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Arrêter le matraquage fiscal de l’Assemblée nationale !

Arrêter le matraquage fiscal de  l’Assemblée nationale !

Sur le fond comme sur la forme, l’Assemblée nationale ne cesse de se discréditer auprès de l’opinion. En cause sur la forme: une absence totale de retenue et même de tenue. Sur le fond ,un véritable cirque ou foire à l’impôt qui traduit d’une part une incompétence économique mais aussi une responsabilité et une démagogie lamentable.

Finalement le gouvernement n’est soutenu par personne et les députés, par ailleurs le plus souvent absents ( exemple François Hollande qui n’a voté qu’une fois quand d’autres ont voté une centaine de fois) s’en donnent à cœur joie pour mettre le bordel avec des amendements contradictoires, fantaisistes et contre-productifs tant sur le plan économique que social.

Les députés voudraient casser la croissance qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Ainsi en créant des charges fiscales supplémentaires d’un montant de l’ordre de 40 milliards, ils sont à peu près assuré de tuer la croissance en 2025. Ce qui mécaniquement va générer une augmentation des dépenses sociales, des déficits et une réduction des ressources fiscales.

Bref le contraire de l’objectif recherché. Il serait temps de mettre fin à ce cirque qui nous discrédite aussi au plan international et qui se traduira inévitablement par une hausse des taux d’intérêt et de l’inflation dont  la facture sera payée par les ménages. La plupart de ses 577 députés ne servent à rien, beaucoup ne sont là que pour servir le chaos avec l’espoir fou d’une révolution. Des révolutionnaires de papier, payés par le contribuables,  qui en fait se nourrissent de la politique et n’entretiennent avec l’intérêt général que des relations très anecdotiques quand ils ne soutiennent pas des régimes comme celui de Poutine , du Hamas ou encore du Hezbollah. Ne parlons pas du honteux soutien des « écolos » et des » insoumis » au député drogué.

Politique-Conseil national de la Refondation : arrêter ce ridicule rituel !

Politique-Conseil national de la Refondation : arrêter ce ridicule rituel !

Personne ou presque ne parle plus de ce fumeux conseil national de la Refondation inventée par Macon pour faire illusion et surtout shunter. les institutions officielles. Le gouvernement s’est soudain souvenu de l’existence de ce machin et va donc le réunir autour de la première ministre pour parler des mesures de sécurité déjà décidée par le président.

Faut-il rappeler que ce conseil national de la Refondation n’a aucune légitimité et n’est absolument pas représentatif. De temps en temps on lui soumet une question vis-à-vis de laquelle on a déjà décidé des réponses.

Un conseil de la Refondation composée d’experts ,de personnalités et de Français tirés au hasard. Le hasard faisant bien les choses les personnes désignées sont très complaisantes par rapport au pouvoir.

La France ne manque pourtant pas d’institutions de concertation même au plus haut niveau qu’il s’agisse du conseil économique et social ou encore du plan sans parler évidemment du Parlement auxquels il faut ajouter une bonne centaine de conseils nationaux ou équivalents

Le gouvernement a déjà annoncé une hausse de 15 milliards d’euros pour le budget de l’Intérieur et un doublement de la présence des forces de sécurité sur la voie publique en dix ans. Ces engagements ont été inscrits dans la loi d’orientation et de planification du ministère de l’Intérieur (Lopmi), qui promet cette hausse de crédits sur cinq ans (2023-2027), même si elle doit être confirmée dans les budgets de l’État débattus chaque année; Autant dire possiblement remise en cause.

Conseil national de la Refondation : arrêter ce ridicule rituel !

Conseil national de la Refondation : arrêter ce ridicule rituel !

Personne ou presque ne parle plus de ce fumeux conseil national de la Refondation inventée par Macon pour faire illusion et surtout shunter. les institutions officielles. Le gouvernement s’est soudain souvenu de l’existence de ce machin et va donc le réunir autour de la première ministre pour parler des mesures de sécurité déjà décidée par le président.

