Archive pour le Tag 'Asie'

La Russie vend gaz et pétrole en Asie

La Russie vend gaz et pétrole en Asie


Les exportations russes s’écroule en Europe mais sont compensées par les ventes en Asie surtout de pétrole et de gaz. Une aubaine par exemple pour l’Inde qui d’ailleurs parfois revend à l’Europe notamment.

Les exportations de marchandises de la Russie vers le Vieux continent l’an passé ont ainsi chuté de 68%, à 78,8 milliards d’euros. Au global, les exportations russes ont diminué de 28,3% par rapport à l’année 2022, selon les douanes russes. Cela illustre, selon les experts, les difficultés persistantes à remplacer ses anciens partenaires européens par de nouveaux clients en Asie, mais aussi en Afrique et en Amérique du Sud.

La balance commerciale russe a, elle, atteint 130 milliards d’euros, en baisse de près de 60% par rapport à 2022.

Mais les exportations russes vers l’Asie ont enregistré une hausse de 5,6% (à 284 milliards d’euros), tandis que les importations en provenance du continent asiatique ont augmenté de 29,2% (à 174 milliards d’euros), toujours selon les douanes russes.

La Chine est donc devenue le principal partenaire économique de Moscou, échangeant ensemble pour un peu plus de 220 milliards d’euros en 2023. Un record, selon les douanes chinoises, qui ont communiqué mi-janvier. Pour la première fois de l’histoire, le montant de yuans conservés dans les banques russes fin 2023 a dépassé celui des dollars, d’après la Banque centrale russe.

Pour rappel, frappée par de lourdes sanctions occidentales depuis fin février 2022, l’économie russe a vu le marché européen se refermer partiellement. Des mesures qui ont surtout affecté les exportations de gaz naturel et de pétrole, manne financière décisive pour la Russie.

La Russie exporte pour 88 milliards son pétrole en Asie

La Russie exporte pour 88 milliards son pétrole en Asie

La Russie vend aujourd’hui 45-50% de son pétrole à la Chine et 40% à l’Inde.
« Si, auparavant, nous fournissions à l’Europe 40 à 45% du volume total des exportations de pétrole et de produits pétroliers, nous nous attendons à ce que ce chiffre ne dépasse pas 4 à 5% d’ici la fin de l’année », A indiqué le vice-ministre de l’énergie dans une interview à la chaîne de télévision russe Rossia 24. De fait la baisse des prix sur le pétrole russe est compensée par une augmentation de la production

« Beaucoup de gens veulent acheter du pétrole et des produits pétroliers russes. Il s’agit de pays d’Amérique latine, de pays africains et d’autres pays de la région Asie-Pacifique », a vanté le vice-Premier ministre de l’Energie.

Selon lui, les recettes pétrolières et gazières de la Russie s’élèveront à près de 9.000 milliards de roubles (environ 88 milliards d’euros) en 2023. Pour rappel, l’industrie des hydrocarbures représente 27% du PIB (produit intérieur brut) de la Russie et leur vente à l’étranger environ 57% des exportations totales du pays, a-t-il ajouté.

La Russie exporte son pétrole en Asie

La Russie exporte son pétrole en Asie

La Russie vend aujourd’hui 45-50% de son pétrole à la Chine et 40% à l’Inde.
« Si, auparavant, nous fournissions à l’Europe 40 à 45% du volume total des exportations de pétrole et de produits pétroliers, nous nous attendons à ce que ce chiffre ne dépasse pas 4 à 5% d’ici la fin de l’année », A indiqué le vice-ministre de l’énergie dans une interview à la chaîne de télévision russe Rossia 24. De fait la baisse des prix sur le pétrole russe est compensée par une augmentation de la production

« Beaucoup de gens veulent acheter du pétrole et des produits pétroliers russes. Il s’agit de pays d’Amérique latine, de pays africains et d’autres pays de la région Asie-Pacifique », a vanté le vice-Premier ministre de l’Energie.

Selon lui, les recettes pétrolières et gazières de la Russie s’élèveront à près de 9.000 milliards de roubles (environ 88 milliards d’euros) en 2023. Pour rappel, l’industrie des hydrocarbures représente 27% du PIB (produit intérieur brut) de la Russie et leur vente à l’étranger environ 57% des exportations totales du pays, a-t-il ajouté.

