Archive pour le Tag 'attentisme'

Covid-Obligation vaccinale : Un attentisme dangereux

Covid-Obligation vaccinale : Un attentisme dangereux

Alors que le nouveau variant, sinon plus dangereux au moins nettement plus contaminant n’a pas encore eu d’effet significatif, la pandémie Covid  progresse de manière exponentielle par exemple avec plus de 50 000 cas samedi  4 décembre 2021 en France . Dès lors,  on se demande ce qu’attendent les pouvoirs publics. 

On peut se demander en quoi serait liberticide l’obligation vaccinale dans la mesure déjà 11 vaccins sont obligatoires en France. ;

La liste des vaccins obligatoires a été élargie en juillet 2017 par le Ministère de la Santé, du fait des circonstances et du manque en termes de vaccination constaté : la loi du 30 décembre 2017 rend obligatoires 8 vaccins supplémentaires pour les moins de 2 ans (nés après le 1er janvier 2018).

Au total, la liste compte 11 vaccins obligatoires : 

  • le vaccin contre la coqueluche est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre l’haemophilus influenza b est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre l’hépatite B est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre la méningocoque C est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre le pneumocoque est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre la rougeole est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre les oreillons est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre la rubéole est devenu obligatoire.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) redoute ainsi 700.000 morts supplémentaires sur le continent d’ici au printemps. La situation est d’autant plus préoccupante que le variant Omicron a été détecté dans plusieurs pays.

De ce fait, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé ce mercredi être favorable à une « discussion » sur la vaccination obligatoire.

Olaf Schölz, le nouveau chancelier qui succèdera prohainement à Angela Merkel, a annoncé que l’obligation vaccinale allait faire l’objet d’une proposition de loi devant le parlement avant la fin de l’année.

Dans l’Hexagone, l’idée d’une obligation vaccinale gagne également du terrain. « J’ai du mal à voir le problème pour être honnête quand on sait qu’on fait des vaccinations obligatoires pour chaque enfant qui naît », a par exemple avancé François Bayrou  au  micro de BFMTV.

Covid-Obligation vaccinale : Un attentisme mortifère

Covid-Obligation vaccinale : Un attentisme mortifère

 

Alors que le nouveau variant, sinon plus dangereux au moins nettement plus contaminant n’a pas encore eu d’effet significatif, la pandémie Covid  progresse de manière exponentielle par exemple avec près de 50 000 cas vendredi 4 décembre 2021 en France . Dès lors,  on se demande ce qu’attendent les pouvoirs publics. 

On peut se demander en quoi serait liberticide l’obligation vaccinale dans la mesure déjà 11 vaccins sont obligatoires en France. ;

La liste des vaccins obligatoires a été élargie en juillet 2017 par le Ministère de la Santé, du fait des circonstances et du manque en termes de vaccination constaté : la loi du 30 décembre 2017 rend obligatoires 8 vaccins supplémentaires pour les moins de 2 ans (nés après le 1er janvier 2018).

Au total, la liste compte 11 vaccins obligatoires : 

  • le vaccin contre la coqueluche est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre l’haemophilus influenza b est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre l’hépatite B est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre la méningocoque C est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre le pneumocoque est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre la rougeole est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre les oreillons est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre la rubéole est devenu obligatoire.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) redoute ainsi 700.000 morts supplémentaires sur le continent d’ici au printemps. La situation est d’autant plus préoccupante que le variant Omicron a été détecté dans plusieurs pays.

De ce fait, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé ce mercredi être favorable à une « discussion » sur la vaccination obligatoire.

Olaf Schölz, le nouveau chancelier qui succèdera prohainement à Angela Merkel, a annoncé que l’obligation vaccinale allait faire l’objet d’une proposition de loi devant le parlement avant la fin de l’année.

Dans l’Hexagone, l’idée d’une obligation vaccinale gagne également du terrain. « J’ai du mal à voir le problème pour être honnête quand on sait qu’on fait des vaccinations obligatoires pour chaque enfant qui naît », a par exemple avancé François Bayrou  mercredi matin au micro de BFMTV.