Faut-il rappeler que ce conseil national de la Refondation n’a aucune légitimité et n’est absolument pas représentatif. De temps en temps on lui soumet une question vis-à-vis de laquelle on a déjà décidé des réponses.

Un conseil de la Refondation composée d’experts ,de personnalités et de Français tirés au hasard. Le hasard faisant bien les choses les personnes désignées sont très complaisantes par rapport au pouvoir.

La France ne manque pourtant pas d’institutions de concertation même au plus haut niveau qu’il s’agisse du conseil économique et social ou encore du plan sans parler évidemment du Parlement auxquels il faut ajouter une bonne centaine de conseils nationaux ou équivalents

Le gouvernement a déjà annoncé une hausse de 15 milliards d’euros pour le budget de l’Intérieur et un doublement de la présence des forces de sécurité sur la voie publique en dix ans. Ces engagements ont été inscrits dans la loi d’orientation et de planification du ministère de l’Intérieur (Lopmi), qui promet cette hausse de crédits sur cinq ans (2023-2027), même si elle doit être confirmée dans les budgets de l’État débattus chaque année; Autant dire possiblement remise en cause.

Retraites : Macron doit arrêter les provocations ( Laurent Berger)

Retraites : Macron doit arrêter les provocations ( Laurent Berger)

Sur France Inter, ce jeudi matin, Laurent Berger a commenté visite d’Emmanuel Macron en Alsace et ses provocations et ses phrases maladroites .

«Quand on entend, il faut écouter. Et je crois qu’hier, le président de la République, n’a pas écouté. Il a dit que ce ne sont pas les casseroles qui gouvernent… Mais arrêtez la provocation» face aux opposants à la réforme des retraites, a rétorqué Laurent Berger. «Ce qui s’exprime derrière les bruits de casserole, c’est la réalité du monde du travail», a-t-il analysé, appelant l’exécutif à entendre les difficultés des salariés qui ne peuvent continuer jusqu’à 64 ans. «La démocratie ne se résume pas à être élu une fois, puis à faire ce qu’on veut», a également déclaré le patron de la CFDT.

L’intersyndicale compte donc sur le 1er mai pour faire pression sur le gouvernement sur le dossier des retraites, mais pas seulement : «Il y aura d’autres sujets, en termes de salaires, de conditions de travail», a noté Laurent Berger. Après cette date, la CFDT ira rencontrer l’exécutif afin de mettre ces thématiques sur la table, a ajouté le secrétaire général, souhaitant «faire [son] travail de syndicaliste». «Je ne sais pas si c’est à l’Élysée que ça devrait se passer [...]. On ne veut pas arriver dans une réunion où on nous dit, “voilà, c’est ça le projet” [...]. La méthode, c’est que quand il y a des propositions qui sont mises sur la table par les organisations, on veut qu’il y ait débat» dessus, a-t-il mis en garde.

Le conflit social autour des retraites pourrait d’ailleurs servir aux syndicats, leur permettant d’obtenir des conditions plus avantageuses sur les autres sujets : «C’est pas une contrepartie, mais clairement, aujourd’hui, ce ne sera pas comme hier [...]. Oui, tout va coûter un peu plus cher, c’est une évidence», a grondé le représentant.

Le représentant syndical s’est aussi élevé contre la vision de la démocratie sociale portée par Emmanuel Macron, accusant l’exécutif de céder à la tentation «d’abaisser, d’amoindrir le rôle des syndicats». Une stratégie tenue en échec par le mouvement social mobilisé depuis janvier : «Le syndicalisme est de retour, Monsieur le Président. On est là, et il va falloir faire avec», a-t-il lancé, à l’adresse du chef de l’État. Les relations personnelles entre les deux hommes restent par ailleurs glaciales : si le locataire de l’Élysée a dit avoir de «l’amitié» pour Laurent Berger, ce dernier lui a décoché une flèche, ce jeudi matin. «J’ai beaucoup d’amis qui m’ont écrit, hier. Mais pas le président de la République», a-t-il lâché. Et d’ajouter : «Vous me demandez si c’est un ami, je vous réponds non».