Asie-Pacifique : Terrain de bataille économique

Asie-Pacifique : Terrain de bataille économique

 Fin 2020, a été signé le plus grand accord de libre-échange de la zone Asie-Pacifique, articulé autour de la Chine, connu sous le sigle, RCEP (Regional Comprehensive Economic Partnership). L’Inde s’est abstenue. Le mois dernier le Président Biden depuis Tokyo a lancé avec une dizaine de pays asiatiques l’IPEF (Indo Pacific Economic Framework) et l’Inde y participe. L’Indonésie recevra le prochain sommet du G20 en novembre. Les Philippines viennent d’élire un nouveau président. L’Asie Pacifique est en plein mouvement. Que fait l’Union Européenne ? Que fait la France ? Par Gérard Vespierre (*) président de Strategic Conseils ( dans la Tribune).

 

 

 

Cette stratégie menée par la Chine ne pouvait pas laisser les États-Unis indifférents. La visite du président Joe Biden en Asie a été l’occasion de formaliser la réaction américaine depuis Tokyo. Après une réunion du QUAD, réunissant l’Inde, l’Australie, le Japon et les États-Unis, ces derniers ont annoncé la naissance de l’IPEF (Indo-Pacific Economic Framework, for prosperity).

Douze pays autour des États-Unis participent à cette initiative: l’Australie, le Brunei, l’Indonésie, le Japon, la Corée du Sud, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, le Vietnam et… l’Inde. Ce troisième géant rejoint donc de façon remarquée cette nouvelle organisation qui a naturellement pour objectif de compenser la baisse de ses exportations vers la zone Pacifique, estimée à 2%, liée à son absence voulue au RCEP. Le cheminement indo-américain se poursuit à petits pas. Cet accord concerne 40% du PIB mondial !

En précisant qu’il s’agissait de partenaires initiaux, les membres se réservent donc la possibilité d’accueillir de nouveaux bénéficiaires. L’objectif est de créer pour l’ensemble des participants des économies plus fortes, autour de meilleures pratiques commerciales, afin de disposer de réseaux d’approvisionnement plus stables dans cette période de disruption et d’augmentation des coûts. Les flux d’investissements directs, réciproques, entre les États-Unis, et ces pays sont conséquents. Ils se situent dans chaque sens, autour du milliard de dollars pour la seule année 2020. L’innovation technologique représente une priorité particulière, et principalement dans les domaines des énergies renouvelables, et de l’économie digitale.

L’Indonésie pourrait particulièrement bénéficier de ces nouvelles impulsions économiques.

Indonésie, une nouvelle visibilité

Si l’Indonésie n’est « que » la 16e puissance économique mondiale, elle occupe le 1er rang en termes de population des pays de l’ASEAN, avec presque 270 millions d’habitants ! Sa visibilité mondiale va singulièrement augmenter en fin d’année puisqu’elle accueillera au moins de novembre le G20 dans le cadre privilégie de l’île de Bali.

Si l’on se réfère à la dernière « Note pays » de la Direction du Trésor, l’Indonésie a connu un rebond de sa croissance de 3,7% en 2021, après les difficultés liées au Covid-19 qui ont entraîné un repli de 2% en 2020. Mais cela s’inscrit dans un cursus de croissance supérieure à 5% au cours des cinq années précédentes ! Et cette croissance supérieure à 5% revient, comme vient de le préciser à Davos, le ministre de l’économie Airlangga Hartarto : « Bien que nous ayons été confrontés à d’importantes difficultés, nous avons réussi à orienter notre économie vers la croissance, 5,1 % au premier trimestre de cette année pour être précis. En fait, nous avons atteint une croissance plus élevée que celle des autres membres du G20, notamment l’Allemagne et la Chine. »

Le pays bénéficie également de meilleurs résultats budgétaires grâce aux revenus accrus liés à l’augmentation des prix des matières premières, en particulier le charbon. Le gouvernement devrait donc pouvoir remettre en place sa politique de déficit budgétaire limité par la loi, à 3% du PIB. Cela lui avait permis de gagner en crédibilité financière au cours des 15 dernières années, au point d’être classé « pays où investir » depuis 4 ans.

Si la guerre en Ukraine crée un problème vis-à-vis des besoins d’importation de blé, les pressions à la hausse des cours sur ses matières premières exportées, charbon, nickel, huile de palme, sont des facteurs économiques positifs, liés au poids de ces exportations dans l’économie indonésienne.

Géographiquement voisin, les Philippines constituent aussi une opportunité économique.

