Archive pour le Tag 'audience'

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Audience Primaire de la gauche : le bide !

Audience Primaire de la gauche : le bide !

Si indiscutablement le débat a été moins ennuyeux pour cette deuxième séance télévisée des primaires de la gauche par contre son audience s’est révélée relativement catastrophique avec moins de 2 millions de téléspectateurs. Ce chiffre est révélateur du peu d’enjeu que représente cette primaire pour une grande marque partie des électeurs convaincus que le parti socialiste ne peut jouer qu’un rôle marginal lors des élections présidentielles de 2017. En effet, ce débat entre les leaders du parti socialiste est essentiellement destiné à préparer le futur congrès puisque tous les sondages prévoient que le candidat socialiste risque de se trouver en cinquième position au premier tour des présidentielles. En outre,  nombre  de téléspectateurs sont fatigués par des discours réformateurs de responsables du PS qui n’ont pas été capables de les mettre en œuvre au cours des cinq ans passés. Sans parler des contradictions invraisemblables entre les candidats d’un même parti. Si l’audience aussi faiblarde devait se confirmer pour le troisième débat, il se pourrait bien que la primaire ne rassemble qu’ autour d’un million d’électeurs. Ce qui annoncerait une catastrophe historique non seulement pour les présidentielles mais aussi et surtout pour les législatives. « Si on arrive à deux millions de téléspectateurs, ce sera bien », jugeait samedi Hervé Béroud, directeur de la rédaction de BFMTV. Le cap n’a pas été atteint, si bien qu’à six jours du premier tour de la primaire de la gauche, le déficit d’audience des débats de la gauche par rapport à leurs homologues de droite se creuse. Alors que 2,9 millions de personnes avaient suivi le  deuxième débat de la primaire de la droite diffusé le jeudi 3 novembre, ils ne sont qu’1,75 million à avoir fait de même dimanche. 1,47 millions d’entre eux ont choisi BFMTV pour ce débat et 275.000 iTELE. Le premier débat de la primaire de la gauche avait déjà fait moins bien que celui de la droite, suivi par 3,8 millions de téléspectateurs contre 5,6 pour la primaire de la droite. Point es débats des deux primaires ouvertes est moins évidente que pour le premier débat. Car si les organisateurs restent les mêmes, BFMTV et iTELE en l’occurrence, les horaires ne sont pas identiques. Le débat de la primaire de la droite s’est déroulé à un horaire plus favorable, de 20h30 à 23h15, mais en semaine quand celui de la gauche a été diffusé à partie de 18h et jusqu’à 20h44 un dimanche. Quoi qu’il en soit, en termes de part d’audience, le débat de la gauche n’a réuni que 7,9% des téléspectateurs, contre 12,9% pour son alter ego de droite.  Le débat a été moins suivi que le magazine d’actualité de TF1 Sept à huit, fort de ses 4 millions de téléspectateurs et 19,6% de part d’audience, mais aussi que Vivement dimanche prochain, l’émission de Michel Drucker sur France 2, qui comptabilise près de 2,5 millions de paires d’yeux. En revanche, le débat semble avoir vampirisé les audiences de C polémique, l’émission politique de France 5, suivie par seulement 359.000 spectateurs de 4 ans et plus.

 