Enfin Laurent Berger dont le départ est prévu le 21 juin a réitérer son refus de s’engager en politique dans les années qui viennent. «Je ne ferai pas de politique, point final», a-t-il juré.

Arrêter la folie des lois en France

Arrêter la folie des lois en France

La France a environ 10 500 lois et 127 000 décrets. La France compte par ailleurs 400 000 normes. Une véritable folie réglementaire qui alimente l’activisme de politiques par ailleurs incapables le plus souvent de réellement apporter des progrès significatifs et réels dans la vie des français.

Il faudrait encore ajouter à cet énorme dispositif réglementaire les circulaires et autres arrêtés priss à tous les niveaux politiques et administratifs.

En réalité c’est inflation de lois masque un certain immobilisme des pouvoirs publics. Des pouvoirs publics qui ne sont pas encapacité de faire agir utilement les innombrables institutions publiques par exemples celle concernant la sécurité,l’ école ou encore la santé. On rajoute des lois aux lois sans d’ailleurs faire la moindre évaluation des dispositifs législatives antérieurs. Cette évaluation devrait être un préalable à l’établissement de nouveaux textes. Mais l’objectif n’est pas tellement de changer la situation mais d’afficher médiatiquement de pseudo volontés de changement.

On voit bien par exemple concernant la sécurité et le terrible problème de diffusion de la drogue et de la violence que l’État a renoncé à agir efficacement avec les institutions et outils existants. Récemment un responsable syndical de la police avouait que ce serait une véritable provocation que d’effectuer la nuit une patrouille dans certains quartiers chauds de Marseille. Les policiers risqueraient tout simplement d’être tués. On pourrait multiplier à l’envi les champs régaliens où l’État manifeste ses graves insuffisances, l’école notamment notamment et plus généralement tout le système éducatif. Pour, schématiser l’action du gouvernement et des parlementaires se limite à l’élaboration de textes supplémentaires et à la mise en place de taxes nouvelles. Le dernier exemple est celui de la gestion de l’eau qui va se limiter à une augmentation des tarifs!

Arrêter le saucissonnage législatif

Arrêter le saucissonnage législatif


Macron a trouvé la combine pour obtenir des majorités à l’assemblée. Il procède pour cela au saucissonnage des lois. Les lois sur l’énergie, d’abord une loi sur les énergies nouvelles pour satisfaire Les insoumis et les écolos, ensuite une loi sur le nucléaire pour satisfaire la droite y comprit le Front National. Au total, deux lois complètement contradictoires et aucune vision globale de la politique énergétique. Ce que critique en particulier le président du Sénat et le sénateur est l’air du Rhône François Noël Buffet. (JDD)-

INTERVIEW – Comme Gérard Larcher, le sénateur LR du Rhône François-Noël Buffet ne veut pas d’un projet de loi immigration découpé en plusieurs parties, tel qu’annoncé par Emmanuel Macron mercredi. Ils défendent la « cohérence » et la « clarté » d’un texte qui devrait faire débat.


Le Président a annoncé mercredi vouloir saucissonner le projet de loi immigration en plusieurs textes. Bruno Retailleau et Gérard Larcher ont déjà fait part de leur désaccord avec cette idée. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Je soutiens la position du président du Sénat. La conférence des présidents, mercredi soir, a quasi unanimement demandé un texte unique et je suis d’accord. Nous avons besoin d’une vision globale de la politique migratoire de la France. C’est une question de cohérence et de message clair envoyé. Il faut un seul texte, c’est pour moi la meilleure solution. Il reste une question en discussion : que faire de la régularisation prévue dans l’article 3 ? Mon sentiment est qu’il n’y a pas besoin de légiférer là-dessus, ça ne sert à rien. Les préfets détiennent ce pouvoir de façon très ponctuelle. Dont acte. Si on sort du texte ce point particulier, il n’y a aucune raison d’avoir plusieurs textes.

