Archive pour le Tag 'auberge'

Un référendum auberge espagnole !

Un référendum auberge espagnole !


Christophe Béchu, le ministre de l’écologie surprise qui ne sert pas à grand-chose propose tout simplement un référendum auberge espagnole avec une dizaine de questions. Pas vraiment d’ailleurs un référendum mais plutôt un sondage grandeur nature pour essayer de passer par-dessus l’opposition politique et la mettre en difficulté vis-à-vis de l’opinion. Bref , une nouvelle invention politique pour faire oublier que le pouvoir est isolé et très minoritaire dans le pays. Bien entendu , on évitera la question centrale des retraites dans la réforme déjà obsolète et surtout la préoccupation majeure des Français relative au pouvoir d’achat.

L’objectif ne sera pas tellement de faire avancer la démocratie mais d’obtenir le maximum de oui. D’où des questions appelant des réponses positives.

Il y a cependant peu de chances pour que cette consultation soit organisée d’abord pour des questions juridiques et de conformité vis-à-vis de la constitution ensuite et surtout parce que le pouvoir actuel risque de perdre ce référendum tellement il est discrédité dans l’opinion.

D’une certaine manière, on se croirait dans une période préélectorale où l’objectif est de recenser l ‘avis des Français. Or la période doit être à l’action face aux difficultés économiques prévisibles, face à l’inflation, face à l’insécurité et à la dérive des déficits et de la dette.

Déçu serait plus utile s’occupé réellement d’écologie que de vouloir mettre son nez dans la politique générale dans laquelle il n’a jamais montré beaucoup d’efficacité comme élu à Angers« Le référendum permettra de trancher les sujets qu’on traîne depuis des années » (Christophe Béchu)
L’ENTRETIEN DU JEUDY- Alors qu’il a réuni ce mercredi 30 août les chefs des partis politiques pour un sommet inédit, en quête d’accords pour sortir le pays des blocages liés à l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron veut ouvrir la voie à des référendums pour faire « avancer » le pays. Une initiative soutenue par le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, qui confie à Bruno Jeudy rêver d’un référendum avec « une dizaine de questions (…) sur le nombre de parlementaires, le cumul des mandats, les modes de scrutin au niveau local, la proportionnelle aux législatives », ou encore sur l’immigration, la dépénalisation du cannabis et la question du caractère obligatoire du Service national universel…

Loi Numérique : Une auberge espagnole !

Loi Numérique : Une auberge espagnole !

Une loi de régulation de l’espace numérique a été au conseil des ministres. Une loi un peu fourre-tout qui mélange un peu tous les problèmes: pour protéger les utilisateurs tout autant que pour assurer la souveraineté numérique. Une sorte de loi auberge espagnole.

Le projet de loi visant à « réguler et sécuriser l’espace numérique » sera présenté ce mercredi matin en conseil des ministres. Condensé de plusieurs mesures discutées ces derniers mois, il vise à éradiquer les comportements qui « sapent la confiance des citoyens dans le numérique et leur font questionner la transition numérique », dixit le ministre, lors d’une conférence de presse. Une problématique un peu courte pour traiter toutes les questions relatives à l’espace numérique.

Le texte, présenté comme transpartisan traite en vrac les problèmes du phishing, du cyberharcèlement, de l’accès à la pornographie par les mineurs ou encore de la concurrence sur le marché du cloud. Le projet se nourrit des récentes textes européens de régulation des plateformes (le DSA et le DMA), de rapports parlementaires (sur la souveraineté numérique et sur la pornographie), et de contributions du conseil national de la refondation (la consultation citoyenne lancée fin 2022). Les mesures qu’il porte -encore imprécises sur certains détails techniques- devraient être discutées au parlement dès cet été.

Comme le rappelle le ministère, la cybermalveillance frappe avant tout les citoyens les plus vulnérables : personnes âgées, enfants et personnes moins éduquées aux enjeux du numérique. « 18 millions de français en ont été victimes d’un acte cybermalveillant, dont la moitié a perdu de l’argent ou subi une usurpation d’identité au passage », chiffre Jean-Noël Barrot.

Le texte prévoit également d’alourdir les sanctions contre un autre fléau de la présence en ligne, le cyberharcèlement. Si une personne est reconnue coupable, elle recevra une peine complémentaire de bannissement des réseaux. « L’objectif est de mettre fin au sentiment d’impunité en ligne en enlevant les chefs de meutes de l’équation, à l’image de ce que fait le dispositif des interdits de stade », précise le ministre. Dernière mesure de ce volet du protection des citoyens : l’encadrement les jeux numériques très spéculatifs, notamment liés au web3, afin d’éviter l’accès aux mineurs et de prévenir les mécanismes de blanchiment d’argent.

les mineurs. Le ministre constate qu’à 12 ans, un tiers des enfants français a déjà été exposé, avec des répercussions psychologiques. « Les sites pornographiques ne vérifient pas l’âge malgré la loi [de 2020, ndlr]. Ils préfèrent les recettes publicitaires et le trafic à la santé des enfants », assène-t-il. Le sujet n’est pas nouveau, et une procédure judiciaire de demande de blocage contre cinq sites est d’ailleurs en cours. Son verdict sera rendu début juillet.

Le dernier volet du projet de loi s’attaque à la mainmise des trois géants américains (Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud) sur le marché du cloud. « Nous voulons mettre fin aux abus de position dominante, et en finir avec la loi du plus fort », ambitionne le ministre. Concrètement, le texte prévoit d’interdire les frais de transfert d’un fournisseur de cloud à un autre, une pratique jugée comme anticoncurrentielle -à ne pas confondre avec les frais de migrations, qui couvrent les frais techniques du passage des données d’un serveur à un autre et des réglages techniques nécessaire.

De plus, le projet prévoit d’encadrer la remise de crédit informatique, une pratique très répandue dans ce marché, qui consiste à fournir gratuitement des services cloud aux clients afin de les fidéliser. « Le crédit informatique, s’il est trop important, est de nature à distordre la concurrence. Nous voulons revenir à la logique d’échantillon, qui n’enferme pas l’entreprise dans un cloud », développe le ministère. Par ailleurs, le texte confie à l’Arcep [le régulateur des télécoms, ndlr] de nouvelles compétences pour accroître l’interopérabilité entre les différents cloud, et donc faciliter le passage d’un fournisseur à un autre. « La réussite de cette mesure dépendra du standard choisi et de son application », précise le ministère.

