Archive pour le Tag 'Aubry'

Comme Édouard Philippe récemment Martine Aubry impliquée pour corruption

Comme Édouard Philippe récemment Martine Aubry impliquée pour corruption

Très récemment Édouard Philippe a été impliqué dans une affaire de corruption avec l’attribution de moyens financiers à l’association d’une ancienne adjointe. On pourrait évidemment multiplier les exemples d’attribution douteuse de moyens financiers publics. Ce qui est reproché à Martine Aubry c’est d’avoir acheté le vote d’une ancienne championne de boxe en lui procurant en échange un poste d’employé municipal. Rien n’est impossible évidemment quand on cherche des voix mais il y a aussi un règlement de comptes de la part d’une députée de la majorité battue aux municipales par Martine Aubry.

Selon les informations de BFMTV, le parquet de Lille a ouvert, fin août, une enquête préliminaire pour des faits de corruption et de prise illégale d’intérêts susceptibles d’être reprochés à Martine Aubry et à une sportive, quatre fois championne du monde dans la catégorie poids super-plumes.

Contacté par BFMTV, le parquet de Lille n’a pas démenti l’information, indiquant simplement qu’il n’entendait pas « communiquer sur les plaintes dont il est destinataire ». En l’espèce, plus qu’une plainte, c’est un signalement remontant à près de deux ans qui a conduit le parquet à ouvrir cette enquête le 31 août. Un signalement (article 40) rédigé par Violette Spillebout, députée (Renaissance) du Nord et candidate malheureuse aux élections municipales face à Martine Aubry.

A l’époque, la situation avait heurté le syndicat CFDT qui s’était fendu d’un communiqué pour dénoncer le fait que Licia Boudersa bénéficie, d’un seul coup, d’un contrat au nez et à la barbe de plusieurs vacataires qui attendaient la même chose depuis des années. Mais la campagne pour les municipales avait poursuivi son cours et Martine Aubry avait été réélue pour un quatrième mandat à la mairie de Lille.

« ATD Quart Monde doit rester au Cese » (Aubry, Berger, Faure, Pécresse)

« ATD Quart Monde doit rester au Cese » (Aubry, Berger, Faure, Pécresse)

 41 responsables politiques, associatifs et universitaires appellent le gouvernement « à réintégrer sans attendre ATD Quart Monde au sein du Cese, aux côtés de la Croix-Rouge et du collectif Alerte ». Le nouveau Cese entrera en fonction en mai.

 

Tribune :

 

« Deux. C’est le nombre de sièges dévolus aux représentants de la lutte contre la pauvreté sur les 175 que comptera le nouveau Conseil économique, social et environnemental (Cese). Deux sièges pour les 15% de la population qui vivent sous le seuil de pauvreté. Si la réforme du Cese a fait peu de bruit, la loi organique du 15 janvier 2021 a pourtant changé son rôle et sa composition, passant notamment de 233 membres à 175. Les sièges destinés aux associations luttant contre la pauvreté ont ainsi été réduits de trois à deux – l’un pour la Croix-Rouge, l’autre pour le collectif Alerte, tandis que le siège jusqu’ici tenu par ATD Quart Monde a été supprimé.

ATD Quart Monde y porte la parole des plus exclus depuis 1979 et y apporte une expertise unique et irremplaçable 

Troisième assemblée de la République, le Cese a pourtant vocation à représenter la société dans son ensemble. ATD Quart Monde y porte la parole des plus exclus depuis 1979 et y apporte une expertise unique et irremplaçable, construite à partir de la pensée, du savoir et de l’expérience des personnes les plus pauvres. Les travaux portés par ses représentants successifs ont inspiré et initié d’importantes avancées législatives, parmi lesquelles la création du RMI (ancêtre du RSA), de la Couverture maladie universelle (CMU) ou encore du Droit au logement opposable (DALO). Fidèle à ce qui fonde ATD Quart Monde, ses avis et rapports y ont été réfléchis et construits avec des personnes en situation de pauvreté : plus qu’une représentation, c’est une réelle participation des plus pauvres qu’ATD Quart Monde apporte au sein du Cese.

Aujourd’hui, alors que la pauvreté s’accroît en France, il est plus que jamais nécessaire de continuer à faire entendre cette voix. Les 10 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté – dont plus de 2 millions dans l’extrême pauvreté -, les 4 millions de personnes mal-logées, les 3 millions de chômeurs de longue durée, les 3 millions d’enfants de familles vivant sous le seuil de pauvreté doivent pouvoir porter leur parole jusque dans les plus hautes instances de la République. Cela commence évidemment au Cese, un lieu où se côtoient des mondes différents et qui porte le dialogue dans son ADN. Dialogue indispensable dans une société de plus en plus fracturée et qui ne saurait faire l’impasse sur 15% de la population. Sinon, comment prétendre vouloir faire du Cese ‘un carrefour des consultations citoyennes’, selon les propres mots du président de la République?