Treizième pays le plus peuplé de la planète, les Philippines regroupent presque 110 millions d’habitants. Avec une moyenne d’âge de 25 ans, ce pays représente une opportunité de croissance. Le taux 2022 devrait s’élever à 6% avec une inflation contenue sous les 3%. Un rapport très enviable!

La nouvelle présidence fera face à un certain nombre de challenges, l’augmentation des recettes fiscales de l’État qui ne s’élèvent qu’à 14% du PIB, et la baisse du chômage qui s’approche des 9%.

Le nouveau président bénéficie d’une réelle dynamique, même s’il est le fils de Ferdinand Marcos, chassé de la présidence après 20 ans de pouvoir. Député, sénateur et gouverneur, il a acquis une réelle expérience du pouvoir politique et bénéficie d’un réel soutien populaire puisqu’il a été élu avec 58% des voix et… 28% d’avance sur le candidat arrivé en seconde position. Désormais détenteur d’un (seul) mandat de 6 ans, il peut insuffler une nouvelle dynamique au pays après les années très autoritaires de Rodrigo Dutertre.

Comme il a pu le dire lui-même, il souhaite ardemment être jugé selon ses actes, et non selon ceux de ses ancêtres. Le secteur de la construction devrait connaître un bon développement dans la continuité du plan de son prédécesseur, le BBB « Build, Build, Build » (construire, construire, construire).

Les relations avec les États-Unis ont été rétablies à la fin des années Dutertre. Elles avaient été mises à mal quand ce dernier avait formalisé une résiliation de l’accord de visite des forces armées américaines aux Philippines. Il s’était finalement rétracté, et les relations sont revenues à la normale avec la visite à Manille, en septembre 2021, du secrétaire d’État américain à la Défense. Les Philippines ont effectivement besoin de l’appui sécuritaire de Washington dans le cadre de son conflit récurrent avec Pékin concernant les îles Spratleys.

Les États-Unis mènent des stratégies, économiques, sécuritaires, et de partenariat, très actives dans toute la zone Pacifique. Ils appliquent méthodiquement leurs stratégies d’alliances absolument essentielles à leurs yeux, pour contrer la politique chinoise. L’importance déterminante de cette stratégie d’alliance est d’ailleurs sans cesse souligner dans tous les documents du Pentagone et du Département d’État. Mais, à cet égard, que fait l’Union européenne, notamment la France ?

Dans cette grande dynamique indo-pacifique, les trois géants, Inde, Chine et États-Unis, mènent des stratégies d’initiatives. L’Union européenne « consolidée » représente le deuxième PIB mondial. A ce titre, et vis-à-vis de cette zone géographique et économique qui devient la première du monde, l’Union européenne ne peut rester en dehors du jeu.

La position et les intérêts de la France sont aussi dans cette région de première importance pour notre pays. Fort d’une Zone économique exclusive (ZEE) de 6,8 millions de km² (!) dans cette seule région Pacifique, il nous faut assoir nos positions, au risque de les voir s’éroder.

Paris doit donc être le moteur d’une politique européenne vis-à-vis du Pacifique. Il s’agit aussi bien d’un élément de puissance, que de reconnaissance de l’Histoire.

L’Histoire continue d’avancer, de plus en plus vite dans le Pacifique, voire à pas « de géants ». Il ne faudrait pas que la France et l’Europe se mettent à l’arrêt.

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(*) Gérard Vespierre, diplômé de l’ISC Paris, Maîtrise de gestion, DEA de Finances, Dauphine PSL, rédacteur du site : www.le-monde-decrypte.com

Covid en Asie : grosse vague du variant Delta

Covid en  Asie : grosse vague du variant Delta

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Une grosse vague du variant Delta affecte la santé  y compris dans des pays qui semblaient avoir complètement presque maîtrisé la propagation du virus. Cela concerne par exemple Japon, le Vietnam, la Thaïlande, la Malaisie ou encore même la Chine.

L’Australie est également concernée ; Le nombre de cas a bondi également à Sydney, où la police a verrouillé le quartier d’affaire du centre-ville pour empêcher une manifestation contre le confinement strict prévu pour durer jusqu’à la fin août.

La Malaisie, particulièrement touchée par la maladie, a annoncé 17.786 cas samedi, un nombre record. La Thaïlande a également fait état d’un record quodidien de 18.912 nouvelles contaminations au virus, et de 178 nouveaux décès, là aussi un bilan sans précédent sur une seule journée.