Numérique : Une loi….auberge espagnole

Numérique : Une loi….auberge espagnole

Une loi de régulation de l’espace numérique sera présentée ce matin au conseil des ministres. Une loi un peu fourre-tout qui mélange un peu tous les problèmes: pour protéger les utilisateurs tout autant que pour assurer la souveraineté numérique. Une sorte de loi auberge espagnole.

Le projet de loi visant à « réguler et sécuriser l’espace numérique » sera présenté ce mercredi matin en conseil des ministres. Condensé de plusieurs mesures discutées ces derniers mois, il vise à éradiquer les comportements qui « sapent la confiance des citoyens dans le numérique et leur font questionner la transition numérique », dixit le ministre, lors d’une conférence de presse. Une problématique un peu courte pour traiter toutes les questions relatives à l’espace numérique.

Le texte, présenté comme transpartisantraite En vrac les problèmes du phishing, du cyberharcèlement, de l’accès à la pornographie par les mineurs ou encore de la concurrence sur le marché du cloud. Le projet se nourrit des récentes textes européens de régulation des plateformes (le DSA et le DMA), de rapports parlementaires (sur la souveraineté numérique et sur la pornographie), et de contributions du conseil national de la refondation (la consultation citoyenne lancée fin 2022). Les mesures qu’il porte -encore imprécises sur certains détails techniques- devraient être discutées au parlement dès cet été.

Comme le rappelle le ministère, la cybermalveillance frappe avant tout les citoyens les plus vulnérables : personnes âgées, enfants et personnes moins éduquées aux enjeux du numérique. « 18 millions de français en ont été victimes d’un acte cybermalveillant, dont la moitié a perdu de l’argent ou subi une usurpation d’identité au passage », chiffre Jean-Noël Barrot.

Le texte prévoit également d’alourdir les sanctions contre un autre fléau de la présence en ligne, le cyberharcèlement. Si une personne est reconnue coupable, elle recevra une peine complémentaire de bannissement des réseaux. « L’objectif est de mettre fin au sentiment d’impunité en ligne en enlevant les chefs de meutes de l’équation, à l’image de ce que fait le dispositif des interdits de stade », précise le ministre. Dernière mesure de ce volet du protection des citoyens : l’encadrement les jeux numériques très spéculatifs, notamment liés au web3, afin d’éviter l’accès aux mineurs et de prévenir les mécanismes de blanchiment d’argent.

les mineurs. Le ministre constate qu’à 12 ans, un tiers des enfants français a déjà été exposé, avec des répercussions psychologiques. « Les sites pornographiques ne vérifient pas l’âge malgré la loi [de 2020, ndlr]. Ils préfèrent les recettes publicitaires et le trafic à la santé des enfants », assène-t-il. Le sujet n’est pas nouveau, et une procédure judiciaire de demande de blocage contre cinq sites est d’ailleurs en cours. Son verdict sera rendu début juillet.

Le dernier volet du projet de loi s’attaque à la mainmise des trois géants américains (Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud) sur le marché du cloud. « Nous voulons mettre fin aux abus de position dominante, et en finir avec la loi du plus fort », ambitionne le ministre. Concrètement, le texte prévoit d’interdire les frais de transfert d’un fournisseur de cloud à un autre, une pratique jugée comme anticoncurrentielle -à ne pas confondre avec les frais de migrations, qui couvrent les frais techniques du passage des données d’un serveur à un autre et des réglages techniques nécessaire.

De plus, le projet prévoit d’encadrer la remise de crédit informatique, une pratique très répandue dans ce marché, qui consiste à fournir gratuitement des services cloud aux clients afin de les fidéliser. « Le crédit informatique, s’il est trop important, est de nature à distordre la concurrence. Nous voulons revenir à la logique d’échantillon, qui n’enferme pas l’entreprise dans un cloud », développe le ministère. Par ailleurs, le texte confie à l’Arcep [le régulateur des télécoms, ndlr] de nouvelles compétences pour accroître l’interopérabilité entre les différents cloud, et donc faciliter le passage d’un fournisseur à un autre. « La réussite de cette mesure dépendra du standard choisi et de son application », précise le ministère.

Loi régulation numérique : Une auberge espagnole

Loi régulation numérique : Une auberge espagnole

Une loi de régulation de l’espace numérique sera présentée ce matin au conseil des ministres. Une loi un peu fourre-tout qui mélange un peu tous les problèmes: pour protéger les utilisateurs tout autant que pour assurer la souveraineté numérique. Une sorte de loi auberge espagnole.

Le projet de loi visant à « réguler et sécuriser l’espace numérique » sera présenté ce mercredi matin en conseil des ministres. Condensé de plusieurs mesures discutées ces derniers mois, il vise à éradiquer les comportements qui « sapent la confiance des citoyens dans le numérique et leur font questionner la transition numérique », dixit le ministre, lors d’une conférence de presse. Une problématique un peu courte pour traiter toutes les questions relatives à l’espace numérique.

Le texte, présenté comme transpartisantraite En vrac les problèmes du phishing, du cyberharcèlement, de l’accès à la pornographie par les mineurs ou encore de la concurrence sur le marché du cloud. Le projet se nourrit des récentes textes européens de régulation des plateformes (le DSA et le DMA), de rapports parlementaires (sur la souveraineté numérique et sur la pornographie), et de contributions du conseil national de la refondation (la consultation citoyenne lancée fin 2022). Les mesures qu’il porte -encore imprécises sur certains détails techniques- devraient être discutées au parlement dès cet été.

Comme le rappelle le ministère, la cybermalveillance frappe avant tout les citoyens les plus vulnérables : personnes âgées, enfants et personnes moins éduquées aux enjeux du numérique. « 18 millions de français en ont été victimes d’un acte cybermalveillant, dont la moitié a perdu de l’argent ou subi une usurpation d’identité au passage », chiffre Jean-Noël Barrot.