Iran- Abolition de la police des mœurs : Trop tard pour arrêter la colère

Iran- Abolition de la police des mœurs : Trop tard pour arrêter la colère

Après près de trois mois de contestation, l’Iran a annoncé l’abolition de la police des mœurs à l’origine de l’arrestation suivie de la mort de la jeune Mahsa Amini, l’accusant de ne pas respecter le code vestimentaire strict en République islamique, qui impose aux femmes le port du voile en public. « La police des mœurs (…) a été abolie par ceux qui l’ont créée », a indiqué samedi 3 décembre le procureur général Mohammad Jafar Montazeri, cité par l’agence de presse Isna dimanche. « Ce sont des gages que le régime tente de donner afin de calmer la colère populaire », estime dimanche sur franceinfo Azadeh Kian, sociologue spécialiste de l’Iran et directrice du département de sciences sociales et du Centre d’enseignement, de documentation et de recherche pour les études féministes (Cedref) à l’Université de Paris. Mais ce « geste » envers les manifestants arrive « trop tard », selon la sociologue.

Est-ce que cette annonce du procureur général iranien vous semble être un tournant dans la contestation ?
Azadeh Kian : Les discussions sur l’abolition de la police des mœurs ne datent pas d’aujourd’hui et c’était discuté depuis de nombreuses semaines. La police des mœurs dépend du ministère de l’Intérieur et donc, depuis plusieurs semaines, les policiers étaient là à regarder les femmes sans voile ou « mal voilées » qui passaient devant eux, sans intervenir. Ce sont des gages que le régime tente de donner aux manifestants et manifestantes afin de calmer la colère populaire. Mais d’une part, je pense que c’est déjà trop tard et d’autre part, n’oublions pas que le judiciaire qui a arrêté 18 000 manifestants est en train de donner des peines de mort. Plusieurs manifestants sont en effet condamnés à la peine capitale. Hier, quatre personnes ont été exécutées. Donc il n’y a pas de changement réel dans la politique du régime.

Vous dites que ce « geste » du pouvoir iranien a été fait dans l’espoir d’éteindre la contestation ?
Tout à fait, parce que, de toute façon, ils sont devant le fait accompli. Ne pas porter le voile pour les femmes, et notamment les jeunes femmes est un acquis. On sait que dans les grandes villes et dans certains quartiers de ces grandes villes, les femmes sortent désormais sans voile. Mais les revendications des contestataires vont bien au-delà du port du voile. Aujourd’hui, on constate que des pans entiers de catégories sociales, depuis les étudiants jusqu’aux camionneurs, en passant par les ouvriers et les commerçants de bazar, se sont joints à ce mouvement.

Est-ce que c’est le premier recul d’un pouvoir qui, d’après vous, est voué à reculer encore ?
C’est un aveu de faiblesse de ce régime qui se sait très impopulaire mais en même temps incapable de répondre positivement aux revendications de la rue. Le régime tente par tous les moyens de donner des gages. Sauf que je pense que c’est absolument trop tard. C’est une société qui est très moderne, qui est très laïcisée et les revendications des contestataires ne peuvent absolument pas être satisfaites par ce régime islamique et ses ultra-conservateurs au pouvoir.

Peut-on imaginer l’abolition de la loi de 1983 sur le port du voile obligatoire ?
Pour l’instant, ils n’ont pas aboli la loi qui oblige les femmes à se voiler. Mais dans cette loi, la peine prévue est soit l’emprisonnement, soit une amende. Et c’est possible qu’il ne renforce pas la peine d’emprisonnement et qu’ils optent plutôt pour les amendes prévues dans cette loi. Mais ils sont dans l’impasse, c’est-à-dire que le port obligatoire du voile fait partie de l’idéologie politique de ce régime. Dès le départ, le voile a été rendu obligatoire. Si l’on l’enlève, c’est comme si le régime se tirait une balle dans les pieds. Et d’un autre côté, ils savent pertinemment que les Iraniennes ne vont pas continuer à respecter le voile et qu’ils ne peuvent pas continuer à les réprimer. Ils sont dans une impasse grâce à la résistance des femmes iraniennes. Et donc on va voir dans les semaines à venir quelles sont les solutions prévues par ce régime à propos du port du voile obligatoire.

