Archive pour le Tag 'Assurance'

Assurance-chômage : nouvelle cure d’austérité

Assurance-chômage : nouvelle cure d’austérité

Une lettre de cadrage a été adressé par le ministre du travail aux partenaires sociaux à fin d’engager une nouvelle phase d’économie de l’assurance chômage d’au moins 10 milliards.

Pas question de revenir sur les nouvelles règles d’indemnisation qui réduise les montants et sur la modulation en fonction des évolutions économiques. Une modulation des règles d’indemnisation en fonction de la conjoncture économique. Depuis le 1er février, la durée d’indemnisation a par exemple été réduite de 25% et ne sera rallongée qu’en cas de forte dégradation économique et sociale.Des dispositions pourtant très contestées par l’ensemble des syndicats.

Dans la lettre de cadrage, les recettes de l’Unédic seront amputées chaque année (de 2 milliards dès 2023) pour financer la politique « en faveur du développement des compétences et de l’emploi », notamment l’objectif d’un million d’apprentis en 2027. Le but est aussi de participer au désendettement du régime de l’assurance chômage avec une « perspective de division par deux » de la dette fin 2026 par rapport à fin 2022, où elle atteignait 60,7 milliards d’euros.

Assurance maladie: suppression jusqu’à 1.700 postes d’ici 2027

Assurance maladie: suppression jusqu’à 1.700 postes d’ici 2027

L’Assurance maladie souhaite atteindre des « gains de productivité », notamment grâce à l’automatisation de certaines procédures. Les départs seront très progressifs les deux prochaines années.

Coup de rabot pour l’Assurance maladie. Son conseil d’administration a donné ce lundi son feu vert à une nouvelle convention avec l’Etat : celle-ci prévoit jusqu’à 1.700 suppressions de postes d’ici 2027, sous réserve de « gains de productivité » et avec une « clause de revoyure » dans deux ans.

Avec 82.000 agents en CDI sur l’ensemble du territoire, ces suppressions de postes atteindront environ 2 % de l’effectif total de l’Assurance maladie. Cet objectif a été confirmé par trois membres du conseil d’administration . .

Ces suppressions de postes vont concerner différents services d’ici fin 2027 grâce à « des gains de productivité » notamment sur l’automatisation des feuilles de soins et des factures, apprend-on dans cette nouvelle convention. Les branches concernées par des départs sont celle de la « liquidation de prestations » et celle de la « gestion des droits ».

Assurance-chômage : une réforme utile ?


Assurance-chômage : une réforme utile ?

Le raisonnement selon lequel l’instauration d’un régime d’indemnisation plus sévère conduirait mécaniquement à réduire les tensions sur le marché du travail peut sembler cohérent. Sa limite est qu’il ne s’appuie sur aucune étude sérieuse et détaillée.( papier du Monde).

Le projet de réforme vise à faire varier la durée d’indemnisation selon l’orientation du marché du travail. Lorsque le chômage baisse, les conditions se durcissent, quand il remonte sensiblement, elles s’allègent. Si l’effet de balancier peut paraître logique, ses modalités sont discutables et son efficacité à moyen terme n’est pas garantie.

Le gouvernement a décidé de réduire d’un quart la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi dont les droits s’ouvriront à partir du 1er février. Au-dessus d’un taux de chômage de 9 % (7,3 % actuellement) ou dans le cas d’une brusque détérioration supérieure ou égale à 0,8 point sur un trimestre, le barème redeviendra celui qui est appliqué aujourd’hui. En revanche, le durcissement entrera en vigueur automatiquement sous ces seuils.

La volonté de réformer le marché du travail est alimentée par deux frustrations. La première : malgré une nette amélioration depuis cinq ans, le taux de chômage en France reste deux fois plus élevé que celui qui est constaté en Allemagne, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni. La seconde : malgré plus de trois millions de demandeurs d’emploi, 360 000 postes restent non pourvus.