Le texte prévoit également d’alourdir les sanctions contre un autre fléau de la présence en ligne, le cyberharcèlement. Si une personne est reconnue coupable, elle recevra une peine complémentaire de bannissement des réseaux. « L’objectif est de mettre fin au sentiment d’impunité en ligne en enlevant les chefs de meutes de l’équation, à l’image de ce que fait le dispositif des interdits de stade », précise le ministre. Dernière mesure de ce volet du protection des citoyens : l’encadrement les jeux numériques très spéculatifs, notamment liés au web3, afin d’éviter l’accès aux mineurs et de prévenir les mécanismes de blanchiment d’argent.

les mineurs. Le ministre constate qu’à 12 ans, un tiers des enfants français a déjà été exposé, avec des répercussions psychologiques. « Les sites pornographiques ne vérifient pas l’âge malgré la loi [de 2020, ndlr]. Ils préfèrent les recettes publicitaires et le trafic à la santé des enfants », assène-t-il. Le sujet n’est pas nouveau, et une procédure judiciaire de demande de blocage contre cinq sites est d’ailleurs en cours. Son verdict sera rendu début juillet.

Le dernier volet du projet de loi s’attaque à la mainmise des trois géants américains (Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud) sur le marché du cloud. « Nous voulons mettre fin aux abus de position dominante, et en finir avec la loi du plus fort », ambitionne le ministre. Concrètement, le texte prévoit d’interdire les frais de transfert d’un fournisseur de cloud à un autre, une pratique jugée comme anticoncurrentielle -à ne pas confondre avec les frais de migrations, qui couvrent les frais techniques du passage des données d’un serveur à un autre et des réglages techniques nécessaire.

De plus, le projet prévoit d’encadrer la remise de crédit informatique, une pratique très répandue dans ce marché, qui consiste à fournir gratuitement des services cloud aux clients afin de les fidéliser. « Le crédit informatique, s’il est trop important, est de nature à distordre la concurrence. Nous voulons revenir à la logique d’échantillon, qui n’enferme pas l’entreprise dans un cloud », développe le ministère. Par ailleurs, le texte confie à l’Arcep [le régulateur des télécoms, ndlr] de nouvelles compétences pour accroître l’interopérabilité entre les différents cloud, et donc faciliter le passage d’un fournisseur à un autre. « La réussite de cette mesure dépendra du standard choisi et de son application », précise le ministère.

Un budget de 2023 auberge espagnole

Un budget de 2023 auberge espagnole

 

Compte tenu des incertitudes économiques mondiales, le gouvernement donne l’impression de naviguer à vue dans ses arbitrages, constate dans sa chronique Audrey Tonnelier dans le« Monde ».

La vérité c’est qu’il n’y a pas de véritable orientation stratégique dans un budget type auberge espagnole où tout est traité à peu près sur le même plan avec un saupoudrage général des différentes champs d’intervention.Bref il n’y a pas de vrai choix dans ce budget. Une illustration par exemple du flou des orientations en matière énergétique on fera un peu d’énergie alternative, un peu de lancement nucléaire et un peu d’hydrogène. Un peu partout et partout trop peu pour redonner une vraie indépendance aux pays NDLR

« Ce n’est pas un budget de rigueur, de facilité, mais un budget responsable et protecteur, dans des temps de grande incertitude. » Lundi 26 septembre, en présentant le projet de loi de finances (PLF) pour 2023 devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, Bruno Le Maire a donné le ton. Il faut dire que, entre la poursuite de la guerre en Ukraine, la flambée des prix de l’énergie, les confinements en Chine et les risques de récession aux Etats-Unis et en Allemagne, le second quinquennat d’Emmanuel Macron s’ouvre dans une conjoncture économique bien différente de celle de 2017.

Le ministre de l’économie a eu beau expliquer vouloir tenir l’équilibre entre protection des Français et rétablissement des finances publiques, et défendre « la ligne économique qui est la [sienne] : rémunération du travail, croissance et investissement », difficile de déceler un fil conducteur dans le budget pour 2023 : dans un contexte de forte inflation, la quasi-totalité des ministères ont vu leurs enveloppes gonflées, à rebours de la nécessité de « choix » souvent défendue par le locataire de Bercy pour mener des politiques efficaces.

Les 45 milliards d’euros du bouclier tarifaire, bien que difficilement contestables au vu de la hausse des factures de gaz et d’électricité, viennent mettre à mal l’idée de fin du « quoi qu’il en coûte » pourtant défendue mordicus par l’exécutif. Quant au report d’un an de la suppression totale de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, il brouille pour la première fois le message probusiness qui fut la marque de fabrique du chef de l’Etat.

Les oppositions n’ont d’ailleurs pas manqué de s’engouffrer dans la brèche. « Ça n’est pas très rassurant que les pilotes de l’avion anticipent aussi peu un environnement mondial que chacun sait compliqué », a critiqué Eric Coquerel, le président (LFI) de la commission des finances, en référence à la révision tardive de la prévision de croissance pour 2023 (1 % désormais). « Le “quoi qu’il en coûte” est peut-être réalisé d’une autre manière, mais il continue. C’est décevant et inquiétant », a de son côté réagi la députée Véronique Louwagie, cheffe de file des élus Les Républicains à la commission des finances.

Même le Medef, dont les adhérents avaient longuement applaudi M. Le Maire lors de leurs universités d’été fin août, s’est fendu d’un communiqué sévère : regrettant une « accoutumance à la dépense publique », l’organisation patronale a souligné que les dépenses courantes (hors crise) allaient augmenter de « plus de 62 milliards d’euros en 2023 » et déploré que « la France continue de vivre au-dessus de ses moyens ».

 

 

 

Gouvernement Borne : une auberge espagnole

Gouvernement Borne : une auberge espagnole

 

Rarement sans doute dans l’histoire politique de la France on aura réussi cette espèce d’assemblage de briques et de broc que constitue aujourd’hui le gouvernement du pays. Pour relativiser cette incohérence, on peut penser que ce gouvernement n’a qu’une vocation très provisoire et qui ne tiendra pas au-delà de quelques mois. Il risque en effet d’éclater sous le poids de ses contradictions surtout face aux enjeux majeurs qui caractérisent la période. Le premier danger est évidemment celui de l’écroulement de la croissance complètement remise en cause avec l’envolée de l’inflation. Une inflation historiquement exceptionnelle de « seulement » 5 à 6 % en France( on se demande comment alors que la France importe l’essentiel des biens consommés et que sa balance commerciale est particulièrement sensible à la hausse des prix mondiaux ; sans doute grâce au miracle de l’évaluation des prix par l’INSEE qui d’une part minimise la transformation structurelle de la consommation et même ignore et où sous-estime complètement certains postes fondamentaux dans le budget des ménages). Dans le nouveau gouvernement Borne, on trouve d’abord un chef de gouvernement qui politiquement ne représente à peu près rien, ne pèse rien et évidemment n’aura pas son mot à dire sur l’orientation de la politique générale.

