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Impôts ménages : 13 milliards en plus en 2014 au lieu de 10 « seulement » en 2013 !

Impôts ménages : 13 milliards en plus en 2014 au lieu de 10   »seulement » en 2013 !

 

Ce qu’Hollande appelle « pause fiscale » va se traduire par une augmentation de 13 milliards sur les ménages (dont 6,4% de TVA par exemple)) en 2014, au lieu de 10 milliards supplémentaires payés en 2013. Difficile de déceler la moindre pause à travers cet acharnement fiscal.  Jean-Marc Ayrault a visiblement bien fait d’évoquer le report de la pause fiscale en… 2015 pour corriger Hollande qui l’annonçait dès 2014.  Car pour 2014, il s’agira à peine d’un « ralentissement » de la hausse selon les mots du Premier ministre lui-même, mais bien d’un coup de massue.  Les hausses d’impôts et de taxes pour les ménages seront même plus élevées en 2014 qu’en 2013 ! L’an prochain, les ménages paieront ainsi 12,5 milliards en plus, contre « seulement » 10 milliards supplémentaires en 2013.  Dans le détail, cette note s’explique ainsi. La hausse des taux de TVA à compter du 1er janvier représentera 6,4 milliards malgré la baisse du taux minoré de 5,5 à 5%. La hausse des droits de mutation représentera, elle, 1,3 milliard. Le plafonnement de l’avantage du quotient familial coûtera un milliard aux familles concernées. Une somme équivalente à celle de la suppression de l’exonération fiscale sur les complémentaires santé des salariés.  Un autre milliard de prélèvements nouveaux s’explique par la suppression de la niche fiscale permettant aux parents d’élèves et d’étudiants de déduire quelques centaines d’euros par an, par l’élargissement de l’assiette du patrimoine pour le calcul de l’ISF, et enfin de la suppression de l’exonération sur les terrains à bâtir.  Par ailleurs, la hausse des cotisations retraite et la fiscalisation de la majoration de celles-ci pour les familles nombreuses représenteront 1,7 milliard de prélèvements supplémentaires.

 

Déficit public : autour de 4% au lieu de 3 en 2013

Déficit public : autour de 4% au lieu de 3 en 2013

 

Exit le déficit ramené à 3% en 2013 ( après 4.8% en 2012). Hollande reprend la prévision de la commission européenne à 3.7%. En fait, on sera autour de 4% car les économies de l’Etat ne seront pas entièrement réalisées et la croissance sera moindre que les prévisions. . Une croissance plus faible que prévu, et donc des rentrées fiscales inférieures aux anticipations. Dans la mesure où le gouvernement ne compte pas «rajouter de l’austérité à la récession», le ministre des Finances, Pierre Moscovici, a d’ores et déjà prévenu que des mesures d’ajustement supplémentaires ne seraient pas demandées aux Français cette année – que ces efforts portent sur les dépenses ou sur les impôts. «Les Français attendent de la sérénité, de la stabilité», a-t-il redit hier à l’Assemblée nationale. D’où un inévitable dérapage par rapport aux engagements. Pour la première fois mardi, le chef de l’État l’a chiffré: François Hollande a indiqué lors de son discours à Dijon que le déficit public de la France devrait être «sans doute de 3,7 % en 2013… même si nous essaierons de faire moins». Cette estimation n’est pas donnée au hasard: c’est celle que la Commission européenne vient de publier. Cet aveu, François Hollande ne veut pas qu’il soit perçu comme un signe de faiblesse: «En deux ans, nous aurons accompli un redressement structurel inédit tant il est considérable. Le déficit public en 2011 s’élevait à un peu plus de 5 % de la richesse nationale, à 4,5 % fin 2012», a-t-il insisté. Avant d’ajouter: «La bonne stratégie économique, c’est de rester dans cette trajectoire sans rien faire qui puisse affaiblir la croissance.» Pour autant -et c’est la raison pour laquelle l’exécutif entend redoubler d’efforts en 2014 -, «redresser les comptes est une obligation financière, sinon nous allons être pris par la spirale de l’endettement ; c’est également une obligation de souveraineté parce que la France ne doit jamais être en difficulté sur les marchés, jamais elle ne doit offrir la moindre vulnérabilité», a poursuivi le président de la République. Le chef de l’État a toutefois rappelé que les taux d’intérêt qui permettent de financer la dette française «sont au plus bas de notre histoire». Question : pour combien de temps ? Pour repasser sous la barre des 3 % de déficit en 2014, les dépenses devront être réduites et «des choix courageux» être faits, notamment pour les prestations sociales et les retraites, a d’ores et déjà prévenu François Hollande. Au final, «plus tôt on rétablira les comptes publics, plus tôt la confiance reviendra. Et plus tôt nous aurons retrouvé de la croissance, plus tôt nous en finirons avec les déficits et plutôt nous pourrons baisser le chômage», a-t-il conclu sur ce sujet.

 

Projet grand express Paris : 30 milliards au lieu de 20 prévus ; un léger détail !

Projet grand express Paris : 30 milliards au lieu de 20 prévus ; un léger détail !

 

Comme d’habitude des grands projets dont les coûts sont sous évalués et  dont le taux de rentabilité est faussé par les lobbys. Cela vaut pour a plupart des infrastructures (y compris le projet d’aéroport de Nantes) ; cette fois , cela touche  le Grand Paris Express. Le rapport Auzannet, remis jeudi matin à Cécile Duflot, ministre en charge du Grand Paris, affirme que le projet coûtera 9,5 milliards de plus que prévu. Soit un montant de l’ordre de 30 milliards d’euros, contre un budget initial de 20,5 milliards.  Ce surcoût a plusieurs explications: 3 milliards supplémentaires sont à imputer à la «ligne orange», pour laquelle seuls 2 milliards correspondant à la contribution de la Société du Grand Paris avaient été inscrits dans l’accord du 26 janvier 2011. En outre, 1,8 milliard correspond au coût des interconnexions, qui n’avait pas fait l’objet d’une évaluation. Le reste correspond à la dérive monétaire (3 milliards d’euros), à une dérive des coûts des projets sous maîtrise d’œuvre de la Société du Grand Paris (1,4 milliard d’euros), au surcoût du rallongement de la ligne 14 (500 millions). Le rapport prônerait de plus le décalage dans le temps de plusieurs tronçons. Selon Jean-Pierre Blazy, député du Val-d’Oise, deux branches du Grand Paris Express seraient menacées par ce rapport chargé d’évaluer le coût du projet de transports: la ligne reliant Le Bourget (Seine-Saint-Denis) et l’aéroport de Roissy, ainsi que le grand arc nord-est, qui dessert notamment Sevran et le territoire très enclavé de Clichy Montfermeil (Seine-Saint-Denis), tous renvoyés entre 2025 et 2040.




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