Archive pour le Tag 'attaques'

Politique mer Rouge: La Russie en soutien des attaques des Houthis

Politique mer Rouge:  La Russie en soutien des attaques des Houthis

 

 

La Russie a fourni des données aux rebelles yéménites houthis pour les aider à attaquer des navires occidentaux en mer Rouge, selon un article du Wall Street Journal (WSJ) publié jeudi 24 octobre. Selon le quotidien américain, les Houthis ont pu utiliser des données de satellites russes, transmises par des intermédiaires iraniens, pour cibler des navires avec des missiles balistiques et des drones.

Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, mènent depuis des mois des attaques contre Israël et les navires qui leur seraient liés, en affirmant agir par solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, opposé à Israël dans la bande de Gaza depuis un an.

 

Des Américains attaqués au couteau en Chine

Des Américains attaqués au couteau en Chine

 

On peut légitimement se demander comment des Américains ont pu être attaqués au couteau en Chine alors que le pays est particulièrement policé. En outre il ne s’agissait pas de personnalités politiquesou impliqués dans des conflits sino-américaines mais de professeurs.

On ne connaît pas les circonstances du drame et on les connaîtra sans doute difficilement. On peut cependant se demander comment la Chine où chaque chinois est surveillé a pu laisser se faire un tel événement. Un fait divers peut-être mais au parfum politique.

Quatre professeurs d’université américains qui travaillent en Chine ont été attaqués et blessés, apparemment lors d’une agression à l’arme blanche, selon leur employeur, une parlementaire et Washington. L’université Cornell College, située aux États-Unis dans l’État de l’Iowa, a indiqué que les quatre Américains travaillaient comme professeurs pour l’établissement d’enseignement supérieur et participaient à un échange universitaire en Chine. Ils ont été blessés lors d’un «grave incident», a souligné l’université.

 

Les attaques de l’Iran rapprochent Israël et les États-Unis

Les attaques de l’Iran rapprochent Israël et les États-Unis

 Alors que le différend devenait très significatif entre les États-Unis et Israël à propos de Gaza, les attaques de l’Iran contre Israël paradoxalement servent le rapprochement entre Nétanyahou et Biden dans les forces sont notoirement supérieures à celles de l’Iran.

«  La conséquence, c’est que les États-Unis, qui étaient en difficulté avec monsieur Netanyahou, se sont portés immédiatement (…) à la défense de l’État hébreu », commente le politologue Gilles Kepel.

Selon lui, « d’une certaine manière, l’Iran est pris dans un piège ». En effet, si le pays attaque, « les conséquences risques d’être terribles, parce que la capacité militaire réunie d’Israël et des États-Unis excède très largement celle de l’Iran ». 

Il s’agit d’un pays par ailleurs « fragilisé », qui n’avait, rappelle-t-il, pas pu répondre à l’attentat lors de la commémoration de la mort du général Soleimani, qui a causé plus d’une centaine de morts au début de l’année. L’Iran devient par ailleurs selon le spécialiste davantage une « dictature militaire », celle des Pasdaran, que « le régime religieux qui était jusqu’alors prévalent »« S’ils tapent, ils risquent d’avoir une rétorsion très forte, qui peut faire éclater leur pouvoir », résume Gilles Kepel.

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Attaques en mer Rouge : doublement des prix de transport

Attaques en mer Rouge : doublement des prix de transport

Du fait des attaques répétées contre les navires de commerce par les rebelles Houthis, le prix du fret maritime va à nouveau s’envoler. Les tarifs devraient doubler par exemple pour un containers de 40 pieds dans le prix passeraient de 3000 à 6000 €.

Le trafic de transit en par la mer Rouge et le canal de Suez concerne environ 10 à 15 % du commerce mondial surtout à destination de l’Europe autant dire que cela va aussi participer de l’augmentation de l’inflation.

Les conséquences seront évidemment néfastes pour la zone européenne mais aussi pour l’Asie et en particulier pour la Chine principale zone exportatrice déjà en difficulté au plan économique. Il n’est pas impossible d’ailleurs que la Chine intervienne auprès de partenaires diplomatiques pour faire cesser ces dysfonctionnements qui affectent son commerce.

Nigeria : des attaques de rebelles et au moins 160 morts

Nigeria : des attaques de rebelles et au moins 160 morts

Des hommes armés sans doute des groupes jihadistes parmi lesquels Boko Haram qui n’hésite pas à enlever des enfants) et des groupes criminels s’en sont violemment pris, à partir du samedi dimanche 23 décembre, à plusieurs villages de l’Etat du Plateau, dans le centre du Nigeria, ont annoncé lundi les autorités locales. « Les hostilités déclenchées samedi se poursuivaient lundi matin », a déclaré à l’AFP Monday Kassah, le président du conseil du gouvernement de Bokkos, une circonscription située dans cette région. « Au moins 113 corps ont été retrouvés », a-t-il ajouté, alors que le bilan donné dimanche soir par l’armée était de 16 morts. A ces 113 morts dans la circonscription de Bokkos s’ajoutent « au moins 50 personnes tuées » dans quatre villages de la circonscription voisine de Barkin Ladi, selon Dickson Chollom, un membre de l’assemblée locale.

