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Energies- Nucléaire, gaz russe, charbon : l’Allemagne fait marche arrière

Energies- Nucléaire, gaz russe, charbon : l’Allemagne fait marche arrière

 

 

L’Allemagne envisage désormais de prolonger la durée d’exploitation des trois dernières centrales en activité dans le pays. De même pour le charbon: Berlin compte augmenter le recours à cette énergie fossile très polluante qui devait pourtant disparaître du pays en 2030.

L’Allemagne dépendait à plus de 50 % du gaz russe qui constitué l’axe stratégique de sa politique énergétique. Aujourd’hui ce gaz russe représente plus que 30 % et devrait tomber à 10 % voire à zéro. Du coup, l’Allemagne remet  complètement en cause le contenu de sa politique énergétique. En plus du gaz russe, l’Allemagne comptait sur les énergies alternatives qui constituent un véritable fiasco notamment les éoliennes. Forcé de trouver une solution - au-delà de demander aux ménages d’adopter des habitudes de sobriété énergétique en prenant, en prenant par exemple des douches plus courtes et plus froides (!), Olaf Scholz a justifié les réflexions en cours sur le sujet du nucléaire par le fait que le développement des énergies renouvelables, censées remplacer l’énergie nucléaire et le charbon, est plus lent que prévu. Et il est « très différent d’une région à l’autre en Allemagne », a-t-il dit, pointant du doigt l’énergie éolienne .  Du coup l’Allemagne développe surtout des centrales à charbon. Pire l’Allemagne à travers des propos de son chancelier n’exclut plus de recourir davantage au nucléaire !

En effet,’une des pistes actuellement envisagées par le gouvernement est de se tourner de nouveau vers le nucléaire. Une énergie que l’Allemagne avait pourtant décidé d’abandonner à la fin de l’année. Néanmoins, ce mercredi, le chancelier allemand a estimé que cela « peut faire sens » de prolonger la durée d’exploitation des trois dernières centrales nucléaires en activité en Allemagne même si elles « ne sont pertinentes que pour la production d’électricité et seulement pour une petite partie de celle-ci ».

La consommation de charbon était pourtant déjà en hausse avant le déclenchement de la guerre en Ukraine et la flambée des prix qui s’en est suivie. L’Allemagne s’était davantage appuyée sur cette énergie fossile pour pallier la sortie du nucléaire et en attendant que les énergies renouvelables se développent suffisamment. En 2021, la production d’électricité à partir de charbon avait crû de près de 18%. De même, 28,9% de l’électricité injectée dans le réseau du pays provenait encore de centrales à charbon au premier trimestre 2021, « contre 13% en moyenne dans l’Union européenne », selon une note de l’Institut Jacques Delors sur le sujet. La demande de ce combustible a toutefois été divisée par trois depuis 1990 en Allemagne.

 

Nucléaire, gaz russe, charbon : l’Allemagne fait marche arrière

Nucléaire, gaz russe, charbon : l’Allemagne fait marche arrière

 

 

L’Allemagne envisage désormais de prolonger la durée d’exploitation des trois dernières centrales en activité dans le pays. De même pour le charbon: Berlin compte augmenter le recours à cette énergie fossile très polluante qui devait pourtant disparaître du pays en 2030.

L’Allemagne dépendait à plus de 50 % du gaz russe qui constitué l’axe stratégique de sa politique énergétique. Aujourd’hui ce gaz russe représente plus que 30 % et devrait tomber à 10 % voire à zéro. Du coup, l’Allemagne remet  complètement en cause le contenu de sa politique énergétique. En plus du gaz russe, l’Allemagne comptait sur les énergies alternatives qui constituent un véritable fiasco notamment les éoliennes. Forcé de trouver une solution - au-delà de demander aux ménages d’adopter des habitudes de sobriété énergétique en prenant, en prenant par exemple des douches plus courtes et plus froides (!), Olaf Scholz a justifié les réflexions en cours sur le sujet du nucléaire par le fait que le développement des énergies renouvelables, censées remplacer l’énergie nucléaire et le charbon, est plus lent que prévu. Et il est « très différent d’une région à l’autre en Allemagne », a-t-il dit, pointant du doigt l’énergie éolienne .  Du coup l’Allemagne développe surtout des centrales à charbon. Pire l’Allemagne à travers des propos de son chancelier n’exclut plus de recourir davantage au nucléaire !

