Archive pour le Tag 'atomique !'

Nucléaire : le gouvernement en accusation par l’actuel commissaire à l’énergie atomique

Nucléaire : le gouvernement en accusation par l’actuel commissaire à l’énergie atomique !


Le haut-commissaire à l’énergie atomique n’a pas mâché ses mots. Patrick Landais, en poste depuis début 2019, a été interrogé jeudi par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale chargée d’établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France.

«Depuis 4 ans, bien qu’ayant à plusieurs reprises indiqué ma disponibilité et mon souhait d’être pleinement associé aux actions de soutien au nucléaire dans le cadre des plans d’investissement d’avenir puis de France relance, les ministères et entités impliquées ne m’ont jamais sollicité pour participer aux réflexions et évaluations ayant conduit aux différentes mesures mises en place. (…) Je l’ai vivement regretté», a-t-il déclaré lors de son audition.

En avril 2021, dans le cadre de France Relance, un soutien renforcé à l’industrie nucléaire a effectivement été lancé, notamment à travers un soutien financier apporté à 20 projets pour moderniser ou développer des sites industriels au service de la filière électronucléaire. Emmanuel Macron a ensuite annoncé, fin 2021, qu’il souhaitait investir un milliard d’euros dans l’énergie nucléaire d’ici à 2030 pour développer des «technologies de rupture», notamment des «petits réacteurs nucléaires» dans le cadre du plan «France 2030».

Lors d’une précédente audition début décembre, l’ancien haut-commissaire à l’énergie atomique Yves Bréchet n’avait pas retenu ses coups, déclarant que «la politique énergétique du pays a été décidée par un canard sans tête. La chaîne de décision publique est désastreuse (…).» Celui qui avait occupé ce poste de 2012 à 2018 avait même déclaré : «Parfois, je me suis demandé si quand j’envoyais mes rapports ça aurait vraiment changé quelque chose si je les avais envoyés reliés des deux côtés.»

Un constat que n’a pas manqué de reprendre à son compte son successeur lors de son propre passage devant la commission. «Conscient du sort qui avait été réservé aux nombreux documents qui avaient été produits par mon prédécesseur, je n’ai pas souhaité m’autosaisir de réflexions susceptibles de mobiliser des experts scientifiques et techniques dont les compétences ont vocation à trouver un meilleur emploi. »
La commission d’enquête sur le nucléaire a été créée en octobre 2022 et devra remettre son rapport dans le courant du mois d’avril 2023.

Arme atomique de l’ Iran : Nouveaux dangers de l’impérialisme

Arme atomique de l’ Iran : Nouveaux dangers de l’impérialisme

 

Les ambitions régionales iraniennes s’inscrivent dans un contexte plus global d’attaques contre les équilibres mondiaux, analyse, dans une tribune au « Monde », le chercheur en géopolitique Jean-Sylvestre Mongrenier. Ne pas freiner l’Iran, c’est laisser les mains libres à la Chine et à la Russie.

 

Si la guerre en Ukraine et les tensions sino-américaines avaient fait perdre de vue le Moyen-Orient, les prochains rebondissements de la crise nucléaire iranienne auront tôt fait de réactiver nos cartes mentales. Les agissements de Téhéran dans cette partie du monde requièrent un engagement ouvert et assumé auprès des Etats de la région qui joignent leurs forces pour endiguer et refouler l’Iran.

De fait, les agissements iraniens s’inscrivent dans un contexte bien plus large. L’Occident est confronté à la dynamique de formation d’une grande Eurasie sino-russe. Les revers militaires russes en Ukraine ont bien des conséquences délétères pour la « verticale du pouvoir » de Vladimir Poutine, mais ils ne remettent pas en cause l’alliance entre Pékin et Moscou. Simplement, le maître du Kremlin ne pourra plus arguer de son savoir-faire diplomatico-militaire pour prétendre compenser l’immense supériorité démographique et économique de la Chine populaire.

C’est donc Xi Jinping et l’Etat-parti chinois qui, dans l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) et au-dehors, tenteront d’organiser et de diriger un bloc de puissances révisionnistes, hostiles à l’Occident. Menaces et défis sont d’envergure planétaire : de l’Europe centrale aux « Méditerranées asiatiques » (les mers de Chine du Sud et de l’Est), de l’Arctique à la région Indo-Pacifique, les tensions s’accroissent dangereusement. C’est d’une nouvelle guerre froide qu’il s’agit, au sens d’un état hybride de paix-guerre. Bien évidemment, ledit conflit ne reproduit pas à l’identique la « guerre de cinquante ans » qui mit aux prises le bloc soviétique et le monde libre. « La guerre est un caméléon », écrivait Carl von Clausewitz (1780-1831) ; elle revêt des formes changeantes selon les époques et les contextes.

Susceptible de se transformer en une grande guerre hégémonique qui établirait un nouveau rapport de force, ce conflit nous remémore une vérité énoncée par l’amiral Raoul Castex (1878-1968) dans Théories stratégiques (Economica, 1997) : « Tous les siècles ou à peu près, il y a un perturbateur. Il y a une nation en plein épanouissement, débordante de sève, assoiffée d’ambition qui veut tout dominer… Ce perturbateur, puissant par le nombre, par ses ressources de tous ordres, par la politique, par les armes, manifeste ouvertement le dessein d’absorber et d’écraser ses voisins. »

Ces considérations sur l’alliance Pékin-Moscou et la dimension planétaire de la menace n’occulteront pas l’importance névralgique de zones plus réduites, comme le Moyen-Orient. Carrefour entre l’Europe et l’Asie du Sud et de l’Est, cette région occupe une place centrale dans le projet chinois de « nouvelles routes de la soie ». Vue de Moscou, elle constitue un boulevard géostratégique en avant de son « étranger intérieur », c’est-à-dire le Nord-Caucase et les « sujets » musulmans de la Fédération de Russie.