Le raisonnement selon lequel l’instauration d’un régime d’indemnisation plus sévère conduirait mécaniquement à réduire les tensions sur le marché du travail peut sembler cohérent. Sa limite est qu’il ne s’appuie sur aucune étude sérieuse et détaillée pour démontrer que le nombre d’emplois non pourvus est corrélé au degré de générosité du système d’allocation-chômage.

Les raisons pour lesquelles les offres d’emploi ne trouvent pas preneurs relèvent de nombreux facteurs. Elles peuvent tenir à l’inadéquation entre les compétences requises et le niveau de formation des chercheurs d’emploi, à des conditions de travail insuffisamment attractives, à des contraintes géographiques ou familiales.

Il ne s’agit pas de nier que des personnes peuvent choisir de continuer à être indemnisées au lieu d’accepter une offre disponible. Mais il est difficile d’en faire une généralité et surtout d’en faire la solution unique au problème des difficultés de recrutement dans certains secteurs. D’autres pays, qui disposent de systèmes avec des durées d’indemnisation plus courtes, connaissent les mêmes tensions pour embaucher. L’autre question est de savoir s’il est équitable de durcir les conditions d’indemnisation à partir de chiffres du chômage nationaux, alors que la capacité et la rapidité à retrouver un emploi dépendent étroitement de la situation spécifique de chaque bassin d’emploi.

Cette réforme suscite, à juste titre, l’inquiétude des syndicats. Mais son efficacité ne pourra être jugée que dans le cadre plus global de la politique menée actuellement pour tenter d’en finir avec le chômage de masse. Beaucoup de leviers sont simultanément activés : réforme du lycée professionnel, développement de l’apprentissage et de la formation tout au long de la vie, gestion des fins de carrière, amélioration des capacités d’accompagnement de Pôle emploi…

Si ces mesures ont le mérite de la cohérence, leurs effets sur le marché de l’emploi risquent d’être bousculés par le ralentissement de la croissance qui menace. Or la justification d’un recul sur des acquis sociaux ne peut tenir que si les résultats sur le front de l’emploi sont très nets en fin de quinquennat. Le pari n’est pas gagné.

Sondage-Réforme assurance-chômage: 60 % favorables

Sondage-Réforme assurance-chômage: 60 % favorables

 

Six Français sur dix sont favorables au projet de réforme du gouvernement de rendre les règles d’indemnisation plus ou moins favorables selon la conjoncture, selon un sondage Elabe pour « Les Echos », « Radio classique » et l’institut Montaigne.

Réalisé en ligne entre les 1er et 3 août, le sondage  montre que 60 % des Français se disent « favorables » aux changements envisagés. Précisément, 11 % d’entre eux déclarent l’être « très », 49 % « plutôt ». Pour rappel, il s’agit de faire en sorte que les règles d’indemnisations collent à la conjoncture : plus restrictives quand la conjoncture, donc l’emploi, est favorable et vice et versa .

Pour près de six Français sur dix, la raison principale du taux de chômage toujours élevé (il est de 7,3 % de la population active, en baisse) tient au fait qu’elles n’encouragent pas au retour à l’emploi. Les salaires insuffisants sont la deuxième raison invoquée (42 %).

« Finalement, les Français font crédit à Emmanuel Macron du bilan favorable de l’emploi », résume Bernard Sananès. Favorable, mais pas au point de croire à l’objectif de plein-emploi fixé par le chef de l’Etat d’ici à 2027. Seuls 24 % des sondés le jugent crédible.

 

30 000 personnes victimes de chauffards sans assurance

30 000 personnes victimes de chauffards sans assurance

 

En France, le nombre de conducteurs qui roulent sans assurance est estimé à 800 000 par la délégation à la sécurité routière. Selon un baromètre du fonds de garantie des victimes, ces personnes seraient en majorité de jeunes hommes, rapporte BFMTV.

Afin d’établir un portrait de ces conducteurs sans assurance, l’organisme d’indemnisation a croisé les données recueillies par les assureurs lors d’accidents avec celles des forces de l’ordre pendant les contrôles routiers. Ainsi, 60 % des automobilistes qui roulent sans assurance ont moins de 35 ans et 80 % sont des hommes.