Son rôle se bornera comme d’habitude à répéter scrupuleusement et de matière courtisane les mots de Macron. Un président qui vient de réaliser un exploit en préparant une pseudo loi sur le pouvoir d’achat. Il a contacté tous les partenaires sociaux en oubliant simplement les syndicats !

Dans cet oubli toute la conception dite progressiste de Macron qui vise à éliminer toute organisation un peu représentative dans le pays et finalement à favoriser la pagaille  la plus totale. Macron voudrait réactiver les manifestations de rue qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

Dans ce gouvernement on trouve d’anciens socialistes qui ont retourné leur veste reconvertis au néo libéralisme, des sociaux-démocrates, des sociaux libéraux, des ultralibéraux et même des gauchistes. On voit mal quel cohérence pourrait se substituer à cette espèce de musée hétérogène qui en fait est un rassemblement d’intérêts particuliers. De toute évidence à part deux ou trois,  la plupart n’ont pas la compétence, le charisme et la dimension nécessaire pour assumer la tâche ministérielle; à commencer par la première ministre elle-même ; une techno complètement transparente partout où elle a passé. Et en plus psychorigide !

Personnalité préférée des Français : auberge espagnole ou classement des exilés fiscaux ?

Personnalité préférée des Français : auberge espagnole ou classement des exilés fiscaux ?

 

Catalogue du showbiz, audimat, jeux olympique de la popularité  ? Ou bien classement des quasi retraités et des exilés fiscaux ? C’est un peu tout ça mélangé ce  sondage sur les personnalités préférées des Français. Le pire,  c’est que la personnalité qui serait préférée est un chanteur particulièrement discret et qui ne souhaitait plus figurer dans ce palmarès d’auberge espagnole. Comme quoi la discrétion paye…parfois.  Finalement, une sorte de concours Miss and Mister France. Dommage qu’on n’organise pas le défilé en maillot de bain. Mélenchon à moitié à poil, en slip rouge à coté de Macron en string à fleur de lys, ça ferait de l’audience sur France 2. Plus que l’interview sucre et miel de Delahousse  transformé en Stéphane Bern pour valoriser Napoléon 4.  Notons que prudemment, le JDD grand supporter de Macron a évité le classement des politique. Le JDD indique seulement:

 

« Egalement testés auprès des Français, Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’entrent pas dans le Top 50″. C’était aussi mauvais comme score ?

 

Dommage que dans ce palmarès on ait oublié de proposer ce simple héros français qui a arrêté la course folle du terroriste de Nice.

Franck Terrier, qui sur son scooter s’est lancé à la poursuite du camion du terroriste, raconte :

 

« Au bout de 500 m, je freine et je dis à ma femme de descendre. Elle s’accroche à moi, à ma veste. Elle crie. Je lui dis de dégager. Elle descend. Je réaccélère à fond. Je suis focalisé sur la partie arrière du camion. À un moment, il ralentit boulevard Gambetta, je le double par la gauche. Je jette mon scooter sous les roues du camion. Ça ne l’arrête pas. Je cours après. J’arrive à monter sur le marchepied. Je casse la vitre. Je le frappe, encore et encore au visage. Il ne dit rien et braque son pistolet vers moi. Il s’enraye. Je continue à le frapper. Et là, j’entends le coup qui claque. Je ne suis pas touché »

 

Pour la 8e fois, Jean-Jacques Goldman est  donc la personnalité préférée des Français, selon le traditionnel Top 50 réalisé par l’Ifop. Il conserve sa place de numéro 1, qu’il occupait déjà l’an passé. Le chanteur devance Omar Sy (2e) et Dany Boon (qui prend la 3e position à Teddy Riner). Derrière, le numéro 10 des Bleus Kylian Mbappé fait une entrée fulgurante à la 4e place (testé en 2017, il était resté aux portes du Top 50 – lire méthodologie ci-dessous -).

Thomas Pesquet est 5e et Zinedine Zidane 10e. Zizou avait disparu du classement et fait son grand retour, lui qui fut personnalité préférée des Français en 2000. Egalement testés auprès des Français, Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’entrent pas dans le Top 50. Les femmes reculent fortement dans le classement puisque, pour la première fois de l’histoire du Top 50, aucune n’est dans le Top 10.

 

 

le bidouillage méthodologique  du Top 50

 

L’enquête a été menée par l’IFOP pour le JDD du 6 au 10 décembre 2018 auprès d’un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas, questionnaire auto-administré en ligne). 68 noms ont été proposés : les 45 premiers du classement 2017 à l’exception de Charles Aznavour, décédé, 5 personnalités choisies par la rédaction du JDD et 19 par les internautes sur une liste de 60 postulants pendant tout le mois de novembre. Voici les deux questions posées ensuite par l’Ifop : 1. Pour chaque personnalité, merci d’indiquer si vous considérez qu’elle compte et/ou si vous l’aimez bien ou si vous ne l’aimez pas (ou si vous ne la connaissez pas). 2. Parmi les personnalités que vous avez retenues comme étant des personnes qui comptent pour vous ou que vous aimez bien, quelles sont les dix qui comptent le plus pour vous ou que vous aimez le mieux?

