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Les Français ne travaillent pas assez (Bruno Le Maire)

Les Français ne travaillent pas assez (Bruno Le Maire)

Le constat du ministre de l’économie contraste avec ses orientations. Bruno Lemaire fait un constat objectif sur la faiblesse du volume global de travail pendant toute la vie des Français mais par contre refuse de remettre en cause les 35 heures. Il considère que c’est une erreur mais n’envisage pas de revenir dessus. Tout le paradoxe du en même temps de Macron.

 

«sur l’ensemble de la durée de vie nous ne travaillons pas suffisamment. Est-ce qu’il est raisonnable et juste que les gens qui ont entre 55 et 63 ans soient ceux qui sont le moins longtemps gardés dans l’entreprise ?» a interrogé le locataire de Bercy. «Je pose cette question et il faut y apporter des réponses», a lancé le ministre.

Il plaide pour une augmentation du volume de travail national qui serait, a-t-il assuré, l’un des plus faibles en Europe. «Notre volume global de travail est insuffisant, c’est un vrai problème.» Il a poursuivi en expliquant que «pour produire collectivement plus et gagner en prospérité, il faut tous travailler collectivement davantage, je dis bien tous, et donner sa place à chacun». Pour autant, il ne souhaite pas revenir sur les 35 heures, même si la réforme «a été une erreur». «Mais ne créons pas une autre erreur en déstabilisant les entreprises qui se sont adaptées», a-t-il pondéré. Bref un pas en avant, un pas en arrière.

EDF: La grève assez suivie

EDF: La grève assez suivie

Une grève finalement assez suivie pour protester contre le projet de réorganisation appelée Hercule. Ce projet prévoit notamment de séparer les activités de production et de distribution de l’électricité. D’une façon plus globale, le gouvernement envisagerait une plus grande libéralisation de la distribution qui pourrait aussi passer par une forme de privatisation de la distribution actuellement assurée par EDF.

Le problème de fond d’après des syndicats, c’est que la réforme ferait porter le déficit structurel par l’entité de production tandis que la distribution ne supporterait que des coûts marginaux un peu comme dans l’activité de téléphonie avec cependant une différence de taille pour l’instant c’est que Orange normalement chargé de l’entretien du réseau ne le fait pratiquement pas ! D’une certaine manière, il s’agirait d’externaliser les profits sur des sociétés privées et d’ internaliser les coûts sur la branche de production.

Ceci étant,  EDF n’est pas exempt de tout reproche loin s’en faut car sa gestion est relativement laxiste y compris en matière de production. L’affaire de Flamanville notamment caractérise une certaine perte de compétence et d’efficacité. Le mastodonte a un sérieux besoin de revoir sa politique de management et de gestion.

Le taux de grévistes s’est établi à 31,6% sur l’effectif total d’EDF contre 29,7% lors d’un précédent mouvement lié au même sujet en octobre 2019, selon les chiffres communiqués en fin de journée par le groupe. Un chiffre évidemment contesté car l’effectif global n’est jamais en service. Le taux de grévistes devrait être calculé par rapport aux agents qui devraient être réellement services jours de grève.

La CGT a de son côté évoqué 30 à 70% de grévistes en fonction des unités avec, à 16h, “près de 13.000 MW cumulés de production électrique mise à l’arrêt et entre les mains des grévistes, répartis sur une cinquantaine de sites de production”.

Les fédérations Mines-Énergies CGT, CFE-CGC Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines avaient appelé les salariés à la grève pour réaffirmer leur opposition au projet de réorganisation d’EDF, Hercule,

L’alerte de la Banque de France sur les dépenses est assez maladroite

L’alerte de la Banque de France sur les dépenses est assez maladroite

 

L ‘alerte que vient de lancer le patron de la Banque de France sur le niveau des dépenses n’est pas très opportun au moment où les agences de notation procèdent à une nouvelle évaluation des capacités financières des Etats suite à la crise du coronavirus.

L’avertissement du patron de la banque de France n’a heureusement pas été entendu par l’agence de notation S&P qui vient de procéder à une nouvelle évaluation de la France. Certes la dérive financière de la France est indéniable et avec la crise l’endettement pourrait dépasser nettement les 100 % du PIB. Toutefois cette évolution n’est pas particulière à la France même s’il faut reconnaître que structurellement la France a depuis longtemps un taux d’endettement critique. Le problème c’est l’opportunité de cette alerte. Peut-être de la part du patron de la banque de France pour faire plaisir aux orthodoxes de la banque centrale européenne ou tout simplement pour des raisons existentielles car on ne voit  plus très bien à quoi sert la Banque de France alors que la banque centrale européenne gère désormais la monnaie.