En effet,’une des pistes actuellement envisagées par le gouvernement est de se tourner de nouveau vers le nucléaire. Une énergie que l’Allemagne avait pourtant décidé d’abandonner à la fin de l’année. Néanmoins, ce mercredi, le chancelier allemand a estimé que cela « peut faire sens » de prolonger la durée d’exploitation des trois dernières centrales nucléaires en activité en Allemagne même si elles « ne sont pertinentes que pour la production d’électricité et seulement pour une petite partie de celle-ci ».

La consommation de charbon était pourtant déjà en hausse avant le déclenchement de la guerre en Ukraine et la flambée des prix qui s’en est suivie. L’Allemagne s’était davantage appuyée sur cette énergie fossile pour pallier la sortie du nucléaire et en attendant que les énergies renouvelables se développent suffisamment. En 2021, la production d’électricité à partir de charbon avait crû de près de 18%. De même, 28,9% de l’électricité injectée dans le réseau du pays provenait encore de centrales à charbon au premier trimestre 2021, « contre 13% en moyenne dans l’Union européenne », selon une note de l’Institut Jacques Delors sur le sujet. La demande de ce combustible a toutefois été divisée par trois depuis 1990 en Allemagne.

 

Afghanistan : retour 20 ans en arrière

 

En mai 2010, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton avait promis à une délégation de femmes afghanes en visite aux États-Unis :

« Nous ne vous abandonnerons pas. Nous vous soutiendrons toujours. »

Pourtant, c’est exactement ce que viennent de faire les États-Unis : abandonner les Afghans qui comptaient sur ces engagements. Pressé de s’expliquer sur son choix la semaine dernière, le président américain a coupé court aux interrogations d’un journaliste, en répliquant, exaspéré, qu’il « [préférait] parler de choses positives ».

À ce stade, les Afghans, eux, ont beaucoup de mal à trouver des sujets de conversation positifs.

Pourquoi l’état d’esprit de la population est essentiel

L’état d’esprit général de la population afghane sera crucial dans l’évolution des événements. Ce n’est pourtant pas un aspect qui semble beaucoup préoccuper les responsables politiques américains.

Chaque fois que l’Afghanistan a connu un bouleversement politique, comme lors de la chute du régime communiste en avril 1992 ou celle des talibans en novembre 2001, c’est essentiellement parce que des acteurs clés ont jugé prudent de s’écarter des détenteurs du pouvoir, ceux-ci semblant perdre en autorité.

Même si le gouvernement afghan a fait beaucoup de déçus et d’insatisfaits, car trop centralisé, affaibli par les réseaux de clientélisme et souvent axé sur l’extraction de richesses de la population, les talibans restent très impopulaires auprès des Afghans. Selon une vaste étude réalisée en 2019 par l’Asia Foundation, 85 % des personnes interrogées n’avaient aucune sympathie pour eux.

Mais, en Afghanistan, il ne fait pas bon être dans le camp des perdants. Et il existe un risque sérieux qu’avec la diffusion du sentiment que les talibans sont bien placés pour reprendre le contrôle, on assiste à un vague de défections au sein du gouvernement et de l’armée.

Et cela pourrait arriver bientôt : des dizaines de districts sont passés aux mains des talibans fin juin-début juillet. L’estimation des renseignements américains, qui annonce une prise du pouvoir possible par les talibans dans le pays d’ici deux ou trois ans, semble dangereusement optimiste.

La population afghane à l’abandon

Les États-Unis sont directement responsables de cette situation tragique. Fin 2014, la majorité des forces étrangères avait quitté l’Afghanistan, laissant les Américains jouer un rôle beaucoup plus réduit mais essentiel en assurant un soutien au gouvernement afghan.

Le soutien américain se traduisait de trois manières : par le renfort des forces aériennes pour des opérations au sol de l’armée afghane, par un travail de renseignement, et surtout en rassurant des Afghans vulnérables et à bout de nerfs. Ceux-ci avaient fini par accepter de considérer les États-Unis comme un véritable partenaire dans la lutte contre les auteurs de terribles exactions, comme les talibans et l’État islamique.

La stratégie des Américains était durable et relativement peu coûteuse. Même si elle ne laissait pas entrevoir de victoire flamboyante, elle permettait d’éviter les conséquences d’une défaite désastreuse.

Tout cela s’est effondré sous la présidence de Donald Trump, qui est passé outre le gouvernement afghan pour signer avec les talibans le 29 février 2020 ce que les États-Unis ont appelé un « accord visant à apporter la paix en Afghanistan ».

