Archive pour le Tag 'attentat'

Un russe soupçonné de vouloir faire un attentat

Un russe soupçonné de faire un attentat

 

Encore un événement qui à première vue peut être considéré comme un fait divers d’un marginal mais qui s’inscrit dans un climat général de provocation et de déstabilisation de la France par la Russie. Un Individu âgé de 26 ans, Russo ukrainien a été placé en garde à vue à la DGSI après avoir été blessé par un engin explosif improvisé sans doute destiné a préparé un attentat.

 
De sources proches de l’enquête, le suspect, qui serait un Ukrainien du Donbass ayant acquis la nationalité russe et ayant combattu du côté russe, nierait tout projet d’attentat et affirmerait qu’il s’agit d’un simple accident !

Ces dernières semaines, des services de renseignement ont alerté sur des risques de sabotages russes. Et une succession de faits suspects a été observée. Fin mai, trois personnes étaient interpellées en Pologne et soupçonnées d’avoir déclenché plusieurs incendies criminels pour le compte de la Russie. Les autorités lituaniennes et britanniques s’interrogent sur des incidents similaires ces dernières semaines. Début avril, le ministère tchèque des Transports accusait Moscou d’avoir cherché à saboter les infrastructures ferroviaires européennes.

Autant d’actions qui n’ont au demeurant rien de surprenant. Depuis l’ère soviétique, ce qu’à Moscou on désigne sous le terme de «mesures actives», comprenant notamment des sabotages, est une spécialité des services de renseignement russes. Et les attaques ne font probablement que commencer.

 

France : un attentat islamiste déjoué à Saint-Étienne

France : un attentat  islamiste  déjoué à Saint-Étienne

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu’un projet d’attentat « d’inspiration islamiste » avait été déjoué à Saint-Étienne par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) le mercredi 22 mai dernier. Il visait les épreuves de football des Jeux olympiques de Paris 2024, notamment les spectateurs et les forces de l’ordre, d’après BFMTV.

Un ressortissant tchétchène de 18 ans a été interpellé à son domicile, alors qu’il avait déjà mené des repérages, et placé en détention provisoire selon les informations de BFMTV confirmées par le ministère de l’Intérieur.

Attentat Moscou : sordide mise en scène des auteurs présumés

Attentat Moscou : sordide mise en scène des auteurs présumés

C’est évidemment à des fins essentiellement médiatiques que les médias officiels russes ont filmé les présumés auteurs de l’attentat se rendant au tribunal. Un véritable spectacle de théâtre avec des auteurs présumés affichant leurs blessures et marchant presque à quatre pattes. De quoi satisfaire les voyeurs de toutes sortes et les ignares. Bref de la propagande russe à l’état brut dans tous les sens du terme. De l’information en tout cas qui révèle l’écart considérable concernant la culture d’information très sous-développée des Russes et celle de la plupart des autres pays ( dictatures exceptées)

Les visages tuméfiés, un sac autour du cou, sur un fauteuil roulant… Quatre suspects, présentés en Russie comme les assaillants de la salle de concert près de Moscou, ont été placés ce lundi 25 mars en détention provisoire jusqu’au 22 mai.

Muhammadsobir Fayzov, un homme de 19 ans, est lui entré dans le tribunal dans une chaise roulante, les yeux fermés et accompagné par des docteurs. Dans la journée, des images devenues virales sur les réseaux sociaux le montraient être battu et gravement blessé à un œil.
Le porte-parole du Kremlin a refusé ce lundi de commenter les allégations de torture des suspects. « Je laisserai cette question sans réponse », a déclaré Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes.
Mais la théâtralisation des comparutions immédiates de ces suspects ne laisse aucun doute pour bon nombre d’observateurs de la société russe: Vladimir Poutine veut réinstaller la peur, alors que les assaillants ont pu tuer plus de 130 personnes et s’enfuir pendant quatre heures sans être arrêtés.