L’agence de notation S&P  a en effet  maintenu la perspective de la France à «stable». S&P estime en effet que «les récentes réformes économiques, budgétaires et structurelles mises en place par le gouvernement ont amélioré la capacité de l’économie à résister aux effets négatifs de la pandémie de covid-19», précise-t-elle dans un communiqué. L’agence de notation Fitch avait, elle, abaissé en mai la perspective de la France, tout en gardant sa note AA. L’agence S&P rejoint à peu près les prévisions du gouvernement qui prévoit une baisse de croissance de leurs 2 % en 2020 et un redressements autour de 8 % en 2021.

 

« Nous ne pouvons pas tout nous offrir, tout le temps », a déclaré le patron de la Banque de France, en rappelant que les dépenses publiques de la France ont augmenté « de 1% en moyenne, après inflation » au cours des dix dernières années. Aujourd’hui, « les dépenses hors Covid augmentent encore plus vite qu’avant, que le 1% », a mis en garde le gouverneur de la Banque de France en citant une étude du Haut conseil des finances publiques. La France a dévoilé un plan de soutien de 100 milliards d’euros le mois dernier, ce qui correspond à 4% du produit intérieur brut (PIB). Curieusement le patron de la Banque de France alterne entre des messages excessivement optimistes comme par exemple les perspectives de reprise de la croissance qui sont loin d’être évidente et la critique sur la dérive financière.

 

En outre le patron de la Banque de France en rajoute une couche en attirant l’attention sur les risques d’augmentation des taux d’intérêt pour la France. Ce que n’envisage pas pour l’instant les agences de notation.

«Gilets jaunes» : vers une fin assez pitoyable du mouvement

 «Gilets jaunes» : vers une fin assez pitoyable du mouvement

 

La plupart des grands médias qui ont rendu compte de la dernière manif des gilets jaunes ont parlé de mobilisation en demi-teinte. La vérité est plus cruelle,  la participation se situe entre 5000 et 10 000 personnes pour l’ensemble de la France. Une participation qu’on devrait trouver pour une seule ville !

Ces  nouvelles mobilisations constituent un véritable échec. Il ne reste plus le dernier carré des gauchistes et autres anarchistes et poujadistes avec un éventail de revendications surréalistes, contradictoires et même incompréhensibles. En gros,  on affiche un contenu social mais sur le fond l’objet du mouvement est la révolution. Exactement ce qu’on retrouve dans les journaux à diffusion microscopique des organisations d’extrême-gauche qui ont noyauté le mouvement comme ils  tentent régulièrement de noyauter le mouvement syndical.

Le mouvement de départ qui avait un sens , qui  a  indiscutablement bénéficié d’un certain soutien populaire s’est transformé en groupuscule manipulé qui brasse aussi bien des revendications sociales que sociétales ou politiques .  La participation a été ridiculement basse partout à Paris avec autour trois 4000 manifestants, à Marseille avec 150 manifestants comme dans de nombreuses autres villes.

On objectera que certaines manifestations étaient interdites mais cela n’a jamais empêché les gilets jaunes de défiler précédemment. Par ailleurs, cette fois les forces de l’ordre sont intervenues très en amont pour interpeller des meneurs susceptibles de provoquer des violences. Du coup, ces dernières ont été relativement réduites.

Dernier épisode rocambolesque l’éjection de l’humoriste Bigard, représentant autoproclamé des gilets jaunes, candidats aux élections présidentielles et accusé de trahison. Un représentant mal accepté des gilets jaunes qui portaient sur sa casquette ce slogan philosophique : « allez tous vous faire vous faire enculer » ! Ou la politique et l’humour dans le caniveau !

 

Sondage Crise sanitaire : le gouvernement n’en fait pas assez pour 53 %

Sondage Crise sanitaire  : le gouvernement n’en fait pas assez pour 53 %

 

Selon une étude menée les 31 mars et 1er avril auprès d’un millier de Français par Odoxa avec Dentsu Consulting, pour Le Figaro et Franceinfo, les Français considèrent encore à 53 % que le gouvernement n’en fait pas assez.