Si une minorité conduit sans assurance en raison d’un non-renouvellement, un grand nombre décide de ne pas souscrire de contrat d’assurance automobile pour des raisons économiques. En effet, 31,3 % des non-assurés sont sans emploi et environ 24 % sont ouvriers.

Selon le Fonds de garantie des victimes (FGAO) à France Info  mercredi 4 août : quelque 30.000 personnes ont été victimes d’un accident de la route causé par un conducteur en défaut d’assurance sur les routes de France au cours de l’année 2020.

Assurance chômage : mise en cause au Conseil d’État par les syndicats

Assurance chômage : mise en cause au Conseil d’État par les syndicats

 

 

Les syndicats vont déposer ensemble un recours devant la justice administrative contre le décret du 30 mars. «On n’a pas rédigé de recours commun car chaque organisation a sa ligne, mais nos avocats iront symboliquement ensemble pour montrer notre opposition commune. Ce n’est pas l’ultime espoir mais on compte beaucoup dessus», affirme Michel Beaugas (FO).

 

Les syndicats déposeront à la fois un référé suspension et une saisine sur le fond. Les juges auront un mois pour se prononcer sur la suspension et éventuellement ensuite quatre mois pour examiner le fond. Pour étayer leurs recours, les syndicats ont fait tourner les ordinateurs en multipliant les «cas types» de «ruptures d’égalité» entre demandeurs d’emploi générées par la modification au 1er juillet du calcul du salaire journalier de référence (SJR), le cœur de la réforme.

 

«Comme il y a déjà eu une annulation de cette mesure en novembre par le Conseil d’État et une rectification par le gouvernement derrière, on a été obligés d’approfondir, on a bien gratté le décret», résume Michel Beaugas.

 

Un décret qui a créé des inégalités notamment en matière de périodes d’indemnisation inhabituelles (activité partielle, congés maternité, maladie…). Pour éviter ces «effets non voulus», la ministre du Travail, Élisabeth Borne, a rédigé un peu à la va-vite un décret rectificatif qui prévoit de compter ces périodes «comme si le salaire avait été à son niveau habituel». Une prise en compte qui juridiquement semble assez fragile.

Si le gouvernement ne renonce pas, «l’une des dernières réformes du quinquennat s’attaquera donc aux travailleurs précaires, en réduisant leurs droits et en fragilisant leur situation sociale», ont dénoncé dans une tribune au Monde plusieurs responsables syndicaux et associatifs, dont Laurent Berger (CFDT) et Philippe Martinez (CGT).

Assurance-chômage : baisse des indemnités pour 1 million de bénéficiaires

Assurance-chômage : baisse des indemnités pour 1 million de bénéficiaires

il se confirme que la réforme de l’assurance chômage dénoncée notamment par la CFDT va provoquer une baisse de revenus sérieuse pour plus d’un million de bénéficiaires à compter de juillet. .

Il y a d’abord la modification du calcul du salaire journalier de référence. Le nouveau mode de calcul prendra en compte les journées travaillées et les journées non travaillées pour toutes les personnes qui ouvriront des droits à partir de l’été prochain alors qu’auparavant, seuls les jours travaillés étaient pris en compte. Cette modification technique entraînerait une baisse des allocations pour 1,15 million de chômeurs, soit près de 41% des inscrits durant la première année de mise en oeuvre de la mesure. Et les personnes affectées seraient principalement en CDD ou en contrat intérimaire. En revanche, ils devraient bénéficier d’un allongement des droits. La période moyenne de droits pourraient ainsi passer de 11 mois à 14 mois.

Parmi les autres mesures, la hausse de la durée minimum d’affiliation pour toucher des droits (6 mois au lieu de 4 mois auparavant). Enfin, le dispositif du bonus-malus a été conçu pour être neutre financièrement. Cette dernière mesure qui doit d’abord toucher les entreprises n’entrera en vigueur qu’en 2022.