Une dramatisation théâtrale digne d’un très mauvais film de série B. Ne manquait plus que Poutine entrant dans tribunal avec le scalp d’un responsable présumé !

 

Attentat : à défaut d’arrêter les vrais auteurs, Moscou vise des boucs émissaires

Attentat : à défaut d’arrêter les vrais auteurs, Moscou vise des boucs émissaires

 

La plupart des états dans le monde ont reconnu la responsabilité directe de l’État islamique dans le terrible attentat de Moscou. Le paradoxe c’est que Poutine n’a même pas fait allusion à l’État islamique qui pourtant a revendiqué la tuerie. Sans doute pour cacher la grande défaillance du service de renseignement, le FSB, Moscou cherche des boucs émissaires qui auraient des liens avec l’Ukraine. Une manière de donner un peu plus de légitimité à la recrudescence des attaques contre l’Ukraine. La manœuvre est très grossière et elle est largement démentie dans la plupart des pays.

 
La vice-présidente américaine, Kamala Harri, a par exemple démenti dimanche lors d’un entretien télévisé, les propos de Vladimir Poutine, selon qui « les quatre auteurs » de l’attentat perpétré vendredi dans une salle de concerts à Moscou ont été arrêtés « alors qu’ils se dirigeaient vers l’Ukraine ».

Le président russe n’avait même pas mentionné la revendication de ce massacre, qui a fait au moins 137 morts, par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

En dénonçant un acte « terroriste barbare », Vladimir Poutine avait annoncé samedi lors d’une allocution télévisée que « les quatre auteurs » de l’attentat perpétré vendredi dans une salle de concerts à Moscou avaient été arrêtés « alors qu’ils se dirigeaient vers l’Ukraine ». Le président russe n’avait même pas mentionné la revendication de ce massacre, qui a fait au moins 137 morts, par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

 

Moscou : Un attentat de l’État islamique fait 60 morts

 

Moscou : Un attentat de l’État islamique fait 60 morts

D’après le Figaro, un attentat de l’État islamique aurait fait au moins 60 morts dans une salle de  spectacles De Moscou.  60 personnes sont mortes et une centaine d’autres blessées dans une fusillade suivie d’un énorme incendie vendredi soir .
Un attentat effectué par une bande de terroristes apparemment très organisées et qui ont fui après l’événement. L’État islamique a revendiqué la tuerie. La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova a dénoncé un «attentat terroriste sanglant» et un «crime monstrueux». Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a annoncé l’annulation de tous les évènements publics. Une enquête pour «acte terroriste» a été ouverte.

Des individus en tenue de camouflage ont fait irruption sur le parterre de la salle de concert Crocus City Hall avant d’ouvrir le feu et de lancer «une grenade ou une bombe incendiaire, ce qui a provoqué un incendie».

L’État islamique a revendiqué l’attaque dans la soirée.

En pleine trêve, attentat revendiqué du Hamas en Cisjordanie

En pleine trêve, attentat revendiqué du Hamas en Cisjordanie

Un attentat perpétré à Jérusalem par le Hamas témoigne du caractère terroriste et anarchique de cette organisation. Le Hamas qui a beaucoup insisté pour obtenir une trêve pour soulager Gaza et permettre l’échange de prisonniers curieusement non seulement revendique cet attentat mais appelle en plus à une escalade.

De quoi évidemment discréditer encore un peu plus aux yeux de l’opinion internationale une organisation incapable de tenir ses troupes et qui n’a pour objectif que de tuer ses adversaires, militaires ou civils.

Le Hamas est en pleine contradiction avec ses propres demandes; d’un côté l’organisation terroriste demande la prolongation de la trêve et sa transformation en cessez-le-feu définitif. Mais d’un autre, il appelle à la reprise des attentats.

Il faut sans doute voir dans cet attaque contre des civils les contradictions au sein des différentes factions qui constituent les organisations terroristes à l’œuvre aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie.