Le prochain mandat du Cese commençant début mai, il reste peu de temps au gouvernement pour revenir sur son choix

Oui, le Cese peut devenir l’avant-garde de la démocratie participative. Mais pour cela, il se doit d’être représentatif de l’ensemble de la société, sans oublier celles et ceux qui sont déjà bien trop souvent oubliés. Celles et ceux qui se battent au quotidien pour survivre ont beaucoup à apporter, au Cese comme ailleurs, pour construire les réponses à la pauvreté et contribuer à l’ensemble des politiques publiques.

Le prochain mandat du Cese commençant début mai, il reste peu de temps au gouvernement pour revenir sur son choix. En signant ce texte, nous l’appelons à réintégrer sans attendre ATD Quart Monde au sein du Cese, aux côtés de la Croix-Rouge et du collectif Alerte, pour donner à la troisième chambre de la République les moyens de rester fidèle à sa devise : ‘Considérer les progrès de la société à l’aune de la qualité de vie du plus démuni et du plus exclu est la dignité d’une nation fondée sur les Droits de l’Homme.’ »

 

Les signataires : 

Manon Aubry, députée européenne (LFI)

Martine Aubry, maire de Lille (PS)

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT

Annick Berthier, présidente d’Emmaüs France

Eliane Bourrel, personne en situation de pauvreté ayant participé aux travaux d’ATD Quart Monde au CESE

Manuel Bouvier, personne en situation de pauvreté ayant participé aux travaux d’ATD Quart Monde au CESE

Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité

Axelle Brodiez-Dolino, historienne spécialiste des questions de pauvreté et chargée de recherche au CNRS-Centre Norbert Elias

Jean-Marie Burguburu, président de la CNCDH

Julien Damon, sociologue, professeur associé à Sciences Po et conseiller scientifique de l’Ecole nationale supérieure de Sécurité sociale

Emmanuel Decaux, professeur émérite en droit public à l’université Paris 2 Panthéon-Assas

Mireille Delmas-Marty, juriste et professeur honoraire au Collège de France

Christophe Devys, président du Collectif ALERTE

Patrick Doutreligne, président de l’Uniopss

Esther Duflo, économiste spécialiste de la pauvreté prix Nobel d’Economie

Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France

Olivier Faure, député (PS) et premier secrétaire du Parti socialiste

Véronique Fayet, présidente du Secours catholique – Caritas France

Annie Genevard, députée (LR) et vice-présidente de l’Assemblée nationale

Laurent Grandguillaume, président de Territoires zéro chômeur de longue durée

Caroline Janvier, députée (LREM)

Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde

Fiona Lazaar, députée (NI) et présidente du Conseil National des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE)

Franck Lenfant, personne en situation de pauvreté ayant participé aux travaux d’ATD Quart Monde au CESE

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT

Eric Molinié, ancien président du Samu social de Paris et de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE)

Edgar Morin, sociologue et philosophe

Mathilde Panot, députée (LFI)

Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional d’Île-de-France (LR)

Raymonde Poncet, sénatrice (EELV)

Dominique Potier, député (PS)

Florence Provendier, députée (LREM)

Pierre-Alain Raphan, député (LREM)

Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre

Fabien Roussel, député (PCF) et secrétaire national du PCF

Adrien Quatennens, député (LFI) et coordinateur de La France insoumise

Malik Salemkour, président de la Ligue des Droits de l’Homme

Marie Toussaint, députée européenne (EELV)

Boris Vallaud, député (PS)

Dominique Versini, ancienne secrétaire d’Etat chargée de la lutte contre l’exclusion

Fatiha Ziane, personne en situation de pauvreté ayant participé aux travaux d’ATD Quart Monde au Cese

 

Municipales Lille : Aubry menacée ? ( sondage)

Municipales Lille : Aubry menacée ? ( sondage)

Un sondage Ifop pour le quotidien régional La Voix du Nord donne la maire sortante (PS) au coude à coude avec son concurrent écologiste, Stéphane Baly. Les deux candidats sont donnés respectivement à 39 et 37% des intentions de vote.

Martine Aubry avait déjà surpris fin mai en annonçant qu’il y aurait bien une triangulaire pour le second tour, prévu le 28 juin. Pour la première fois depuis 2001, les listes PS et EELV n’ont pas fusionné en vue du second tour brisant ainsi une alliance historique entre les socialistes et les Verts, remontant à 1977. En plus de la candidate LREM Violette Spillebout, Martine Aubry se retrouve donc face à Stéphane Baly. La candidate LREM est, elle, créditée de 24% des intentions de vote. Il s’agit d’«une incertitude jamais vue à Lille», a analysé Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop, pour La Voix du Nord.