Assurance-chômage : les pistes de réforme du conseil d’analyse économique

Assurance-chômage : les pistes de réforme du conseil d’analyse économique

Le  conseil d’analyse économique (CAE) rattaché au Premier ministre, a exprimé de nouvelles propositions visant à renforcer le pilotage et l’efficacité de ce système assurantiel. Depuis le début de la crise, l’assurance-chômage a été fortement sollicitée après l’effondrement du marché du travail pendant les périodes de confinement notamment. L’endettement de l’Unedic devrait atteindre environ 63 milliards d’euros à la fin de l’année 2020.Le seul problème de ces propositions c’est qu’elles ne sont peut-être pas très opportunes compte tenu de la période.

S’il veut chambouler l’assurance-chômage, le gouvernement dispose désormais d’une batterie de recommandations-chocs pour le faire. Elles se trouvent dans une note publiée, mardi 12 janvier, par le Conseil d’analyse économique (CAE). D’après le Conseil d’analyse économique (CAE).  placée auprès du premier ministre, « l’organisation » du régime d’indemnisation des demandeurs d’emploi s’avère « inefficace ». Dès lors, il faut tout revoir, qu’il s’agisse du pilotage du système ou des paramètres relatifs aux allocations. Autant d’idées susceptibles de retenir l’attention, à l’heure où le pouvoir en place cherche à corriger sa réforme du dispositif mise en œuvre dans deux décrets de juillet 2019.

L’assurance-chômage obéit à des modalités inscrites, la plupart du temps, dans des conventions que les partenaires sociaux négocient « tous les deux ou trois ans », comme le rappellent les signataires de l’étude – les économistes Pierre Cahuc, Stéphane Carcillo et Camille Landais. Mais s’il y a un désaccord entre les syndicats et le patronat, l’Etat reprend la main pour arrêter les règles – ce qui s’est produit en 2019. L’exécutif a, par ailleurs, des pouvoirs accrus sur le dispositif, depuis la loi « avenir professionnel » de septembre 2018 : le texte lui permet de cadrer les discussions entre organisations de salariés et d’employeurs afin que celles-ci poursuivent des objectifs bien précis, notamment en termes d’équilibre financier.

Pour le CAE, le fonctionnement actuel reste insatisfaisant, parce qu’il contribue à rendre le régime « légèrement » plus généreux « en période de chômage faible que de chômage élevé ». Or, c’est exactement l’inverse qu’il conviendrait de chercher : améliorer la couverture des demandeurs d’emploi quand la croissance pique du nez et réduire la voilure lors des reprises, « comme [le font] le Canada ou les Etats-Unis ». C’est pourquoi le CAE préconise d’ajuster les paramètres « en fonction d’indicateurs de l’activité économique », l’idée étant de moduler la « durée d’indemnisation » et les conditions pour avoir droit à une allocation, selon l’état du marché du travail.

Autre changement suggéré par MM. Cahuc, Carcillo et Landais : il porte sur le calcul de la prestation. Aujourd’hui, le mécanisme repose encore sur des dispositions antérieures aux décrets de juillet 2019, puisque l’entrée en application des textes, publiés il y a deux ans, a été repoussée (sur le volet indemnisation). Or, selon le CAE, les dispositions en vigueur peuvent avoir des effets indésirables, en particulier dans les cas de figure où une personne perçoit une allocation tout en occupant un emploi : le système permet alors, à ceux qui enchaînent des postes « non permanents, d’accroître leur revenu total en s’inscrivant au chômage », alors que la rémunération tirée de leur activité reste la même. Autrement dit, il existe des situations où le salarié « gagne plus au chômage qu’en travaillant », ce qui « n’est clairement pas compatible avec les objectifs » du régime, comme MM. Cahuc et Carcillo l’ont écrit dans une tribune publiée, début décembre 2020, dans Les Echos.

« Une assurance pandémie par capitalisation » ?

« Une assurance pandémie par capitalisation » ?