Au flou de la parole gouvernementale sur les stocks de masques et de produits sanitaires s’est greffé le manque de clarté des oppositions sur leurs positions, selon l’opinion publique. Toutes les oppositions sont ainsi jugées majoritairement «pas à la hauteur», et leur parole est largement «méconnue» des Français, alors qu’Édouard Philippe réunit ce jeudi matin les chefs de parti en visioconférence. Que ce soit sur le confinement ou le maintien du premier tour des élections municipales, les volte-face des responsables politiques ont ajouté à la confusion.

Concernant Emmanuel Macron, qui a opéré un changement de ton face à la propagation du virus et a déclaré un véritable état de «guerre», 53 % des Français estiment toujours qu’il n’en fait pas assez. Le jugement pour l’exécutif est cependant moins sévère par rapport à la semaine dernière où 65 % des Français étaient persuadés que le gouvernement n’avait pas fait le nécessaire pour bien équiper les hôpitaux et les soignants face à l’épidémie.

Unedic: une économie de 2,27 milliards d’euros assez hypothétique

Unedic: une économie de 2,27 milliards d’euros assez hypothétique

 

D’après l’Unedic, le retour à l’équilibre financier sera assuré d’ici fin 2020 et le régime sera même excédentaire en 2021. Ce serait dû aux  effets conjoints de la réforme qui diminue les droits des chômeurs et d’un environnement économique plus favorable. Il est clair qu’il faut se méfier de ce genre d’annonce tellement il a déjà été employé et malheureusement peu confirmé dans les faits qu’il s’agisse par exemple du système des retraites dont le comité d’orientation ( sorte d’institution de chapeaux à plumes au service des gouvernements successifs) qui avait annoncé l’équilibre du système ou autre exemple celui de l’équilibre de la sécurité sociale. Ce qui est certain,  c’est qu’on a réduit les droits, ce qui produira moins de dépenses chiffrées autour de 3 milliards. La question se pose quand même de l’évolution du deuxième paramètre concernant  le nombre de bénéficiaires. En effet,  tout dépendra de la conjoncture économique alors l’Unedic donne l’impression que la France connaît une embellie sur le plan de la croissance. Faut-il rappeler que c’est plutôt le contraire qui se passe puisque la croissance en 2019 sera limitée autour de 1,2 %.

Pas vraiment de quoi créer de manière significative des emplois. Par exemple lors des derniers chiffres de l’emploi 30 000 postes ont bien été créés mais parallèlement 30 000 personnes sont venus gonfler ce qu’on appelle le halo du chômage. Bref, de toute manière, une évolution tout à fait  anodine quand il y a plus de 6 millions de chômeurs dont 2.5 millions sont indemnisés.  Compte tenu du ralentissement mondial qui se confirme de jour en jour l’année 2020 voire 2021 pourrait bien être catastrophique sur le plan de l’activité économique et donc du chômage. Pourtant dans ses nouvelles prévisions financières, publiées mardi, l’Unedic anticipe ainsi un retour à l’équilibre de ses comptes au deuxième semestre de 2020, soit quelques mois plus tôt qu’en l’absence de réforme. L’organisme prévoit une amélioration importante de son solde financier au cours des deux années suivantes, toujours sous les effets conjugués de la réforme et de la conjoncture économique.

Le solde financier passerait ainsi de -1,8 milliard d’euros en 2019 à un quasi-équilibre en 2020 (-0,3 milliard d’euros) puis deviendrait excédentaire pour atteindre 3 milliards d’euros en 2021, puis 5,3 milliards en 2022.

Hors effet de la réforme, le solde financier aurait atteint +1,2 milliard d’euros en 2021 puis +3,2 milliards d’euros en 2022.

La dette qui devait atteindre son niveau maximum en 2020 à 37,6 milliards d’euros, soit l’équivalent de 11 mois de recettes, devrait par ailleurs être ramenée à 29,4 milliards en 2022.

Cette refonte des règles de l’assurance chômage, vivement décriée par les syndicats, affectera toutefois les demandeurs d’emploi, estime l’Unedic.

Près de la moitié d’entre eux verront l’ouverture de leurs droits retardée ou annulée. Ils bénéficieront de droits plus courts ou d’une indemnité plus faible mais versée sur un plus longue période.