En réalité, pour les États-Unis, ce n’était qu’un accord de retrait anéantissant toute perspective de négociations sérieuses entre le gouvernement afghan et les talibans – alors que ces négociations constituaient soi-disant la raison d’être d’une telle démarche – en offrant aux talibans tout ce qu’ils attendaient, dès le début de ce qui était censé être un « processus de paix ».

N’en croyant pas leur chance, ceux-ci ont intensifié leurs attaques contre les défenseurs de la démocratie, les acteurs de la société civile et les médias.

En décidant de poursuivre dans cette voie, Joe Biden a anéanti les espoirs des Afghans qui pensaient voir le nouveau gouvernement américain faire preuve de davantage de jugement que le précédent.

L’intervention désormais essentielle du Pakistan

Si les premiers responsables de la débâcle actuelle sont les gouvernements Trump et Biden, le Pakistan a encore davantage de choses à se reprocher. En effet, ce pays a pris, dès le début, les talibans sous son aile et leur a réitéré son soutien lorsque l’attention des Américains s’est tournée vers l’Irak en 2003.

Les effets néfastes d’une telle attitude étaient évidents. Dans un télégramme rendu public en novembre 2009, l’ambassadeur des États-Unis en Afghanistan, l’ex-lieutenant-général Karl Eikenberry, a écrit :

« Envoyer plus de troupes ne mettra pas fin à l’insurrection tant que subsisteront des sanctuaires au Pakistan. Le Pakistan restera la principale source d’instabilité en Afghanistan aussi longtemps qu’il y aura des sanctuaires le long de la frontière afghane et que le Pakistan estimera qu’un voisin affaibli sert ses intérêts stratégiques. [...] Tant que ce problème de sanctuaires ne sera pas réglé, l’intérêt d’envoyer des troupes supplémentaires me semble limité. »

Malgré les conseils avisés, même de la part de l’ex-ambassadeur du Pakistan aux États-Unis, concernant la menace des sanctuaires pour les objectifs américains en Afghanistan, les présidents successifs ont évité de s’y attaquer de front. Ils l’ont même laissée croître.

Pour sauver la situation en Afghanistan, il faudra plus que de simples promesses de soutien ou des aides financières.

Le seul moyen, ou presque, qui reste pour sortir les Afghans de leur détresse psychologique est de faire pression sur le Pakistan, résolument et efficacement, afin de l’obliger à s’attaquer aux sanctuaires, réserves de munitions et système logistique des talibans sur le territoire pakistanais.

En tant qu’État souverain, celui-ci a des droits mais aussi des devoirs, et l’un de ces devoirs est d’empêcher que son territoire ne soit utilisé pour fomenter des attaques contre d’autres pays.

D’après certaines informations, le général Qamar Javed Bajwa, chef de l’armée pakistanaise, et le lieutenant général Faiz Hameechef, chef des services de renseignement, auraient récemment informé les législateurs du pays que des « talibans afghans bien entraînés étaient présents sur le territoire pakistanais » et que l’armée « pourrait immédiatement lancer une attaque contre ce groupe ».

Si l’armée du Pakistan peut « immédiatement lancer une attaque » contre les talibans, les États-Unis et leurs alliés devraient, tout aussi immédiatement, insister pour que cela soit fait.

On est en droit de se demander si l’administration Biden aura le courage de le réclamer…

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(*) Par William Maley, Emeritus Professor, Australian National University

Traduit de l’anglais par Valeriya Macogon pour Fast ForWord.

Santé : le retour en arrière des anti vaccins

Santé : le retour en arrière des anti vaccins

Des milliers de Français ont défilé samedi contre le pass sanitaire. Dans les cortèges se trouvaient également des anti-vaccins, farouchement opposés à toute injection. Invitée d’Europe Matin, l’immunologiste Françoise Salvadori est revenue sur les prémices de ce mouvement, qui a émergé dès le 18e siècle.

Pour le quatrième week-end consécutif, des opposants à la politique sanitaire du gouvernement ont défilé dans le calme dans les rues des grandes ville de France : ils étaient 237.000 samedi, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Parmi eux, des anti-pass sanitaire mais aussi des anti-vaccins. Un mouvement qui n’est pas nouveau selon Françoise Salvadori, invitée d’Europe Matin et auteur du livre Antivax - Résistance aux vaccins du 18e siècle à nos jours, pour qui cette opposition existe depuis 1720.