Attaques des Houthis en mer Rouge : les États-Unis désignent directement l’Iran comme responsable

Attaques des Houthis en mer Rouge : les États-Unis désignent directement l’Iran comme responsable

Les États-Unis accuse directement l’Iran d’être responsable des attaques perpétrées par les outils contre les navires de guerre et de commerce empruntant la mer Rouge.

« Le soutien iranien aux Houthis est solide et se traduit en livraisons d’équipements militaires sophistiqués, en aide en matière de renseignement, en aide financière et en formation », a précisé la porte-parole de la Maison-Blanche, Adrienne Watson, en affirmant que Téhéran avait « rendu possibles » ces attaques tout en « déléguant les décisions opérationnelles aux Houthis ». Et d’ajouter que sans aide de l’Iran, les rebelles yéménites « auraient du mal à repérer et frapper » les bateaux circulant en mer Rouge.

Selon le Pentagone, les Houthis ont lancé plus de 100 attaques, ciblant 10 navires marchands liés à plus de 35 pays. En novembre, ils se sont emparés du Galaxy Leader, prenant en otage ses 25 membres d’équipage. Le navire et son équipage se trouvent toujours au Yémen. Des attaques qui visent, selon les Houthis, les navires « traitant avec Israël ».
Les Houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen, mais qui ne sont pas reconnus par la communauté internationale, répètent qu’ils continueront tant que la nourriture et les médicaments ne rentreraient pas en quantité suffisante dans la bande de Gaza.

En réponse aux attaques, les Etats-Unis ont lancé, la semaine dernière, une coalition navale de désormais vingt pays pour défendre le trafic maritime en mer Rouge. Elle rassemble notamment la France, la Grèce, le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, ou encore les Seychelles. Cette coalition militaire « doit faire office de gendarme routier, patrouillant en mer Rouge et dans le golfe d’Aden pour répondre aux (appels de) bateaux commerciaux qui passent par cette voie internationale vitale, et les aider si besoin », a détaillé le porte-parole du Pentagone.

Jusqu’ici, le président américain Joe Biden, qui veut éviter une propagation régionale du conflit entre Israël et le Hamas, a opté pour la dissuasion, en particulier via l’envoi de navires de guerre au Moyen-Orient. Mais selon plusieurs médias américains, il réfléchirait désormais à déclencher des frappes directes contre les Houthis.

Attaques Houthis mer rouge : la main de l’Iran contre le commerce international

Attaques Houthis mer rouge : la main de l’Iran contre le commerce international

Les outils du Yémen instrumentalisés par l’Iran ont pour objectif de contribuer à la montée du chaos économique et politique non seulement dans le Proche-Orient mais dans le monde entier. En effet le passage via la mer Rouge est stratégique pour une grande partie du commerce international.

« On touche à la colonne vertébrale de la mondialisation », explique le spécialiste des enjeux maritimes Vincent Groizeleau, rédacteur en chef du site Mer et Marine, après les attaques des rebelles houthis du Yémen lundi 18 décembre.

Franceinfo : Est-ce que la mer Rouge est un passage important dans le transport maritime mondial ?

Vincent Groizeleau : Important et complètement stratégique ! Ce qu’il faut comprendre, c’est que là, on touche à la colonne vertébrale de la mondialisation. 90% à peu près des marchandises dans le monde transitent par la mer. Et la mer Rouge, c’est une des routes majeures, notamment pour les liaisons entre l’Asie et l’Europe. Pour vous donner un ordre d’idée : c’est 26 millions de conteneurs qui transitent entre l’Asie et l’Europe chaque année. Et dans ces marchandises, on va retrouver ce qu’on trouve dans votre supermarché, le bricolage, l’électroménager, les jouets de Noël, des composants dont l’industrie européenne a besoin, etc. Et donc, ces bateaux vont plus vite et s’ils passent par l’océan Indien et ensuite remontent directement vers la Méditerranée pour ensuite toucher l’Europe du Nord par le canal de Suez et donc par la mer Rouge. Et aujourd’hui effectivement, cette route, elle est complètement perturbée, donc les armateurs n’ont d’autre choix que se dérouter vers une route plus longue en contournant l’Afrique. Et ça va avoir un impact inévitablement, parce que c’est des milliers de kilomètres supplémentaires. On peut atteindre des délais qui peuvent être de près de deux semaines supplémentaires, ça va donc avoir un impact sur les chaînes d’approvisionnement, particulièrement sur les conteneurs. Et là, depuis aujourd’hui, on a des pétroliers.

On comprend donc le point stratégique du lieu. Est-ce qu’il est impossible de le protéger ?