La réforme prévoit notamment un durcissement des droits d’entrée dans le régime d’assurance chômage dès le 1er novembre et un changement de calcul de l’indemnité au 1er avril prochain. Ces deux mesures permettront à elles deux de générer des économies de 3,2 milliards d’euros entre 2019 et 2021.

A cela, s’ajoutent les mesures venant diminuer les allocations des cadres les mieux rémunérés, soit quelque 160 millions d’euros sur trois ans. Au total la réforme doit permettre de réduire les dépenses de 3,4 milliards d’euros.

L’intégration au régime des salariés démissionnaires et des indépendants, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, devrait entraîner 900 millions d’euros de dépenses supplémentaires. A cela, s’ajoute l’augmentation de la contribution de l’Unedic à Pole emploi pour financer la formation des chômeurs, qui est estimée à 800 millions d’euros.

Les économies globales générées sur les années 2019-2021 s’élèvent ainsi à 2,2 milliards d’euros.

“Ça va être une tuerie”, avait déclarée lundi le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sur Public Sénat, reprenant les objections de l’ensemble des syndicats.

“Cette réforme (…) est faite dans une logique purement budgétaire”, a-t-il ajouté. “Ce n’est pas le modèle de protection sociale ni le modèle de société que j’ai envie de prôner. Le gouvernement a fait ces décrets, il en portera une responsabilité”.

Dès le 1er novembre, 9% des personnes qui auraient ouvert un droit avec les règles de 2017 ne pourront pas s’inscrire à l’assurance chômage, car ils n’auront pas atteint six mois d’affiliation (au lieu de quatre aujourd’hui). Douze pour cent ouvriront un droit mais plus tard (cinq mois plus tard en moyenne), et 11% ouvriront un droit à la même date mais plus court.

Au 1er avril, 37% des nouveaux entrants, soit 850.000 personnes, verront leurs allocations passer de 905 euros par mois à 708 euros en moyenne, selon les calculs de l’Unedic. Ces allocations seront, en revanche, versées sur 18 mois contre 12 aujourd’hui.

Plan biodiversité :  » pas assez concret » (Allain Bougrain-Dubourg)

Plan biodiversité :  » pas assez concret » (Allain Bougrain-Dubourg)

INVITÉ RTL – Allain Bougrain-Dubourg, le président de la Ligue pour la protection des oiseaux, réagit au plan biodiversité présenté par Nicolas Hulot ce mercredi 4 juillet. (RTL)

Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique, a présenté ce mercredi 4 juillet un plan de sauvegarde de la biodiversité. Peut-on parler d’un plan de sauvetage suffisant ? « Tel qu’il apparaît, non, car on n’est pas assez dans le concret, regrette Allain Bougrain-Dubourg, le président de la Ligue pour la protection des oiseaux. Je voudrais quand même signaler que c’est formidable de constater que Nicolas Hulot veuille porter la question de la biodiversité et son déclin au même niveau que la question climatique ». Un paradoxe tout de même que l’exécutif parle de biodiversité, quand on sait qu’Emmanuel Macron veut remettre les chasses présidentielles à l’ordre du jour par exemple. « Oui, la France chasse 66 espèces différentes d’oiseaux contre une moyenne de 14 espèces dans le reste de l’Europe… déplore Allain Bougrain-Dubourg. Ce plan me gêne un peu car il n’est pas au plus prêt des réalités : il reste 500 à 1.000 visons d’Europe, une trentaine d’aigles de Bonelli… Il faut du courage pour mettre un terme à ces mauvaises habitudes ». Pour l’expert, il n’est pas trop tard pour faire changer les choses car « il y a toujours la capacité d’une résilience ». Le président de la Ligue pour la protection des oiseaux prend l’exemple des années 1970, où il n’y avait quasiment plus de faucons pèlerins et où il y avait moins de dix couples de cigognes blanches : ces premiers colonisent Paris aujourd’hui, et il y a plus de 2.000 couples de cigognes blanches. « On a sauvé toutes ces espèces emblématiques, maintenant il faut sauver la nature ‘ordinaire’, celle qui nous entoure et qui s’estompe timidement. Les oiseaux se cachent pour mourir, alerte Allain Bougrain-Dubourg. Il faut que les moyens suivent (…), les Français attendent des élus un peu de courage« .