Le gouvernement thaïlandais a souligné que le variant Delta représentait plus de 60% des cas, et jusqu’à 80% à Bangkok.

La Chine est elle aussi confrontée à la propagation rapide du variant dans la ville de Nanjing, dans l’Est du pays, dont l’origine est imputée à du personnel aéroportuaire ayant nettoyé un avion en provenance de Russie. Notons que systématiquement les contaminations constatées en Chine sont officiellement imputées à une importation d’un pays étranger !

Covid Asie : grosse vague du variant Delta

Covid Asie : grosse vague du variant Delta

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Une grosse vague du variant Delta affecte la vie y compris dans des pays qui semblaient avoir complètement presque maîtrisé la propagation du virus. Cela concerne par exemple Japon, le Vietnam, la Thaïlande, la Malaisie ou encore même la Chine. L’Australie est également concernée ; Le nombre de cas a bondi également à Sydney, où la police a verrouillé le quartier d’affaire du centre-ville pour empêcher une manifestation contre le confinement strict prévu pour durer jusqu’à la fin août.

.La Malaisie, particulièrement touchée par la maladie, a annoncé 17.786 cas samedi, un nombre record. La Thaïlande a également fait état d’un record quodidien de 18.912 nouvelles contaminations au virus, et de 178 nouveaux décès, là aussi un bilan sans précédent sur une seule journée.

Le gouvernement thaïlandais a souligné que le variant Delta représentait plus de 60% des cas, et jusqu’à 80% à Bangkok.

La Chine est elle aussi confrontée à la propagation rapide du variant dans la ville de Nanjing, dans l’Est du pays, dont l’origine est imputée à du personnel aéroportuaire ayant nettoyé un avion en provenance de Russie. Notons que systématiquement les contaminations constatées en Chine sont officiellement imputées à une importation d’un pays étranger !

Climat : des conséquences surtout pour l’Afrique et l’Asie

Climat : des conséquences surtout pour  l’Afrique et l’Asie

 

La hausse des températures aura des conséquences encore plus dramatiques pour l’Afrique et l’Asie. Point en cause le fait que la température y est déjà générale très forte et que quelques degrés élémentaires rendront la situation finement tenable. S’y ajoute aussi le faite que les pays occidentaux ont largement externalisé leur industrie dans ces zones surtout en Asie mais maintenant en Afrique. Une externalisation de la production et en même temps des émissions polluantes. Les économies des pays développés occidentaux sont davantage dans un environnement hématique déjà plus tempéré Une perte de 78 milliards de dollars pour l’Asie du Sud-EstL’étude d’un  cabinet britannique montre ainsi que 10,8% de la valeur des exportations de l’Afrique de l’Ouest sont menacés par la hausse des températures d’ici à 2050, 7,9% en Afrique sub-saharienne, 6,1% au Moyen-Orient, et 5,2% en Asie du Sud et Asie du Sud Est. Les pays africains représentent la moitié des 48 pays notés en « risque extrême » dans l’indice de stress chaleur élaboré par Verisk Maplecroft. Sur la base des valeurs actuelles, cela correspond à une perte annuelle de 78 milliards de dollars par an pour l’Asie du Sud Est et près de 10 milliards pour l’Afrique. Sans surprise, le Royaume-Uni, l’Irlande, la Finlande et la Scandinavie sont parmi les moins exposés. À titre de comparaison, 3,9% de l’économie sud-américaine et seulement 1% de l’économie américaine et 0,1% de l’économie européenne sont menacées.

Croissance Japon : reprise en Asie ?

Croissance Japon : reprise en Asie ?

 