Pour cette docteur en immunologie, les opinions, les doutes ou encore le scepticisme vis-à-vis des vaccins sont apparus très vite. Et les premières résistances ont été religieuses : « Il y avait un côté providentialiste qui estimait que Dieu faisait bien les choses et que nous n’étions personnes pour essayer d’éviter des maladies envoyées par le créateur », explique-t-elle.

 Enfin, dans le cas de l’épidémie de coronavirus, elle estime que le discours des autorités sanitaires autour de ce vaccin a été trop prudent dès le départ. « Finalement, ça a été contre-productif parce que ça n’a pas entraîné la confiance alors que ce traitement est tout à fait extraordinaire de par sa technique et son efficacité », a-t-elle assuré. « Les gens se disent que c’est leur santé, mais en matière de vaccination c’est un cas très particulier. Si nous n’avons pas un pourcentage de vaccinés suffisant, nous n’atteindrons pas la protection collective. C’est pour cette raison que l’Etat doit s’en mêler. »

Réactions à l’annonce du nouveau gouvernement: en marche arrière

Réactions à l’annonce du nouveau gouvernement: en marche arrière

 

 

Les différentes réactions dans l’opposition se rejoignent au moins sur un point : en marche arrière pour Macron. Fini le temps du recours à la nouveauté politique sauf exception pour la justice, retour aux politiques  de métier et surtout recentrage complet à droite. C’est la fin du en même temps.

Macron sait qu’il a perdu tout appui à gauche et va surtout picorer dans les gamelles politiques de droite. Notons d’ailleurs qu’il n’a débauché aucune personnalité de premier plan tant à gauche qu’à droite. Bref pour ce gouvernement une sorte de  bricolage, on  a  fabriqué du neuf avec du vieux mais désormais clairement sous la tutelle de Macron.

Il n’y aura sûrement pas de changement de cap sauf peut-être un peu sur la méthode avec un retour à la multiplication des présences médiatiques un peu partout. Pour preuve le Premier ministre a déjà additionné  les rencontres qui ne servent pas à grand-chose car trop générales et trop rituéliques.

Pas étonnant pour l’innovation, ce sera comme d’habitude le champ d’action privilégiée du président de la république.

Ci-après les principales réactions à la composition du nouveau gouvernement du Premier ministre Jean Castex dévoilé ce lundi, qui compte 16 ministres et 14 ministres délégués.

MARINE LE PEN, présidente du Rassemblement national (RN), sur Twitter: “À la Justice est nommé un militant d’extrême gauche qui souhaite l’interdiction du RN, premier parti d’opposition. Ça promet…”

OLIVIER FAURE, Premier secrétaire du Parti socialiste, sur Twitter: “La crise appelait un changement profond. Au final, c’est un gouvernement plus à droite que jamais. Macron promettait de se réinventer mais il continue de concentrer tous les pouvoirs. Ce n’est pas un gouvernement, c’est un caprice.”

CHRISTIAN JACOB, président du parti Les Républicains, sur Twitter: “Tout ça pour ça. Ce jeu de chaises musicales ne fera pas oublier l’essentiel : l’échec de la politique menée depuis 3 ans, la défaite cinglante aux #Municipales2020 et l’incapacité d’Emmanuel #Macron à tracer un cap et à réagir face à la crise.”

ERIC COQUEREL, député La France insoumise, sur Twitter : “Le nouveau chemin se prépare en marche arrière : ce gouvernement c’est un commis, courroie de transmission de l’Elysée, un jeu de chaise-musicale entre les mêmes et deux papillons qui aiment les paillettes médiatiques en guise d’ouverture. Rien de changé.”

JULIEN BAYOU, secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), sur Twitter : “Bon vent à #Pompili ministre de l’écologie. Une feuille de route simple, celle de la #conventioncitoyenne #climat. Espérons qu’elle fasse mieux que lors de son passage comme secrétaire d’Etat à la biodiversité sous Hollande. Assez de discours, des actes.”

Urgences : « en marche »… arrière

Urgences : « en marche »… arrière

 

