Archive pour le Tag 'assurée'

Couvre-feu à 18h : la mort assurée de certains commerces

Couvre-feu à 18h : la mort assurée de certains commerces

Une vingtaine de départements devraient être concernés par un nouvel horaire du couvre-feu qui commencerait à 18 heures au lieu de 20 heures. Nombre de commerces déjà en difficulté devraient subir les conséquences de cette mesure. Pour certains ce sera la mort assurée.

 

Parmi ces départements, neuf se trouvent dans le Grand Est. Interrogé par Le Figaro, le président de la CPME Grand Est, Stéphane Heit, relaie le désarroi des commerçants de terrain. «Nous avons enregistré des réactions très vives de la part des TPE-PME. Il y a un gros ras-le-bol et cette décision n’est pas du tout comprise», explique-t-il. Avant de poursuivre : «Beaucoup de commerçants sont déjà au bord de l’épuisement et nous disent : ‘s’il y a un couvre-feu à 18h, on est mort’».

 

«Ce couvre-feu va tuer encore un peu plus l’économie», dénonce Stéphane Heit, évoquant également des conséquences humaines et psychologiques dramatiques. «Pour nous les mesures mises en place ne sont pas les bonnes et n’auront aucun impact sanitaire. On a l’impression qu’on assiste à la même chose qu’avec les masques. La priorité devrait être la vaccination», estime-t-il.

GM&S : reprise assurée mais pour 120 sur 277 salariés

GM&S : reprise assurée mais pour 120 sur 277 salariés

 

D’après Bruno Lemaire, le ministre de l’économie et des finances, l’entreprise pourrait être  rapidement sauvée  par le groupe GMD puisqu’on aurait trouvé les 15 millions qui permettront la modernisation de l’entreprise ;  une reprise qui toutefois ne se fera pas sans casse sociale puisqu’il n’est envisagé par GMD  de ne reprendre que 120 salariés sur 277.GMD  avait toutefois accompagné son offre de conditions suspensives comme la conclusion d’un bail sur les bâtiments hébergeant GM&S et l’obtention du financement pour la modernisation de l’usine. « Nous avons la possibilité d’avoir une reprise sérieuse du site, qui garantit l’emploi, qui garantit l’activité pour plusieurs années », a-t-il dit Bruno à des journalistes lors d’une visite à La Souterraine, dans la Creuse.  Il a expliqué avoir réuni les 15 millions d’euros réclamés par le repreneur, GMD, pour moderniser l’usine. L’Etat et Renault s’étaient engagés à fournir chacun 5 millions d’euros, seul PSA refusant d’abonder ce fonds. PSA a confirmé mercredi avoir consenti à augmenter ses commandes à moyen terme, les amenant ainsi de 36 à 50 millions d’euros sur cinq ans, ce qui suffirait à satisfaire GMD. Le groupe automobile maintient également des investissements spécifiques en outillage sans toutefois en préciser le montant. Ces investissements, qui resteront sa propriété, s’élevaient à quatre millions d’euros lors des précédentes communications. Le tribunal de commerce de Poitiers a prolongé mercredi la période d’activité de l’équipementier jusqu’à lundi, pour laisser le temps aux parties prenantes au dossier de finaliser une offre ferme. Le groupe GMD a proposé de reprendre 120 salariés sur les 277 que compte l’usine de La Souterraine, dans la Creuse. Il avait toutefois accompagné son offre de conditions suspensives comme la conclusion d’un bail sur les bâtiments hébergeant GM&S et l’obtention du financement pour la modernisation de l’usine. Les salariés de l’équipementier espèrent, quant à eux, que le tribunal repoussera encore sa décision à la fin du mois d’août pour se laisser le temps de négocier de meilleures conditions de départ. Ils réclament des indemnités supra-légales que les constructeurs et le repreneur refusent de financer. Bruno Le Maire a précisé lors de sa visite qu’il ne laisserait « tomber personne ». « Le deuxième engagement que je suis venu prendre ici, c’est que nous allions accompagner chaque salarié, pour lui trouver une formation, pour l’aider à se reconvertir », a-t-il dit. L’Etat s’est déjà engagé à financer la totalité des salaires jusqu’à la fin août, « quelle que soit l’issue des discussions et la décision du tribunal de commerce de Poitiers ». L’accompagnement et la formation pour les salariés exclus de l’offre de reprise représentent en moyenne 8.000 euros par personne.

fermeture des frontières en France : la faillite assurée

fermeture  des frontières en France : la faillite assurée

Dans les économies modernes le taux d’internationalisation est largement supérieur à 50 % (imports plus  exports sur PIB) un phénomène lié à la structuration de l’appareil de production dans un espace de plus en plus élargie. Dans l’industrie manufacturière comme dans l’industrie alimentaire ou même l’agriculture les produits nécessaires à la production viennent de nombreux pays. Certes cette mondialisation est loin d’être toujours cohérente notamment sur le plan environnemental voir au niveau de la santé. Pour autant fermer les frontières à tout commerce international conduirait inévitablement le pays à la faillite. Ceci n’interdisant pas évidemment de mieux réguler des flux dans une problématique économique, sociale ou environnementale ; entre une mondialisation incontrôlée et sans limite et un repli total sur les frontières du pays il y a forcément un chemin équilibré à trouver. Les services du Premier ministre ont tenté une évaluation de cette fermeture des frontières. Une étude sans doute assez approximative car vraisemblablement le coût  en serait beaucoup plus considérable qu’annoncé puisque le pays retomberait en récession avec une dévaluation en prime qui affecterait le pouvoir d’achat d’au moins 20 %. Cette tentative d’évaluation des services du Premier ministre montre quand même que le rétablissement des frontières serait très couteux pour l’économie. Selon le document réalisé par Vincent Aussilloux et Boris Le Hir, de France Stratégie – un organisme d’expertise auprès du Premier ministre – l’abandon de l’espace Schengen, actuellement mis sous pression par la crise des réfugiés, aurait des conséquences à court terme sur le travail frontalier, le tourisme et le transport de marchandises. La baisse des recettes touristiques est estimée entre 500 millions d’euros et un milliard d’euros par an. France Stratégie estime par ailleurs que le rétablissement des contrôles aux frontières pourrait réduire les opportunités de travail frontalier. L’organisme évalue la baisse du nombre de travailleurs frontaliers entre 5.000 et 10.000, avec une perte pour l’économie de 150 millions à 300 millions d’euros, des chiffres qui ne tiennent pas compte des coûts liés à l’accroissement du chômage. Il y aurait aussi un impact sur les flux de marchandises, chiffré entre 62 millions d’euros par an à l’import et autant à l’export en cas de contrôles réduits des camions aux frontières, et le double en cas de contrôle systématique. A moyen et long terme, une pérennisation des contrôles d’identité aux frontières aurait des conséquences beaucoup plus lourdes sur le commerce extérieur: « Le PIB serait dégradé de 0,50% en 2025 par rapport à la situation soit près de 13 milliards d’euros constants et le coût pour l’espace Schengen serait de 0,79 point de PIB au total, équivalant à une perte sèche de plus de 110 milliards d’euros », écrivent les auteurs de l’étude. Il y aurait aussi un impact « sur les investissements étrangers et les flux financiers, mais ceux-ci restent difficiles à évaluer », concluent-ils. L’espace Schengen est une zone de libre circulation où les contrôles aux frontières ont été abolis pour les voyageurs, sauf dans des circonstances exceptionnelles.  Mais ces derniers mois, face à un afflux de réfugiés parfois incontrôlable, plusieurs Etats membres de l’UE, dont la France, ont réintroduit des contrôles provisoires à leurs frontières.




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