Trois personnes ont été tuées à Jérusalem, ce jeudi, dans une attaque à l’arme à feu. Les assaillants présumés, deux frères membres du groupe terroriste palestinien et déjà emprisonnés pour terrorisme, ont été neutralisés, d’après la police.

Trois personnes ont été tuées à Jérusalem, ce jeudi matin 30 novembre, dans une attaque à l’arme à feu contre un arrêt de bus. Au moins six autres personnes ont été blessées, dont certaines grièvement. Les deux assaillants, «ont été tués rapidement par deux soldats qui n’étaient pas en service et un civil, qui leur ont tiré dessus», selon la police. Alors que la trêve entre Israël et le Hamas est prolongée pour une septième journée consécutive, le groupe terroriste au contrôle dans la bande de Gaza a revendiqué l’attentat dans un communiqué. Dans le même document, le Hamas appelle à une «escalade de la résistance» contre Israël.

Attentat d’Arras : la résistance des familles et de l’école, leviers majeurs

Attentat d’Arras : la résistance des familles et de l’école, leviers majeurs

Le linguiste Alain Bentolila estime, dans une tribune au « Monde », que l’école et la famille doivent mener aujourd’hui ensemble le combat pour séparer le spirituel du rituel et les valeurs universelles des préceptes dogmatiques, en développant les capacités d’analyse et de critique.

Les tueries arbitraires s’enchaînent encore et encore. A chaque meurtre on dénonce le manque de moyens pour nous défendre contre la violence du terrorisme et pour protéger notre jeunesse contre les marchands de mort qui rôdent sur Internet. On nous promet, la main sur le cœur, l’augmentation des forces de police et de gendarmerie, on jure de multiplier les portiques à l’entrée des écoles et enfin on s’engage à exercer une vigilance plus ferme sur les réseaux sociaux.

Mais peut-on raisonnablement penser que toutes ces mesures – certes nécessaires – nous garantiront la victoire finale ? Qu’adviendra-t-il, en effet, lorsque nous aurons épuisé nos forces et nos moyens contre des barbares pour lesquels le temps et la vie n’ont pas la même valeur que pour nous ? Qu’adviendra-t-il lorsque notre dernière bombe aura été larguée sur l’avant-dernier djihadiste.

A long terme, on peut craindre que nos armées s’épuisent à devoir couvrir trop de fronts, que la traque policière se perde dans un dédale de réseaux de soutiens communautaires inavoués et enfin que les médiocres actions de « déradicalisation » en viennent à confondre analyse du contexte sociopolitique et complaisance idéologique.

Après chaque attentat, le petit monde politique continue de répéter : « C’est inacceptable ! », « Nous ne lâcherons pas un pouce de terrain ! », « Nous terroriserons les terroristes ! ». Indignation et rodomontades, promesses vaines et menaces sans effets sont les seules réponses d’une classe politique qui ne voit pas plus loin que le bout de son mandat et pour laquelle toute mesure qui ne ferait pas effet le lendemain matin serait sans intérêt.

Tous, quelles que soient leurs appartenances partisanes, sont en effet incapables de comprendre que seule la résistance intellectuelle de tous les enfants de ce pays pourra faire barrage à la barbarie. Comment s’en étonner, alors que, depuis des dizaines années, leur absence d’ambition et d’exigence en matière d’éducation et de culture a offert en sacrifice, sur l’autel du Web, les mots imprécis, les mémoires vides et le dégoût de soi d’une partie de notre jeunesse.

Et nous risquons de voir, de plus en plus nombreux, ceux qui n’ont jamais eu de point d’appui s’abandonner à l’insulte, au harcèlement ou au meurtre pour se sentir vivants.