 

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TOP 5 des femmes : 1. Sophie Marceau ; 2. Marion Cotillard ; 3. Florence Foresti ; 4. Josiane Balasko ; 5. Alexandra Lamy
TOP 5 des hommes : 1. Jean-Jacques Goldman ; 2. Omar Sy ; 3. Dany Boon ; 4. Soprano ; 5. Jean Reno

 

Le duo Loiseau-Canfin à la tête d’une liste auberge espagnole

Le duo Loiseau-Canfin à la tête d’une liste auberge espagnole

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Une  liste “polyphonique”, selon la majorité, auberge espagnole selon l’opposition. Une sorte de formation comportant plusieurs voix mais qui n’ont pas grand-chose en commun. Une liste surtout composée pour faire plaisir à chacune des catégories de Français mais pas une liste réellement politique. De toute manière comme à l’Assemblée nationale, les futurs députés devront obéir à Macron, le doigt sur la couture du pantalon. Par contre ce qui caractérise cette liste c’est que pour la plupart ils représentent surtout les cadres. Une liste qui veut représenter tous les champs de la société mais à travers les bac+5 ou + 7. Bref une vision très hiérarchique de la France avec beaucoup d’opportunistes qui vont trouver avec leur portefeuille européen un refuge aux inévitables soubresauts politiques qui vont affecter le pays d’ici 2022. La société civile est présente dès le haut de la liste avec deux candidats soutenus par le MoDem, l’ancien éditorialiste qui sucre vraiment les fraises, Bernard Guetta (8e) et la navigatrice Catherine Chabaud (5e), première femme à avoir terminé un tour du monde à la voile en solitaire dans le cadre du Vendée Globe, en 1996-1997 et qui navigue la en eau trouble. Stéphane Séjourné, ex-conseiller d’Emmanuel Macron ayant quitté l’Elysée pour s’occuper de la campagne des européennes, prend la sixième position de la liste où l’on trouve aussi, à la 12e place, un collaborateur du Premier ministre Edouard Philippe et ancien directeur de campagne d’Alain Juppé, Gilles Boyer. Côté droite modérée, l’ancienne maire de Strasbourg Fabienne Keller, aujourd’hui sénatrice du groupe Agir, figure parmi les dix premiers noms. Elle a dit à Reuters voir chez ses colistiers “de belles énergies, des forces vives, des personnes engagées sur leur thématique, un équilibre entre une diversité de parcours et d’engagement mais des convictions partagées.” Des personnalités inconnues du grand public sont en position éligible, telle une viticultrice et conseillère départementale (divers gauche) de l’Hérault Irène Tolleret, un conseiller municipal (LaRem) de Brest, Pierre Karleskind, ou encore une élue (LaRem) de Mayenne, Valérie Hayer. Un éclectisme raillé par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. “Les marcheurs, s’ils marchent, c’est dans le sens du vent !”, a-t-il ironisé sur Twitter.

Facebook, réseaux sociaux : l’auberge espagnole

Facebook, réseaux sociaux : l’auberge espagnole

 

Pour les Français c’est un peu comme à  la Samaritaine, on n’y trouve un peu tout,  le meilleur et le pire.  Pour preuve certains  sites et autres forums sont considérés comme des vecteurs d’intox. . Les réseaux sociaux sont particulièrement visés par les internautes, une critique justifiée dans la mesure où dominent souvent les avis partisans, les informations approximatives voire  la manipulation. Pas étonnant dans la mesure les sites constituent un véritable maquis de quelque 5 millions d’émetteurs. Sur ces 5 millions sans doute à peine quelques centaines présentent  sans doute un intérêt. Ceci étant les Français considère que globalement Internet constitue une source d’information utile.

Usage d’Internet en France

  • 85% des Français ont accès à Internet
  • 74% y accèdent tous les jours – 95% des 18-24 ans
  • En moyenne, on passe 18 heures par semaine sur Internet
  • 93% ont un mobile, 65% un smartphone, 82% un ordinateur, 40% une tablette
  • En moyenne, on passe 58 minutes par jour sur l’Internet mobile
  • 55% des Français utilisent un navigateur, 48% téléchargent des applications
  • 60% des Français ont effectué au moins un achat en ligne en 2016
  • 25% utilisent Internet pour leur recherche d’emploi
  • 56% sont inscrits sur au moins un réseau social
  • En moyenne, on passe 1h16 par jour sur les réseaux sociaux

 

Selon la 6e édition du baromètre publié lundi par l’Acsel (association de l’économie du numérique)  et La Poste, trois Français sur quatre n’ont pas confiance dans les informations qu’ils trouvent sur les réseaux sociaux. Si 75% des Français disent avoir confiance dans les informations des sites de médias en ligne traditionnels, ils ne sont plus que 32% pour celles trouvées sur les forums, et ce chiffre tombe à 25% pour les informations circulant sur les réseaux sociaux. Seule une minorité de personnes estime que les informations trouvées sur Facebook, Twitter ou encore LinkedIn sont neutres (27%) et fiables (29%). Facebook en particulier est un réseau voyou dont l’objet est surtout de récupérer des données personnelles pour les vendre à des fins commerciales ou même politiques. Un réseau par ailleurs d’une grande pauvreté sur le plan informationnel plutôt utilisé par des ados prolongés. Les plus jeunes préférant par exemple Instagram les moins jeunes tweeter.

Personnalité préférée des Français : l’auberge espagnole

Personnalité préférée des Français : l’auberge espagnole

 

Catalogue du showbiz, audimat, jeux olympique de la popularité, thermomètre des politiques ? C’est un peu tout ça mélangé ce  sondage sur les personnalités préférées des Français. Le pire,  c’est que la personnalité qui serait préférée est un chanteur particulièrement discret et qui ne souhaitait plus figurer dans ce palmarès d’auberge espagnole. Comme quoi la discrétion paye…parfois.  Finalement, une sorte de concours Miss and Mister France. Dommage qu’on n’organise pas le défilé en maillot de bain. Mélenchon à moitié à poil, enfin, en slip rouge à coté de Macron en string à fleur de lys, ça ferait de l’audience sur France 2. Plus que l’interview sucre et miel de Delahousse  transformé en Stéphane Bern pour valoriser Napoléon 4. Dommage que dans ce palmarès on ait oublié de proposer ce simple héros français qui a arrêté la course folle du terroriste de Nice.