«Arrêter d’emmerder les agriculteurs !

«Arrêter d’emmerder les agriculteurs !

 

C’est le titre d’une tribune de 44 sénateurs de droiteQui attire l’attention sur le véritable labyrinthe administratif et juridique qui étouffe la liberté des agriculteurs. Un cri qu’on peut entendre tellement les procédures administratives et les contrôles se complexifient. Reste qu’on ne pourra faire l’économie sur le long terme d’une transition écologique rendant possible une agriculture au contenu partagé par tous.

tribune:

Les élus appellent le président de la République et son nouveau ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, à protéger les agriculteurs face à la multiplication de procédures à leur encontre, et estiment qu’une réponse politique, juridique et pratique s’impose afin de rassurer la profession

Fabien Le Coidic, 46 ans, agriculteur à Adainville dans les Yvelines, a vu son projet d’installation d’un élevage paralysé pendant plus de deux ans par plusieurs voisins qui prétendaient qu’il occasionnerait des « nuisances olfactives, sonores et visuelles accentuées par l’humidité de l’air et la rose des vents », mais dont le tribunal administratif de Versailles a heureusement rejeté les recours le 7 janvier.

Etienne Fourmont, 38 ans, éleveur de vaches laitières en Viré-en-Champagne dans la Sarthe, a dû affronter ses agresseurs le 28 février dernier devant le tribunal correctionnel du Mans, soit neuf militants de la cause animale, jugés pour une dizaine de faits de diffamation et dégradations de biens, notamment sur plusieurs bâtiments dont l’agriculteur est le propriétaire.

Vincent Verschuere, 33 ans, éleveur de vaches laitières à Saint-Aubin-en-Bray dans l’Oise, quant à lui, fait l’objet de recours de la part de voisins depuis douze ans, et a été condamné le 7 mars par la cour d’appel d’Amiens à verser plus de 110 000 euros de dommages et intérêts pour de prétendues nuisances sonores et olfactives liées à l’exercice de son exploitation agricole.

Minorité. Fabien, Etienne et Vincent sont les visages de notre agriculture qui ont profondément marqué le début de l’année 2022. Leurs points communs ? Il sont tout d’abord le reflet de nos jeunes paysans dans un contexte où le nombre d’exploitations agricoles ne cesse de se réduire comme une peau de chagrin. Alors que la France comptait 1 600 000 exploitations agricoles en 1970, ce chiffre n’a cessé de diminuer au fil des années, et a été divisé par quatre en cinquante ans,pour atteindre un peu moins de 400 000 en 2020.

Ensuite, ils sont tous attaqués par une minorité de personnes qui estime avoir le droit de réglementer l’exercice de leurs activités agricoles. A cet égard, les atteintes à l’encontre des agriculteurs sont en hausse, selon les chiffres publiés par le ministre de l’Intérieur : au 1er novembre 2019, près de 15 000 faits étaient déjà enregistrés pour l’année 2019, soit deux toutes les heures. Ils se battront, enfin, jusqu’au bout pour le maintien d’une agriculture de proximité appelée de leurs vœux par les Français. Or le déploiement d’une agriculture de proximité est un préalable nécessaire pour renforcer notre souveraineté alimentaire, sans laquelle nous continuerons à subir de plein fouet toutes les crises.

Nos trois agriculteurs ne sont, hélas, pas les seuls à se retrouver devant les prétoires et une lecture assidue de la presse régionale suffit pour s’en convaincre. Dans ce contexte, une triple réponse politique, juridique et pratique s’impose. La réaction politique, tout d’abord, doit être à la hauteur de l’enjeu pour toute la profession. La question de reconnaître la ruralité comme grande cause nationale, comme déjà proposé le 5 octobre 2018 par les sénateurs, doit se poser une nouvelle fois. Parce que les agriculteurs sont un maillon essentiel de l’aménagement de notre territoire, parce que la ruralité compte 20 % de notre population sur 80 % de notre territoire, cette proposition de loi doit être votée. La ruralité est une chance pour la France. C’est ainsi qu’elle doit être traitée et non comme un fardeau.

