3,8%. C’est le cas de certains retraités aisés, qui parviennent à diminuer au maximum leur impôt grâce à des niches fiscales. Conséquence, deux ménages de retraités aux revenus équivalents peuvent être soumis à des taux de CSG différents. A cela, viennent s’ajouter des pertes de revenu brutales lorsque certains seuils sont franchis, une personne pouvant basculer à la fois dans la CSG et la taxe d’habitation. Et des effets de «yoyo», certains contribuables ne cessant d’entrer ou de sortir de la CSG, du fait qu’une partie de cette contribution est déductible de l’impôt sur le revenu. Le nouveau dispositif vise à atténuer ces effets en prenant pour seul critère le revenu fiscal de référence. Une personne devant s’acquitter de la taxe d’habitation ne paiera pas nécessairement la CSG. L’exemption de CSG s’appliquera aux revenus fiscaux de référence inférieurs à 10.633 euros pour un célibataire et le taux réduit à ceux inférieurs à 13.900 euros, soit une retraite mensuelle brute de 1456 euros.
Gaz : augmentation le 1er novembre
Officiellement la hausse des prix n’est que de 0.3% mais pourtant les dépenses contraintes ne cessent d’augmenter comme le gaz par exemple. Pour les foyers chauffés au gaz, la hausse sera de 2,2% hors taxes le 1er novembre a indiqué la Commission de régulation de l’énergie (CRE) dans sa délibération datée du 15 octobre. L’augmentation sera de 0,8% pour ceux qui n’utilisent le gaz que pour la cuisson et de 1,4% pour ceux qui ont recours au gaz pour la cuisson et l’eau chaude. Cette hausse de 2,31% est la deuxième augmentation consécutive après celle de 3,9% en moyenne le 1er octobre. Un mouvement classique dans la mesure où on entre dans la période à laquelle les consommateurs rallument leurs chaudières. Toutefois, depuis le début de l’année, les tarifs réglementés ont connu une baisse cumulée de 1,3%, a précisé le gendarme de l’énergie. Et les tarifs devraient connaître « une relative stabilité, voire une légère baisse » le mois suivant en raison de la baisse des cours des indices inclus dans la formule de calcul, a indiqué la CRE jeudi 23 octobre dans un communiqué. Les tarifs réglementés du gaz consistent en un prix de détail, qui n’inclut pas encore les diverses taxes, mais comprend les coûts d’approvisionnement de GDF Suez. Ils sont révisés mensuellement. La formule de calcul de ces tarifs réglementés a été modifiée cet été, renforçant leur indexation sur les prix de marché alors qu’autrefois ils étaient essentiellement adossés à l’évolution des cours du pétrole brut. Environ 7,6 millions de foyers, sur un total de 10,6 millions d’abonnés au gaz, étaient aux tarifs réglementés à la fin juin, tandis que 2,97 millions avaient souscrit des offres à prix libres, dites « de marché », chez GDF Suez ou un fournisseur alternatif.
Gaz : augmentation de 6,3%
Gaz, électricité, gasoil (deux augmentation pout ce carburant prévues en 2015), les mauvaise nouvelles s’accumulent concernant l’évolution de prix. Officiellement l’inflation serait maintenue à un niveau très bas (0.4% en août sur un an, cela d’après l’indicateur officiel des prix à la consommation de l’INSEE, en réalité on assiste à une déformation de la structure de consommation avec une hausse des dépense contraintes y compris les impôts. Du coup l’indice de l’ISEE devient un indicateur très théorique. Donc encore une mauvaise nouvelle pour ceux qui se utilisent le gaz: le prix de cette ressource énergétique va augmenter de 6,3% cet automne, selon la radio Europe 1 ce 29 septembre. Il devrait augmenter successivement de 3,9% en octobre -c’était annoncé- mais encore de 2,4% en novembre, pour 7,9 millions de foyers. Depuis neuf mois, le prix du gaz n’avait fait que baisser. Mais en deux mois, cette baisse des prix, qui n’avait atteint que 6,7%, sera donc compensée. Ce revirement viendrait de la crise ukrainienne, qui plonge dans l’incertitude le devenir des livraisons de gaz russe transitant par le pays. Depuis juin déjà, le Kremlin a arrêté de fournir du gaz à son voisin. Du coup, les marchés s’inquiètent, et le cours augmente. S’ajoute à cela un phénomène récurrent: à l’approche de l’hiver, les investisseurs anticipent une hausse de la demande en gaz de chauffage. Ces hausses résultent enfin de la nouvelle formule de calcul du prix du gaz adoptée en juillet. Jusque-là, le cours du gaz sur les marchés ne comptait que pour 45% du prix de cette ressource en France. Désormais, il en représente 60%. Si le prix de marché continue d’augmenter, le gouvernement pourra activer une clause de sauvegarde, telle que prévue par la loi, qui lui permettrait de s’opposer à une augmentation trop forte et de l’étaler sur plusieurs mois.
Petites retraites : pas d’augmentation au 1er octobre
La non revalorisation de petites retraites étaient parait-il dues à des motifs techniques maintenant elle este justifiées par des raiosn économiques ! En effet Les pensions de retraite inférieures à 1.200 euros ne seront pas revalorisées au 1er octobre en raison de « la très faible inflation », annonce vendredi le ministère des Affaires sociales. « Le mécanisme de revalorisation, appliqué comme prévu, conduit (…) mécaniquement à une stabilité des pensions inférieures à 1.200 euros (+0,5% d’une part, -0.5% d’autre part) », précise le ministère dans un communiqué. Les retraités au « minimum vieillesse » bénéficieront en revanche « d’un coup de pouce en octobre prochain ». Le minimum vieillesse est actuellement fixé à 792 euros par mois. Le gouvernement avait annoncé en avril dernier le gel des retraites jusqu’en octobre 2015, dans le cadre de son plan de 50 milliards d’économies. Le Premier ministre, Manuel Valls, s’était engagé par la suite à épargner les retraités touchant moins de 1.200 euros sous la pression des députés de la majorité. La CFDT déclare dans un communiqué déplorer cette non revalorisation et réclame « un geste significatif en direction des retraités les plus modestes ». « Ce n’est pas un recul », a assuré la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, sur RTL. « Qu’est-ce qui s’est passé? Il n’y a pas beaucoup d’inflation et donc les règles que nous appliquons chaque année de la même manière pour revaloriser les retraites aboutissent à ce que cette revalorisation soit égale à 0″, a-t-elle expliqué. « C’est cela qui est en train de se passer, le gouvernement n’est pas revenu en arrière », a-t-elle souligné.