Franck Terrier, qui sur son scooter s’est lancé à la poursuite du camion du terroriste, raconte :

« Au bout de 500 m, je freine et je dis à ma femme de descendre. Elle s’accroche à moi, à ma veste. Elle crie. Je lui dis de dégager. Elle descend. Je réaccélère à fond. Je suis focalisé sur la partie arrière du camion. À un moment, il ralentit boulevard Gambetta, je le double par la gauche. Je jette mon scooter sous les roues du camion. Ça ne l’arrête pas. Je cours après. J’arrive à monter sur le marchepied. Je casse la vitre. Je le frappe, encore et encore au visage. Il ne dit rien et braque son pistolet vers moi. Il s’enraye. Je continue à le frapper. Et là, j’entends le coup qui claque. Je ne suis pas touché »

 

De quoi relativiser l’intérêt du sondage du JDD !  Invités à choisir les dix personnalités françaises « qui comptent le plus pour vous aujourd’hui, et que vous trouvez les plus sympathiques », les sondés ont permis à Jean-Jacques Goldman de passer de la 3e place du sondage JDD  il y a un an à la première en ce mois de décembre. Même s’il se montre toujours discret, ses chansons passent encore en moyenne 600 fois par jour à la radio. Il est suivi dans le classement par l’acteur Omar Sy (2e) et le judoka Teddy Riner (3e). Le cinéma français semble tenir une place toute particulière dans le cœur des votants. Derrière le trio de tête suivent l’acteur, humoriste et réalisateur Dany Boon (4e), l’actrice Sophie Marceau (5e) et l’acteur Jean Reno (6e).
Le médecin et animateur de télévision Michel Cymes occupe la 7e place, devant l’humoriste Gad Elmaleh (8e), le chanteur Florent Pagny (9e) et l’humoriste Florence Foresti (10e). Première personnalité politique citée, Emmanuel Macron occupe la 34e place. Le chef de l’Etat arrive en première position du Top 10 parmi les sympathisants de La République en Marche, devant Jean-Jacques Goldman et Michel Cymes. Qu’il s’agisse des sympathisants de la gauche ou de la droite (Centre, Républicains et FN), ils placent Jean-Jacques Goldman en tête. Seul homme politique cité dans le Top 10 des sympathisants de gauche ou de droite, le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon occupe à gauche la 7e place.  Sondage mené auprès d’un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus (méthode des quotas). Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 6 au 11 décembre 2017. Une liste de 64 personnalités a été soumise aux sondés. Auparavant, une liste de 50 potentiels nouveaux entrants avait été proposée aux internautes pendant tout le mois de novembre : les 10 premiers de cette présélection ont intégré la liste des 64 noms testés.

Biodiversité :une loi en forme d’auberge Espagnole

  •  Biodiversité  :une loi en forme  d’auberge Espagnole

 

  • La  »loi Biodiversité » c’est un peu comme la loi Macron 1, une sorte d’auberge espagnole avec cependant une disposition majeure concernant les insecticides tueurs d’abeilles. Pour le reste c’est un peu un inventaire à la Prévert dans la gestion sera chapeauté par une nouvelle agence, une de plus !  Cette nouvelle loi interdit, à compter du 1er septembre 2018 l’usage des insecticides néonicotinoïdes, plus connus sous le nom d’insecticides  »tueurs d’abeilles ». Pour rappel, les néonicotinoïdes font l’objet d’un moratoire partiel en Europe depuis fin 2013. Trois molécules (l’imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxam) sont interdites sur la plupart des cultures (tournesol, maïs, colza), sauf les céréales à paille, l’hiver, et les betteraves. Cette mesure a été vivement combattue par le monde agricole qui a obtenu des parlementaires que des dérogations puissent être accordées jusqu’au 1er juillet 2020. Les plus hostiles à ce volet de loi comptent ainsi sur une victoire des Républicains qui lèveraient avant cette date fatidique. Accusés de polluer les océans en raison des matières plastiques qu’ils contiennent, plusieurs produits d’hygiène seront interdits à la vente en France dès le 1er janvier 2018. Sont concernés les gels douches et autres crèmes exfoliantes ainsi que les tampons avec applicateur en plastique. Au 1er janvier 2020, ce sont les cotons-tiges en plastique qui seront interdits à la vente, tandis que des modèles biodégradables arriveront sur le marché. La loi inscrit désormais dans le Code civil la notion de « préjudice écologique ». Autrement dit, le principe du « pollueur-payeur ». Concrètement, le texte préconise désormais la remise en état d’un milieu dégradé par celui qui en est jugé responsable.  Il s’agit là de l’une des mesures phares de cette loi. La future Agence française de la biodiversité va regrouper 1.200 agents issus des quatre organismes existants que sont l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, l’Atelier technique des espaces naturels, l’Agence des aires marines protégée et les Parcs nationaux.  Parrainée par l’astrophysicien Hubert Reeves, l’Agence française de la biodiversité devra œuvrer en faveur d’une meilleure préservation des espaces naturels, de leur faune et de leur flore. Cet organisme sera désormais l’interlocuteur privilégié des élus et des entreprises s’intéressant à l’aménagement du territoire.

« Loi Biodiversité » : l’auberge Espagnole

« Loi Biodiversité » : l’auberge Espagnole

La  »loi Biodiversité » c’est un peu comme la loi Macron 1, une sorte d’auberge espagnole avec cependant une disposition majeure concernant les insecticides tueurs d’abeilles. Pour le reste c’est un peu un inventaire à la Prévert dans la gestion sera chapeauté par une nouvelle agence, une de plus !  Cette nouvelle loi interdit, à compter du 1er septembre 2018 l’usage des insecticides néonicotinoïdes, plus connus sous le nom d’insecticides  »tueurs d’abeilles ». Pour rappel, les néonicotinoïdes font l’objet d’un moratoire partiel en Europe depuis fin 2013. Trois molécules (l’imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxam) sont interdites sur la plupart des cultures (tournesol, maïs, colza), sauf les céréales à paille, l’hiver, et les betteraves. Cette mesure a été vivement combattue par le monde agricole qui a obtenu des parlementaires que des dérogations puissent être accordées jusqu’au 1er juillet 2020. Les plus hostiles à ce volet de loi comptent ainsi sur une victoire des Républicains qui lèveraient avant cette date fatidique. Accusés de polluer les océans en raison des matières plastiques qu’ils contiennent, plusieurs produits d’hygiène seront interdits à la vente en France dès le 1er janvier 2018. Sont concernés les gels douches et autres crèmes exfoliantes ainsi que les tampons avec applicateur en plastique. Au 1er janvier 2020, ce sont les cotons-tiges en plastique qui seront interdits à la vente, tandis que des modèles biodégradables arriveront sur le marché. La loi inscrit désormais dans le Code civil la notion de « préjudice écologique ». Autrement dit, le principe du « pollueur-payeur ». Concrètement, le texte préconise désormais la remise en état d’un milieu dégradé par celui qui en est jugé responsable.  Il s’agit là de l’une des mesures phares de cette loi. La future Agence française de la biodiversité va regrouper 1.200 agents issus des quatre organismes existants que sont l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, l’Atelier technique des espaces naturels, l’Agence des aires marines protégée et les Parcs nationaux.  Parrainée par l’astrophysicien Hubert Reeves, l’Agence française de la biodiversité devra œuvrer en faveur d’une meilleure préservation des espaces naturels, de leur faune et de leur flore. Cet organisme sera désormais l’interlocuteur privilégié des élus et des entreprises s’intéressant à l’aménagement du territoire.