Fillon-Juppé : record d’audience mais pas convaincue

Fillon-Juppé : record d’audience mais pas convaincue

Plus de 8,5 millions de téléspectateurs ont regardé Alain Juppé et François Fillon jeudi soir sur France 2 et TF1, qui le diffusaient en simultané avec France Inter. Soit le tiers des personnes présentes à cette heure-là derrière leurs écrans. France 2 finit légèrement en tête devant TF1 avec plus de 4,5 millions de téléspectateurs, contre 4 millions pour la première chaîne. La diffusion simultanée sur les deux premières chaînes reste exceptionnelle, elle est d’habitude réservée à l’interview du 14-Juillet et au débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle. Il s’agit d’une très bonne audience pour un débat politique, qui témoigne du fort intérêt des Français pour la primaire de la droite, intérêt qui s’est traduit dans les urnes dimanche dernier avec plus de 4 millions de votants. Mais un sondage Elabe montre que les téléspectateurs n’ont pas forcément été convaincus puisque  les réformes voulues par Juppé et surtout Fillon rencontrent l’opposition d’une majorité de Français et qui permet de penser que le climat social risque d’être tendu en cas de victoire de la droite en 2017 et surtout si c’est Fillon. Fillon apparait en effet notoirement plus clivant que Juppé. Pourtant les Français pense que Fillon va cependant gagner la primaire et derrière l’élection de 2017. La conclusion c’est que Fillon aura bien du mal à faire passer ses orientations en douceur et que le climat social se détériorer avec nombre de conflits. D’autant que Fillon veut faire l’impasse sir la concertation avec les partenaires sociaux. Une majorité de Français se dit en effet opposée aux programmes des finalistes de la primaire de la droite. Mais François Fillon et Alain Juppé, sont, au contraire, plébiscités par les proches de la droite et du centre, selon un sondage Elabe publié ce mercredi. Le projet de François Fillon suscite le plus l’opposition des sondés (56 %) devant celui d’Alain Juppé (52 %). Le premier recueille au contraire 42 % d’avis favorables, le second 46 %. Trois proches de la droite et du centre sur quatre (76 %) se déclarent en revanche favorables au programme de François Fillon, 67 % à celui d’Alain Juppé, selon cette enquête pour BFMTV. Le programme de Juppé est jugé meilleur par les Français sur la protection sociale et la santé (55 % contre 36 %), la fiscalité et les impôts (53 % contre 38 %), les relations internationales (51 % contre 40 %), la famille (50 % contre 41 %), l’éducation (49 % contre 42 %) ou la situation économique et l’emploi (48 % contre 42 %).  Le projet de Fillon l’emporte en revanche sur la sécurité, la menace terroriste et l’immigration (49 % contre 42 %) et les valeurs et l’identité française (48 % contre 42 %). A quatre jours du second tour de la primaire, François Fillon apparaît comme celui qui a le plus de chance d’être élu à l’Élysée en 2017 (57 %, contre 34 % à Alain Juppé) auprès des Français. Il est perçu comme « le plus honnête » des deux (55 % contre 35 %) et celui qui « veut vraiment changer les choses » (54 % contre 36 %). Alain Juppé est vu comme celui qui « comprend le mieux les gens » (48 % contre 41 %) et qui « a le plus les qualités » pour être président (46 % contre 43 %).

 

Canal+ : des guignols tristes et une baisse d’audience

Canal+ : des guignols tristes et une baisse d’audience

Il se confirme que la reprise en main musclée de Canal+ par l’industriel Bolloré constitue une véritable catastrophe pour l’audience de la chaîne. Une  baisse constatée pour le grand journal et l’émission culte les guignols. Une émission dont on a largement est dépolitisé le contenu qui peine à faire rire après la cure d’amaigrissement tant du fond que de la forme. En outre des interrogations demeurent depuis que Canal+ a perdu le marché du football de la ligue 1 anglaise. Or la moitié des téléspectateurs au moins de Canal+ s’abonne pour le football. Selon Médiamétrie qui mesure que les premières minutes gratuites des guignols, avant que le programme ne bascule en crypté l’audience du le 14 décembre 2015, l’émission  affichait 1,8 millions de téléspectateurs et 6,5% de part d’audience. Mais l’émission est tombée autour d’un million les trois jours suivant. Depuis, Les Guignols ont touché un point bas le 20 janvier à 621 000 téléspectateurs et 2,4% de part d’audience avant d’entamer une remontée à 825 000 téléspectateurs le lendemain et à 923 000 le 22 janvier. Problème : ces scores déjà faibles s’effondrent (logiquement) dès que la chaine passe en crypté. Et les internautes ne combleront pas le déficit. Entre le 19 et le 26 janvier, Les Guignols affichent sur Dailymotion entre 3600 et 22 000 visionnages. Pas de quoi redresser la barre. Un test rapide dans la rédaction de Challenges auprès de différentes générations et profils confirme d’ailleurs assez vite que Les Guignols peinent toujours à faire… rire.  La reprise en main de la chaîne par l’industriel Bolloré pose la question de l’indépendance des lignes éditoriales, une question qui se pose à de nombreux médias depuis que les groupes financiers ont mis la main dessus. Le gouvernement veut imposer des comités d’éthique garantissant l’indépendance des lignes éditoriales, il serait temps si on ne veut pas voir s’éroder régulièrement l’audience des grands médias ( télé journaux radio et même grands sites Internet). Conséquence heureuse de cette baisse d’intérêt pour les grands médias : la multiplication de sites qui ne se contentent pas de reprendre simplement et bêtement les dépêches des agences de presse, des entreprises ou du gouvernement.