Gilets jaunes et Maintien de l’ordre : pourquoi pas la bombe atomique !

Gilets jaunes et Maintien de l’ordre : pourquoi pas la bombe atomique !

 

 

 

Nombre de responsables et d’experts de la sécurité s’interrogent  sérieusement sur la pertinence du recours à l’armée pour assurer l’ordre public lors des manifestations de gilets jaunes. Le pouvoir objecte que l’armée est déjà sollicitée dans ‘opération sentinelle. Et pourquoi pas la bombe atomique ?  Pas vraiment un argument convaincant car Sentinelle  être le travail de la police et les 10 000 militaires utilisés serait plus utile sur le terrain des opérations extérieures où les effectifs manquent souvent. La plupart des experts en sécurité considèrent en effet que ce gouvernement  fait preuve d’un grand amateurisme pour s’opposer aux violences et arrêter les responsables. Si l’on en croit le ministère de l’intérieur les casseurs en cause ne représentent pas plus de 2000 personnes au maximum, ils sont même identifiés avant même les manifestations en tout cas quantitativement. Comment comprendre que l’ensemble des forces de police et de gendarmerie ne parvienne pas à réduire à néant les velléités destructrices de ces individus. De quoi s’inquiéter pour la sécurité du pays voire pour la sûreté. Le problème central c’est que ce pouvoir ne s’est pas entouré des compétences nécessaires car le maintien de l’ordre est une affaire de spécialistes et non d’amateurs comme ceux qui entourent aussi bien Macron que Castaner. Pour preuve cette conception très évolutive de la politique du maintien de l’ordre selon les semaines avec parfois une recherche dangereuse du contact systématique avec les manifestants et de l’autre un laxisme qui laisse les plus radicaux détruire biens publics et commerces. Comment un pays comme la France peut-il se montrer incapable de stopper 1500 à 2000 extrémistes ? Le recours à l’armée pose donc interrogations. D’abord quant au symbole qu’il représente car cela caractérise un niveau de gravité sociale et politique. Ensuite quant à l’efficacité. En effet d’après tous les spécialistes, le maintien de l’ordre est un métier pour lequel la gendarmerie et la police sont formés. Ce n’est pas le cas de l’armée qui elle est formée pour se défendre et tuer l’ennemi s’il le faut. Cet appel à l’armée  revêt sans doute aussi un caractère politique pour mordre sur la forte demande d’ordre qui se réfugie dans les partis politiques radicaux.

Maintien de l’ordre «Gilets jaunes»: l’armée, pourquoi pas la bombe atomique !

Maintien de l’ordre «Gilets jaunes»: l’armée, pourquoi pas la bombe atomique !

 

 

 

Les responsables des principaux partis politiques se sont étripés sur BFM  notamment sur la perspective de solliciter l’armée pour maintenir l’ordre lors des manifestations de gilets jaunes. Pas vraiment étonnant car cette orientation suscite pour le moins des interrogations. Elle révèle d’abord l’ampleur de la crise : une double crise, celle des gilets jaunes et plus largement du mécontentement social mais aussi une crise de gouvernance. La plupart des experts en sécurité considèrent en effet que ce gouvernement  fait preuve d’un grand amateurisme pour s’opposer aux violences et arrêter les responsables. Si l’on en croit le ministère de l’intérieur les casseurs en cause ne représentent pas plus de 2000 personnes au maximum, ils sont même identifiés avant même les manifestations en tout cas quantitativement. Comment comprendre que l’ensemble des forces de police et de gendarmerie ne parvienne pas à réduire à néant les velléités destructrices de ces individus. De quoi s’inquiéter pour la sécurité du pays voire pour la sûreté. Le problème central c’est que ce pouvoir ne s’est pas entouré des compétences nécessaires car le maintien de l’ordre est une affaire de spécialistes et non d’amateurs comme ceux qui entourent aussi bien Macron que Castaner. Pour preuve cette conception très évolutive de la politique du maintien de l’ordre selon les semaines avec parfois une recherche dangereuse du contact systématique avec les manifestants et de l’autre un laxisme qui laisse les plus radicaux détruire biens publics et commerces. Comment un pays comme la France peut-il se montrer incapable de stopper 1500 à 2000 extrémistes ? Le recours à l’armée pose donc interrogations. D’abord quant au symbole qu’il représente car cela caractérise un niveau de gravité sociale et politique. Ensuite quant à l’efficacité. En effet d’après tous les spécialistes, le maintien de l’ordre est un métier pour lequel la gendarmerie et la police sont formés. Ce n’est pas le cas de l’armée qui elle est formée pour se défendre et tuer l’ennemi s’il le faut. Cet appel à l’armée  revêt sans doute aussi un caractère politique pour mordre sur la forte demande d’ordre qui se réfugie dans les partis politiques radicaux.

 




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