Non, il faut le protéger. Mais pour ça, il faut des moyens. Les Américains sont en train, avec les autres Occidentaux, de travailler à la mise en place d’un dispositif de protection en mer Rouge. Il va y avoir des annonces très certainement sur ce sujet sous peu. Mais pour ça, il faut des bateaux. Les Américains en ont, mais pas pour tout faire. Il y a un bateau de la marine française, mais la marine française a une poignée de frégates pour faire toutes ses missions. Aujourd’hui, elle n’est pas en capacité d’en envoyer une demi-douzaine en mer Rouge pour faire la protection du trafic maritime, parce qu’il n’y en a pas assez. Donc il va falloir s’appuyer sur les Américains, sur les Britanniques, les Français, les pays riverains également, qui ont tout intérêt à protéger ce trafic maritime, je pense à l’Égypte notamment. Il va falloir mettre beaucoup de bateaux pour protéger tous ces navires. Pour vous donner un exemple, pour la seule journée de samedi [16 décembre], un seul destroyer américain a intercepté quatorze drones et missiles. C’est énorme ! Cette montée en puissance du nombre d’attaques nécessite des moyens considérables.

Techniquement, c’est compliqué de faire changer d’itinéraire à tout un tas de navires ?

Pour les navires, ce n’est pas un souci. C’est l’avantage du navire, il peut aller où il veut et profiter des mers, de la liberté de naviguer. La difficulté, c’est la logistique. Ce sont les ports qui vont devoir se reconfigurer pour recevoir les marchandises. Et ensuite, tout le post-acheminement, c’est-à-dire les camions, les trains, les vedettes et les avions fluviaux qui évacuent toutes ces marchandises. Et là, effectivement, on a certainement quelques semaines un peu compliquées en termes de logistique à venir.

Est-ce que c’est déjà arrivé, cette forme de piraterie, ces actes terroristes, sur certains navires ?

On a déjà eu des attaques en 2016 notamment, les houthis avaient fait parler d’eux en attaquant des navires en mer Rouge. Les Américains avaient répliqué en tirant des missiles de croisière sur des positions radars dans les côtes yéménites, sur des zones qui étaient tenues par les outils. Pour l’heure, les Américains n’ont pas encore répliqué parce que la situation est très sensible et le but du jeu, c’est n’est pas non plus d’aller dans une escalade, notamment parce que les houthis nous ont montré à la fin du mois de novembre qu’ils étaient capables de tirer des missiles et des drones sur l’océan Indien, donc de taper très, très loin. L’idée, ce n’est pas d’avoir l’océan Indien à feu et à sang avec des bateaux endommagés partout. Tout le monde y va donc avec beaucoup de sensibilité. La dernière fois où il y a eu un très gros problème dans le secteur, c’était la guerre Iran-Irak, à la fin des années 80, une bonne partie de la Marine nationale avait été déployée, notamment pour protéger les pétroliers dans le détroit d’Ormuz face à l’Iran, pour leur permettre de passer en toute sécurité et ne pas être attaqués.

Attaques Houthis : Une attaque de l’Iran contre le commerce international

Attaques Houthis : Une attaque de l’Iran contre le commerce international

Les outils du Yémen instrumentalisés par l’Iran ont pour objectif de contribuer à la montée du chaos économique et politique non seulement dans le Proche-Orient mais dans le monde entier. En effet le passage via la mer Rouge est stratégique pour une grande partie du commerce international.

« On touche à la colonne vertébrale de la mondialisation », explique le spécialiste des enjeux maritimes Vincent Groizeleau, rédacteur en chef du site Mer et Marine, après les attaques des rebelles houthis du Yémen lundi 18 décembre.

Franceinfo : Est-ce que la mer Rouge est un passage important dans le transport maritime mondial ?

Vincent Groizeleau : Important et complètement stratégique ! Ce qu’il faut comprendre, c’est que là, on touche à la colonne vertébrale de la mondialisation. 90% à peu près des marchandises dans le monde transitent par la mer. Et la mer Rouge, c’est une des routes majeures, notamment pour les liaisons entre l’Asie et l’Europe. Pour vous donner un ordre d’idée : c’est 26 millions de conteneurs qui transitent entre l’Asie et l’Europe chaque année. Et dans ces marchandises, on va retrouver ce qu’on trouve dans votre supermarché, le bricolage, l’électroménager, les jouets de Noël, des composants dont l’industrie européenne a besoin, etc. Et donc, ces bateaux vont plus vite et s’ils passent par l’océan Indien et ensuite remontent directement vers la Méditerranée pour ensuite toucher l’Europe du Nord par le canal de Suez et donc par la mer Rouge. Et aujourd’hui effectivement, cette route, elle est complètement perturbée, donc les armateurs n’ont d’autre choix que se dérouter vers une route plus longue en contournant l’Afrique. Et ça va avoir un impact inévitablement, parce que c’est des milliers de kilomètres supplémentaires. On peut atteindre des délais qui peuvent être de près de deux semaines supplémentaires, ça va donc avoir un impact sur les chaînes d’approvisionnement, particulièrement sur les conteneurs. Et là, depuis aujourd’hui, on a des pétroliers.