L’Ifop a également interrogé les Lillois sur leur perception de la gestion de la crise sanitaire par Martine Aubry. 75 % estiment que la maire de Lille a «bien géré» cette période. «Le meilleur score de toutes les grandes villes de France que nous avons testées», a précisé Frédéric Dabi, interrogé par le quotidien régional. Une autre inconnue demeure: celle de la participation. Elle était particulièrement faible lors du premier tour le 15 mars, à 32,6% seulement.

L’enquête de l’Ifop a été menée au téléphone du 11 au 13 juin 2020. Un échantillon représentatif de 609 personnes âgées de 18 ans et plus et inscrites sur les listes électorales, a été consulté. Les enquêteurs ont utilisé la méthode des quotas.

« Un plan de 50 milliards pour l’écologie (Martine Aubry) »

Un plan de 50 milliards pour l’écologie (Martine Aubry) »

 

 

La maire PS de Lille Martine Aubry plaide, face à la crise consécutive à l’épidémie de Covid-19, pour un « plan de reconstruction écologique » de 50 milliards d’euros par an, dans une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche.

Le problème c’est que la maire de Lille reconnaît volontiers la priorité des priorités est celle de sauver les emplois actuels donc d’une certaine manière le monde d’avant. Et toute la question est de savoir quelle transition sera possible entre le monde d’avant et le monde d’après. Reste aussi à savoir s’il convient de dégager un plan spécifique de reconstruction écologique ou bien d’intégrer la problématique environnementale dans chaque système économique, social voire sociétal. Autrement dit créer des unités de production à vocation uniquement écologique ou convertir progressivement des systèmes de production de distribution et de consommation avec prise en compte de l’objectif environnemental « Sauver nos entreprises et nos emplois, voilà la priorité des priorités », insiste l’ancienne ministre de l’Emploi et de la Solidarité, mais si le plan de relance « repose sur les recettes d’avant, les crises reprendront comme avant, tôt ou tard ».

 

« Nous devons nous engager résolument pour atteindre (une société bas carbone) avant 2050. Je rêve d’une France en effervescence: rénovation des logements, transports collectifs, fret ferroviaire, centrales solaires et thermiques, recyclage des produits, agriculture bio et locale… », souligne Martine Aubry, en lice pour le second tour des élections municipales le 28 juin.

La maire de Lille propose donc « le lancement par l’État, dès septembre, d’un appel à projets de reconstruction écologique pour un montant de 50 milliards d’euros par an, les projets des collectivités retenus bénéficiant d’un apport financier de l’État de 80% ». Dernier élément et non des moindres celui qui consiste à trouver ces 50 milliards ‘qui s’ajoutent aux  1000 milliards seront nécessaires sans doute pour sauver le système socio-économique en 2020

Loi Travail : nouveau punchline d’Aubry contre Macron

Loi Travail : nouveau punchline d’Aubry contre Macron

 

 

De toute évidence Martine Aubry dont l’aura politique ne cesse de diminuer y compris dans sa propre région vieillit encore plus mal que prévu. Celle qui a plombé l’économie de la France avec les 35 heures estime que Macon a 40 ou 50 ans de retard avec ses vieilles recettes de précarisation et d’austérité. Par ailleurs que la ministre du travail qu’elle avait formée est aujourd’hui déformée. Après les punchlines contre Hollande, ce sont ceux contre Macron. Il est clair que Martine Aubry ne laissera pas une place dans l’histoire aussi importante que celle son père Jacques Delors qui aura surtout marqué de manière significative l’Europe tandis que sa fille Martine Aubry elle s’est spécialisée dans le gauchisme mondain. Martine Aubry a attendu six jours avant de se déchaîner contre les ordonnances réformant le Code du travail. «J’ai mis un peu de temps car j’avais braderie (sic)», a-t-elle justifié ce mercredi matin sur France Inter, invoquant l’excuse de la Braderie de Lille le week-end dernier.  «L’emploi, le pouvoir d’achat et la croissance, tout cela n’a pas été traité, a-t-elle regretté. On a la précarisation et l’austérité». Martine Aubry a estimé qu’Emmanuel Macron reprenait les «recettes du patronat des années 80». «C’est croire qu’en précarisant les salariés et en accroissant le pouvoir unilatéral de l’employeur, on rendra les entreprises plus compétitives. C’est une vision du passé», a-t-elle insisté, ajoutant qu’il s’agissait selon elle d’«une réforme d’arrière-garde».   La socialiste s’est désolée que «le droit du travail ne soit plus un droit pour les salariés mais un droit pour les entreprises». «Il n’y a plus de droit, plus de protection pour les salariés», a-t-elle renchéri. «La modernité ce n’est pas de précariser», a lâché Martine Aubry ajoutant sur les ordonnances que «ce n’est pas parce que c’est une loi moins pire que le pire que ça devient une bonne loi». Pourtant les ordonnances ont été préparées par une ministre, Muriel Pénicaud, que Martine Aubry connaît très bien. Celle-ci a en effet travaillé dans son cabinet lorsque la socialiste était elle-même ministre du Travail. Mais la maire de Lille s’en agace d’autant plus. «C’était il y a 25 ans, toute le monde peut changer, on dit que je l’ai formée, aujourd’hui je la trouve très déformée», a raillé l’ancienne ministre. Pour la pertinence et l’élégance avec Martine Aubry on peut encore attendre !