Obligation vaccinale : Un attentisme mortifère

Obligation vaccinale : Un attentisme mortifère

 

Alors que le nouveau variant, sinon plus dangereux au moins nettement plus contaminant n’a pas encore eu d’effet significatif, la pandémie Covid  progresse de manière exponentielle par exemple avec 48000 cas hier 2 décembre 2021 en France . Dès lors,  on se demande ce qu’attendent les 

On peut se demander en quoi serait liberticide l’obligation vaccinale dans la mesure déjà 11 vaccins sont obligatoires en France. ;

La liste des vaccins obligatoires a été élargie en juillet 2017 par le Ministère de la Santé, du fait des circonstances et du manque en termes de vaccination constaté : la loi du 30 décembre 2017 rend obligatoires 8 vaccins supplémentaires pour les moins de 2 ans (nés après le 1er janvier 2018).

Au total, la liste compte 11 vaccins obligatoires : 

  • le vaccin contre la coqueluche est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre l’haemophilus influenza b est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre l’hépatite B est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre la méningocoque C est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre le pneumocoque est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre la rougeole est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre les oreillons est devenu obligatoire ;
  • le vaccin contre la rubéole est devenu obligatoire.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) redoute ainsi 700.000 morts supplémentaires sur le continent d’ici au printemps. La situation est d’autant plus préoccupante que le variant Omicron a été détecté dans plusieurs pays.

De ce fait, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé ce mercredi être favorable à une « discussion » sur la vaccination obligatoire.

Olaf Schölz, le nouveau chancelier qui succèdera prohainement à Angela Merkel, a annoncé que l’obligation vaccinale allait faire l’objet d’une proposition de loi devant le parlement avant la fin de l’année.

Dans l’Hexagone, l’idée d’une obligation vaccinale gagne également du terrain. « J’ai du mal à voir le problème pour être honnête quand on sait qu’on fait des vaccinations obligatoires pour chaque enfant qui naît », a par exemple avancé François Bayrou ce mercredi matin au micro de BFMTV.

Covid-5ème Un attentisme criminel du gouvernement

Covid-5ème  Un attentisme criminel du gouvernement

 

Une nouvelle fois à l’occasion d’une vague Covid, le gouvernement choisit l’attentisme. Il va Sans doute réagir mais avec un mois de retard. Certes les chiffres de la pandémie sont pour l’instant moins dramatiques en France. Notons cependant qu’il y a environ un mois la moyenne de contaminés était de l’ordre de 5000. Samedi  13 novembre elle a atteint 15 000 pour passer à plus de 22 000 samedi 20 novembre et environ 33 000 vendredi 26 novembre. À ce rythme on atteindra environ 50 000 à 70 000 contaminés d’ici un mois.

Alors que l’alerte est quasi générale en Europe, le gouvernement tergiverse et n’entend prendre aucune nouvelle mesure contraignante pour stopper l’ampleur de la cinquième vague actuellement en cours. Un attentisme qui pourrait se révéler dramatique. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus. Parmi les mesures d’urgence, il faudrait notamment décréter le confinement pour les non vaccinés qui sont des principaux vecteurs de la pandémie ; ce qu’ont décidé déjà un certain nombre de pays

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là.  Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps.

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

Santé-5ème vague Covid: Un attentisme criminel du gouvernement

Santé-5ème vague Covid: Un attentisme criminel du gouvernement

 

Une nouvelle fois à l’occasion d’une vague Covid, le gouvernement choisit l’attentisme. Il va Sans doute réagir mais avec un mois de retard. Certes les chiffres de la pandémie sont pour l’instant moins dramatiques en France. Notons cependant qu’il y a environ un mois la moyenne de contaminés était de l’ordre de 5000. Samedi dernier elle a atteint 15 000 pour passer à plus de 22 000 ce samedi 20 novembre. À ce rythme on atteindra environ 50 000 à 70 000 contaminés d’ici un mois.