« Le transport aérien français pas assez compétitif » (Jean-Marc Janaillac)

« Le transport aérien français  pas assez compétitif » (Jean-Marc Janaillac)

Coïncidence, la grève chez Air France sur les salaires se situe au même moment que s’ouvrent les  Assises du transport aérien qui vont être centrées sur le manque de compétitivité du pavillon français. « Le transport aérien français n’est pas assez compétitif, y compris par rapport aux compagnies européennes ». « Le pavillon français est en recul parce que nos compagnies aériennes ont tardé à se réformer et parce que notre environnement fiscal, social et réglementaire est trop pesant. Le différentiel annuel de charges d’Air France par rapport à ses concurrents européens est de plusieurs centaines de millions d’euros », analyse le patron d’Air France. Un différentiel de l’ordre 500 millions réclamés  à l’Etat tandis que  la somme que représenterait le cout des augmentations salariales à Air France serait d’environ 300 millions. . Où le personnel sera en grève le 23 et sans doute le 30. Les revendications d’augmentation générale des salaires de 6%, sont les causes de ces grèves. . “La situation économique et financière de la compagnie, dans un environnement concurrentiel particulièrement agressif, rendait cette augmentation générale impossible sans compromettre sa stratégie de croissance, d’investissement et de reprise des embauches”, a précisé la compagnie dans un communiqué; Il s’agit de   rattraper la perte de pouvoir d’achat subie depuis la dernière augmentation générale en 2011. Au JDDle président du groupe aérien, Jean-Marc Janaillac, explique avoir encore l’espoir de « trouver une issue ». « Je comprends le sentiment d’injustice des salariés qui ont fait des efforts, alors même que ce qui pèse sur Air France, charges et taxes, n’a pas évolué. Mais je le regrette vis-à-vis de nos passagers et de nos salariés », explique le patron d’Air-France KLM. Qui détaille : « Nous avons proposé une mesure d’augmentation générale, le doublement de l’intéressement et une compensation de perte de pouvoir d’achat pour les salariés concernés. Nous ne pouvons pas aller plus loin. »

 

Sommet sur le climat : assez de promesses, de l’action ! (Yannick Jadot)

Sommet sur le climat : assez de promesses, de l’action !  (Yannick Jadot)

« Les discours de repentance climatique, j’en ai un peu assez ». Invité sur franceinfo pour évoquer le sommet pour le climat qui s’est tenu mardi 12 décembre, à Paris, Yannick Jadot a déploré que l’on fasse  »des sommets d’autoaccusation pour masquer l’inaction. » Le député européen Europe Ecologie – Les Verts a affirmé qu’il n’y avait pas eu  »d’annonces sérieuses » à l’occasion de cette journée organisée presque deux ans jour pour jour après l’accord de Paris, conclu à l’issue de la COP21. « Moi je veux que la France soit gardienne de l’accord de Paris, leader du climat. Mais pour cela, il faut que l’on agisse. Il faut arrêter de dire : nous n’en faisons pas assez. »« Les Etats ne sont pas dans le bon tempo de l’action climatique », a encore martelé Yannick Jadot, donnant ainsi raison à Emmanuel Macron quand il affirme que l’on est « en train de perdre la bataille »« Qu’Emmanuel Macron prenne un leadership mondial sur le climat, tant mieux. Qu’à ce sommet, tout le monde ait mis un taquet à Donald Trump, cela nous fait tous plaisir. Moi, les discours de repentance climatique j’en ai un peu assez. Moi, je veux de l’action. » Yannick Jadot a également salué les engagements pris par les entreprises. « Tant mieux si elles le font. C’est une responsabilité morale. Mais la responsabilité des Etats, c’est de ne plus donner un euro aux énergies fossiles, sinon on n’est pas cohérent. » Le député a ainsi rappelé que les pays européens doivent encore augmenter leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour limiter à au moins deux degrés le réchauffement climatique  à l’échelle mondiale d’ici 2100.  Et d’inviter le président Emmanuel Macron à engager l’action « à l’échelle française et européenne pour que l’on puisse assumer ce leadership par l’exemple. Mais c’est le seul président français qui utilise les enceintes des Nations Unies ou ce type de sommet pour vanter le nucléaire. Ce qui totalement aberrant.’