Une réponse juridique est tout aussi importante. A cet égard, la loi du 29 janvier 2021 visant à définir et protéger le patrimoine sensoriel des campagnes françaises, adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale et le Sénat, constitue un premier pas. Elle part du constat que les maires de communes rurales sont confrontés à de nombreux conflits de voisinage entre agriculteurs et riverains, du fait des sons et odeurs inhérents à la campagne et à l’exercice d’activités agricoles.

. Cette loi offre d’ailleurs aux régions la faculté de mettre en place un inventaire répertoriant les sons et odeurs caractéristiques de « l’identité culturelle » de chaque territoire, et dont la rédaction permettra de cartographier et protéger en amont nos agriculteurs de potentiels litiges. Encore faut-il que les régions, aidées par l’Etat, disposent des financements et des équipes qualifiées pour réaliser ce travail titanesque. « L’inventaire servira de première base pour un dialogue constructif entre élus locaux et administrés, qu’il s’agisse d’habitants de longue date, de nouveaux arrivants ou de personnes de passage », comme le rappelle maître Timothée Dufour, avocat de nombreux agriculteurs.

Une réponse pratique, enfin, en multipliant les échanges entre ruraux et urbains. Les journées portes ouvertes, pour expliquer aux nouveaux arrivants ce que sont une exploitation agricole et ses contraintes, et les chartes de bon voisinage sont autant d’instruments au service du règlement à l’amiable de litiges qui peuvent survenir à tout moment.

Aujourd’hui, la multiplication de recours à l’encontre des agriculteurs témoignent de la volonté d’une poignée d’intolérants d’aseptiser la campagne et de la mettre sous Cellophane. C’est inadmissible ! Nous, sénateurs, sommes engagés depuis longtemps pour rassurer et conforter nos agriculteurs dans l’exercice de leurs activités. Après cinq années d’inertie et de la laxisme face aux agressions subies par nos agriculteurs, nous attendons du président de la République et de son nouveau ministre de l’Agriculture le même engagement, non au travers de belles paroles mais par des actes.

Être agriculteur est un métier difficile mais peut-être aussi l’un des plus beaux et des plus essentiels à la vie humaine puisqu’il touche à notre alimentation, donc aussi à notre santé. Nous nourrir est leur métier, les protéger est notre devoir !

Christine Bonfanti-Dossat est sénatrice du Lot-et-Garonne, Laurent Duplomb sénateur de Haute-Loire.
Cette tribune est également signée par les sénateurs Henri Leroy, Valérie Boyer, Gilbert Bouchet, Claudine Thomas, Jean-Pierre Vogel, Laurence Muller-Bronn, Olivier Paccaud, Sylviane Noel, Jérôme Bascher, Christian Klinger, Toine Bourrat, Martine Berthet, Joëlle Garriaud-Maylam, Viviane Malet, Laurent Burgoa, Etienne Blanc, Daniel Laurent, Sylvie Goy-Chavent, Pascale Gruny, Bruno Retailleau, Brigitte Micouleau, Pierre Cuypers, Anne Chain-Larché, Marta de Cidrac, Kristina Pluchet, Béatrice Gosselin, Alain Houpert, Brigitte Lherbier, Alexandra Borchio-Fontimp, Sébastien Meurant, Alain Joyandet, Bernard Fournier, Jean-Claude Anglars, Antoine Lefèvre, Gilbert Favreau, Laurence Garnier, Christophe-André Frassa, Fabien Genet, Alain Chatillon, Yves Bouloux, Florence Lassarade et Bruno Belin.

 

Arrêter de bricoler la Constitution à chaque instant

 

Arrêter de bricoler la Constitution à chaque instant

Sanctuariser la jurisprudence du cliquet éviterait de modifier périodiquement la Constitution pour garantir les progrès dans la reconnaissance de nouveaux droits et l’extension des libertés, explique, dans une tribune au « Monde », Alain Simon, contrôleur général économique et financier honoraire.

