Archive pour le Tag 'asiatiques'

La FNSEA contre l’envahissement des miels asiatiques

La FNSEA contre l’envahissement des miels asiatiques

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Les « importations massives de miel chinois vendu à très bas coût, quatre fois moins cher, en moyenne, que les miels européens, déstabilisent le marché dans son ensemble, font subir une distorsion de concurrence inacceptable aux apiculteurs français et trompent les consommateurs », estime la FNSEA dans un communiqué diffusé vendredi. En outre souvent du miel trafiqué.

Selon une enquête de la Commission européenne publiée en mars 2023 portant sur 320 échantillons de miels importés dans l’UE, environ 46% étaient fortement suspectés de déroger aux règles de l’UE, notamment via l’ajout de sirops de sucre destinés à faire chuter le coût de production.

Quelque 74% des miels originaires de Chine étaient jugés suspects.Or ce pays fournit 37% des importations de l’Union européenne.

Pour remédier aux fraudes, les eurodéputés ont entériné en avril un texte rendant obligatoire sur les étiquettes des pots de miel le détail des pays où il a été récolté. Les Vingt-Sept devront donner un ultime feu vert pour qu’il entre en vigueur. Les apiculteurs alertent depuis plusieurs mois sur la passe difficile qu’ils traversent en partie à cause de la concurrence des miels importés de l’étranger, notamment d’Ukraine ou de Chine, à des prix souvent inférieurs à 2 euros le kilogramme.

Covid: pourquoi le redressement économique dans les pays asiatiques et pas en France

Covid: pourquoi le redressement économique dans les pays asiatiques et pas en France

 

L’économiste Robert Boyer observe, dans une tribune au « Monde », que les pays qui sont parvenus à « tester, tracer, isoler » sont parvenus à éradiquer le virus, contrairement à ceux qui ont choisi d’alterner confinements stricts et allègements des contraintes

Tribune.

 

En mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare l’état de pandémie, les cas de coronavirus explosent en Italie, Espagne puis en France et au Royaume-Uni, mais les autorités chinoises déclarent qu’aucun cas n’est plus observé à Wuhan. Ce télescopage des conjonctures sanitaires devrait être au cœur des analyses et donc des stratégies de lutte contre la pandémie.

Comment expliquer qu’en mars 2021 divers pays de l’Est asiatique soient parvenus à éradiquer le virus et enregistrer un vigoureux rebond de leur économie, alors que la plupart des pays européens peinent encore à stabiliser le taux d’occupation des services de réanimation et n’ont toujours pas redressé l’activité économique ?

L’inégale promptitude des experts et des autorités à percevoir la gravité de la pandémie est à l’origine de cette divergence. En fait, tout retard se traduit par une mortalité plus élevée, ce qui suppose ensuite une plus grande rigueur ou une plus grande durée des restrictions à la mobilité.

D’un côté l’objectif premier est de lutter contre la pandémie, de l’autre de limiter des pertes économiques qui pourraient s’avérer inutiles du fait de mesures sanitaires trop restrictives. Paradoxalement, la primauté accordée à l’économie conduit, le plus souvent, à majorer les pertes en termes de production, car c’est essentiellement la dynamique du virus qui détermine la possibilité du retour à la normale.

Cette évidence tarde à éclairer les décisions des gouvernements. Ainsi, à la lumière de l’année écoulée, deux réponses opposées ont été données à l’impossibilité de concilier sécurité sanitaire, prospérité économique et respect des libertés. D’une part certains gouvernements, finalement peu nombreux, ont visé et atteint l’objectif d’éradication du virus et le marasme économique s’éloigne.

On peut à nouveau parler de projets d’avenir. D’autre part, une majorité de gouvernements a choisi de cheminer sur le chemin de crête, c’est-à-dire d’optimiser en permanence pertes humaines et coût économique des mesures de lutte contre le Covid-19. La conséquence est désormais claire : la répétition de mesures restrictives puis leur relaxation impulsent un « stop and go » qui inhibe l’investissement, réduit la consommation et désespère les citoyens.

Les changements de trajectoires en septembre 2020

En 2020, face à un virus inconnu, donc en l’absence de solutions médicales, et en réponse à des évolutions anticipées comme dramatiques, la plupart des gouvernements ont recouru à une méthode éprouvée dans le passé, la quarantaine. La décision de confinement de Wuhan avait conforté la pertinence de cette option.

Coronavirus : les économies asiatiques résistent mieux

Coronavirus : les économies asiatiques résistent mieux

L’économiste Sébastien Lechevalier explique, dans une tribune au « Monde », pourquoi les économies d’Asie orientale ont été moins affectées par la crise pandémique que celles de l’Union européenne.

Tribune. Même s’il est trop tôt pour analyser les conséquences économiques à moyen terme de la crise sanitaire, il est urgent de comprendre non seulement l’impact différencié de cette crise en Asie orientale et en Europe, mais aussi ce qu’elle révèle sur la structure des économies de ces deux régions. Il est surtout essentiel à ce stade de ne pas se tromper d’analyse, d’un point de vue européen.

D’une part, l’arbre chinois ne doit pas cacher la forêt asiatique dans sa diversité. D’autre part, les lectures déclinistes qui mobilisent l’Asie orientale pour souligner les problèmes européens sont à proscrire car elles ne cherchent pas à approfondir les causes de cette différence. Dans ce contexte, il faut identifier les dynamiques socio-économiques sous-jacentes tout en mettant en perspective la crise actuelle.

Du point de vue des faits, le constat est assez simple. Cette pandémie, dont les premiers cas semblent avoir été observés en Asie, aura au total bien moins touché ce continent-là que l’Europe. Il n’est pas possible à ce jour de donner une explication définitive à pareille observation. Parmi les raisons plausibles, on ne peut pas exclure que les politiques publiques mises en œuvre face à la pandémie ainsi que le fonctionnement des systèmes de santé aient contribué à cette différence.

Or, ces politiques ont été diverses en Asie et ne sont pas toutes passées par des contraintes majeures sur les libertés individuelles, loin s’en faut. Le cas de la Corée du Sud est particulièrement intéressant car les autorités ont pu éviter un confinement généralisé avant l’été 2020 par le recours à une stratégie de tests massifs couplée à l’isolement des cas détectés. La Corée du Sud n’avait pas plus de capacités de tests que la France, mais le gouvernement a réagi extrêmement rapidement dès la détection du premier cas et a su mobiliser l’ensemble du secteur de la santé au service de sa stratégie.

Le cas de Taïwan est assez comparable à celui de la Corée du Sud. Quant au Vietnam, il est sensiblement différent puisqu’il n’a pas disposé des mêmes capacités de tests ; les mesures introduites par le gouvernement vietnamien ont été plus coercitives, passant par des interdictions d’entrée sur le territoire ou de déplacement. Cependant, la forte réactivité des autorités vietnamiennes a permis d’éviter un confinement étendu à l’ensemble du territoire.

De façon générale, une caractéristique commune aux pays d’Asie orientale est que le recours au confinement strict a été localisé dans le temps et dans l’espace, avec un meilleur suivi des malades. Dans tous les cas, l’économie a été mieux préservée, sans que les impératifs sanitaires soient pour autant sacrifiés. Les pays asiatiques ont ainsi dépassé le dilemme qui a tant occupé les gouvernements européens.




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