Macron recadre encore des ministres pourtant assez muets

Macron recadre encore des  ministres pourtant assez muets

Une nouvelle fois le chef de l’État a sévèrement recadré ses ministres exigeant le silence le plus total en dehors des réunions officielles. Pourtant force de constater que la plupart des ministres se montrent  particulièrement silencieux voir même complètement transparents. Certes à l’occasion du probable remaniement ministériel, au demeurant très partiel, certains ministres et certains responsables d’en marche avaient émis quelques souhaits relatifs au fonctionnement du gouvernement futur. Macron a mit les choses au point : silence dans les rangs au nom de la solidarité gouvernementale. Les ministres sont seulement autorisés à commenter favorablement les propos et orientations du chef de l’État. D’une certaine manière Emmanuel Macon s’inscrit dans une certaine logique de monarchie républicaine mais de type napoléonien. Le patron du gouvernement , c’est le chef de l’État, le patron du Parlement,  c’est aussi le chef de l’État et le patron de la république en marche c’est aussi le chef de l’État. Pour preuve Emmanuel Macon a désigné lui-même le futur responsable de la république en marche à savoir Castaner qui n’aura m^me pas droit au titre de président. . Il n’y aura donc que ce candidat désigné par Macron et qui sera élu par des responsables nationaux qui ne sont redevables de leur pouvoir que vis-à-vis de Macon. Ce que confirment d’ailleurs les statuts de la république en marche où  les adhérents dans le principal organisme directeur ne seront représentés qu’à hauteur de 25 % et encore tirés au hasard, comme au loto. Cet hyper concentration du pouvoir est évidemment critiquable démocratiquement et politiquement. Si la popularité de Macon devait s’affaiblir, c’est le mouvement de réforme qui pourrait être mise en cause puisqu’aucun autre responsable que Macron  n’incarne réellement le pouvoir.

L’économie française continue de créer des emplois mais pas assez

L’économie française continue de créer des emplois mais pas assez

L’économie française continue de créer des emplois mais sur un rythme bien insuffisant pour réduire de manière significative le chômage. À ce rythme, e il faudra une quinzaine d’années pour nous guérir du sous-emploi. En cause évidemment la croissance ; on ne peut en effet faire de miracle avec une croissance du PIB inférieur à 1,5 %. Donc L’économie française a connu un huitième trimestre consécutif de créations nettes d’emplois marchands, avec 49.400 nouveaux postes (+0,3%) au 1er trimestre, grâce au dynamisme des services et de l’intérim, selon une estimation de l’Insee publiée ce vendredi. Sur un an, le secteur marchand (privé non agricole) a créé 198.300 emplois salariés (+1,2%), pour atteindre 16,23 millions de postes, son plus haut niveau de 2008. De janvier à mars, le secteur tertiaire (+44.200 hors intérim, +0,4%) et l’emploi temporaire (+12.000, +1,8%) ont vu leurs effectifs croître. Les services, principale locomotive de l’emploi privé, sont en progression constante depuis fin 2013. Quant à l’intérim, avec 668.500 salariés, il flirte désormais avec son record de 677.500 atteint début 2007. Ces deux secteurs font plus que compenser les nouvelles destructions de postes dans l’industrie (-4.800, -0,2%) et dans la construction (-2.000, -0,2%), dont l’érosion des effectifs se poursuit. Les usines ont perdu près d’un million de postes depuis début 2001, les chantiers plus de 200.000 depuis fin 2008. Les tendances sont identiques sur l’année, avec une forte progression de l’emploi tertiaire (+147.500, +1,3%), de l’intérim (+83.200, +14,2%), et des baisses dans l’industrie (-23.300, -0,7%) ainsi que dans la construction (-9.100, -0,7%). Cet indicateur concerne principalement les postes salariés du secteur privé non agricole.

Emploi cadres : assez stable

Emploi  cadres : assez stable 

 