On comprend donc le point stratégique du lieu. Est-ce qu’il est impossible de le protéger ?

Non, il faut le protéger. Mais pour ça, il faut des moyens. Les Américains sont en train, avec les autres Occidentaux, de travailler à la mise en place d’un dispositif de protection en mer Rouge. Il va y avoir des annonces très certainement sur ce sujet sous peu. Mais pour ça, il faut des bateaux. Les Américains en ont, mais pas pour tout faire. Il y a un bateau de la marine française, mais la marine française a une poignée de frégates pour faire toutes ses missions. Aujourd’hui, elle n’est pas en capacité d’en envoyer une demi-douzaine en mer Rouge pour faire la protection du trafic maritime, parce qu’il n’y en a pas assez. Donc il va falloir s’appuyer sur les Américains, sur les Britanniques, les Français, les pays riverains également, qui ont tout intérêt à protéger ce trafic maritime, je pense à l’Égypte notamment. Il va falloir mettre beaucoup de bateaux pour protéger tous ces navires. Pour vous donner un exemple, pour la seule journée de samedi [16 décembre], un seul destroyer américain a intercepté quatorze drones et missiles. C’est énorme ! Cette montée en puissance du nombre d’attaques nécessite des moyens considérables.

Techniquement, c’est compliqué de faire changer d’itinéraire à tout un tas de navires ?

Pour les navires, ce n’est pas un souci. C’est l’avantage du navire, il peut aller où il veut et profiter des mers, de la liberté de naviguer. La difficulté, c’est la logistique. Ce sont les ports qui vont devoir se reconfigurer pour recevoir les marchandises. Et ensuite, tout le post-acheminement, c’est-à-dire les camions, les trains, les vedettes et les avions fluviaux qui évacuent toutes ces marchandises. Et là, effectivement, on a certainement quelques semaines un peu compliquées en termes de logistique à venir.

Est-ce que c’est déjà arrivé, cette forme de piraterie, ces actes terroristes, sur certains navires ?

On a déjà eu des attaques en 2016 notamment, les houthis avaient fait parler d’eux en attaquant des navires en mer Rouge. Les Américains avaient répliqué en tirant des missiles de croisière sur des positions radars dans les côtes yéménites, sur des zones qui étaient tenues par les outils. Pour l’heure, les Américains n’ont pas encore répliqué parce que la situation est très sensible et le but du jeu, c’est n’est pas non plus d’aller dans une escalade, notamment parce que les houthis nous ont montré à la fin du mois de novembre qu’ils étaient capables de tirer des missiles et des drones sur l’océan Indien, donc de taper très, très loin. L’idée, ce n’est pas d’avoir l’océan Indien à feu et à sang avec des bateaux endommagés partout. Tout le monde y va donc avec beaucoup de sensibilité. La dernière fois où il y a eu un très gros problème dans le secteur, c’était la guerre Iran-Irak, à la fin des années 80, une bonne partie de la Marine nationale avait été déployée, notamment pour protéger les pétroliers dans le détroit d’Ormuz face à l’Iran, pour leur permettre de passer en toute sécurité et ne pas être attaqués.

L’inflation va reprendre à cause des attaques Houtils en mer Rouge

L’inflation va reprendre à cause des attaques Houtils en mer Rouge

Instrumentalisée par l’Iran les outils ont installé un climat d’insécurité en mer Rouge en attaquant les bâtiments militaires mais aussi civils. Du coup la plupart des armements ont décidé de faire le tour de l’Afrique. Ce qui va augmenter les délais de transport vers l’Europe d’environ deux semaines. Un surcoût logistique qui va venir gonfler une inflation qui est encore loin d’être maîtrisée.

La mer Rouge est une voie de communication très important par laquelle passe environ 40 % du commerce international.

Notons qu’en même temps l’Iran et les outils punissent l’Égypte des grandes ressources retirées du canal de Suez.

Tension extrême en mer Rouge. Face à la multiplication des attaques des rebelles houthis du Yémen -soutenus par l’Iran-, les compagnies maritimes renoncent les unes après les autres à passer par cette voie stratégique par laquelle transite 40% du commerce international. Et plus précisément celle du détroit de Bab el-Mandeb, qui relie l’océan Indien, via le Golfe d’Aden, à la mer Rouge, mais aussi le Canal de Suez. Ce samedi, au lendemain de la décision Les armateurs de Maersk et d’Hapag-Lloyd , l’armateur français CMA CGM et l’ italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC) ont décidé de ne plus emprunter la mer Rouge

« La situation continue de se détériorer et les inquiétudes en matière de sécurité augmentent », affirme CMA CGM pour justifier sa décision.

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Pour rappel, les Houtis ont prévenu qu’ils viseraient des navires naviguant au large des côtes du Yémen et ayant des liens avec Israël, en riposte à la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Ces dernières semaines, plusieurs missiles et drones ont été abattus par des navires de guerre américains et français qui patrouillent dans la zone.

