Archive pour le Tag 'associer'

Associer les salariés aux décisions sur le travail

Associer les salariés aux décisions sur le travail

Le directeur général de la MAIF, Pascal Demurger, répond aux propositions des deux économistes Thomas Coutrot et Coralie Perez pour améliorer le travail en redonnant aux salariés le pouvoir de s’exprimer sur leur travail.( dans Le Monde)

Dans le cadre du projet de médiation scientifique « Que sait-on du travail ? » du Laboratoire d’évaluation des politiques publiques de Sciences Po (Liepp), des chercheurs ont analysé les maux du travail et leurs origines dans une série de textes publiés par Le Monde tout au long de l’année. Pour « travailler mieux », ces mêmes chercheurs ont avancé quelques pistes d’actions. Dans une deuxième série « Que fait-on du travail ? », qui décryptera sur plusieurs mois ce qui est fait du travail, Le Monde  a interrogé des dirigeants d’entreprise sur ce qu’ils pensent des propositions des chercheurs et s’ils les appliqueraient. Cet entretien ouvre le premier épisode de la série.

Le premier sujet abordé est celui de la perte de sens au travail, ses liens avec le management, en particulier avec la non-participation des salariés aux décisions qui concernent leur travail, analysé par les économistes Thomas Coutrot et Coralie Perez. Leurs recommandations ? Redonner aux salariés le pouvoir d’agir sur leur travail en faisant de leur parole un levier de transformation.

En tant que directeur général de la MAIF et coprésident du Mouvement Impact France, Pascal Demurger, qu’en pensez-vous ?

Sur la question du sens au travail, je suis 100 % d’accord avec ces chercheurs. Redonner la parole aux salariés comme levier de transformation pour redonner du sens au travail est essentiel. Le sujet du travail est un angle mort du débat public. On parle rarement des modalités du travail. Or, il y a vraiment du sens autour de l’objet même du travail et ça peut aller au-delà si l’entreprise propose une mission plus large de nature plutôt sociétale.

Face aux pandémies associer les experts santé aux autres scientifiques

Face aux pandémies associer les experts santé aux autres scientifiques

Dans une tribune au « Monde », un collectif de professionnels de la santé et de scientifiques prône le développement au niveau mondial d’une approche transdisciplinaire associant, selon le concept « One Health », la santé humaine, celle des élevages et des cultures et celle des écosystèmes.

Tribune. « Moi qui suis si peu médecin, si peu vétérinaire… », déclarait Louis Pasteur, le 12 février 1880, s’étonnant d’être à la fois membre de l’Académie nationale de médecine et désormais de la Société centrale de médecine vétérinaire, ancêtre de l’Académie vétérinaire de France, qui l’accueillait pour donner une communication. Mais « la science est une », ajoutait-il, et « c’est l’homme seulement qui en raison de la faiblesse de son intelligence, y établit des catégories ».

Outre celui de Louis Pasteur (1822-1895), la France est le pays de René Descartes (1596-1650), de Claude Bernard (1813-1878), fondateur de la médecine expérimentale, ainsi que de Claude Bourgelat (1712-1779), fondateur des premières écoles vétérinaires. Autant de personnalités qui, à leur façon, ont récusé les trop rigides cloisonnements du savoir et dont l’attitude devrait nous inspirer face à l’actuel défi sanitaire.

« Louis Pasteur, René Descartes, Claude Bernard, Claude Bourgelat. Autant de personnalités qui, à leur façon, ont récusé les trop rigides cloisonnements du savoir et dont l’attitude devrait nous inspirer face à l’actuel défi sanitaire » (Timbre paru en 2011 dessiné par Sophie Beaujard, gravé par Yves Beaujard et imprimé en taille-douce). DR/La Poste

Même si la situation sanitaire due au coronavirus n’est pas inédite au vu de la pandémie de 1969 (grippe de Hongkong, 40 000 décès en France, un million dans le monde), la pandémie actuelle démontre la nécessité de tirer des enseignements de cette crise pour construire une approche globale basée sur le concept « One Health » (« une seule santé ») associant santé humaine, santé des élevages et des cultures et santé des écosystèmes.

La pandémie de Covid-19 a remis au premier plan les liens étroits qui existent entre ces différentes santés et le continuum entre animaux et êtres humains. Plus de 75 % des agents pathogènes de l’homme sont issus des animaux. Les coronaviroses, répandues dans le règne animal, font partie de ces maladies des animaux transmissibles à l’homme (zoonoses). Pour les vétérinaires, les coronavirus sont des ennemis de tous les jours et leur expertise dans ce domaine et dans la fabrication de vaccins anticoronavirus aurait mérité d’être plus exploitée.

Certes, des vétérinaires et des écologues ont été présents dans des équipes de recherche de médecine humaine, une importante mobilisation de vétérinaires praticiens s’est traduite par la fourniture de matériels à des unités de réanimation et de consommables pour les hôpitaux et les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), et l’autorisation a été finalement donnée aux industriels et laboratoires vétérinaires de produire des tests PCR et effectuer des analyses à grande échelle. Mais les sciences vétérinaires auraient dû être davantage sollicitées dans l’esprit du concept de santé globale multidisciplinaire.

 

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