Au cours des trois premiers mois de l’année, la proportion d’entreprises signalant une augmentation de leurs volumes de recrutement par rapport à la même période de l’année précédente est comparable à celle relevée un an plus tôt (38%), tandis que la proportion d’entreprises déclarant des embauches moins nombreuses recule de quatre points, à 21%. D’après le baromètre trimestriel de l’Association pour l’emploi des cadres, 59% des entreprises interrogées ont recruté au moins un cadre au cours des trois premiers mois de l’année, soit quatre points de plus qu’un an plus tôt, « un niveau parmi les plus élevés depuis la création du baromètre trimestriel », est-il précisé. « Ce haut niveau semble installé, puisque cela fait maintenant quatre trimestres que cet indicateur est au moins égal à 57% », souligne l’Apec. Alors que les entreprises restent relativement prudentes sur leurs prévisions d’embauches au deuxième trimestre, le degré de certitude des intentions de recrutement s’inscrit en nette hausse par rapport à 2016. Sur les 55% d’entreprises envisageant d’embaucher au moins un cadre au deuxième trimestre (comme un an plus tôt), près des trois quarts (73%) se déclarent certaines de recruter, contre 68% il y a un an. Pour l’Apec, « ces bons résultats sont en phase avec la tendance haussière des recrutements » annoncée dans ses prévisions pour 2017, publiées en février. Au premier trimestre, le principal moteur du recrutement est resté le remplacement des départs (48%, -4 points sur un an), devant le développement de l’activité, en légère progression (27%, +1 point).

Recapitalisation d’EDF : contexte pas assez favorable ! Un euphémisme

Recapitalisation d’EDF : contexte pas assez favorable ! Un euphémisme

 

D’après le patron d’EDF Jean-Bernard Lévy le contexte n’aurait pas été assez favorable pour envisager la recapitalisation prévue de l’entreprise. Une formule très vague qui masque mal la situation financière catastrophique de l’électricien.  L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme.  du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. La situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. On objectera que la question du démantèlement permettra à EDF (et a à Areva) d’acquérir un savoir-faire pour intervenir sur l’énorme marché du démantèlement des centrales le monde. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra  affronter  seule  ces défis même avec une augmentation régulière du prix de l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirmait le patron d’EDF dans une interview du JDD.  « . En France, nos parts de marché reculent, donc on ne doit pas prendre de retard. Notre dette est élevée et nous devons faire des arbitrages sur nos activités futures. Nous n’avons plus les moyens de tout garder à l’étranger, ou de tout construire seuls ». En clair EDF attend une recapitalisation rapide de l’Etat qui tarde (3  milliards) et un appui d’investisseurs pour l’instant très dubitatifs sur la rentabilité de l’entreprise.  Le groupe a toutefois précisé mercredi que l’opération serait réalisée d’ici à la fin du premier trimestre 2017, si les conditions de marché le permettent. « Elle n’a pas pour l’instant été réalisée parce que nous n’avions pas un contexte permettant de la réaliser », a dit Jean-Bernard Lévy lors d’une conférence de presse organisée à l’issue d’un Comité stratégique de filière nucléaire présidé par le secrétaire d’Etat à l’Industrie Christophe Sirugue. « Pour qu’une augmentation de capital fonctionne bien, il faut qu’un certain nombre de feux soient au vert (…), que nous ayons rempli une certain nombre de conditions. Pour l’instant ces conditions n’ont pas été remplies », a-t-il ajouté, sans plus de précisions.

Membres d’un membre d’un conseil d’administration : pas assez payés !

Membres d’un  membre d’un conseil d’administration : pas assez payés !