 

(Avec BFM)

Justice – mesures votées par l’assemblée nationale : l’auberge espagnole

 

L’Assemblée nationale a adonc adopté le projet dit de « Justice au XXIe siècle». Des mesures intéressantes mais ce n’est pourtant pas le grand soir de la réforme de la justice ; l’ensemble est plus proche de l’auberge espagnole avec le divorce par consentement mutuel devant un notaire, le changement de prénom par le maire, le changement d’état civil pour les transgenres et des dépénalisations pour des infractions routières ; Il est clair qu’il aurait fallu dépénaliser bien davantage et substituer des sanctions administratives dans nombre d’affaires. Notons par exemple que nombre de petites peine de prison (de l’ordre de la moitié au moins) prononcées par les tribunaux ne sont pas effectuées.  Compte tenu du fait que 54% des divorces en France se font par consentement mutuel, ceux-ci pourront être prononcés sans passage devant le juge pour raccourcir les délais.  Chaque époux devra être assisté d’un avocat – actuellement, un seul suffit pour le couple – pour signer une convention de divorce. Cette dernière sera déposée chez un notaire et le divorce sera effectif après un délai de rétractation de 15 jours. En cas d’enfant dans le couple, celui-ci devra avoir été informé par ses parents de son droit à être entendu par un juge. La procédure du Pacs sera confiée aux maires, officiers d’état civil. C’était prévu à l’origine pour le Pacs, mais face à une polémique sur une éventuelle confusion avec le mariage, la procédure avait été confiée aux greffes, et aux notaires. Les maires pourront également autoriser les changements de prénom, soit quelque 2.700 demandes par an, refusées dans seulement 6,7% des cas, selon le ministère. Sur proposition de socialistes et d’écologistes, les députés ont décidé de faciliter le changement d’état civil des personnes transgenres ou transsexuelles, en gravant dans la loi une procédure notamment « démédicalisée ». Car pour l’autoriser, certains tribunaux se basent encore sur des critères médicaux, comme la stérilité. Jusqu’ici les plans de surendettement, pour rééchelonner et effacer des dettes, doivent être soumis à un juge, alors qu’ils sont, dans 98% des cas, validés par la Banque de France. Cette étape judiciaire sera supprimée. Les TCM, à ne pas confondre avec les tribunaux pour enfants (TPE), seront supprimés. Le gouvernement n’a de cesse de rappeler que ces juridictions, créées par la droite pour les adolescents récidivistes en réplique à une justice des mineurs jugée trop « laxiste », sont un échec, puisqu’elles ne traitent que 1% des contentieux impliquant des adolescents. Et il sera interdit de prononcer une peine de perpétuité à l’encontre d’un mineur. Le désastre judiciaire d’Outreau avait conduit en 2007 à une loi exigeant une « collégialité de l’instruction obligatoire et systématique ». Impossible pour des raisons de personnel, répond la Chancellerie, qui prévoit de supprimer cette collégialité systématique. Le « juge des libertés et de la détention » est renforcé. La conduite sans permis ou assurance sera sanctionnée par des « amendes forfaitaires » d’au moins 500 euros. En cas de récidive ou si d’autres infractions se cumulent, le dossier se règlera en revanche au tribunal. Seront aussi créés: un « dispositif d’anti-démarrage par éthylotest électronique » pour les personnes sous contrôle judiciaire ou en sursis mises à l’épreuve; un « délit spécifique » pour la conduite avec un faux permis, passible de cinq ans d’emprisonnement; la possibilité de verbaliser sur la base de la vidéo pour certaines infractions (défaut de port de casque ou ceinture, excès de vitesse, feu rouge grillé). Le gouvernement veut fusionner les tribunaux des affaires de sécurité sociale (100.000 affaires traitées en 2012) et ceux de l’incapacité (42.500 affaires). Autre promesse: faciliter les actions de groupe de personnes lésées dans les domaines de la santé, des discriminations, des discriminations au travail, de l’environnement et des données personnelles. Ces actions seront pilotées par des associations agréées.

(Avec AFP)

Le Bon Coin : réseau social ou auberge espagnole ?

Le Bon Coin : réseau social ou auberge espagnole ? 

Dans une interview au JDD le directeur général du bon coin explique pourquoi ce site est devenu un observatoire de la consommation du Français et même au-delà un réseau social de partage. Une vision peut-être optimiste car si on ne peut nier l’extraordinaire succès de ce site il faut bien convenir aussi qu’on y trouve également un peu n’importe quoi, de bonnes occasions mais aussi de belles  arnaques. À signaler toutefois le très important rôle que joue désormais le bon coin pour l’emploi  puisque 200 000 offres sont gérées par le site quand Pôll emploi avec son énorme machine administrative de plus de 50 000 salariés n’en gère que 500 000. (Interview JDD)

Des millions de Français vident leurs placards sur Le Bon Coin. Qu’apprend-t-on sur leurs pratiques de consommation?
Quand on s’est lancé en 2006, on fonctionnait comme une brocante virtuelle. Aujourd’hui, nos clients nous écrivent. Ils nous demandent de plus en plus de services et des nouvelles fonctionnalités, comme la géolocalisation ou la messagerie intégrée. En supprimant le commerçant, on leur a donné l’envie du partage et la curiosité de leur voisinage. Quand ils vendent pour 1€ un cageot de pommes, ce n’est pas pour gagner de l’argent, c’est parce qu’ils ont vidé leur arbre et veulent en faire profiter quelqu’un et le rencontrer.