Le Royaume-Uni avait annoncé fin novembre l’envoi du navire de guerre HMS Diamond dans le Golfe pour répondre à des « préoccupations croissantes » sur la sécurité des routes commerciales maritimes dans la zone.

ÉMEUTES: Attaques contre les mairie par les trafiquants de drogue

ÉMEUTES: Attaques contre les mairie par les trafiquants de drogue

Ce sont un peu naïvement étonné des les attaques contre les biens publics mais surtout contre les mairies. En effet pourquoi viser les mairies en général il n’y a pas grand-chose à piller. Simplement parce que cela représente l’institution républicaine la plus proche mais surtout parce que de plus en plus de mairies ont engagé une lutte acharnée pour se débarrasser du trafic de drogue. C’était un particulier le cas à L’Haÿ-les-Roses dont le maire a été personnellement l’objet d’actions criminelles.

Ce maire a été particulièrement courageux et clair sur les responsabilités des attaques contre les mairies. Il a nettement affirmé qu’il convenait désormais de ne plus voiler les yeux quant aux responsabilités criminelles des trafiquants de drogue.

Ces derniers en effet ont eux des objectifs politiques et sociétaux visant à interdire définitivement la présence de toute force de police sur leur territoire qui freine leur juteux business.

Invité au 20 heures de TF1, le maire de L’Haÿ-les-Roses Vincent Jeanbrun est donc revenu sur l’attaque à la voiture-bélier qui a visé domicile dans la nuit de samedi à dimanche. Depuis le début des soirées d’émeutes en réaction à la mort de Nahel, plusieurs élus ont été visés. Une attaque qui pose plus généralement la question de la protection des élus et représentants d’institutions ou d’organisations publiques.( Élus bien sûr mais aussi médecins, pompiers, enseignants etc.).

« Ils voulaient brûler la maison, nous tuer. Le véhicule était clairement dirigé pour venir percuter la façade de la maison et la véranda », raconte l’édile.

« Après avoir mis le feu à la voiture, ils ont pris des conteneurs de poubelles et en ont fait une espèce de chemin pour que les flammes puissent atteindre la véranda », poursuit Vincent Jeanbrun. « Il n’y a aucun doute sur le fait qu’ils voulaient brûler la maison. »

« Ils ont compris qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur. Loin d’arrêter, ils ont déclenché une salve de tirs de mortiers complètement folle », dénonce-t-il.

En prenant la fuite avec ses deux jeunes enfants, son épouse s’est fracturé le tibia. « Elle a payé de sa personne pour sauver nos enfants. Elle a fait un acte de bravoure extraordinaire », a dit le maire de L’Haÿ-les-Roses.

Mieux se protéger collectivement des attaques cyber-criminelles

Mieux se protéger collectivement des attaques cyber-criminelles

OPINION. Les évolutions en matière de partage de renseignements ont été exceptionnelles ces dernières années, notamment sous l’impulsion de l’ANSSI, mais nous pouvons aller encore un peu plus loin en invitant les entreprises à collaborer encore plus entre elles via la création de CERT (Centre d’alertes sur les attaques informatiques / également appelés CSIRT) par secteurs d’activités. Par François Deruty, Directeur des Opérations de SEKOIA. ( la Tribune)

 

Face à une cybercriminalité devenue mondiale, la réponse collective devrait être la collaboration. Faisons nôtre l’adage :

« Partager plus pour être mieux protégés collectivement ! »

La prise de conscience des entreprises en matière de cybersécurité a énormément progressé ces dernières années. Plus une entreprise, ou presque, n’ignore que les cyberattaques sont une réalité, qu’elles peuvent cibler tout le monde, sans distinction de taille, d’activité et de secteur, et surtout générer d’énormes dégâts financiers, réputationnels, etc.

Face à cette menace devenue globale et d’une ampleur sans précédent, le partage de renseignement permet de comprendre collectivement les menaces qui nous ciblent et ainsi de mieux s’en prémunir. Faisant fi de tous leurs clivages concurrentiels, les entreprises doivent accélérer le partage d’informations sur les cybermenaces entre elles. Tout simplement car les cyberattaques ne ciblent pas souvent qu’un seul acteur isolé, et parce qu’aider à protéger son écosystème c’est protéger en premier lieu son activité.

La bonne nouvelle est que nous avons atteint un niveau de maturité sur la cybersécurité qui rend ce partage aujourd’hui possible.

Sous l’impulsion de l’ANSSI, la France a considérablement progressé sur le plan de la cybersécurité et du partage de renseignements. L’ANSSI via son CERT-FR (Centre gouvernemental de veille, d’alerte et de réponse aux attaques informatiques) partage beaucoup d’informations précieuses sur les cybermenaces avec les entreprises (en direct ou publiquement sur le site du CERT-FR[1]). Dans le cadre du plan France Relances, l’Agence a également initié un maillage vertical en créant des CERT régionaux (7 premiers CERT/CSIRT sont déjà lancés) qui ont en premier lieu vocation à aider les entreprises locales à répondre opérationnellement aux cyberattaques mais aussi à créer et entretenir une base d’informations sur les vulnérabilités.