C’est l’information économique du jour : les membres des conseils d’administration d’entreprise française ne sont pas suffisamment payés d’ après les données du cabinet de chasseurs de têtes Stuart Spencer, révélées par les Échos. Motif : les administrateurs d’entreprise étrangère sont nettement mieux rémunérés. On croit rêver évidemment car la plupart du temps le travail des administrateurs se limite à participer à quelque réunion d’une durée moyenne de trois heures, soit de l’ordre de six jours de présence. Jours de présence et non de travail car la plupart des administrateurs ne lisent  pas même les documents avant les réunions, au mieux ils les survolent  pendant que leurs chauffeurs les conduits au conseil. Il y a des exceptions bien sûr mais qui ne font que confirmer la règle. En France en particulier les administrateurs ne servent à peu près à rien. Ils se contentent d’écouter le président du conseil d’administration et les rapporteurs des questions et projets. C’est tout juste s’ils se permettent une petite remarque le plus souvent anecdotique. En réalité des entreprises françaises sont dirigées par le seul président du conseil d’administration et la direction générale. Pourquoi ? Parce que la plupart des conseils d’administration français sont constitués d’une sorte de mafia de personnalités qui se renvoyant  l’ascenseur ;  cela essentiellement pour éviter toute contestation. Quand l’État est présent les administrateurs représentant les pouvoirs publics se comportent avec la même discrétion. Il faut avoir été administrateur de grande société pour savoir qu’il ne se passe à peu près rien dans les conseils uniquement réunis pour satisfaire aux obligations juridiques. Du coup quand la contestation émerge, elle a souvent lieu lors des assemblées générales et surtout de la part des petits porteurs. Un administrateur d’une entreprise du CAC40 gagnait, en 2015, 82.154 euros en moyenne. Somme qui se décompose par une rémunération « fixe » de 32.602 euros et un jeton variable de 3.865 euros par réunion du conseil. Si ce chiffre est en hausse de 13% par rapport à l’an dernier, il s’agit d’une augmentation quelque peu tronquée, indiquent les Échos. En effet, elle s’explique avant tout par le changement dans la composition de l’indice. Ainsi, l’entité fusionnée LafargeHolcim et Nokia, deux groupes généreux en matière de rémunération de jetons de présence, ont fait leur entrée l’an passé. À l’inverse, EDF, assez peu généreuse avec ses administrateurs, est sortie. En ne considérant que les 35 groupes présents dans l’indice en 2014 et 2015, la hausse n’est que de 6%. Cette augmentation est due au fait que les groupes français sont obligés de revoir à la hausse leurs rémunérations pour attirer des administrateurs – surtout des administrateurs étrangers – alors que ces derniers sont bien mieux rémunérés dans les autres pays. En Suisse, ils gagnent en moyenne 291.625 euros, aux États-Unis 256.814 euros, au Royaume–Uni 120.000 euros et en Allemagne 129.747 euros. « Faire venir un étranger dans un conseil en France est une tâche difficile, car la rémunération n’est pas forcément très attractive », conclut Bertrand Richard, associé chez Spencer Stuart, cité par les Échos. Certaines sociétés françaises tentent de réagir en payant les administrateurs étrangers par des jetons additionnels.

Un nouveau plan d’investissements assez flou

Un  nouveau plan d’investissements assez flou

 

 

 

Difficile de voir clair dans le nouveau plan d’investissement d’avenir annoncé par l’Elysée.  Pour deux raisons d’abord on voit mal comment il sera financé ensuite on mélange plusieurs type d’action qui ne relèvent pas toutes du plan d’investissement PIA (action de la banque publique d’investissement par exemple). Même pour ce qui concerne proprement le PIA l’affectation est très floue également exemple : 700 pour un fonds dédié aux infrastructures énergétiques et urbaines en fonds propres !  Sur le total de 10 milliards, 4 milliards seront consacrés à des interventions en fonds propres, a annoncé la présidence, un montant déjà évoqué par le Commissaire général à l’investissement, Louis Schweitzer. François Hollande a déclaré que plus de la moitié des 10 milliards serait consacrée à l’enseignement supérieur et à la recherche, et le reste à la montée en gamme des entreprises et à l’innovation. Le chef de l’Etat avait annoncé fin avril que deux tiers du PIA3, attendu au plus tard dans le budget 2017 de l’Etat, seraient consacrés à des projets de transition écologique et énergétique. Emmanuel Macron a quant à lui souligné lundi que la Banque publique d’investissement consacrerait 15 milliards d’euros pour l’industrie d’ici 2018. François Hollande et le ministre de l’Economie participaient à un événement sur « la nouvelle France industrielle », une initiative lancée en 2013 pour soutenir la modernisation de l’industrie. François Hollande a estimé que l’amélioration économique – redressement de la croissance, hausse des marges des entreprises et le fait que « la tendance est à la diminution du chômage » – n’est pas uniquement conjoncturel. « Ce sont les fruits concrets de ce que nous avons fait ensemble depuis 2012″, a-t-il dit, vantant la politique de baisse des prélèvements sur les entreprises et le dispositif de suramortissement prolongé jusqu’en 2017. « Il nous faut accélérer », a ajouté le chef de l’Etat. « L’économie va mieux et c’est quand ça va mieux qu’il faut aller encore plus vite. » La destination d’une partie des 4 milliards d’euros d’interventions en fonds propres a été précisée : 700 millions pour un fonds « grands défis », 700 pour un fonds dédié aux infrastructures énergétiques et urbaines, 500 pour la SPI (Société de projets industriels), 500 pour un nouveau fonds d’amorçage et 200 millions pour un fonds pour l’internationalisation des PME.

(Avec Reuters)

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