Alors que l’alerte est quasi générale en Europe, le gouvernement tergiverse et n’entend prendre aucune nouvelle mesure contraignante pour stopper l’ampleur de la cinquième vague actuellement en cours. Un attentisme qui pourrait se révéler dramatique. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus. Parmi les mesures d’urgence, il faudrait notamment décréter le confinement pour les non vaccinés qui sont des principaux vecteurs de la pandémie ; ce qu’ont décidé déjà un certain nombre de pays

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là.  Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps.

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

Covid 5ème vague : Un attentisme criminel du gouvernement

Covid 5ème vague : Un attentisme criminel du gouvernement

 

Une nouvelle fois à l’occasion d’une vague que vide, le gouvernement choisit l’attentisme. Certes les chiffres de la pandémie sont pour l’instant moins dramatique en France. Notons cependant qu’il y a environ un mois la moyenne de contaminés était de l’ordre de 5000. Samedi dernier elle a atteint 15 000 pour passer à plus de 22 000 ce samedi 20 novembre. À ce rythme on atteindra environ 50 000 contaminés d’ici un mois.

Alors que l’alerte est quasi générale en Europe, le gouvernement tergiverse et n’entend prendre aucune nouvelle mesure contraignante pour stopper l’ampleur de la cinquième vague actuellement en cours. Un attentisme qui pourrait se révéler dramatique. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus. Parmi les mesures d’urgence, il faudrait notamment décréter le confinement pour les non vaccinés qui sont des principaux vecteurs de la pandémie ; ce qu’ont décidé déjà un certain nombre de pays

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là.  Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps.

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur. Il est même suffisamment important pour que ces gens-là aient à considérer la possibilité d’être vaccinés de toute façon. Néanmoins, les mesures sanitaires dépendent beaucoup aussi de la façon avec laquelle les vagues précédentes ont été absorbées. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que l’on soit dans la même situation qu’il y a un an, et encore moins qu’en mars-avril 2020.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

5ème vague Covid: Un attentisme criminel du gouvernement

5ème vague Covid: Un attentisme criminel du gouvernement

 

Une nouvelle fois à l’occasion d’une vague que vide, le gouvernement choisit l’attentisme. Certes les chiffres de la pandémie sont pour l’instant moins dramatique en France. Notons cependant qu’il y a environ un mois la moyenne de contaminésétait de l’ordre de 5000. Samedi dernier elle a atteint 15 000 pour passer à plus de 22 000 ce samedi 20 novembre. À ce rythme on atteindra environ 50 000 contaminés d’ici un mois.

Alors que l’alerte est quasi générale en Europe, le gouvernement tergiverse et n’entend prendre aucune nouvelle mesure contraignante pour stopper l’ampleur de la cinquième vague actuellement en cours. Un attentisme qui pourrait se révéler dramatique. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus. Parmi les mesures d’urgence, il faudrait notamment décréter le confinement pour les non vaccinés qui sont des principaux vecteurs de la pandémie ; ce qu’ont décidé déjà un certain nombre de pays

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là.  Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps.

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur. Il est même suffisamment important pour que ces gens-là aient à considérer la possibilité d’être vaccinés de toute façon. Néanmoins, les mesures sanitaires dépendent beaucoup aussi de la façon avec laquelle les vagues précédentes ont été absorbées. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que l’on soit dans la même situation qu’il y a un an, et encore moins qu’en mars-avril 2020.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

Attentisme dramatique du gouvernement face à la 5ème vague

Attentisme dramatique du gouvernement face à la 5ème vague

 

 

Alors que l’alerte est quasi générale en Europe, le gouvernement tergiverse et n’entend prendre aucune nouvelle mesure contraignante pour stopper l’ampleur de la cinquième vague actuellement en cours. Un attentisme qui pourrait se révéler dramatique. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus.