Toujours grâce à l’ANSSI, nous avons pu voir émerger des structures plus transverses comme un CERT Santé rattaché au ministère de la Santé, ou encore le CCTA (Conseil pour la Cybersécurité du Transport Aérien) qui est transverse entre les ministères, les industriels et les compagnies de transport rattachés à l’aérien.

Le Campus Cyber, « le lieu totem de la cybersécurité française », initié par le Président de la République, et qui a été opérationnellement lancé cette année, est aussi un nouveau lieu fort de cette nouvelle ère de la collaboration. Le Campus Cyber vient de lancer avec ses membres de divers horizons (éditeurs, sociétés de services cyber, entreprises du CAC 40, organismes publics) une plateforme de renseignements partagés, ouverte et gratuite pour les entreprises, sur les cybermenaces liées à la guerre en Ukraine.

Au niveau européen également des avancées majeures en matière de partage de renseignements sont en cours. La Directive NIS 2 qui vient d’être validée par les Etats membres va  »contribuer à accroître le partage d’informations et la coopération en matière de gestion des cybercrises au niveau européen ».

Il existe aujourd’hui de nombreux CERT, privés, commerciaux, ou à compétence gouvernementale ou nationale (comme le CERT-FR). Ils sont amenés à échanger continuellement des informations et des retours d’expérience entre partenaires de confiance. L’association InterCERT France, qui regroupe déjà un nombre important de CERTs français depuis plusieurs années avec succès, est en pleine évolution afin d’animer cet écosystème et favoriser notamment le partage d’information au sein de celui-ci.

Pour aller plus loin dans la collaboration, l’étape ultime serait de créer un maillage vertical en invitant les entreprises à créer des CERT communs destinés à partager du renseignement sur les menaces - des attaques de phishing, d’ingénierie sociale, de malware-ransomware, accompagné d’analyses techniques, des bonnes pratiques, des scénarios de résilience, etc. - dans leur secteur d’activités.

Les acteurs d’un même secteur (banque-assurance, énergie, automobile, spatial, grande distribution alimentaire, etc.) gagneraient ainsi en efficacité en ciblant plus exactement les usages et les moyens particuliers qui les concernent. En effet, la limite des connaissances pour un CERT national est l’impact concret qu’une menace peut avoir sur tel ou tel métier.

Prenons un exemple : dans le secteur audiovisuel, au-delà de protéger les postes bureautiques contre des malwares, la priorité pourrait être d’éviter qu’un ransomware n’empêche la diffusion de contenus. Pour résoudre un tel enjeu, les médias échangent beaucoup entre eux mais sans structure « formalisée » ni objectifs communs.

A la différence des CERT actuels qui centralisent et surtout répondent aux attaques, les CERT sectoriels pourraient se concentrer sur la mise en commun et au partage d’informations. En effet, pour être efficaces et jouer pleinement leur rôle de partage entre acteurs, ces CERT ne devraient pas avoir pour objectif de générer des profits.

À l’échelle internationale, on parle plus exactement d’ISAC - Information Sharing and Analysing Centers. Il existe un Aviation ISAC pour les compagnies aériennes, ou encore un Financial Services ISAC pour les banques. Considérant qu’une victime de cyberattaque sert systématiquement d’étalon aux malfaiteurs pour menacer toutes les autres entités semblables, les ISAC se sont bâtis sur l’idée que des concurrents avaient tout intérêt à additionner leurs forces pour mieux se prémunir contre des risques communs. Cette coopération structure notamment une répartition des tâches afin de gagner en efficacité.

Prenons l’exemple du secteur de la défense : Il s’agit évidemment d’un secteur critique, mais bien qu’étant concurrents, les acteurs sont amenés à coopérer sur de nombreux projets. Le partage d’informations et la sensibilisation y sont donc particulièrement indispensables et les entreprises ont déjà pris l’habitude de partager de nombreuses informations sur les menaces, bien conscientes qu’une attaque pourrait impacter tout leur écosystème.

Enfin, une attaque informatique contre une entreprise en particulier ne va pas se contenter d’impacter le système d’information. Elle va aussi entacher la réputation de tout un secteur d’activité. Une banque ou un établissement hospitalier qui se fait voler des données concernant ses clients ou ses patients jette une forme de doute sur tout le secteur lorsque cela devient public.

Certaines entreprises travaillent aussi sur des projets communs (le projet du Grand Paris pour les acteurs du BTP par exemple) et ont ainsi tout intérêt à protéger leur écosystème global pour protéger in fine leur propre activité… Mais cela pourrait aussi valoir pour un grand événement tel que les Jeux Olympiques 2024.