Audience des radios : ça résiste uen peu

Audience des radios : ça résiste uen peu

 

Parmi les grands médias les radios résiste sans  doute le mieux, l’effritement est en effet général pour la télé et les grande presse (sauf exception). A l’intérieur des radios pour les généralistes,  c’est quand même un peu l’harmonisation par le bas, même infos, rythme TGV, pas d’analyse, schématisme, parfois caricature et faits divers. Du coup il n’y a guère d’internet pour essayer approfondir  même si c’est l’auberge espagnole.  Selon les chiffres d’audience de Médiamétrie pour les mois d’avril à juin, RTL affiche une audience cumulée de 12 %, contre 10,7 % l’an dernier. La reprise en main durant l’été 2014, l’arrivée de Laurent Ruquier au micro des Grosses Têtes et d’Yves Calvi à la matinale ont porté leurs fruits. A l’inverse, son éternelle rivale pour le poste de numéro un des audiences, NRJ n’a pas réédité son exploit de l’an dernier. Entre avril et juin, la station musicale doit se contenter d’une audience de 11,7 % alors qu’elle affichait fièrement 13 % d’audience à la même période l’an dernier et qu’elle visait clairement la barre des 14 %. On attendait aussi le résultat de France Inter, la généraliste du service public qui, sur la période mesurée, pâtissait encore des jours de grève. Au final, ce handicap n’a pas beaucoup pesé. France Inter affiche une audience de 9,7 %, contre 9 % l’an dernier. La mesure doit être affinée. Elle se compare à une fin de saison 2013-2014 difficile. Toilettée, la grille de programmes a porté ses fruits notamment avec le succès des nouveaux rendez-vous dont le 9h et 10h avec Augustin Trapenard et Sonia Devillers. Le 18h-19h de Nicolas Demorand marche tellement bien que l’animateur va tenir le micro jusqu’à 20 heures dès la rentrée. Seul regret, sans l’impact de la grève, France Inter aurait pu terminer la saison 2014-2015 au dessus du seuil symbolique des 10 %. Si France Inter s’en sort, France Info a été beaucoup plus touché par les perturbations. Sur un an, son audience recule à 7,4 %. La station espère retrouver en septembre, la dynamique qui fut la sienne aux mois de janvier et février 2015.  Europe 1 et RMC, les deux rivales, s’en sortent bien en cette fin de saison. Europe 1 termine à 8,9 % quand RMC atteint 7,9 % d’audience cumulée. Les deux stations progressent par rapport à l’an dernier même si elles ratent chacune les seuils symboliques de 9 % pour Europe 1 et de 8 % pour RMC. Et ce, à quelque 50.000 auditeurs près. La matinale de Thomas Sotto sur Europe 1 progresse et les après-midi de Cyril Hanouna, se stabilisent à peine après une fuite de 35 % des auditeurs partis sur RTL pour suivre Laurent Ruquier. La saison prochaine, Europe 1 va mettre le paquet sur la matinale et va repenser l’émission de Cyril Hanouna. Sinon, les trois heures d’antenne de Jean-Marc Morandini, fonctionnent très bien ce qui donne une bonne rampe de lancement pour la future nouvelle tranche d’info de la mi-journée qui sera co-animée par Jean-Michel Aphatie.Après une longue décennie de croissance, l’audience de RMC semble plafonner autour des 8 %. Un seuil que la station a du mal à dépasser en raison d’une très faible présence géographique dans le Nord de la France et d’une grille qui s’adresse essentiellement à un auditoire masculin, surtout en fin de journée. RMC en a conscience et a l’intention de mettre davantage de voix féminines à l’antenne. À la rentrée de septembre, Raphaëlle Duchemin et Chloé Cambrelin seront ainsi à la tête des journaux entre 5 et 9 heures.