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là. Je ne pourrais pas dire que c’est une cinquième vague puisque nous ne partons pas de zéro. Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps. Ces dernières semaines, ces derniers mois, nous avions en permanence un certain nombre de nos patients infectés par le Covid. Et là, il y en a tout simplement plus. Je travaille en réanimation, c’est-à-dire qu’il a plus de malades qui sont détectés positifs par la PCR, plus de malades qui sont hospitalisés, mais dans une proportion qui est moindre par rapport aux vagues précédentes, et plus de malades en réanimation, mais dans une proportion encore bien moindre.

 

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur. Il est même suffisamment important pour que ces gens-là aient à considérer la possibilité d’être vaccinés de toute façon. Néanmoins, les mesures sanitaires dépendent beaucoup aussi de la façon avec laquelle les vagues précédentes ont été absorbées. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que l’on soit dans la même situation qu’il y a un an, et encore moins qu’en mars-avril 2020.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

Covid: attentisme du gouvernement face à la 5ème vague

Covid: attentisme du gouvernement face à la 5ème vague

 

 

C’est un peu la question que pose le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis à Paris.

Le gouvernement se refuse en particulier à envisager des mesures de confinement pour les nons vaccinés. Par ailleurs concernant les enfants, il reporte la décision de vaccination à février. Les raisons de cet immobilisme sont expliquées par le ministre de l’économie qui ne veut pas porter atteinte à l’activité. Pourtant le professeur Elie Azoulay, réanimateur, chef du service de réanimation à l’hôpital Saint-Louis, après que Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement a affirmé que « la cinquième vague est là, elle arrive mais nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle n’emportera pas tout sur son passage ». Le problème c’est qu’il y a autant de raisons de penser qu’elle pourrait être encore dramatique d’autant qu’on constate nettement que les cas graves concernent surtout les non vaccinés principaux propagateurs du virus.

 

Cette cinquième vague est-elle arrivée à l’hôpital Saint-Louis ?

Elie Azoulay : Elle est là. Je ne pourrais pas dire que c’est une cinquième vague puisque nous ne partons pas de zéro. Nous ne sommes jamais redescendus à zéro tous ces derniers temps. Ces dernières semaines, ces derniers mois, nous avions en permanence un certain nombre de nos patients infectés par le Covid. Et là, il y en a tout simplement plus. Je travaille en réanimation, c’est-à-dire qu’il a plus de malades qui sont détectés positifs par la PCR, plus de malades qui sont hospitalisés, mais dans une proportion qui est moindre par rapport aux vagues précédentes, et plus de malades en réanimation, mais dans une proportion encore bien moindre.

 

Est-ce que ces malades qui arrivent ont été vaccinés ?

Pour l’essentiel, non. Pour la grande majorité des patients que nous avons, ce sont des malades qui n’ont pas été vaccinés. Nous avons aussi un groupe de malades qui sont des malades immunodéprimés et qui n’ont pas les défenses immunitaires nécessaires pour développer des anticorps suite à la vaccination. Donc ce sont des malades pour lesquels l’absence d’immunisation est attendue. Il y a tout un ensemble de protocoles qui sont faits pour limiter la gravité chez ces malades là, mais ils peuvent être en réanimation. Et puis nous avons des malades qui ont été vaccinés, qui ont reçu deux injections de vaccin et qui ont perdu leur immunité avec le temps et qui sont donc éligibles maintenant à la troisième injection.

Vue la situation, faut-il, selon vous, renforcer les mesures sanitaires, comme c’est le cas chez nos voisins ? La Belgique a décidé par exemple de généraliser à nouveau le port du masque et de rendre obligatoire le télétravail. Faut-il faire la même chose ?