Faut-il prévoir uen petite reprise en Asie ? Pas impossible si l’on en croit l amélioration de l’activité manufacturière au Japon mais aussi en Chine.  La croissance de la Chine semble progresser  avec une petite hausse de l’activité manufacturière en novembre. Cette activité a continué d’accélérer en novembre, confortant son net rebond des deux mois précédents et à son rythme de progression le plus rapide depuis plus de deux ans, selon un indicateur officiel confirmant la stabilisation de la deuxième économie mondiale. L’indice des directeurs d’achat (PMI) publié jeudi par le Bureau national des statistiques (BNS) s’est établi à 51,7 le mois dernier, au plus haut depuis juillet 2014, contre 51,2 en octobre et 50,4 en septembre. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l’activité manufacturière du géant asiatique. Au Japon,  l’activité a progressé en décembre dans le secteur manufacturier japonais à un rythme sans précédent depuis près d’un an, à la faveur d’une amélioration des commandes nouvelles qui signale une embellie de la demande intérieure, montre la version « flash » de l’enquête PMI Markit/Nikkei. L’indice phare est ressorti à 51,9 en données corrigées des variations saisonnières, contre 51,3 en novembre. C’est le quatrième mois consécutif qu’il se situe au dessus du seuil de 50 qui sépare la contraction de la croissance et son niveau le plus élevé depuis janvier. La composante des commandes nouvelles, baromètre de la demande intérieure et extérieure, s’est inscrite à 52,8 contre 51,1 le mois dernier, atteignant là encore un niveau inédit depuis onze mois.

Asie Pacifique: un accord pour contrer Trump

Asie Pacifique: un accord pour contrer Trump

 

Pour contrer Trump et ses velléités de protectionnisme, les responsables des 21 économies de l’Organisation de coopération économique Asie-Pacifique (Apec) se sont réunis à huis clos dans la matinée avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, pour évoquer les défis de l’économie mondiale. Les dirigeants de l’Apec devaient prendre l’engagement de « conserver (nos) marchés ouverts et de lutter contre toute forme de protectionnisme », de ne pas dévaluer leurs monnaies respectives « à des fins compétitives » et d’oeuvrer activement à la création à long terme d’une Zone de libre-échange Asie-Pacifique totalement intégrée, selon le projet de déclaration finale. Les pays de la zone Asie Pacifique – ceux qui ont le plus bénéficié de la mondialisation – représentent 60% du commerce planétaire et 40% de sa population. Le retour au protectionnisme n’aurait selon eux pour effet que de réduire les échanges commerciaux et de « ralentir les progrès dans la récupération de l’économie internationale ». Inquiets de « l’opposition croissante à la mondialisation » aux États-Unis et en Europe et de « l’émergence de tendances protectionnistes », ils devraient néanmoins insister sur la nécessité d’une « plus juste répartition des bénéfices » de la mondialisation entre « toutes les couches des sociétés ». Ces positions vont à rebrousse-poil des engagements de campagne de Donald Trump, promettant un vigoureux tour de vis protectionniste censé protéger les emplois industriels contre la concurrence à bas coût de pays comme la Chine ou le Mexique. Pendant sa campagne, Donald Trump avait attaqué avec virulence le Partenariat transpacifique (TPP) signé en 2015 entre 12 pays de la région. Mais cet accord, qui laissait la Chine sur la touche, nécessite pour entrer en vigueur l’approbation fort improbable du Congrès américain dominé par les Républicains. La Chine s’est engouffrée dans la brèche pour relancer à Lima son initiative alternative de Partenariat économique intégral (RCEP), un projet d’accord de libre-échange entre l’Asean (Association des nations du sud-est asiatique), l’Australie, la Chine et l’Inde notamment… mais sans les États-Unis.

Prix du pétrole: baisse en Asie

Prix du  pétrole:  baisse en Asie

 

Contrairement aux annonces alarmistes de certains experts le pétrole ne remontera certainement pas brutalement. Tout au plus pourra-t-on assister à quelques mouvements de yo-yo. Des hausses mais aussi des baisses comme celle constatée lundi en Asie. En cause, les interrogations sur le respect des décisions de l’OPEP visant à geler la production à son niveau actuel. Interrogation surtout sur le niveau de la demande forcément impactée par le tassement prévu de la croissance mondiale en 2017. Les cours du pétrole reculaient donc  lundi en Asie, sous l’effet d’un dollar fort dans un contexte de pessimisme sur la surabondance de l’offre. Vers 03h00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, cédait 37 cents à 50,48 dollars. Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en décembre, reculait de 33 cents à 51,45 dollars. Les cours du brut subissent la pression du renforcement du dollar, qui grimpe à la suite de la décision de la Banque centrale européenne de maintenir ses taux en l’état. Tout renforcement du dollar porte préjudice aux acheteurs munis d’autres devises car le baril est libellé en billets verts. Autre mauvaise nouvelle pour les investisseurs, selon Sanjeev Gupta, analyste chez EY, les cours subissent « l’annonce de l’augmentation des installations de forage aux Etats-Unis, avec 11 puits supplémentaires, ce qui porte le total à 443″. Les « incertitudes » sur la concrétisation ou non en novembre de l’accord de principe annoncé par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une baisse de la production d’or noir pèsent aussi sur le marché, a-t-il relevé. Les doutes règnent quant à la participation d’autres grands producteurs, en premier lieu la Russie.