L’économiste Pierre Picard, Professeur et membre du haut-collège à l’Ecole polytechnique  préconise, dans une tribune au « Monde », la création d’une assurance pandémie par capitalisation, pour couvrir les risques des entreprises.

Tribune.

 

Les assureurs français l’ont dit avec force et clarté : en 2021, les contrats pertes d’exploitation des entreprises ne couvriront pas le risque de pandémie du Covid-19. La raison en est simple : ces contrats fonctionnent en mutualisation et cela ne permet pas d’assurer un risque systémique où, quand un assuré est victime d’une perte, tous les autres le sont aussi.

La nature ayant horreur du vide, la Fédération française de l’assurance (FFA) a proposé un système appelé Catex, pour « catastrophes exceptionnelles ». Les modalités de couverture sont en discussion, mais, et c’est le plus important à ce stade, les assureurs se sont engagés sur une contribution à l’indemnisation des entreprises de 2 milliards d’euros, mutualisés au sein d’un pool géré par la Caisse centrale de réassurance (CCR).

L’Etat n’a pas attendu un tel dispositif pour aider les entreprises dans le besoin, et il le fait déjà de multiples manières. Le risque de pandémie est-il en fait inassurable ? Non, car l’assurance repose sur deux piliers : la mutualisation et la capitalisation. Pour faire véritablement bouger les lignes, c’est la muraille de Chine qui sépare l’assurance dommage gérée en mutualisation et l’assurance-vie en capitalisation qu’il faudrait aujourd’hui abattre.

Assurance chômage : la réforme vidée de son sens par le conseil d’État

Assurance chômage : la réforme vidée de son sens par le conseil d’État

 

C’est en sorte une claque que vient de recevoir le gouvernement dont deux mesures majeures de la réforme de l’assurance chômage viennent d’être balayées par le conseil d’État. La principale mesure contestée concerne les conditions nouvelles de calcul de l’allocation chômage.

 

Le Conseil d’Etat estime que les nouvelles modalités de calcul de l’allocation risquent d’entraîner une différence de traitement disproportionnée entre les bénéficiaires, le salaire journalier de référence, qui sert de base à l’indemnisation, pouvant, selon la nouvelle formule, varier du simple au quadruple en fonction de la répartition des périodes d’emplois.

Le Conseil d’Etat considère par ailleurs que le dispositif de bonus-malus renvoie, pour certaines de ses modalités, à un arrêté là où il aurait fallu un renvoi à un décret.

Pour la ministre du Travail Elisabeth Borne, la réforme, qui doit entrer en vigueur au 1er avril 2021, est toujours d’actualité. Les discussions en cours avec les partenaires sociaux permettront, selon elle, de trouver des solutions conformes à la décision du Conseil d’Etat d’ici là.

Près d’un million de conducteurs sans assurance et 700 000 sans permis

Près d’un million de conducteurs sans assurance et 700 000 sans permis

 

Des chiffres forcément approximatifs concernant ceux qui circulent sans permis et sans assurance Ils seraient 800.000 à circuler en France sans assurance selon les chiffres de la délégation à la sécurité routière. Et selon le dernier baromètre du fonds de garantie des victimes, publié cette semaine, ces conducteurs non assurés ont causé l’an dernier 28.469 demandes de prises en charge de personnes de victimes, à la suite d’accidents. Pour les sans permis on évalue le chiffre à 700 000. Ce sont parfois les mêmes.

 

En croisant les données récoltées par les assureurs dans le cas d’accidents causés par ces conducteurs non assurés et les statistiques des forces de l’ordre losrqu’elles réalisent des contrôles (rouler sans assurance est interdit et passible de 750 euros d’amende), le fonds de garantie des victimes a dressé dans son baromètre le portrait de ces automobilistes. 80% sont des hommes et 60% ont ainsi moins de 35 ans. Un tiers de ces conducteurs sans assurance sont âgés de 26 à 33 ans.

Beaucoup de conducteurs non-assurés viennent de catégories modestes. 31,3% n’ont pas d’emploi, un peu moins de 24% sont ouvriers, selon les chiffres du baromètre.