 

Aubry : c’est foutu pour le PS!

 Aubry : c’est foutu pour le PS!

C’est en substance ce qu’a déclaré Martine Aubry par rapport aux chances des socialistes lors des législatives. Et là frondeuse  de rendre responsable Macron des déboires du PS. D’après elle (énarque , comme Macron mais qui n’a jamais fait autre chose que de la politique) Macron est incapable de comprendre les difficultés des gens ! La conférence de presse de Martine Aubry, mercredi, a donc  laissé apparaître une femme très désabusée. « C’est ça ma tristesse absolue. J’ai 66 ans et j’ai l’impression que tout ce que j’ai fait dans ma vie est abîmé, cassé. Tout ce à quoi j’ai cru », a livré, amère, la maire PS de Lille. Le point presse de soutien aux candidats socialistes aux législatives à Lille est devenu, en 1h20, « un état des lieux crépusculaire de la maison aubryste », relate La Voix du Nord. Mais la réunion fut quand même l’occasion, pour la féroce édile, de critiquer le président Emmanuel Macron.  »Avoir un Parlement à sa botte, ce n’est pas la démocratie. Un Parlement est là pour contrebalancer l’exécutif », sinon « on est dans l’autoritarisme », a dénoncé la maire de Lille. Selon Martine Aubry, Emmanuel Macron cherche des députés « béni oui-oui ».  Elle estime aussi que le Président  »connaît mal les Français » car il a grandi « dans un milieu protégé à Amiens ». Il y a chez lui, a-t-elle déclaré, « une incapacité à comprendre la souffrance des gens parce qu’il ne les connaît pas. » La composition du gouvernement a aussi été la cible des critiques de l’ancienne numéro un du PS, qui a dit « regretter ce mélange des genres entre la droite et la gauche », qui profiterait selon elle à « l’extrême droite et l’extrême gauche. » Cette dernière, en la personne de Jean-Luc Mélenchon, – qui a frôlé à Lille les 30%, en tête du premier tour de la présidentielle – a aussi été visée par Martine Aubry. L’extrême gauche est « dans la politique du rêve et des annonces qui n’ont aucune chance de se réaliser », a attaqué la maire. Pour autant, l’édile a assuré avoir « compris la colère des électeurs de Jean-Luc Mélenchon », mais a insisté : « le vote utile et efficace, c’est le PS. » Et d’expliquer : « Si on ne vote pas pour les socialistes au premier tour, il n’y aura pas de députés de gauche élus au second » car « les candidats de Mélenchon ne gagneront jamais face à ceux de Macron soutenus par la droite. »  Selon la maire, ce « gouvernement de droite avec un programme largement de droite » promet de « casser 50 ans de progrès social » avec la réforme annoncée du droit du travail.  Malgré ces attaques, Martine Aubry ne semblait pas se faire d’illusions sur l’avenir politique des candidats socialistes aux législatives, qu’elle venait initialement soutenir. Le candidat du PS à la présidentielle, Benoît Hamon, n’a même pas atteint les 11% des voix à Lille. « Je ne sais pas comment parler aux Français aujourd’hui », s’est désolée la maire. Et de conclure, dépitée : « Les petits nouveaux de chez Macron qu’on a choisi au pif ou parce que ce sont des copains, c’est mieux que les gens de gauche qui se sont battus depuis cinq ans? Ça me rend malade.

 

La frondeuse Aubry refuse d’appeler pour Macron

La frondeuse Aubry refuse d’appeler pour Macron

 

 