(Avec AFP)

Asie du sud est : des milliers de migrants abandonnés en mer

 

Asie du sud est : des milliers de migrants abandonnés en mer

 

 

Des milliers de migrants refoulés et abandonnés en mer et des scènes horrifiantes qui témoignent de l’indifférence criminelle actuelle de certains pays pour les réfugiés. Près de 800 migrants originaires de Birmanie et du Bangladesh ont été recueillis par des pêcheurs indonésiens et conduits à Aceh, sur la pointe nord de l’île indonésienne de Sumatra ce vendredi. Mais d’autres « boat people » ont été refoulés malgré l’appel de l’Onu à leur porter secours. Les migrants secourus vendredi avaient été repoussés par la marine Malaisienne a expliqué la police indonésienne qui décrit des scènes terribles de migrants en jetant d’autres par-dessus bord. « Ils étaient en train de s’entretuer« , a dit Sunarya, chef de la police de Langsa, à Aceh. « Comme le bateau était surchargé, il fallait se débarrasser d’une partie des gens, qui étaient probablement en train de se défendre. » Les migrants secourus vendredi avaient été repoussés par la marine malaisienne a expliqué la police indonésienne qui décrit des scènes terribles de migrants en jetant d’autres par-dessus bord. « Ils étaient en train de s’entretuer« , a dit Sunarya, chef de la police de Langsa, à Aceh. « Comme le bateau était surchargé, il fallait se débarrasser d’une partie des gens, qui étaient probablement en train de se défendre.« Au cours de la semaine écoulée, 2.500 migrants ont accosté dans l’ouest de l’Indonésie et en Malaisie. Deux bateaux ont en revanche été refoulés par la marine indonésienne et la marine thaïlandaise en a remorqué un autre dans les eaux internationales. Les autorités malaisiennes ont annoncé qu’elles feraient de même si la situation se présente. « Ils n’ont ni nourriture ni eau et boivent leur propre urine« , a souligné Joe Lowry, porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations, à Bangkok. « C’est une partie de ping-pong maritime avec des vies humaines en jeu. Nous attendons des gouvernements de la région qu’ils trouvent une solution rapidement (…) faute de quoi nous allons retrouver des bateaux pleins de corps desséchés flottant aux abords des îles Andaman dans les jours qui viennent« , a-t-il averti. Beaucoup de passeurs ont abandonné des navires pleins de migrants, souvent affamés et malades, en mer d’Andaman pour échapper à une opération des autorités thaïlandaises.  « Tant que le gouvernement birman n’aura pas réglé le problème des discriminations à l’encontre des Rohingyas, notamment en leur accordant les mêmes droits à la citoyenneté, cette migration dangereuse se poursuivra« , dit Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire de l’Onu aux droits de l’homme, dans un communiqué.

 

Croissance : ralentissement en Asie (Banque mondiale)

Croissance : ralentissement en Asie (Banque mondiale)

 

 