Ce sont des décisions qui sont éminemment politiques. Nous sommes dans un pays où le taux de vaccination est quand même très impressionnant. Le problème est surtout auprès des populations non vaccinées pour des raisons différentes. Chez ces personnes-là, la vulnérabilité est immense. Et le risque de faire une forme grave est majeur. Il est même suffisamment important pour que ces gens-là aient à considérer la possibilité d’être vaccinés de toute façon. Néanmoins, les mesures sanitaires dépendent beaucoup aussi de la façon avec laquelle les vagues précédentes ont été absorbées. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que l’on soit dans la même situation qu’il y a un an, et encore moins qu’en mars-avril 2020.

Pour les personnes vaccinées, est-ce que c’est important de faire la troisième dose ?

Oui, surtout si l’injection date de six mois. Avec le temps, la protection contre une PCR positive, mais aussi contre une hospitalisation, diminue. Et donc, quand on est à six mois, il faut se refaire revacciner. Ce « booster », cette troisième injection, permettra à nouveau l’efficacité qu’on attendait des vaccins précédents. Avec la troisième injection, on revient à une efficacité contre la positivité, l’hospitalisation et l’hospitalisation en réanimation.

Est-ce que cette troisième dose est efficace très rapidement, contrairement aux deux premières doses ?

Absolument. Elle est efficace en quelques jours. Et il est recommandé, y compris pour les gens qui ont entre 50 et 65 ans, quand la deuxième injection date de cinq à six mois, de prendre son rendez-vous et d’organiser des choses pour que ce soit fait, en particulier avant les fêtes de fin d’année ou les regroupements familiaux vont à nouveau exposer les uns et des autres à de nouvelles contaminations.

Confinement : un attentisme incompréhensible (Philippe Juvin)

Confinement : un attentisme incompréhensible (Philippe Juvin)

Philippe Juvin de l’hôpital européen Georges Pompidou de la capitale ne comprend pas l’attentisme du gouvernement, ajoutant que la situation dans les hôpitaux de la région parisienne était très tendue.

«Alors que nous nous rapprochons d’un pic épidémique, chaque jour passé sans prendre de décision a un prix élevé», a-t-il déclaré.

La mairie de la capitale a pour sa part insisté sur une proposition visant à imposer un verrouillage strict de trois semaines, puis à envisager de rouvrir des commerces, notamment des bars, des restaurants et des lieux culturels fermés depuis octobre.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré qu’il étudierait la proposition de Paris, bien qu’il ait exprimé des doutes quant à son efficacité.

Juvin a cité une étude montrant que 13000 vies auraient été sauvées si le verrouillage de la France de mars à mai l’année dernière avait eu lieu une semaine plus tôt. L’étude a également montré que si le verrouillage avait été retardé d’une semaine, le décès annoncé aurait augmenté de 53 000 personnes.

Les autorités sanitaires françaises ont signalé jeudi 25 403 nouveaux cas, contre 22 501 il y a une semaine, confirmant la récente tendance à la hausse de la maladie, principalement due à de nouvelles variantes.

La moyenne mobile sur sept jours des nouveaux cas quotidiens s’établit à 21 452, la plus élevée depuis plus de trois mois. Avec 3,687 millions de cas déclarés au total, la France a le six plus élevé au monde et son bilan de 85 582 décès est le septième le plus élevé.

Contrairement à certains de ses voisins, la France a résisté à un nouveau verrouillage national pour contrôler la propagation de variantes de coronavirus plus contagieuses, en espérant qu’un couvre-feu nocturne en vigueur depuis le 15 décembre puisse contenir la pandémie.

«Nous n’éviterons pas un nouveau verrouillage. Et plus nous attendons pour prendre une telle décision, plus elle durera longtemps », a déclaré Juvin.

Le Premier ministre Jean Castex a déclaré jeudi que le gouvernement souhaitait retarder le plus longtemps possible une éventuelle décision de verrouillage pour donner à sa campagne de vaccination le temps d’avoir un impact.

Marchés financiers : baisse de la volatilité et attentisme

Marchés financiers : baisse de la volatilité et attentisme

 

 

Après la petite révolution des boursicoteurs particuliers contre la vente à perte qui a bousculé un peu Wall Street, les marchés ont plutôt adopté une attitude attentiste. Notons toutefois une tendance à la remontée du rendement des obligations parallèlement à une réapparition d’une inflation un peu partout.