Depuis le 4 juin 2019, un fichier a été mis en place pour croiser les données des assureurs avec les plaques d’immatriculation lors des contrôles, afin d’identifier plus rapidement les conducteurs non assurés.

Assurance chômage,: un report de la date de la réforme

Assurance chômage: un report de la date de la réforme

 D’après Laurent Berger de la CFDT, le Premier ministre ne serait pas opposé à un report du calendrier de la réforme très contestée par les syndicats de l’assurance chômage.

“On demande son abandon mais on a senti chez le Premier ministre hier une ouverture pour dire ‘on peut la décaler’ en attendant de voir ce que seront vraiment (…) les conséquences de cette crise sanitaire sur l’explosion des chiffres du chômage”, sur FranceInfo.

“Il ne fallait pas l’appliquer au départ parce qu’elle était profondément injuste et elle sanctionnait beaucoup les demandeurs d’emplois. Maintenant, en plus, elle est totalement inadaptée, donc il faut la repousser dans l’application (…). Ce qui m’intéresse, c’est que les demandeurs d’emplois, au 1er septembre, ne se voient pas appliquer des règles qui les sanctionneraient”, a-t-il ajouté.

Ces déclarations interviennent au lendemain d’une première journée de rencontres entre le nouveau Premier ministre et l’ensemble des partenaires sociaux – qui se poursuivent vendredi – pour évoquer, outre la réforme de l’assurance chômage, le plan de relance de l’économie, le chantier des retraites ou encore celui de l’autonomie.

Une future assurance pandémie a quel prix?

  • Une  future assurance pandémie  a quel prix?  
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  • La couverture du risque créé par exemple par la crise sanitaire mérite sans doute une étude pour en couvrir  conséquences. Toute la question est de savoir quelle est la nature exacte des risques qui pourraient être couverts, exemple ceux découlant de catastrophes naturelles ou de décisions administratives. Et la principale question celle de son cout qui risque de n’être pas très marginal. Bercy étudie, avec l’aide des parlementaires, des représentants d’entreprises, des assureurs et courtiers, un nouveau régime de couverture des entreprises en cas de pandémie, mais aussi de crise exceptionnelle. Les travaux sur la création d’un nouveau système d’assurance pour les entreprises en cas de future pandémie avancent à grands pas. Les parlementaires, représentants d’entreprises, assureurs et courtiers, qui planchent sur le sujet avec Bercy depuis avril, remettront chacun leur copie ce vendredi.Le sujet est sensible. Depuis mi-mars, un certain nombre d’entreprises et de commerces reprochent aux assureurs de ne pas avoir couvert la perte d’activité liée à la pandémie de Covid-19. «Cette crise inédite a montré les limites des systèmes assurantiels», explique au Figaro Florence Lustman, présidente de la Fédération française de l’assurance (FFA). D’où la nécessité de créer un nouveau cadre, qui couvrirait les entreprises face aux conséquences économiques d’un événement majeur.

Assurance : hausses de tarifs à prévoir

Assurance : hausses de tarifs à prévoir

Une baisse de la rentabilité des assurances liées à une diminution de la rentrée des primes aussi certaines indemnisations ( quand les contrats le prévoient ) devraient conduire à terme à une augmentation du coût des assurances dès 2021 « 

 

« Au total, les résultats du secteur de l’assurance seront cette année fortement affectés mais il est difficile d’apprécier aujourd’hui dans quelle proportion sachant que tous les effets de cette crise sur la sinistralité comme sur l’activité n’apparaîtront que progressivement au cours des prochains mois », a encore souligné M. Delas, représentant de la profession.

par la couverture des pertes d’exploitation sans dommages, notamment dans des secteurs particulièrement touchés tels que la restauration.

« De nombreux clients qui croyaient de bonne foi qu’ils étaient couverts par le contrat qu’ils avaient souscrit ont découvert que ce n’était peut-être pas le cas. [...] Lorsque la rédaction du contrat ne permet pas de conclure avec certitude à une absence de garantie, seul le juge peut trancher et lever le doute. L’ACPR n’a en effet pas autorité pour dire le droit en matière de contrat », a affirmé M. Delas.