La frondeuse Aubry, première supportrice  de Benoît Hamon et qui d’une certaine façon à coulé le parti socialiste en tout cas  y a largement contribué refuse d’appeler clairement pour Macron. Pas étonnant de la part de celle qui avec les 35 heures a porté un coup mortel à l’économie et à l’emploi et qui s’enfonce de plus en plus dans la marginalité gauchiste. Une position d’autant plus curieuse qu’elle avait en 2002 appelé avec force à voter Chirac au second tour ;  conclusion, elle préfère sans doute Chirac à Macron.  En 2002, quand Jean-Marie Le Pen s’était qualifié au second tour de l’élection présidentielle, Martine Aubry avait pourtant clairement dit qu’elle voterait pour Jacques Chirac, sans équivoque. En retrait depuis dimanche soir, la socialiste n’entend pas clarifier ses propos et prononcé le nom d’Emmanuel Macron avant le 7 mai. Certains de ses proches, cités par Europe 1, rapportent que «appeler à voter Macron est au-dessus de ses forces». Depuis le passage du protégé de François Hollande à Bercy, Martine Aubry a multiplié les déclarations au vitriol contre «le nouveau produit au sourire étincelant». «Macron, comment vous dire? Ras-le-bol», avait-elle lancé en septembre 2015, quand l’ancien banquier avait déclaré vouloir réformer le statut des fonctionnaires. S’exprimant à Lille le 30 mars à l’occasion d’un meeting de Benoît Hamon, l’ancienne première secrétaire du PS avait enfoncé le clou, le qualifiant de «candidat qui aime l’argent et pas les gens», et mettant en garde contre «la régression économique et sociale» qu’une accession d’Emmanuel Macron à l’Élysée provoquerait, selon elle. Avec pour seule réponse à ce résultat du premier tour un tweet laconique, Aubry s’est attiré les foudres de plusieurs cadres socialistes. «Elle n’est pas à la hauteur des enjeux», a ainsi brocardé Patrick Kanner, le ministre de la Ville et son ennemi juré de la fédération du Nord, toujours selon la radio. Du côté d’en Marche!, l’attitude de la responsable politique passe mal. «On sait très bien ce que pense Martine Aubry d’Emmanuel Macron. (…) On est dans une période trouble pour chacun des partis. Les positionnements sont moins clairs qu’ils pouvaient l’être aux régionales. C’est dommage. Chacun prend ses responsabilités. Là on est face à une banalisation du Front national qui est dangereuse pour notre démocratie», a réagi au micro de RTL Christophe Itier, référent du mouvement d’Emmanuel Macron dans le Nord. Au Figaro, l’équipe de Martine Aubry tente d’éloigner les doutes. «C’est une évidence, elle va voter pour Emmanuel Macron», assure son entourage.  Dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête avec près de 30% des voix à Lille. À Paris, c’est Emmanuel Macron qui est arrivé en tête. La maire Anne Hidalgo a elle appelé à voter sans ambiguïté pour le fondateur d’en Marche!

 

Primaire gauche : « Bartolone tu nous emmerdes » (Aubry)

Primaire gauche : « Bartolone tu nous emmerdes » (Aubry)

Pour parler vulgairement mais clair Bartolone a foutu un beau bordel dans la réunion organisée par Martine Aubry. Une réunion qui justement ne voulait surtout pas traiter des questions de personnes et de la primaire de la gauche mais des convergences possibles et des propositions des différents courants de gauche interne au PS et aux écolos.  Or Bartolone a profité de l’éclairage médiatique de cette rencontre pour demander un affrontement direct entre le Premier ministre et le président de la république. Pas vraiment une affaire politique mais plutôt d’ego car le président de l’assemblée nationale a été très vexé d’apprendre dans les confidences de François Hollande qu’on le considérait comme un homme sans beaucoup d’envergure et de charisme (ce qui ne constitue pourtant pas une grande découverte). Pour dégager du carton du cartel des gauches la maire de Lille, Martine Aubry avait organisé samedi un Carrefour des gauches et de l’Ecologie à Bondy. L’occasion de tenter de rassembler une gauche divisée avant la présidentielle. Mais c’était sans compter sur la petite phrase de Claude Bartolone. Le président de l’Assemblée nationale a lancé à plusieurs reprises, devant la presse, qu’il souhaitait que Manuel Valls et François Hollande se présentent à la primaire de la gauche l’un contre l’autre. Une sortie que n’a pas manqué de commenter Martine Aubry: «Il a le droit de dire ce qu’il veut, chacun à son opinion, les petites phrases c’est ce que je déteste. [...] Si vous ne retenez que ça, il ne faut pas s’étonner ensuite que la France devienne ce qu’elle est », a-t-elle répondu aux journalistes de Quotidien qui l’attendaient.  Un peu plus tard – surement enregistrée à son insu - assise à côté du président de l’Assemblée, elle le réprimande  pour lui parler « de [sa] phrase à la con ». Derrière eux, l’ancienne ministre Marylise Lebranchu confirme « ah oui ta phrase à la con là »… La maire de Lille reprend: « C’est pas l’objet d’aujourd’hui. Tu nous emmerdes Bartolone! »