 

Les fluctuations sauvages des cours des actions de GameStop et d’autres favoris des médias sociaux se sont donc  apaisées et que la frénésie du commerce de détail s’est estompée.

L’attentisme est surtout nourri par les interrogations sur la date d’une éventuelle reprise significative qui paraît difficilement décelable en 2021 surtout en Europe. Désormais nombre d’observateurs pense que la vraie reprise n’interviendra pas avant 2022..  À noter les positions toujours rassurantes des grands de l’informatique , Alphabet Inc et Amazon.com Inc. notamment.

Le battement de la société mère de Google a fait grimper les actions de près de 7% mardi, mais certains analystes ont averti que cette décision était trop extrême.

« Après avoir pris du retard par rapport à ses pairs FAANG en 2020, les actions d’Alphabet rattrapent le temps perdu en 2021″, a déclaré Paul Hickey de Bespoke Investment Group.

«On s’attend à ce que GOOGLE consolide au moins un peu avant de pouvoir s’appuyer sur les gains (cumulatifs de l’année).»

Les contrats à terme E-mini pour le S&P 500 ont légèrement augmenté de 0,26% tandis que les contrats à terme sur l’indice Hang Seng de Hong Kong ont perdu 0,16%.

Les marchés pétroliers ont continué de progresser, les stocks atteignant leur plus bas niveau depuis mars. Le brut américain a récemment augmenté de 0,45% à 55,94 $ le baril et le Brent était à 58,67 $, en hausse de 2,11% sur la journée.

Les rendements des bons du Trésor américain ont continué de grimper dans l’espoir d’un vaste plan de relance et le dollar s’est raffermi face à un panier de devises, les investisseurs se sentant plus confiants dans la trajectoire de reprise américaine que dans celle de l’Europe. Le rendement de référence à 10 ans était en hausse de 3,2 points de base pour la dernière fois à 1,1391%

L’obligation à 30 ans était la dernière en hausse de 4,9 points de base à 1,9267%, tandis que le rendement à 20 ans atteignait 1,735%, son plus haut niveau depuis que cette échéance obligataire a été relancée en mai 2020.

L’indice du dollar était en hausse de 0,07% à 91,145 dans l’après-midi de négociation à New York après avoir atteint un plus haut de deux mois de 91,308 pendant la séance.

L’or au comptant a chuté de 0,2% à 1833,93 $ l’once et les contrats à terme sur l’or américain se sont stabilisés de 0,1% à 1835,10 $.

Sondage Macron : de l’attentisme à la méfiance

Sondage Macron : de l’attentisme à la méfiance

Pendant longtemps, Emmanuel Macron a bénéficié de  bienveillance de la part des Français. Sa jeunesse, son dynamisme semblait porteur d’espoir. Surtout une grande majorité de français attendaient les résultats économiques et sociaux avant de juger la politique du gouvernement. Or ces résultats sont décevants. D’abord la croissance se tasse  sérieusement et plus qu’ailleurs en Europe avec sans doute un PIB qui progressera de 1,5 % environ au lieu de 2,3 % prévus. Du coup mécaniquement, le chômage ne baisse pratiquement pas. Parallèlement l’inflation se réveille  avec en juillet une progression de 2,3 % sur un an. De ce fait les Français accusent une réelle perte de pouvoir d’achat qui s’ajoute aux ponctions fiscales de début d’année. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que la consommation des ménages, principal moteur de la croissance, soit en panne. Autre conséquence de cette mauvaise situation concernant l’activité générale, les équilibres financiers se dégradent et le gouvernement ne pourra pas tenir ses promesses en matière de réduction de déficit. Le pire peut-être c’est que Macron du fait de sa politique et des doutes maintenant sur son honnêteté et sa transparence (voir l’affaire Ben à la colère) a instillé la méfiance chez les Français. Au début de son élection il avait réussi à recréer un climat de confiance tant à l’intérieur du pays au-delà des frontières. Depuis ce crédit a été largement entamé. Le  chef de l’État veut réformer à coups de serpe le modèle social. En clair il veut diminuer drastiquement le montant des retraites. C’est le premier motif d’inquiétude des Français qui considèrent que Macron  à 53 % n’est pas capable de réformer le. Ce qui manque dans la politique de macro : le sens de l’équilibre, un équilibre entre la politique de l’offre et la politique de la demande. Or depuis son arrivée Macron  à tué le dynamisme de la demande et du coup sa politique de l’offre ne sert à rien pour soutenir l’activité.