Attentat raté près de Notre-Dame de Paris : 30 ans de réclusion est une période de sûreté de 20 ans

Attentat raté près de Notre-Dame de Paris : 30 ans de réclusion est une période de sûreté de 20 ans

 

Effet de mode, jugement de circonstance, pression de l’opinion ?  En tout cas cette fois, la justice a eu la main lourde non seulement en confirmant les 30 ans de réclusion pour la principale accusée mais en l’assortissant d’une période de sûreté de 20 ans. Bref la justice « indépendante » évolue aussi en fonction du sentiment de la sécurité. À comparer quand même au verdict particulièrement bienveillant concernant le meurtre d’un militant de gauche par deux skinheads. En faite les meurtriers feront tout au plus deux à quatre ans de prison.

 

Lors du premier procès concernant le projet d’attentat près de Notre-Dame de Paris, qui s’était tenu en septembre-octobre 2019, la jeune femme avait été condamnée à trente ans de réclusion. Les sept autres accusés, cinq femmes et deux hommes, avaient écopé de peines allant de trois ans de prison avec sursis à la réclusion criminelle à perpétuité. Seuls Inès Madani et un jeune homme nommé Mohamed Lamine Aberouz avaient fait appel et étaient donc rejugés en ce printemps 2021.

Inès Madani, âgée de 19 ans à l’époque, a reconnu les faits lors de ses deux procès, mais n’en a pas assumé toute la responsabilité, mettant en cause une autre femme, Ornella Gilligmann. Celle-ci, qui renvoyait de son côté la faute sur Inès Madani, a été condamnée à 25 ans de réclusion en première instance et n’a pas fait appel. Ce deuxième procès n’a pas permis d’en savoir plus sur le rôle exact de chacune. Ce qui n’a pas empêché la justice de punir sévèrement les deux jeunes femmes.

Attentat : loi antiterroriste en juin

Attentat : loi antiterroriste en juin

Un nouveau projet de loi ( il y en a déjà eu plus d’une vingtaine ! ) sera examiné en Conseil des ministres « dans les prochaines semaines », selon l’entourage de Gérald Darmanin, et examiné à l’Assemblée nationale en juin, d’après la présidente de la commission des lois, Yaël Braun-Pivet.

L’exécutif travaille sur un nouveau projet de loi antiterroriste. Ce texte relatif « à la prévention d’actes terroristes et au renseignement » comprend, après avoir été réécrit cinq fois depuis début avril, 19 articles. Le Conseil d’Etat s’est réuni mercredi en très solennelle assemblée générale pour rendre son avis. Mais compte tenu de l’attentat de Rambouillet, une réécriture s’imposera sans doute encore car le dispositif réglementaire n’est pas suffisamment ciblé sur la prévention et la répression du terrorisme.

On risque en effet de sortir une nouvelle loi de circonstance pour apaiser la colère des policiers et de l’opinion publique mais qui ne s’attaque pas vraiment à la problématique posée en tout cas insuffisamment

Attentat de Rambouillet : » le flagrant déni de réalité»

  • Attentat de Rambouillet : » le flagrant déni de réalité»
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  • Un article d’ Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro dénonce le déni de réalité suite à l’attentat de Rambouillet :( extrait)
    • Et si le temps perdu à gloser sur les faits et méfaits supposés de la police était consacré à mieux l’armer contre tous ceux qui veulent sa mort? Peut-on encore la laisser se faire offenser, humilier, piétiner par ces voix de gauche qui la traitent de fasciste, par ces bandes de délinquants qui la considèrent comme un clan ennemi, par ces terroristes qui en font le symbole d’un État à abattre? Le doute n’est pas permis, mais rien ne change. À chaque fois, ce sont les mêmes débats, les mêmes indignations, les mêmes promesses.
    • L’assassinat, vendredi, d’une fonctionnaire du commissariat de Rambouillet par un islamiste tunisien est l’énième épisode de la guerre qui est livrée à notre pays. En première ligne pour nous défendre, les forces de l’ordre en paient un lourd tribut. Et les cités de banlieue ne sont pas le seul théâtre d’action de leurs bourreaux.
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Attentat djihadiste au Nigéria : 110 victimes

Attentat djihadiste au Nigéria : 110 victimes

«Le 28 novembre, en début d’après-midi, des hommes armés sont arrivés à moto et ont mené une attaque brutale sur des hommes et des femmes qui travaillaient dans des champs à Koshobe», a déclaré dimanche le coordinateur humanitaire de l’ONU au Nigeria, Edward Kallon. «Au moins 110 civils ont été froidement tués, et de nombreux autres blessés dans cette attaque», a-t-il ajouté.