Aubry, la girouette, cette fois pour Hollande

Aubry, la girouette, cette fois pour Hollande

Un coup elle démolit Hollande, un coup elle rallie une synthèse molle, un autre coup elle soutient le président. Une vraie girouette. L’animatrice officieuse du mouvement des frondeurs auteurs de l’article assassin récent   »Trop, c’est trop!’, dans Le Monde  contre le président de la république va maintenant se rallier à sa candidature pour 2017. Bien difficile de déceler la ligne stratégique de la fille de Jacques Delors (qui, lui, savait où il allait) semble parait avoir choisi la  spécialité très sportive du slalom spécial en politique. Un exercice très difficile où le risque est de manquer une porte : celle du pouvoir. Il apparaît en effet que Martine Aubry peut maintenant dire adieu à tout destin national tellement elle s’est discréditée par ses prises de position contradictoires. Après le retrait du ministre de la Ville, Patrick Kanner, fin août, laissant le champ libre au proche de Martine Aubry, François Lamy, l’heure semblerait aux réconciliations entre une partie de la gauche contestataire et celle de gouvernement. Les mots sont sous-pesés. Alors que la lutte contre le terrorisme est en passe de devenir l’un des thèmes central de la course à la présidentielle, Martine Aubry a vanté explicitement l’action du chef de l’Etat en la matière. Pour elle, François Hollande a agi « avec fermeté et avec rapidité, en gardant les valeurs de la République » dans la lutte contre le terrorisme, rapporte ainsi Libération. Allant même plus loin : « Jamais un gouvernement n’a fait autant » ! (Avec le JDD)

 

Primaire à gauche : Aubry ou Macron ?

Primaire à gauche : Aubry ou Macron ?

Dans le cadre d’une éventuelle primaire à gauche un sondage Elabe pour BFM montre que les Français accordent leur préférence à Macron mais les électeurs de gauche sollicitent de manière très nette Martine Aubry.  Emmanuel Macron, apparaît comme le meilleur candidat de la gauche. Ainsi, 46% des sondés pensent qu’il ferait un bon représentant, devant Nicolas Hulot, issu lui de la société civile, qui remporte 44% d’opinions favorables et Manuel Valls (42%). L’enquête confirme le désamour des Français vis-à-vis de François Hollande qui apparaît auprès de seulement 20% des sondés comme un bon candidat. Alors que le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, annonce souhaiter qu’un seul candidat socialiste se présente dans l’éventualité d’une primaire à gauche, pour les partisans du courant, ce devrait être Martine Aubry. La maire de Lille est plébiscitée à 71% par les partisans de la gauche. Nicolas Hulot, encore une fois en deuxième position, est, pour 58% des sondés un bon candidat pour la gauche, devant, encore lui, Manuel Valls (56%). Un sympathisant de gauche sur deux estime également qu’Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron seraient une bonne chance pour leur parti. Martine Aubry arrive également en tête du classement des meilleures chances pour la gauche en 2017 réalisé auprès des sympathisants du Parti socialiste avec 73% d’opinions favorables. Ses poursuivants reçoivent un meilleur accueil puisque Manuel Valls représente pour 70% d’entre eux un bon candidat. François Hollande est lui choisi à 61%, juste devant Emmanuel Macron (60%).  Si les Français espèrent l’organisation d’une primaire, il fait peu de doutes pour eux que malgré tout François Hollande sera candidat à la prochaine échéance présidentielle. 63% des sondés pensent que l’actuel président de la République se présentera à sa propre réélection. Cette hypothèse est partagée par l’ensemble des électeurs, quelle que soit leur sensibilité politique. Ainsi, 68% des sympathisants de la gauche, et 77% au Front de Gauche

2017 : la guerre Valls Aubry est déclarée

2017 : la guerre Valls Aubry est déclarée

La candidature de François Hollande paraissant de plus en plus hypothéquée pour les élections présidentielles de 2017, Valls et Aubry se lance dans une guerre sans merci. Pour Valls, il s’agit de s’affirmer comme le leader incontesté du courant réformiste, pour Aubry au contraire il s’agit d’être le porte drapeau de la gauche socialiste traditionnelle. Ce sont deux conceptions idéologiques qui s’affrontent mais aussi deux personnalités. Manuel Valls, lui ,veut incarner le changement et le dynamisme. Pour cela il n’ hésite même pas à reprendre intégralement les propositions de la droite et du patronat sans même les rééquilibrer par des préoccupations sociales. En plus il adopte les positions bonapartistes de la droite en mettant sous le boisseau les corps intermédiaires y compris le Parlement. Martine Aubry, elle, se veut la garante des dogmes du PS mais aussi sur ses contradictions. Depuis la SFIO en passant par Mitterrand et jusqu’à Hollande, le discours du PS a toujours été marxisant mais la pratique approximative et même ambiguë. Martine Aubry de ce point de vue n’échappe pas à ces contradictions. Pour amplifier le clivage avec Valls Martine Aubry et ses amis ont décidé de quitter la direction du parti socialiste considérant que ce dernier ne sert plus à rien puisque tout se décide autour de Valls. « Nous allons sortir du PS, nous souhaitons en discuter avec Jean-Christophe Cambadélis », le premier secrétaire du parti, déclare celle qui fut à la tête du parti entre 2008 et 2012. « On ne demande le départ de personne, on ne demande rien d’ailleurs », ajoute-t-elle. « Ceux de mes amis qui ont été sollicités ont refusé d’entrer au gouvernement. On ne veut aucun poste. On veut simplement que ce pour quoi on s’est battus toute notre vie soit préservé ». La maire de Lille figure parmi les signataires d’une tribune publiée cette semaine dans Le Monde, intitulée « Trop c’est trop » et qui dresse les « reculs » imputés au gouvernement, du pacte de responsabilité au projet de réforme du Code du travail en passant par le « désolant débat sur la déchéance de nationalité ». « Nous pensons que le président de la République doit prendre en compte ce que le parti propose. Or, là, le PS ne sert à rien. Il est mis de côté », estime-t-il. « On a l’impression que tout se décide dans un cénacle autour du Premier ministre. Dès lors, pourquoi rester à la direction ? »