C’est la crise de 2008 ou l’explosion du commerce en ligne qui a fait le succès des ventes d’occasion?
La crise a eu un impact mineur. C’est l’Internet haut débit qui a provoqué le déclic en drainant des millions de consommateurs vers le Web. Du jour au lendemain, ils se sont mis à jouer à la marchande. Mais ce sont des consommateurs raisonnés : ils peuvent s’offrir un vélo neuf très cher et acheter des meubles d’occasion. Ils arbitrent. Surtout, ils ne veulent plus jeter ou stocker. Et ils cherchent des objets rares et uniques, comme des vêtements vintage chez les jeunes de 15 à 29 ans, qui ne veulent ressembler à personne d’autre.

 

Nos habitudes de consommation ont-elles fondamentalement changé?
Nous entrons dans une consommation du partage. Avant, un bien avait un prix. Aujourd’hui, il a une valeur d’usage et de partage. Quand il a épuisé son utilité, on le remet sur le marché et cela crée une circulation vertueuse. Les smartphones deviennent ainsi accessibles à une population qui ne pouvait pas se les offrir à prix neuf. Et parce que les objets bougent, cela apporte aux marques une nouvelle clientèle qu’elles n’avaient souvent pas ciblée.

Ressentez-vous les effets conjoncturels de la crise à travers vos petites annonces?
Nous avons nos propres indicateurs de marché : le nombre d’offres déposées et la durée de vie des annonces. Mais nous nous portons mieux quand il y a de la croissance. On ressent aussi très vite les crises sectorielles ou propres à une marque. La crise du diesel, on l’a vue dans nos chiffres de septembre à novembre. Pour nos annonces d’emplois, nous avons déjà constaté des mouvements de reprise l’an dernier et clairement depuis le début de l’année. Au cours des trois dernières semaines, nous avons reçu 40.000 offres.

 

Le Bon Coin crée du lien entre vendeurs et acheteurs : êtes-vous prêts à devenir un réseau social?
Nous gérons une communauté de 23 millions de visiteurs par mois. Et nous voulons leur fournir un meilleur service et des petits bonheurs au quotidien. Notre ADN reste la transaction. Nous nous interrogeons sur notre capacité à aller plus loin pour offrir notamment des moyens de paiement. Nous avons déjà ouvert 15 millions de comptes pour nos utilisateurs réguliers, qui nous demandent aussi de les informer sur les événements de leur ville ou de leur quartier. Et certaines associations détournent nos annonces pour faire passer des messages.

Le Bon Coin : réseau social ou auberge espagnole ? « 

Le Bon Coin : réseau social ou auberge espagnole ? « 

Dans une interview au JDD le directeur général du bon coin explique pourquoi ce site est devenu un observatoire de la consommation du Français et même au-delà un réseau social de partage. Une vision peut-être optimiste car si on ne peut nier l’extraordinaire succès de ce site il faut bien convenir aussi qu’on y trouve également un peu n’importe quoi, de bonnes occasions mais aussi de belles  arnaques. À signaler toutefois le très important rôle que joue désormais le bon coin pour l’emploi  puisque 200 000 offres sont gérées par le site quand Pôll emploi avec son énorme machine administrative de plus de 50 000 salariés n’en gère que 500 000. (Interview JDD)

Des millions de Français vident leurs placards sur Le Bon Coin. Qu’apprend-t-on sur leurs pratiques de consommation?
Quand on s’est lancé en 2006, on fonctionnait comme une brocante virtuelle. Aujourd’hui, nos clients nous écrivent. Ils nous demandent de plus en plus de services et des nouvelles fonctionnalités, comme la géolocalisation ou la messagerie intégrée. En supprimant le commerçant, on leur a donné l’envie du partage et la curiosité de leur voisinage. Quand ils vendent pour 1€ un cageot de pommes, ce n’est pas pour gagner de l’argent, c’est parce qu’ils ont vidé leur arbre et veulent en faire profiter quelqu’un et le rencontrer.

C’est la crise de 2008 ou l’explosion du commerce en ligne qui a fait le succès des ventes d’occasion?
La crise a eu un impact mineur. C’est l’Internet haut débit qui a provoqué le déclic en drainant des millions de consommateurs vers le Web. Du jour au lendemain, ils se sont mis à jouer à la marchande. Mais ce sont des consommateurs raisonnés : ils peuvent s’offrir un vélo neuf très cher et acheter des meubles d’occasion. Ils arbitrent. Surtout, ils ne veulent plus jeter ou stocker. Et ils cherchent des objets rares et uniques, comme des vêtements vintage chez les jeunes de 15 à 29 ans, qui ne veulent ressembler à personne d’autre.

 

Nos habitudes de consommation ont-elles fondamentalement changé?
Nous entrons dans une consommation du partage. Avant, un bien avait un prix. Aujourd’hui, il a une valeur d’usage et de partage. Quand il a épuisé son utilité, on le remet sur le marché et cela crée une circulation vertueuse. Les smartphones deviennent ainsi accessibles à une population qui ne pouvait pas se les offrir à prix neuf. Et parce que les objets bougent, cela apporte aux marques une nouvelle clientèle qu’elles n’avaient souvent pas ciblée.

Ressentez-vous les effets conjoncturels de la crise à travers vos petites annonces?
Nous avons nos propres indicateurs de marché : le nombre d’offres déposées et la durée de vie des annonces. Mais nous nous portons mieux quand il y a de la croissance. On ressent aussi très vite les crises sectorielles ou propres à une marque. La crise du diesel, on l’a vue dans nos chiffres de septembre à novembre. Pour nos annonces d’emplois, nous avons déjà constaté des mouvements de reprise l’an dernier et clairement depuis le début de l’année. Au cours des trois dernières semaines, nous avons reçu 40.000 offres.

 

Le Bon Coin crée du lien entre vendeurs et acheteurs : êtes-vous prêts à devenir un réseau social?
Nous gérons une communauté de 23 millions de visiteurs par mois. Et nous voulons leur fournir un meilleur service et des petits bonheurs au quotidien. Notre ADN reste la transaction. Nous nous interrogeons sur notre capacité à aller plus loin pour offrir notamment des moyens de paiement. Nous avons déjà ouvert 15 millions de comptes pour nos utilisateurs réguliers, qui nous demandent aussi de les informer sur les événements de leur ville ou de leur quartier. Et certaines associations détournent nos annonces pour faire passer des messages.




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