Le parti en marche va finalement renoncer à la généralisation d’une disposition du budget de la Sécu qui visait à réorienter les patients des urgences vers les médecins libéraux, à savoir  la proposition d’Olivier Véran d’en marche  de renvoyer les patients à pathologie simple vers les médecins de ville. Or on sait que justement c’est l’absence  de médecins généralistes ou en tout cas leur insuffisance qui fait qu’on oriente les malades vers les urgences. Du coup, on pourrait aussi faire délivrer certains traitements par les pharmaciens. Visiblement le député d’en marche  cherche des solutions… surtout financières pour améliorer l’équilibre des budgets des hôpitaux. On pourrait lui suggérer d’encourager le développement de la profession de marabout, un métier insuffisamment développé en France. Des marabouts, de guérisseurs, des envoûteurs enfin toute une série de nouvelles professions para médicales dont les prestations en plus ne sont pas remboursées par la sécurité sociale. En outre,  les effets seraient immédiats tandis qu’il faut uen douzaine d’années pour former un médecin.   Concernant une expérimentation qui permettrait aux pharmaciens de délivrer des médicaments à prescription obligatoire, Agnès Buzyn cite « certaines pathologies – infections urinaires, orgelet, angine, etc. », « où le diagnostic est facile », et où « on peut imaginer que les médecins et les pharmaciens se mettent d’accord localement sur une forme de délégation de compétence ». Du coup les médecins pourraient aussi vendre la lucrative parapharmacie comme les crèmes à bronzer, les produits épilants, la mousse à raser, les parfums bio  voire même faire le dépôt de pain dans les campagnes.

 

FN : en marche…. arrière

FN : en marche…. arrière

C’est l’avis de  Florian Philippot qui  a dénoncé dimanche le “retour en arrière” du Front national, promis à un changement de nom et à une nouvelle stratégie. “J’ai eu un peu de peine pour certains militants que je connaissais et qui y sont encore, dont je sais qu’ils doutent beaucoup, [pour] des élus aussi”, a réagi Florian Philippot sur BFM TV. “C’était terrible ce week-end. Je ne pensais pas avoir raison aussi vite”, a poursuivi l’ex-vice-président du FN. “Entre l’arrivée de Steve Bannon, dont même (Donald) Trump s’est débarrassé pour extrémisme (…), le dérapage de l’assistant parlementaire de Marine Le Pen, (…) le manque d’ambiance, le discours qui reprenait tous les termes et tous les clichés de l’extrême droite…”, a-t-il énuméré. “Rien sur le chômage, sur les salaires, sur les retraites”, a déploré l’eurodéputé. “On revient en arrière”. “Même le terme ‘Rassemblement national’ qui était déjà utilisé en 1986 par Jean-Marie Le Pen et qui faisait écho à un parti créé par (Jean-Louis) Tixier-Vignancourt, célèbre anti-gaulliste, avocat de l’OAS, en 1954, ça symbolise ce retour en arrière”, a jugé Florian Philippot, qui a également évoqué le “Rassemblement national populaire”, parti collaborationniste fondé en 1941 par Marcel Déat.

Enquête sur Michel Mercier, ancien ministre de la justice, ou la République exemplaire…… en marche arrière !

Enquête sur Michel Mercier, ancien ministre de la justice,  ou la République exemplaire…… en marche arrière !

 

Cette enquête concernant le sénateur centriste du Rhône Michel Mercier, ancien ministre de la justice assombrit sérieusement le concept de république exemplaire que souhaitait Macron. Un ministre pris la main dans le sac de la dérive financière, ce  n’est déjà guère brillant mais quand il s’agit du ministre de la justice c’est encore pire. En outre ce responsable avait été désigné pour siéger au conseil constitutionnel, une des plus hautes juridictions de la république. Après Bayrou, après d’autres, Macon devra sans doute être un peu plus attentif à la probité de ses ministres et autres responsables. Il devra en particulier s’appuyer sur un vrai parti politique qui lui fasse remonter les informations du terrain au lieu de tout concentrer autour d’un petit cercle parisien un peu éloigné des réalités sociétales du terrain local. Sinon la République en marche risque d’être en marche arrière. L’ancien ministre, ancien candidat conseil fait donc l’objet d’une enquête préliminaire du parquet national financier sur des soupçons d’emplois fictifs, a été entendu mercredi par les enquêteurs, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier. L’ancien ministre de la Justice a été entendu dans le cadre d’une audition libre par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), a précisé cette source, confirmant une information de France Inter. Nommé le 2 août au Conseil constitutionnel en remplacement de Nicole Belloubet, désormais garde des Sceaux, Michel Mercier a renoncé mardi à y siéger en raison de cette enquête. Le PNF a ouvert cette enquête le 2 août dans le sillage de la publication d’un article du Canard enchaîné selon lequel Michel Mercier aurait employé l’une de ses filles, historienne de l’art, comme attachée parlementaire au Sénat de 2012 à 2014 alors qu’elle résidait à Londres. D’après l’hebdomadaire satirique, une autre de ses filles aurait également été employée de 2003 à 2012 comme assistante au Sénat et dans les ministères qu’il a occupés. Selon France Inter, elles ont également été entendues mercredi, ce qui a également été confirmé par une source proche de l’enquête.