Audience Hollande à la télé : le fiasco

Audience  Hollande à la télé : le fiasco

 

 

Tout juste 2 millions de téléspectateurs pour Hollande lors de son interminable interview sur Canal+ pourtant décryptée. C’était évidemment à prévoir d’abord le temps était agréable et n’incitait pas à regarder le petit écran , surtout Hollande n’avait rien à dire hormis cette prime surprise pour les jeunes,  histoire quand même d’annoncer quelque chose. En novembre sur Hollande avait réuni 8 millions de téléspctatuers sur TF1. Le Supplément voulait faire l’événement politique du week-end en invitant le président de la République et n’ a réussi son coup.  Certes L’émission a battu son record d’audience, avec 1,789 million de téléspectateurs pour une part d’audience record de 11,9 %, avec seulement à 2,18 millions de téléspectateurs.  Dans l’absolu, ce score n’est pas renversant, mais Canal+ précise avoir occupé la deuxième place sur l’ensemble des chaînes pendant près d’une heure. E qui signifie en clair que beaucoup ont lâché l’émission en cours de route.

Sondage audience télé : Hollande battu par Jean-Luc Reichman

Sondage audience : Hollande battu par Jean-Luc Reichman

Une conférence qui ‘a vraiment intéressé que les grands médias, pour preuve Jean Luc Reichman sur la TF1 à fait 4 millins de téléspectateurs et Hollande un peu  plus de 1 million. Il est vrai que cette conférence  n’a présenté aucun intérêt : hormis le fait que les commentateurs politiques ont noté que Hollande portait un costume plus foncé, une cravate plus droite et employait un ton plus martial. De là à conclure que Hollande incarne désormais la fonction, il y un pas qui a été franchi par cette cour médiatique qui a juste oublié de préciser qu’au delà de la forme c’était le grand vide tant concernant le domaine économique (ce qui n’est pas nouveau) que le terrain du terrorisme. Diffusée sur France 2, la conférence de presse de François Hollande jeudi a été suivie par 1.149.000 téléspectateurs, soit 13,8% du public. L’intervention présidentielle a ainsi été moins suivie que l’émission de Jean-Luc Reichman Les 12 coups de midi (36,1%) sur TF1.  Le grand oral de François Hollande jeudi a été moins suivi que ses précédentes conférences de presse. France 2 avait bousculé sa grille pour diffuser le grand oral du Président, de 11h à 13h. Quelque 1.149.000 téléspectateurs étaient au rendez-vous, soit 13,8% du public. C’est moins que le score réalisé par l’émission de Jean-Luc Reichman Les 12 coups de midi sur TF1, qui a réuni 3,9 millions de personnes, soit 36,1% de part d’audience. Cette fois, l’Elysée avait changé les règles. La conférence de presse de septembre dernier avait eu lieu à 17h. Elle avait alors réuni 1,4 million de téléspectateurs. Pour cette cinquième grande intervention, il n’y avait pas 400 journalistes présents mais seulement 200. Pas plus de deux journalistes par rédaction ne pouvaient participer à ce grand show. A titre de comparaison, il y a un an, en janvier 2014, l’intervention du Président avait été suivie par 2,9 millions de téléspectateurs. Toute chaîne confondue, la conférence de presse avait même réuni 4 millions de personnes. Il faut dire qu’elle intervenait après la révélation dans la presse d’une liaison entre François Hollande et Julie Gayet. En mai 2013, 1,4 million de personnes avaient suivi l’intervention du chef de l’Etat. Pour sa première conférence de presse, en  novembre 2012, ils étaient 2,7 millions.