 

Il est clair que la France est surtout un pays de paperasses soit pour masquer son inaction, soit pour compliquer la vie du pays (les deux n’étant pas inconciliables) . Ainsi à chaque grand problème sociétal , on se propose de modifier encore et encore la constitution par exemple pour des motifs environnementaux ou récemment pour conforter le droit à l’avortement. C’est un peu le même phénomène concernant tous  les problèmes politiques qui se posent. On préfère par exemple voter une nouvelle loi sans examiner l’efficacité de la précédente et les moyens de la rendre plus opérationnelle.  il y aurait aujourd’hui près de 400.000 normes, 11.500 lois avec leurs 320.000 articles auxquels il convient d’ajouter 130.000 décrets !  NDLR 

L’avertissement venant des Etats-Unis est clair. Les menaces sont sérieuses en France sur l’avortement, bien sûr, mais aussi sur le mariage pour tous, qui a mobilisé la droite catholique pendant de nombreux mois. Et plus tard, quand elle sera votée, sur la loi concernant la fin de vie, tant réclamée pendant la dernière campagne présidentielle et législative.

L’idée de sanctuariser les progrès dans la reconnaissance de nouveaux droits et l’extension des libertés est généreuse. Mais modifier la Constitution reste un acte fort, et ce texte fondamental ne mérite pas de retouches ponctuelles, votées dans la précipitation ou la confusion.

 

La convergence de voix accordées sur le sujet depuis quelques jours ne peut pas être abstraite du nouveau contexte politique issu des élections législatives, où un gouvernement sans majorité absolue trouverait là une opportunité à afficher un consensus inespéré entre groupes politiques représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Les systèmes juridiques français et américains sont différents

Pourtant nombreux sont ceux qui ont critiqué, dans un passé récent, les nouvelles habitudes politiques aboutissant à légiférer après chaque fait divers, et regretté le discrédit tombé sur nos lois bavardes, complexes et souvent inappliquées. Certains y voyaient même la source du discrédit du politique et la source du populisme démagogique ou de l’abstention massive aux élections.

Arrêter les tueries entre jeunes

Arrêter les tueries entre jeunes

Une tribune signée par 176 élus de tous bords à l’initiative du président du conseil départemental François Durovray dénonce dans « Le Monde » la sous-dotation en effectifs des services publics de l’Etat. En 2020, un quart des rixes recensées en France a eu lieu dans ce département.

 

La violence juvénile se transporte du virtuel à la réalité. Une violence banalisée largement soutenue par des médias se gave de rendre compte de tueries quotidiennes entre bandes de jeunes ou même d’individus souvent pour de la drogue souvent pour rien. Bref une sorte de sauvagerie du Moyen Âge et de pratiques importées de pays arriéréa et plus ou moins totalitaires. NDLR

 

Mercredi 20 avril, deux jeunes âgés de 16 et 20 ans ont été violemment agressés dans l’Essonne, l’un à l’arme blanche à Longjumeau, l’autre percuté par une voiture à Draveil. Une nouvelle agression est survenue le lendemain dans un collège à Mennecy. Et une rixe a encore fait des blessés le surlendemain à Sainte-Geneviève-des-Bois et Brétigny. Ces événements surviennent plus d’un an après la mort tragique dans notre département de deux enfants de 14 ans poignardés à Boussy-Saint-Antoine et à Saint-Chéron et d’un jeune Saint-Michellois de 19 ans tabassé à mort.

La violence juvénile est devenue un phénomène global. Elle touche sans distinction villes, campagnes, quartiers populaires, zones rurales, espaces publics ou établissements scolaires.