Philippe : en marche, à petits pas en avant et aussi en arrière

Philippe : en marche, à petits pas en avant et aussi en arrière

 

 

Édouard Philippe a bordé de nombreuses questions concrètes dans son allocution devant l’assemblée ; il  a apporté certaines réponses mais aussi est demeuré relativement vague sur certaines solutions renvoyant à plus tard notamment la réduction de la fiscalité et notamment la suppression de la taxe d’habitation et la fiscalité des entreprises ; Un discours qui comme celui de Macron n’a convaincu que de l’ordre de 27% des Français. En cause sans doute la prise de conscience de la gravité des déséquilibres financiers et la difficulté à réaliser des économies à hauteurs des déficits. . Le Premier ministre a fait plusieurs annonces en matière d’éducation, de santé, d’environnement, ou de justice. Il a notamment annoncé dès la semaine prochaine des mesures pour encadrer le droit d’asile, une loi quinquennale de programmation des moyens de la justice en 2018 (lire page 10), la construction de 15.000 places de prison, le paquet de cigarettes à 10 euros, l’accès généralisé au très haut débit d’ici à 2022. Il a aussi planifié la suppression du régime social des indépendants (RSI), qui sera adossé au régime général, et mis l’accent sur «la neutralité carbone d’ici à 2050» en souhaitant la montée en puissance de la fiscalité carbone et la convergence diesel-essence d’ici à 2022.le Premier ministre qui recherchait le soutien le plus large de l’assemblée  a équilibré mesures sociales et libérales  le mais s’est bien gardé d’entrer dans certains détails, restant flou sur la baisse des dépenses publiques, sur la réforme de la taxe d’habitation - véritable chiffon rouge pour les petites communes – qu’il a annoncée «d’ici la fin du quinquennat». Pour ne pas vider les caisses, la réforme de l’ISF est renvoyée à 2019, soit un an plus tard que prévu, tout comme la transformation du CICE – mesure honnie à l’extrême gauche – en allégements de charges. Très au fait des dossiers, les députés de La France insoumise avaient par ailleurs installé chacun sur leur pupitre le Code du travail, pour manifester leur hostilité à la réforme du gouvernement. Dans un autre registre, Édouard Philippe a très brièvement évoqué la question de la laïcité – «une exigence pour la puissance publique» – mais n’est pas allé plus loin sur le dossier ultradélicat de l’islam radical, en se gardant bien d’utiliser cette expression.  le premier ministre a rappelé sous une forme imagée son souci de l’équilibre des finances publiques: «La France est dans les cordes, aucune esquive ne nous sauvera», a-t-il prévenu, en promettant de «faire baisser la dépense publique de trois points de PIB» et la «pression fiscale d’un point de PIB» au cours du quinquennat. Soit 0.2% en moyen par an. Pas vraiment une révolution.

 

Bayrou: en marche….. arrière !

Bayrou: en marche….. arrière !

 

Pas sûr que le récent épisode Bayrou relatif à la constitution des listes pour les législatives ait grandi la politique, pas sûr non plus que Macron, lui-même, est apprécié ce  marchandage qui renvoie aux vieilles alliances d’antan. Certes on viendra sans doute que l’apport de Bayrou a constitué un  élément positif dans la campagne de Macron ; pour autant ; les revendications de Bayrou quant au nombre  de candidats paraissent démesurées. Bayrou revendiquait  en effet 20 % de candidatures sur les listes en marche. Un chiffre exorbitant quand on sait que Bayrou ne pèse politiquement que de l’ordre  de 5 % dans l’opinion. L’enjeu évidemment pour Bayrou est de constituer un groupe parlementaire et de sauver sa petite boutique centriste. Un micro parti qui de toute façon disparaîtra puisque le nouveau centre c’est Macron. Ce marchandage de Bayrou fait penser aux combines d’appareil de la Ve de la IVe République. Et le discours de Bayrou pour les justifier a des difficultés à convaincre, Bayrou est en marche mais en marche arrière. En effet, il  avait déclaré apporter son soutien à Macron sans aucune condition pour lui-même. Or  l’exigence d’un groupe parlementaire ne se justifie que par la survie d’un responsable politique qui devrait comprendre qu’il est temps de prendre sa retraite Le président du MoDem, François Bayrou, a annoncé vendredi un projet d’accord « solide et équilibré » avec La République en marche, le mouvement d’Emmanuel Macron, sur les investitures pour les législatives de juin, à l’issue d’un bureau politique de crise de sa formation qui a duré huit heures. »Je considère qu’on a progressé et que nous avons abouti à un accord qui apparaît solide et équilibré, qui n’est pas achevé, parce que les équipes du mouvement En Marche nous ont demandé d’attendre demain pour la réponse », a-t-il déclaré. « Nous souhaitons, et c’était le cadre de notre accord, qu’il y ait une majorité dont le point d’équilibre soit central, au centre. Et pas une majorité qui se décentrerait d’un côté ou de l’autre », a-t-il ajouté devant la presse. Selon le président du MoDem, seuls 35 candidats de son mouvement avaient été investis, au lieu des 120 qu’on lui aurait promis lors de la conclusion de l’alliance avec Emmanuel Macron. « Quand je lui ai apporté mon soutien, (Macron-NDLR) était à 18% », a souligné le maire de Pau. « Nous l’avons fait élire. »