 

Audience radios : grignotée par internet

Audience radios : grignotée par internet

 

Les radios généralistes (comme la télé) sont régulièrement grignotées par internet, ce qui exilique la baisse de la plupart (sauf NRJ, station surtout de musique). La mesure d’audience du Médiamétrie sur la période avril-juin 2014, qui vient d’être publiée, est en effet plutôt sombre. Tout d’abord, pour le média radio lui même dont l’audience recule à son étiage de 2009, en pleine période de crise. Les Français ne sont plus que 80,6 % à écouter la radio contre 82 % il y a un an. Les stations généralistes auraient ainsi perdu près d’un million d’auditeurs sur un an. Les audiences de RTL (10,7 % d’audience cumulée), France Inter (9 %), France Info (7,5 %), Europe 1 (8,7 %) et RMC (7,6 %) sont toutes orientées à la baisse sur cette vague d’audience. Toutes sont touchées… sauf NRJ. La radio musicale profite de cette vague pour retrouver ses niveaux records avec 13 % d’audience cumulée. En septembre 2013, Jean-Paul Baudecroux PDG de NRJ Group avait pronostiqué dans une interview au Buzz Média Orange Le Figaro, qu’il atteindrait cet objectif. Quand les Français sont moroses, ils se tournent vers la musique et le divertissement. NRJ ramasse donc la mise face aux radios généralistes Gros changements chez RTL Pour RTL et France Inter, la saison 2013-2014 est clairement mauvaise et il est grand temps qu’elle se termine. RTL perd ainsi 1,3 point d’audience sur la dernière vague et France Inter 0,9 point pour se retrouver à de très faibles niveaux. Les deux stations l’ont bien anticipé et ont déjà annoncé de gros changements pour la prochaine saison. RTL a été plus radicale en changeant à la fois sa matinale avec l’arrivée d’Yves Calvi et ses après midi avec celle de Laurent Ruquier. France Inter n’a changé que ses après midi, qui étaient devenues des véritables déserts d’audience. Le maintien de Patrick Cohen à la tête de la matinale est un vrai pari pour Mathieu Gallet, le nouveau PDG de Radio France.  Autre grand chantier de la maison de la radio: France Info. Laurent Guimier, le nouveau patron de la station arrive à un moment délicat. La station d’information en continu a touché son plus bas à 7,5 % contre 8,2 % il y a un an. Le média radio qui avait pratiquement le monopole de l’information en journée se retrouve concurrencé par les sites web, les alertes smartphones et les chaînes d’info en continu. Europe 1 distance RMC  RMC et Europe 1, sont aussi à la peine mais dans une moindre mesure. La progression régulière de RMC est stoppée sur cette vague, avec un recul de 0,4 point et Europe 1 abandonne seulement 0,3 point. Résultat, RMC qui voulait clairement dépasser Europe 1 voit sa rivale s’éloigner. Et Europe 1 qui visait le retour à 10 % d’audience, voit également cet objectif s’éloigner. Les deux stations avaient misé massivement sur le mondial de football pour se départager. Cela se termine par un match nul: aucune des deux n’en a profité. Il faut dire que le Mondial au Brésil n’a compté que pour deux semaines dans la période de mesure d’audience (1er avril-30 juin) qui compte 13 semaines.