 La Banque mondiale a réduit ses prévisions de croissance de 2014 à 2016 pour l’est de l’Asie, faisant état entre autres d’un probablement ralentissement de la croissance en Chine où l’Etat s’emploie à rééquilibrer le comportement de son économie et signalant un risque de fuite des capitaux en Indonésie. La banque prévoit pour la région Asie de l’est-Pacifique une croissance de 6,9% en 2014 et 2015, alors qu’elle anticipait auparavant 7,1%, et 6,8% en 2016 contre 7,1%. En 2013, la croissance de cette région avait été de 7,2%. « Le principal message de ce rapport est, selon moi, un optimisme raisonnable », a dit Sudhir Shetty, chef économiste de la Banque mondiale pour l’Asie de l’est et le Pacifique, lundi. Ces prévisions peuvent être remises en cause par une reprise moins soutenue que prévu des échanges commerciaux internationaux et par une brusque remontée des taux d’intérêt dans le monde, poursuit l’organisme du Fonds monétaire international (FMI), ajoutant que son hypothèse de fond est celle d’une normalisation sans à coup de la politique monétaire des Etats-Unis. La Banque mondiale prévoit pour la Chine une croissance de 7,4% cette année, de 7,2% en 2015 et de 7,1% l’année suivante contre 7,7% en 2013. Elle anticipait auparavant 7,6% en 2014 et 7,5% en 2015 et 2016. « Les mesures prises pour endiguer la dette régionale, assainir la banque occulte (shadow banking) et traiter les capacités excédentaires, la forte demande d’énergie et une pollution élevée réduiront l’investissement et la production industrielle », explique l’établissement à propos de la Chine. La croissance économique de la Chine a ralenti au premier trimestre à son rythme le moins soutenu en 18 mois. Ce dont Pékin dit s’accommoder dans la mesure où l’Etat chinois veut rendre son économie moins dépendante de l’investissement et de l’exportation au bénéfice de la consommation intérieure. Mais le ralentissement du secteur immobilier se fait de plus en plus sentir sur l’évolution de l’ensemble de l’économie, poussant Pékin et les gouvernements régionaux à tenter de relancer la dynamique. Interrogé sur les répercussions économiques des manifestations de Hong Kong sur l’économie chinoise, Shetty a répondu qu’elles étaient pour l’instant limitées. Hors Chine, la croissance de la région Asie de l’est-Pacifique est attendue à 4,8% en 2014 contre 5,2% en 2013, tassement imputable au ralentissement des économies d’Indonésie et de Thaïlande. La croissance devrait remonter à 5,3% en 2015. La Banque mondiale remarque enfin que la région Asie de l’est-Pacifique dans son ensemble est à présent moins exposée au risque de renversement des flux de capitaux mais elle ajoute que l’Indonésie en particulier reste relativement vulnérable en raison de ses besoins de financement externe élevés à court terme. Les marchés pensent que la Réserve fédérale américaine va amorcer une remontée des taux d’intérêt l’an prochain et risque de poursuivre ce cycle de durcissement monétaire avec plus d’intensité qu’on ne le croit actuellement, au risque de provoquer des sorties de capitaux massives et déstabilisantes pour certaines des économies de la région.

Asie : baisse de croissance en 2012 et 2013

Asie : baisse de croissance en 2012 et 2013

La Banque asiatique de développement (BAsD) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’Asie en 2012 et 2013, du fait des difficultés persistantes auxquelles est confrontée l’économie indienne. Le ralentissement indien «contrebalance l’expansion plus rapide de grandes économies d’Asie du Sud-Est», en particulier l’Indonésie, a relevé la banque basée à Manille, aux Philippines. L’Inde ne parvient pas à enrayer le ralentissement de sa croissance, ressortie à 5,3% sur le trimestre juillet-septembre en raison des très faibles performances du secteur manufacturier et des incertitudes sur l’économie mondiale. Si la banque a confirmé à 7,7% sa dernière estimation de croissance pour la Chine, elle a, néanmoins abaissé celle de l’Inde, à 5,4% contre 5,6% attendue en octobre.  Et pour l’ensemble du continent asiatique, la BAsD mise sur une croissance de 6% en 2012, un taux équivalent à celui de 2009. Il s’agit d’une correction de 0,9 point de pourcentage par rapport à ses calculs prévisionnels d’avril et de 0,1 point par rapport à octobre. Pour 2013, la BAsD, prévoit une croissance asiatique à 6,6%, contre respectivement 7,3% et 6,7% attendue précédemment. La région a progressé de 7,2% en 2011

Asie : Croissance molle en 2013

Asie : Croissance molle  en 2013

Les économies asiatiques enregistreront probablement une nouvelle année de croissance molle en 2013, malgré une reprise timide attendue dans certains pays où les banques centrales poursuivent leur politique accommodante, montre une enquête Reuters. Beaucoup dépendra de la capacité de la Chine, la principale économie asiatique, à enrayer le ralentissement de son économie, d’une éventuellement confirmation d’une reprise de l’économie américaine et de la capacité de la zone euro à endiguer la crise de la dette.  Dans l’enquête d’octobre, les prévisions ont été revues à la baisse pour presque toutes les économies de la région par rapport à l’enquête réalisée en juillet.  « L’année prochaine sera probablement une année assez difficile pour la plupart des économies asiatiques », a déclaré Vishnu Varthan, économiste chez Mizuho Corporate Bank.  « Beaucoup de ces économies n’ont pas coupé le cordon avec la Chine et le fait que la Chine assouplisse ou non sa politique et à quel degré donnera le rythme de la croissance dans la région », a-t-il ajouté.

 




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