Le communiqué de l’ONU ne mentionne pas le groupe djihadiste Boko Haram, qui multiplie les attaques dans cette région depuis plus de dix ans et contrôle une partie du territoire.

L’attaque s’est produite dans une rizière située à moins de dix kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno, épicentre de l’insurrection islamiste. Le mois dernier, 22 agriculteurs avaient déjà été tués dans leurs champs, non loin de cette ville.

Figurent notamment parmi les victimes des dizaines d’ouvriers agricoles originaires de l’État de Sokoto, à environ 1.000 km à l’ouest, qui s’étaient rendus dans l’Etat de Borno pour trouver du travail dans les rizières.

L’attaque est survenue le jour des élections des représentants et conseillers régionaux des 27 circonscriptions de l’Etat du Borno, un scrutin repoussé depuis 2008 pour des raisons de sécurité.

Les attaques attribuées à Boko Haram et à une faction dissidente, le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), ciblent de plus en plus fréquemment des bûcherons, agriculteurs et pêcheurs.

Alerte : Attentat à l’arme blanche dans l’ouest de l’Allemagne

Alerte : Attentat à l’arme blanche dans l’ouest de l’Allemagne

Plusieurs personnes ont été blessées jeudi soir à l’arme blanche à Oberhausen, dans l’ouest de l’Allemagne, rapporte Focus Online, ajoutant qu’un suspect a été arrêté.

Attentat de Conflans : l’urgence d’une charte déontologique sur les réseaux sociaux

Attentat de Conflans : l’urgence d’une charte déontologique sur les réseaux sociaux

 

 

Après l’assassinat de Samuel Paty, le philosophe Eric Sadin explique, dans une tribune au « Monde », que s’est mis en place un festival permanent de positions tranchées, d’invectives et du rejet d’autrui, favorisé par le fait de se trouver à l’abri derrière son écran, engendrant un sentiment d’impunité et des réflexes de lâcheté.

Un professeur de l’école publique s’est attelé avec persévérance à célébrer le droit fondamental de la liberté d’expression, en s’appuyant sur l’un des principes cardinaux de notre République, la laïcité. Pour ce faire, il a notamment exposé et analysé certaines caricatures publiées par Charlie Hebdo, en les prolongeant par des séquences de discussion impliquant les élèves en vue d’aiguiser leur esprit critique.

Un parent s’est offusqué de ces méthodes et s’est mis à les dénoncer sur les réseaux sociaux, à poster des messages et des vidéos accusant sans preuve l’enseignant de tous les maux. Les propos et images ont été aussitôt repris et se sont propagés de façon virale. Samuel Paty, en quelques jours, est devenu un coupable tout désigné, du fait d’individus fermement décidés à organiser une fatwa par écrans interposés. Cette campagne de dénigrement et ces expressions de colère indignée ayant fini par une exécution.

Une mécanique devenue folle

Il convient de relever que tant de pratiques plus ou moins similaires, et à des niveaux de violence variables, ont lieu tous les jours sur Internet. La formulation publique de ses rancœurs ou de ses expériences déçues étant devenue un nouveau sport social quotidien. Si ces usages ne débouchent pas toujours sur le crime, ils blessent des personnes, brisent des carrières, mènent à la dépression et parfois à des suicides du fait de la mise à la vindicte populaire ou du harcèlement en ligne.