 

Sondage Hollande : son audience s’écroule

Hollande : son audience s’écroule

 

Il fallait s’y attendre, la conférence de Hollande a faiat un bide ; rien sur le fond, le flou sur la forme et le beau temps enfin ! Il n’y a pas que dans les sondages que François Hollande décroche. À la télévision aussi, il est boudé par les Français.  6,8 millions de téléspectateurs ont suivi l’interview du 14 Juillet du président de la République contre 9,3 millions de curieux l’année dernière pour le même exercice. Sur TF1, 3.914.000 (29,9% de part d’audience) ont écouté le chef de l’État répondre aux questions de Claire Chazal et de Laurent Delahousse. Ils n’étaient pas plus nombreux sur France 2: 2.952.000 téléspectateurs (soit une part d’audience de 22,6 %).  Contrairement à sa promesse de campagne, c ‘est depuis l’Élysée que François Hollande a accordé la traditionnelle interview du 14 Juillet. Après l’échec de son intervention dans le magazine de M6 Capital , ce score en net recul par rapport à l’année dernière n’a pas de quoi rassurer les responsables de la communication du président.

TF1 en perte de vitesse : réorganisation en vue dans la direction

TF1 en perte de vitesse : réorganisation en vue dans la direction

 

L’issue du combat ne faisait guère de doute mais la défaite est si sévère qu’elle va conduire TF1 à refondre l’organisation de sa rédaction. Pour la dernière soirée électorale, France 2 a, une nouvelle fois, distancé nettement TF1. La Deux a, en effet, rassemblé 5,5 millions de téléspectateurs contre 4,6 pour TF1 et obtenu 26,6% de part d’audience contre 21,6%. A 22h25, 2,7 millions de téléspectateurs ont même séparé France 2 de TF1. Du jamais vu dans l’histoire des deux chaînes, TF1 ayant été toujours été leader jusqu’en 2012 des soirées électorales. France 2 avait déjà devancé TF1 à l’occasion du premier tour et du débat qui a opposé François Hollande à Nicolas Sarkozy et tout laisse penser que cette suprématie sera confirmée à l’occasion des élections législatives. Cette réussite était à mettre, le 6 mai, au crédit de David Pujadas, Elise Lucet et Laurent Delahousse mais aussi et surtout de la stratégie mise en place Thierry Thuillier, directeur des rédactions de France Télévision. Des paroles et des actes a été, depuis les primaires PS, l’émission de référence de la campagne. Elle a révélé au grand public des journalistes extérieurs à la chaîne comme François Lenglet de BFM TV ou Hélène Jouan de France Inter. Cette volonté d’ouverture, le dynamisme qui en découle pourrait avoir des retombées positives pour les 20h de France 2. Vainqueur de l’élection, David Pujadas devrait donc réduire un peu plus l’écart qui sépare son journal de celui de TF1. Après avoir accusé le choc ces derniers mois, TF1 ne peut plus se permettre d’attendre. La chaîne pourrait donc profiter de la recomposition politique qui accompagne l’arrivée d’un nouveau Président de la République, TF1 pour ouvrir le chantier de l’information. Afin d’être en ordre de bataille pour la rentrée de septembre. Dans cette perspective, la Une recherche un nouveau patron de l’information. Ce choix pourrait s’effectuer en interne mais les choix sont restreints, ou à l’extérieur. Deux journalistes ont clairement émergé du lot à l’issue de cette campagne présidentielle : Guillaume Dubois, directeur de la rédaction de BFM TV qui s’est affirmé comme la première chaîne d’information de France, et l’incontournable Thierry Thuillier. L’arrivée de telles personnalités amènerait un souffle nouveau et fragiliserait, par contrecoup, BFM TV ou France 2. Questionné à ce sujet, Thierry Thuillier affirme ne « pas être au courant » d’un tel projet dont on peut penser qu’il amènera une contre offre France Télévisions s’il se formalisait. Ayant permis au groupe public de relever la tête au moment où ses programmes de divertissement ont enregistré des contre performances, Thierry Thuillier peut revendiquer une place encore plus importante au sein du groupe public.

 

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