Autre conséquence de la crise, les ratios de solvabilité des assureurs se sont dégradés, de l’ordre de 20 à 30 points au 31 mars dernier. Mais de façon générale, le secteur est suffisamment solide et bien capitalisé pour faire face à tous ses engagements et résister même dans les scénarios les plus défavorables.

 

En 2019, la collecte nette en assurance-vie s’est stabilisée à un niveau élevé, tandis qu’en assurance non vie, l’activité s’est développée à un bon rythme avec des primes qui progressent de près de 4%. La sinistralité s’est par contre légèrement dégradée, a fait savoir M. Delas.

 

Assurance-chômage : changement radical

Assurance-chômage : changement radical

 

 

 

Changement assez radical pour l’assurance chômage. D’après l’Unedic, le retour à l’équilibre financier sera assuré d’ici fin 2020 et le régime sera même excédentaire en 2021. Ce serait dû aux  effets conjoints de la réforme qui diminue les droits des chômeurs et d’un environnement économique plus favorable. Il est clair qu’il faut se méfier de ce genre d’annonce tellement il a déjà été employé et malheureusement peu confirmé dans les faits qu’il s’agisse par exemple du système des retraites dont le comité d’orientation ( sorte d’institution de chapeaux à plumes au service des gouvernements successifs) qui avait annoncé l’équilibre du système ou autre exemple celui de l’équilibre de la sécurité sociale. Ce qui est certain,  c’est qu’on a réduit les droits, ce qui produira moins de dépenses chiffrées autour de 3 milliards. La question se pose quand même de l’évolution du deuxième paramètre concernant  le nombre de bénéficiaires. En effet,  tout dépendra de la conjoncture économique alors l’Unedic donne l’impression que la France connaît une embellie sur le plan de la croissance. Faut-il rappeler que c’est plutôt le contraire qui se passe puisque la croissance en 2019 sera limitée autour de 1,2 %.

Pas vraiment de quoi créer de manière significative des emplois.  Bref, de toute manière, une évolution tout à fait  anodine quand il y a plus de 6 millions de chômeurs dont 2.5 millions sont indemnisés.  Compte tenu du ralentissement mondial qui se confirme de jour en jour l’année 2020 (voire 2021) pourrait bien être catastrophique sur le plan de l’activité économique et donc du chômage.  Les organismes de conjoncture prévoient environ 75.000 créations d’emploi dans le privé l’année prochaine contre 250.000 en 2019.

En outre, le risque de se retrouver au chômage pourrait s’amplifier en 2020 avec l’essoufflement de l’économie tricolore.  Pourtant dans ses nouvelles prévisions financières, , l’Unedic anticipe ainsi un retour à l’équilibre de ses comptes au deuxième semestre de 2020, soit quelques mois plus tôt qu’en l’absence de réforme. L’organisme prévoit une amélioration importante de son solde financier au cours des deux années suivantes, toujours sous les effets conjugués de la réforme et de la conjoncture économique.

Le solde financier passerait ainsi de -1,8 milliard d’euros en 2019 à un quasi-équilibre en 2020 (-0,3 milliard d’euros) puis deviendrait excédentaire pour atteindre 3 milliards d’euros en 2021, puis 5,3 milliards en 2022.

Hors effet de la réforme, le solde financier aurait atteint +1,2 milliard d’euros en 2021 puis +3,2 milliards d’euros en 2022.

La dette qui devait atteindre son niveau maximum en 2020 à 37,6 milliards d’euros, soit l’équivalent de 11 mois de recettes, devrait par ailleurs être ramenée à 29,4 milliards en 2022.

Cette refonte des règles de l’assurance chômage, vivement décriée par les syndicats, affectera toutefois les demandeurs d’emploi, estime l’Unedic.