Primaire de la droite : Emmanuel Fillon : « le retour en arrière » (Macron)

Primaire de la droite : Emmanuel Fillon : « le retour en arrière » (Macron)

 

Double manœuvre pour Emmanuel macro qui dénonce le caractère réactionnaire du programme de François Fillon pour récupérer les votes de certains Juppéistes  et qui lance un appel de regroupement avec Bayrou. Pour Fillon le plus difficile commence maintenant. En effet il va être la cible des principaux candidats puisqu’il est le favori pour 2017 mais aussi en raison de son programme ultra libéral et de ses positions sociétales conservatrices. L’enjeu pour Emmanuel macro qui selon les derniers sondages obtiendrait autour de 15  % est d’occuper le terrain centre-gauche comme centre-droit. Un espace que voudrait bien aussi occuper Bayrou, encore relativement populaire mais un peu usé par ses défaites successives aux présidentielles. « L’offre qui a gagné ce soir, c’est une offre de droite conservatrice« , a ainsi affirmé l’ancien ministre de l’Économie de François Hollande. « Une droite conservatrice sur le plan économique, social, sur la vision qu’elle porte de la société française, de la place de la France dans le monde », a-t-il poursuivi. Et si le leader du mouvement En Marche ! dit avoir « beaucoup de respect » pour cette vision, elle n’en reste pas moins différente de la sienne. « Je porte une vision progressiste, je crois qu’il faut plus de liberté en matière économique et social mais il faut aussi des éléments de justice », a ainsi rappelé Emmanuel Macron. Or, selon lui, le programme de François Fillon n’est pas juste, « et donc il n’est pas soutenable ».

Réforme territoriale : Valls revient en arrière

Reforme territoriale : Valls revient en arrière

 

Finalemenet la fameuse réforme territoriale risque de finir en eau de boudin puisque Valls revient sur la suppression des conseils généraux qui conserveront donc leurs élus, leur budget et leurs superstructures ( et leur très grande influence sur la composition du sénat !). . Cela dans les départements dits ruraux, autant dire dans 80% de cas. Come sur les 35 heures (ou la fiscalité) un pas en avant, un pas en arrière. Les conseils généraux ne seront pas tous supprimés à l’horizon 2021, comme le prévoyait initialement la réforme territoriale, a déclaré jeudi Manuel Valls dans un discours prononcé à La Rochelle devant une association d’élus socialistes. Jean-Michel Baylet, le président du Parti radical de gauche qui est le dernier allié des socialistes dans le gouvernement, avait annoncé mardi qu’il avait obtenu le maintien en zone rurale des conseils généraux en échange de la participation de sa formation politique à la nouvelle équipe de Manuel Valls.   »Là où les intercommunalités ne peuvent représenter l’ensemble des collectivités, notamment dans les départements ruraux, les conseils départementaux doivent garder un rôle, même si leurs compétences seront simplifiées », a dit le Premier ministre.  La suppression des conseils généraux -mais pas de l’entité administrative du département- avait été l’un des points forts de la déclaration de politique générale de Manuel Valls le 8 avril mais elle avait suscité une levée de boucliers chez les élus ruraux, notamment les radicaux.  Si les régions et les intercommunalités se voient attribuer l’essentiel des compétences dans la nouvelle architecture territoriale dessinée par le gouvernement, le rôle qui incombera in fine aux départements reste encore à déterminer.   »Nous avons cinq ans pour imaginer l’avenir des départements. Il faut s’y atteler dès à présent », a dit le Premier ministre, rappelant que le texte qui sera examiné au Parlement cet automne prévoit une phase transitoire de cinq ans pendant laquelle les conseils départementaux conserveront certaines compétences, notamment sociales. Les députés ont adopté en juillet le projet de loi de réforme territoriale voulue par François Hollande pour simplifier le « mille-feuille » des compétences.  Ce projet de loi proposait initialement de réduire de 22 à 14 le nombre des régions en métropole mais l’Assemblée a modifié la carte des régions, ramenant leur nombre de 22 à 13. Le Sénat doit se saisir du texte à la rentrée.