Moral chefs d’entreprises : attentisme

Moral chefs d’entreprises : attentisme

 

D’après le sondage Opinion Way pour CCI France/La Tribune/ Europe 1 les chefs d’entreprise sont 54% à penser que la situation économique de la France ne changera pas après l’élection présidentielle. Ils sont 9% à estimer qu’elle se détériorera et 32% à envisager une amélioration. En ce qui concerne leur entreprise, ils sont 61% à tabler sur le statu quo. Ils sont 26% seulement à envisager une amélioration et 9% à penser que la situation se dégradera. De fait, l’optimisme ne règne pas. C’est surtout le cas des dirigeants d’entreprises de moins de 10 salariés. Ils sont 37% à se déclarer inquiets. Ils ne sont « que » 22% dans les entreprises de 10 salariés et plus. La méfiance règne particulièrement chez les TPE. En effet, 32% de leurs dirigeants indiquent ne plus savoir sur quel pied danser actuellement. Ce pourcentage s’élève à 15% pour les dirigeants de structures de 10 salariés et plus. « De l’autre côté, les chefs d’entreprises de 10 salariés et plus avouent être plus optimistes (41% contre 34% pour les entreprises plus petites) mais aussi plus confiants (32% contre 23%) », indiquent les auteurs de la Grande consultation. Seuls 6% d’entre eux se considèrent actuellement comme « audacieux ». Résultat, les embauches sont à l’arrêt. Ainsi, 92% des chefs d’entreprises interrogés se contentent de vouloir maintenir leurs effectifs. Ils sont 4% à vouloir les réduire et 4% à les augmenter.

 

Hausse de l’euro : attentisme de la BCE

Hausse de l’euro : attentisme de la BCE

 

La hausse de l’euro handicape un peu plus la compétitivité de l’Europe mais  la Banque centrale européenne (BCE) est divisée quant aux réponses à apporter à cette appréciation de la devise européenne. La vigueur de l’euro, en grande partie reflet d’un dollar affaibli par la politique de la Réserve fédérale américaine (Fed), est source de préoccupation pour les responsables monétaires européens aux prises avec une reprise fragile et une inflation faible et en ralentissement. A seulement 1,1% en rythme annuel, la hausse des prix est bien en-deçà de l’objectif de la BCE d’une inflation à moyen terme inférieure à 2% mais proche de ce seuil. La vigueur de l’euro, en pesant sur les prix à l’importation, pourrait accentuer un peu plus encore le ralentissement de l’inflation. Trois écoles de pensée coexistent parmi les 23 membres du conseil des gouverneurs quant à la réponse à apporter, selon des sources au fait des débats au sein de l’instance décisionnaire en matière de politique monétaire. L’une privilégie l’option d’une nouvelle opération de refinancement à long terme des banques, une autre favorise une baisse des taux directeurs tandis que les tenants de la troisième préconisent l’attentisme. Tout en estimant que l’appréciation de l’euro n’est pas bienvenue, Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a ainsi déclaré mardi à l’agence financière MNI qu’il ne voyait pas quels instruments elle pourrait employer pour la contrer. « Je ne pense pas que le problème ait atteint une dimension qui appelle une réponse, donc nous devons faire avec », a-t-il ajouté.

 




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