Car ce qu’il s’est passé depuis l’avènement des réseaux sociaux, principalement sur Twitter, du fait de l’interface imposant une brièveté des messages, c’est le privilège de l’assertion, de formules expéditives et catégoriques, ayant vite entraîné une brutalisation croissante des échanges interpersonnels. Plutôt que la fable de « réseau social », ce à quoi ces plates-formes auront surtout concouru, c’est à généraliser des formes de surdité délétères entre les différentes composantes du corps social et dont nous ne cessons, à divers titres, de payer le prix.

S’est mis en place un festival permanent de positions tranchées, d’affirmations unilatérales des points de vue, de l’invective et du rejet d’autrui. Dimensions qui ont été favorisées par le fait de se trouver à l’abri derrière son écran, engendrant non seulement un sentiment d’impunité, mais autant, et il faut bien le dire, des réflexes de lâcheté, c’est-à-dire de se laisser aller à des propos qui n’auraient jamais été prononcés dans le cadre d’une proximité sociale.

Tout cela a généré une mécanique devenue folle de l’expression des ressentiments et de la volonté d’avoir raison de tout, faisant le lit d’idéologies mortifères. YouTube a alors joué le rôle de relais, accueillant à bras ouverts des vidéos conspirationnistes, antisémites, xénophobes, suprémacistes, offrant une tribune mondiale à tous les affects négatifs.

Attentat de Vienne : au moins 4 morts

Attentat de Vienne : au moins 4 morts

Au moins quatre morts dans l’attentat en Autriche et 15 personnes hospitalisées, selon le maire de Vienne, trois d’entre elles sont dans un état critique. L’agence de presse Reuters dénombre de son côté au moins 7 victimes de l’attaque et 17 blessés.

L’attaque avait été perpétrée «par au moins un islamiste terroriste», ajoutant que l’assaillant qui avait été abattu était un sympathisant du groupe État islamique.

Cet homme était originaire de Macédoine du Nord et avait été condamné en 2019 à 22 mois de prison pour avoir tenté de rejoindre la Syrie, avant d’avoir été libéré de façon anticipée, a annoncé le ministre autrichien de l’Intérieur. Âgé de 20 ans, il était aussi détenteur de la nationalité autrichienne, a précisé Karl Nehammer, avouant que le jeune homme avait «trompé» les programmes de déradicalisation. L’enquête recherche d’éventuels auteurs et complices.

 

Attentat à basilique de Nice: Six complices ?

Attentat à basilique de Nice:  Six complices ?

 

Le jeune abruti tunisien venu spécialement de son pays en passant par l’Italie pour tuer au hasard des innocents dans la basilique de Nice n’aurait pas agi seul.

Rappelons le profil de l’intéressé, un personnage inculte  dont l’activité principale était la drogue et l’alcool et qu’il  a choisi l’islamisme radical comme thérapie. Et pour mettre  un point d’orgue à une vie dénuée complètement d’intérêt cet assassinat .

Un crime d’un personnage marginal manipulé peut-être par un réseau. Ce que tente de démontrer une enquête Dans le cadre de l’enquête six personnes sont désormais gardées à vue par les enquêteurs qui cherchent à identifier les dernières fréquentations du principal suspect, un Tunisien âgé de 21 ans, a-t-on appris dimanche de source policière.

Selon le ministère public français, cet homme est arrivé sur le territoire européen le 20 septembre dernier lorsqu’il a abordé l’île italienne de Lampedusa.

Parallèlement à l’enquête française, la police italienne conduit des investigations en Sicile où elle se penche sur les mouvements et les contacts du suspect, ont dit des sources judiciaires.

Le parquet national antiterroriste français a ouvert jeudi une enquête de flagrance pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.

La ville de Nice a déjà été frappée le 14 juillet 2016 par un attentat au camion sur l’emblématique promenade des Anglais, qui avait fait 86 morts et 458 blessés.

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