Près de la moitié d’entre eux verront l’ouverture de leurs droits retardée ou annulée. Ils bénéficieront de droits plus courts ou d’une indemnité plus faible mais versée sur un plus longue période.

La réforme prévoit notamment un durcissement des droits d’entrée dans le régime d’assurance chômage dès le 1er novembre et un changement de calcul de l’indemnité au 1er avril prochain. Ces deux mesures permettront à elles deux de générer des économies de 3,2 milliards d’euros entre 2019 et 2021.

A cela, s’ajoutent les mesures venant diminuer les allocations des cadres les mieux rémunérés, soit quelque 160 millions d’euros sur trois ans. Au total la réforme doit permettre de réduire les dépenses de 3,4 milliards d’euros.

L’intégration au régime des salariés démissionnaires et des indépendants, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, devrait entraîner 900 millions d’euros de dépenses supplémentaires. A cela, s’ajoute l’augmentation de la contribution de l’Unedic à Pole emploi pour financer la formation des chômeurs, qui est estimée à 800 millions d’euros.

Les économies globales générées sur les années 2019-2021 s’élèvent ainsi à 2,2 milliards d’euros.

“Ça va être une tuerie”, avait déclarée lundi le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger reprenant les objections de l’ensemble des syndicats.

“Cette réforme (…) est faite dans une logique purement budgétaire”, a-t-il ajouté. “Ce n’est pas le modèle de protection sociale ni le modèle de société que j’ai envie de prôner. Le gouvernement a fait ces décrets, il en portera une responsabilité”.

Dès le 1er novembre, 9% des personnes qui auraient ouvert un droit avec les règles de 2017 ne pourront pas s’inscrire à l’assurance chômage, car ils n’auront pas atteint six mois d’affiliation (au lieu de quatre aujourd’hui). Douze pour cent ouvriront un droit mais plus tard (cinq mois plus tard en moyenne), et 11% ouvriront un droit à la même date mais plus court.

Au 1er avril, 37% des nouveaux entrants, soit 850.000 personnes, verront leurs allocations passer de 905 euros par mois à 708 euros en moyenne, selon les calculs de l’Unedic. Ces allocations seront, en revanche, versées sur 18 mois contre 12 aujourd’hui.

le  premier changement c’est que l’assurance chômage précédemment gérée par les partenaires sociaux est repris en main par l’État. Les mesures sont par ailleurs assez radicales et mécaniquement doivent  faire baisser le nombre d’allocataires. Par exemple Il faudra désormais avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers mois, contre 4 mois sur les 28 derniers mois , environ 710.000 allocataires pourraient être concernés par cette mesure sur la première année de mise en œuvre.

Au niveau du rechargement des droits, des modifications sont prévues dans les décrets publiés au journal officiel.  À partir du premier novembre prochain, il faudra avoir travaillé au minimum pendant 6 mois pour recharger ses droits. Sous les conventions actuelles, il faut travailler 1 mois pendant sa période d’indemnisation pour bénéficier de ce rechargement.

L’autre principale disposition, qui devrait entrer en application dans quelques jours, concernera les travailleurs ayant perçu une rémunération supérieure à 4.500 euros bruts, soit environ 3.500 euros nets. Ainsi, les allocataires de moins de 57 ans ayant touché des revenus supérieurs à cette somme pourrait voir leur indemnité baisser de 30% à partir du septième mois d’indemnisation. Cette baisse de l’allocation ne concerne pas les demandeurs d’emploi de plus de 57 ans fortement touchés par le chômage de longue durée.

La crainte exprimée par les opposants à la réforme est que ce principe de dégressivité risque de s’appliquer aux autres catégories de chômeurs, alors que son efficacité est loin d’être approuvée au sein des économistes. Si, d’un point de vue statistique, de nombreux chômeurs pourraient sortir des listes de Pôle emploi, cela aurait pour possible conséquence de gonfler les chiffres du « halo du chômage »: actuellement, les services de l’Insee estiment que 1,5 million de personnes souhaitent un emploi sans être considérées au chômage.

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