Bâtir un CERT transverse ou sectoriel commence tout simplement par deux entreprises du même domaine d’activité qui échangent sur leurs questions de cybersécurité, qui se trouvent des objectifs communs, qui partagent des bonnes pratiques. Sur ces bases, ils définissent un mode de travail : comment communiquer, à quel rythme ? Puis ils évaluent leur collaboration en se demandant régulièrement quels bénéfices ils tirent de leurs échanges ou si, au final, ils perdent leur temps. S’ils se basent sur une feuille de route pragmatique tout en étant ambitieuse, cette dynamique entraînera rapidement d’autres entreprises du même secteur.

Ces initiatives ne concernent pas que les grands groupes : les structures de taille plus modeste du même secteur n’ont pas à être inquiètes de leur capacité à contribuer. Dans mon expérience, je peux témoigner que, parfois, même une personne seule apporte toujours quelque chose si elle est concernée par le sujet. Pour lever les freins, il suffit juste de se fixer des objectifs communs réalisables.

Répétons-le : la connaissance des menaces de cybersécurité qui pèsent sur un secteur, celle des bonnes pratiques pour s’en défendre, ainsi que la vigilance nécessaire ne pourront s’obtenir que par la coopération des acteurs de ce secteur. Parce qu’ils sont tous concernés par les mêmes pratiques et les mêmes enjeux. Les pays anglo-saxons ont montré une voie possible mais il existe d’autres initiatives dont nous pourrions tout à fait nous inspirer tout en les adaptant à notre propre culture. Dépassons nos clivages concurrentiels et nous renforcerons non seulement la sécurité de nos activités, mais aussi leur prospérité.

42 médias attaqués pour utilisation illégale de Google Analytics

 42 médias attaqués pour utilisation illégale de Google Analytics

 

42 grands médias ont attaqué utilisation illégale de Google Analytics. Un outil interdit en France puisqu’il autorise le transfert des données vers les États-Unis notamment. La Cnil estime qu’il n’est pas possible de rendre Google Analytics compatible avec la loi européenne même avec d’autres stratagèmes comme le chiffrement.

Le problème de Google Analytics, comme beaucoup d’autres outils américains, est que le service doit transférer les données des utilisateurs européens aux Etats-Unis pour fonctionner de manière optimale. Or, les lois extraterritoriales américaines, notamment le Cloud Act mais aussi la loi FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act) sont incompatibles avec le Règlement européen sur les protections des données personnelles (RGPD). La raison : les lois extraterritoriales sont « supranationales », donc « supérieures » au RGPD européen. En clair, dans le cadre de traitements par leurs agences de renseignement, les Américains ne se considèrent pas soumis aux obligations du RGPD en ce qui concerne l’information des utilisateurs sur la collecte de leurs données personnelles et leur exploitation.

Google Analytics est l’un des symboles de cette bataille juridique. Dans sa mise en demeure du 10 février dernier suite à la plainte déposée par l’association NOYB (None of your business ou « ce ne sont pas vos affaires », Ndlr) de l’activiste autrichien Max Schrems, la Cnil avait estimé que les données des Français sont transférées aux Etats-Unis « en violation des articles 44 et suivants du RGPD ». Autrement dit, la Cnil a estimé que les conditions de transfert aux Etats-Unis des données collectées par cet outil statistique, faute d’encadrement, peuvent exposer les utilisateurs français à des programmes de surveillance américains.

Google Analytics collecte effectivement des données sensibles :

« En utilisant Google Analytics, les médias fournissent à Google l’historique complet de nos lectures. Ces données valent de l’or pour les entreprises du numérique qui pratiquent le ciblage publicitaire à grande échelle. Elles peuvent révéler nos goûts, nos habitus et même nos opinions politiques. Si je lis des articles sur l’immigration ou bien sur l’agriculture bio, Google peut aisément nous profiler ».

 

Ecole maternelle : un incendie volontaire avec attaques des pompiers

Ecole maternelle : un incendie volontaire avec attaques des pompiers

 

 

La situation en matière de sécurité apparaît de plus en plus surréaliste en France ou des provocations et des attaques se produisent et se reproduisent à intervalles réguliers contre les symboles de la république. Cette fois il s’agit d’une attaque une école maternelle à Lille avec en plus des pompiers visés par des tirs de mortiers.

 

Une véritable folie qui démontre l’État de déliquescence de la sécurité du pays. S’attaquer à une école constitue déjà un acte aussi idiot qu’inadmissible mais s’attaquer à une école maternelle est évidemment encore pire. À quand une attaque dans une crèche ou dans un hôpital ? Car c’est la prochaine étape incontournable de bande de sauvageons qui à travers ces actes veulent se venger des forces de police qui perturbent  le trafic de drogue local.