Primaire à gauche : 58 % des Français pour, Aubry et Valls en tête

Primaire à gauche : 58 % des Français pour, Aubry et Valls en tête

 

Les Français s et encore davantage les sympathisants de gauche se déclarent en faveur de l’organisation primaire à gauche comprenant toutes les sensibilités. D’une certaine manière c’est un désaveu à la fois pour Hollande et pour Mélenchon.  pour Hollande parce que ce dernier considère qu’il peut s’affranchir de la procédure de présélection et que sa candidature est donc naturelle. Pour Mélenchon qui, lui, refuse de s’inscrire dans une démarche commune pour ne pas avoir à se désister en faveur du candidat qui remporterait c es primaires. Dans l’hypothèse de telle primaire les résultats ne paraissent pas acquis si Martine Aubry vient en tête des sympathisants de gauche par contre les sympathisants du parti socialiste place Manuel Valls devant Martine Aubry. Du coup on comprend mieux la radicalisation de la lutte de ces derniers jours entre Valls et de Martine Aubry. L’un comme l’autre font sans doute le deuil de la candidature de François Hollande et se positionnent comme candidat à sa succession à gauche Plus de la moitié (58%) des Français sont favorables à une primaire commune à l’ensemble des partis de gauche pour la présidentielle de 2017, une opération souhaitée même par plus des deux tiers (67%) des sympathisants de gauche, selon un sondage BVA pour Orange et iTELE publié samedi. A la question de savoir quels sont leurs candidats souhaités pour cette primaire, le Premier ministre, Manuel Valls, arrive en tête des réponses avec 47% des voix devant le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron (46%), son prédécesseur Arnaud Montebourg (42%) et la maire de Lille, Martine Aubry (40%). François Hollande vient loin derrière, sa candidature n’étant souhaitée que par 29% des personnes interrogées. Les préférences des sympathisants de gauche vont d’abord à Martine Aubry (62%) devant l’ancienne ministre de la Justice Christiane Taubira (53%) et le coprésident du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon (49%), qui a déjà annoncé son intention de se présenter à la présidentielle et refuse de participer à une primaire. Mais si l’on interroge les seuls sympathisants du parti socialiste, c’est la candidature de Manuel Valls qui s’impose (64%) devant celles de Martine Aubry (59%) et François Hollande (55%).

Aubry : réquisitoire contre Valls

Aubry : réquisitoire contre Valls

 

« Trop, c’est trop », peut-on lire dans cette tribune parue mercredi dans Le Monde et signée entre autres par l’écologiste Daniel Cohn-Bendit, le socialiste Benoît Hamon, l’économiste Daniel Cohen et la maire de Lille. Les signataires dressent un inventaire des « reculs » imputés au gouvernement, du pacte de responsabilité au projet de réforme du Code du travail en passant par le « désolant débat sur la déchéance de nationalité ». En fin de journée devant la presse, Martine Aubry a enfoncé le clou contre le Premier ministre, dont elle a dénoncé les « vieilles recettes ». « La gauche progressiste, la gauche moderne, c’est nous », a-t-elle dit. « Ce n’est plus simplement l’échec du quinquennat qui se profile, mais un affaiblissement durable de la France qui se prépare, et bien évidemment de la gauche, s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à la chute dans laquelle nous sommes entraînés », peut-on lire dans ce texte publié « Le texte rejette en bloc la politique de ce quinquennat », ajoute-t-on. « Il ne propose rien, ne fait qu’acter des désaccords et marquer une frontière jugée infranchissable par ses auteurs. ». Le projet de loi de réforme du Code du travail, que doit présenter Myriam El Khomri en conseil des ministres le 9 mars, constitue à leurs yeux le dernier casus belli en date. Ce texte « a provoqué non plus de la déception, mais de la colère ! », disent les signataires. « C’est toute la construction des relations sociales de notre pays qui est mise à bas en renversant la hiérarchie des normes, et en privilégiant l’accord dans l’entreprise ». « Il n’y a ni vraie réforme ni social dans nombre de politiques qui sont menées depuis deux ans. On y trouve des propositions puisées dans le camp d’en face, qui n’ont rien de moderne, et qui sont inefficaces », ajoutent-ils.