 

Hollande: marche arrière sur l’emploi

Hollande : marche arrière sur l’emploi

La promesse date du 9 septembre 2012: « Nous devons inverser la courbe du chômage d’ici un an », lance alors le chef de l’Etat sur TF1. « Nous devrons y parvenir coûte que coûte », renchérit-il dans ses voeux aux Français le 31 décembre. Deux mois plus tard, changement de ton: « S’il n’y a pas d’objectif, il n’y a pas de volonté et moi je ne me résigne pas », affirme samedi François Hollande. Nettement moins optimiste après les prévisions alarmantes de la Commission européenne, il lie cette fois l’inversion de la courbe à une anticipation de la reprise de la croissance, qui n’est pas prévue avant 2014.  Le président semble également revenir sur une trêve fiscale l’an prochain, indiquant qu’en 2014, la réduction du déficit public passera « d’abord par des économies » mais aussi « subsidiairement par des prélèvements supplémentaires ».  Tandis que l’opposition brocardait un président « prestidigitateur » qui « n’a pas cessé de mentir aux Français depuis plusieurs mois », plusieurs ministres ont réfuté tout changement de cap, au prix d’argumentations parfois compliquées.  Ainsi, Jérôme Cahuzac (Budget) a expliqué qu’il allait falloir trouver « 6 milliards d’euros de recettes » supplémentaires en 2014 pour conserver « la stabilité fiscale », tout en refusant de parler d’augmentation d’impôts.  Depuis Berlin, le ministre du Travail, Michel Sapin, a assuré pour sa part que « même avec une croissance plus faible que celle que nous escomptions, les politiques de l’emploi nous permettront d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année 2013″.  A l’Elysée, le conseiller politique de François Hollande Aquilino Morelle admettait « un correctif ».  Toutefois, indiquait-il à l’AFP, « même si l’objectif d’inverser la courbe du chômage est rendu plus difficile par une conjoncture économique dégradée, tout sera mis en oeuvre pour l’atteindre ». Quant à la fiscalité, « l’objectif c’est la stabilité des prélèvements obligatoires en 2014″.  Avec une prévision de croissance pour 2013 ramenée de 0,8% à 0,1% et l’abandon de la réduction du déficit public à 3% du PIB, « il devient difficile de donner des objectifs assurés sur l’emploi », confiait un autre proche du chef de l’Etat. Concernant les perspectives fiscales, « le +subsidiairement+ a un sens » soulignait-il: « Pour le président, la priorité ce sont les économies budgétaires, une augmentation des impôts viendrait en complément mais il ne la souhaite pas ».  Face à l’aggravation de la conjoncture, une intervention prochaine du président de la République est en tout cas régulièrement évoquée par son entourage. « C’est vraisemblable, mais pas encore arrêté », a indiqué Aquilino Morelle. « La forme est encore à déterminer, il faut trouver une bonne opportunité mais il devrait s’expliquer devant les Français », affirmait un autre proche.  D’autant que dans l’opinion, l’infléchissement du discours de François Hollande pourrait être mal ressenti.  Inverser la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année était « une promesse faible, a minima, et le recul de François Hollande sur ce sujet risque de beaucoup inquiéter les Français », analyse Gaël Sliman (BVA), en soulignant que l’effet positif de l’intervention militaire au Mali dans les sondages a été « très bref ».  D’autre part, la perspective de nouvelles hausses d’impôts pourrait avoir « un impact très négatif, en particulier auprès des classes moyennes inférieures qui ne bénéficient pas du système redistributif », souligne-t-il.  Pour Frédéric Dabi (Ifop), le président Hollande « a fait un petit pas en arrière » sur l’emploi, mais « sans renier son engagement et il garde un discours volontariste ». En revanche, selon le politologue, en matière fiscale, « il sort de sa trace » et « la pilule risque d’être difficile à faire avaler aux Français ».

 




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