 

la  maire de Lille, Martine Aubry a dénoncé ces actes affirmant par ailleurs qu’il s’agissait d’un incendie volontaire. «Incendie volontaire ce soir dans une école à Lille. Je condamne fermement cet acte qui s’en prend à un lieu si essentiel pour les enfants, lieu d’éducation et d’émancipation, symbole vivant de la République». D’après les informations du site d’informations Actu.fr, les élèves ne pourront pas être accueillis dans l’établissement pour la rentrée en raison des dégâts, mais seront reçus dans d’autres écoles.

La métropole de Lille est en proie depuis plusieurs jours à des nuits agitées avec des tirs de deux d’artifice et des affrontements avec les forces de l’ordre, notamment à Tourcoing. Une vingtaine de personnes ont été interpellées. Les pompiers ont d’ailleurs indiqué vouloir porter plainte.

Autriche: six attaques terroristes

Autriche: six attaques terroristes

Six lieux ont été visés à peu près en même temps par des terroristes en Autriche. Plusieurs auteurs sont nécessairement impliqués dans ces attaques qui visaient la communauté juive.

On compte au moins un mort et plusieurs blessés. La preuve que le terrorisme islamique vise toute l’Europe qui pour l’instant ne réagit guère de manière coordonnée pour condamner les pyromanes criminels comme Erdogan.

En 1981, deux personnes avaient été tuées et 18 autres blessées lors d’une attaque perpétrée par deux Palestiniens devant la même synagogue. En 1985, un Palestinien avait attaqué l’aéroport de Vienne à l’aide de grenades et de fusils d’assaut, tuant trois personnes.

En août dernier, les autorités autrichiennes ont arrêté un réfugié syrien de 31 ans soupçonné d’avoir préparé une attaque contre le chef de la communauté juive de Graz, la deuxième ville du pays.

Ces dernières années, l’Autriche a été épargnée par des attentats de grande ampleur comme ceux qu’ont pu connaître la France, l’Allemagne ou le Royaume-Uni.

“Nous, Français, partageons le choc et la peine du peuple autrichien frappé ce soir par un attentat au cœur de sa capitale, Vienne. Après la France, c’est un pays ami qui est attaqué. C’est notre Europe. Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire”, a déclaré Emmanuel Macron sur Twitter.

“Nous ne céderons rien”, a ajouté le président français, reprenant l’expression qu’il avait employée après l’attaque contre la basilique Notre-Dame de Nice qui a fait trois morts jeudi dernier.

Les récents de tété judicieux que ma comprenne l’initiative d’une réunion européenne pour étudier les répliques nécessaires à l’échelle de l’union.

Attaques en Arabie Saoudite : l’Iran responsable

Attaques en Arabie Saoudite : l’Iran responsable

 

Macron, Merkel et Boris Johnson, se rendent à l’évidence et sont bien contraints d’admettre que l’attaque des installations pétrolières de l’Arabie n’a pu être effectuée par les rebelles yéménites sans le soutien déterminant de l’Iran. Une attaque  sans doute provoquée par les faucons de l’Iran qui souhaitent un conflit guerrier avec les États-Unis aux fins de renforcer encore le nationalisme.

 

De toute manière, le président Rohani  a pratiquement reconnu la responsabilité de l’Iran en déclarant, peut-être préventivement, qu’il y aurait d’autres attaques si l’Iran devait être sanctionné. Jusque-là,  l’Europe, en particulier la France et l’Allemagne avait largement ménagé l’Iran. Une posture pour préserver les intérêts économiques et diplomatiques. La France se disait hier encore prête à favoriser un rapprochement des positions entre les États-Unis et l’Iran.  Le problème c’est que pour l’Iran comme pour les États-Unis, la France ne pèse pas grand-chose ; la France  parle beaucoup mais agit peut.

 

Du coup, en reconnaissant clairement la responsabilité de l’Iran dans l’attaque de l’Arabie saoudite, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni hypothèquent lourdement des perspectives de rencontres entre le président iranien et le président américain. . Emmanuel Macron, a rencontré une première fois lundi matin Donald Trump – il devrait le revoir mardi – et devait s’entretenir également dans la soirée avec Hassan Rohani. Mais pour le moment, aucune rencontre n’est prévue «à ce stade» entre les présidents iranien et américain, a indiqué Donald Trump, tout en n’excluant pas catégoriquement une telle hypothèse.

Les dirigeants des trois pays européens signataires de l’accord sur le nucléaire iranien – avec la Russie, la Chine et l’Iran – ont aussi insisté sur la nécessité «collective» de renforcer la sécurité dans le Golfe. Un renforcement très mal apprécié par l’Iran.

 

Avant de s’envoler pour New York, le président Rohani a déclaré de son côté que l’Iran présenterait à l’ONU un plan de coopération régionale destiné à assurer la sécurité des eaux du Golfe. Les États-Unis ont dénoncé en mai 2018 l’accord nucléaire iranien et réintroduit de lourdes sanctions économiques contre l’Iran. Téhéran a riposté un an plus tard en commençant à détricoter à son tour l’accord, alors que son économie est lourdement grevée par les sanctions.

 

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