(Avec Reuters)

Régionales : Un sondage fantôme pour discréditer Aubry »

Régionales : Un sondage fantôme pour discréditer Aubry »

 

 

Matignon ferait officieusement état d’un sondage qui montrerait que  martine Aubry aurait nettement de meilleurs chances dans le nord que le transparent Pierre de Saintignon. L’objectif est de mettre en difficulté politique Aubry qui ne cesse de critiquer le gouvernement ; De fait Aubry n’a pas faiat preuve d’un grand courage et pourrait le payer par une lourde défaite du PS dans le nord. Mais sa stratégie consiste à en fait porter le chapeau à Hollande. Bref quand les luttes internes appareils prennent  le pas sur l’intérêt général. Le sondage ? En fait il n’existerait pas, ce serait Une manœuvre politicarde pour affaiblir Martine Aubry, et ça vient de Matignon ». Cette accusation, c’est un très proche de la maire de Lille qui la formule. Son entourage est excédé par les méthodes des amis de Manuel Valls. Matignon est effectivement à la manœuvre, les lieutenants du Premier ministre ciblent les Aubrystes. Exemple avec ce député : « Il faut qu’ils atterrissent les copains, ils sont en train de se suicider ». Et cet élu cite le fameux sondage. « Regardez, il y a un sondage qui dit qu’elle ferait quatre points de plus que Pierre de Saintignon ». Or, ce sondage n’existe pas. Et pire, certains des amis de Manuel Valls interpellent carrément les journalistes : « Pourquoi vous ne faites pas un sondage sur une candidature de Martine Aubry ? Ça serait intéressant ». Pour eux, le résultat ne fait aucun doute, la maire de Lille ferait mieux que Pierre de Saintignon. Et ils font tout pour la faire changer d’avis, jusqu’à essayer de créer un débat sur le cas Aubry au bureau national. Pourtant, Martine Aubry le répète : elle ne remplacera pas la tête de liste PS dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Alors à quoi bon ? Là encore, les Aubrystes ont leur explication. « Si on perd la région, ils lui feront porter le chapeau. Ça évitera de mettre en lumière la responsabilité du gouvernement et de son chef, Manuel Valls ».

Régionales : Aubry se dégonfle

Régionales : Aubry se dégonfle

Il n’y a pas d’autres mots pour qualifier la de Martine Aubry très véhémente par rapport au manque de courage du gouvernement mais qui fuit sa responsabilité dans son propre fief. En réalité Martine Aubry, par ailleurs énarque, à hérité du fauteuil de Pierre Mauroy dans le nord sans faire beaucoup d’efforts. Elle connaît pourtant l’État du rapport de force dans sa région où  la gauche risque d’arriver en troisième position. De ce point de vue l’attitude de Martine Aubry est souvent ambiguë. Très critique vis-à-vis de la politique menée par Hollande et soutenue par le PS, au dernier moment elle a rejoint la majorité du parti socialiste tout en regrettant maintenant que son ralliement des services à rien. Alors qu’à moins de deux mois des régionales, Martine Aubry a donc réaffirmé vendredi qu’elle n’irait pas. « Ceux qui continuent à défendre cette petite musique sont ceux qui ne souhaitent pas la victoire de Pierre de Saintignon, dénonce-t-elle dans Le Monde, qui écrit que la maire de Lille « ne sait plus sur quel ton le dire ». Critiquant ce qu’elle appelle des « bruits de cour parisiens », Martine Aubry lance à ses camarades : « C’est plutôt pénible. Ils feraient mieux de bosser dans leurs ministères. » « Je serai à ses côtés. Je n’ai aucun doute sur le choix du candidat » fait par les militants socialistes, déclarait déjà l’ancienne ministre lors de sa conférence de presse de rentrée fin septembre. « Est-ce qu’on peut vraiment dire que Mme Le Pen monte dans le Nord-Pas-de-Calais parce que Mme Aubry ne s’est pas présentée? », renchérissait-elle récemment sur France Inter, disant « halluciner » de « la petite musique » des régionales. Malgré tout, face à la faible notoriété nationale de la tête de liste PS, opposé à Xavier Bertrand (LR) et Marine Le Pen (FN), certains n’en démordent pas. « Avec Pierre de Saintignon, nos chances sont très faibles », confie Manuel Valls en privé selon Le Monde. Le Premier ministre évoque une situation à « très haut risque » pour la gauche. « Je pense vraiment que Martine Aubry devrait y aller », indique au JDD.fr un proche de François Hollande. Mais cette issue ne serait-elle pas en quelque sorte un aveu d’échec? « Combattre Marine Le Pen n’est pas un acte de faiblesse, mais un acte de courage. Si j’étais François Hollande, j’irais faire un tour à Lille lui dire : ‘fais-le’ », ajoute-t-il, tout en affirmant parler là en son nom propre.

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