La mort est toujours une tragédie, mais elle est insupportable lorsque les victimes sont si jeunes, frappées pour des raisons obscures et souvent futiles. Ces drames bouleversent les familles, les amis, les quartiers, et toute la communauté qui reste abasourdie et choquée par cette violence que rien ne saurait justifier. La violence ne peut pas être une réponse aux difficultés que rencontrent les jeunes. Nous connaissons leurs soucis du quotidien et, dans nos fonctions d’élus, nous œuvrons pour leur donner les moyens de grandir et de s’épanouir en toute sérénité. Ainsi, dans l’Essonne, de nombreux dispositifs sont mis en place, qu’il s’agisse de la protection de l’enfance, des services jeunesse, des missions locales, de la prévention spécialisée, des polices municipales et des centaines d’associations qui travaillent pour les aider à se construire un avenir. Face aux violences, nous devons continuer à réinventer nos politiques locales, comme nous le faisons avec l’expérimentation de la médiation scolaire.

L’Essonne et ses habitants le méritent. C’est un département dynamique qui offre des possibilités de réussites individuelles et collectives. Innovant et souvent à l’avant-garde, il concentre près de 20 % de la recherche française et contribue à dessiner l’avenir de la France. Nous sommes fiers de ce territoire, de ses habitants et de sa diversité. C’est une chance et une responsabilité à la fois.

Arrêter Poutine et armer l’Ukraine

Arrêter  Poutine et armer l’Ukraine

 

Le cinéaste Romain Goupil a écrit, le 6 avril, cette lettre de Kiev, où il réside depuis un mois. Il exhorte, dans cette tribune au « Monde », les Européens à ne pas laisser impunis les crimes commis par l’autocrate russe.

 

Tribune.

L’état-major russe, après sa grande défaite dans la bataille de Kiev, vient de faire la démonstration de la raison pour laquelle il était interdit de parler de « guerre » en Russie, parce qu’il commet en ce moment un CRIME.

Les mensonges sur les mouvements de troupes qui se massaient tout autour de l’Ukraine étaient estimés par les Européens comme un bluff et un double bluff des Américains.

La première défaite de l’Europe est de ne pas avoir vu, de ne pas avoir compris la logique d’assaut.

Cette invasion planifiée, cet immense mouvement de guerre en plusieurs points de l’Ukraine libre et indépendante devait mettre à bas le gouvernement et l’Etat de droit dans les trois jours. C’est devenu la première défaite de Poutine.

Après cet échec, la campagne de terreur, accompagnée de missiles, de bombardements aériens et de pilonnages de l’artillerie, devait permettre la conquête de Kiev et de toute l’Ukraine. Et c’est devenu la deuxième défaite de Poutine.

Le massacre de la ville martyre de Marioupol annonce désormais le prix sanglant de la suite. Cette pratique du rouleau compresseur, de la guerre « classique », de la terre brûlée a montré aux yeux du monde entier ces véritables pratiques. Prises en otage de civils comme bouclier humain. Puis, lors de leur « retraite rapide », assassinats, tortures, viols, pillages, saccages des villages qui avaient opposé une lutte héroïque en infligeant de lourdes pertes aux soldats, officiers et généraux. Une perte d’environ un tiers de tout le matériel déployé.

Poutine a annoncé la suite des événements : se concentrer sur le Donbass. Poutine revendique le massacre à venir.

Nous devons tout faire cette fois pour empêcher la deuxième défaite de l’Europe. Non, il ne doit pas réduire en cendres les villes et les villages, non il ne doit pas assassiner les civils comme il le pratique à longueur d’offensives. Nous devons résister aux côtés du peuple ukrainien. Plus un seul achat de gaz, de pétrole ou de charbon russes. Embargo total.

Le président lituanien, Gitanas Nauseda, vient de décider le boycott total : « Si nous pouvons le faire, l’Europe le peut aussi. » Le coût pour la Lituanie va être d’environ 2 000 euros par an et par habitant, ce qui est colossal, mais assumé. Il serait pour les Français de 54 euros par an et pour le reste de l’Europe d’environ 100 euros, et on bavasse et on tergiverse. Il nous suffirait d’ouvrir une agence européenne de l’énergie pour mutualiser l’aide aux pays européens qui seraient en grande difficulté, comme nous avons su le faire face au Covid.

Ukraine: Arrêter le bavardage inutile entre Macron et Poutine

Ukraine: Arrêter le bavardage inutile entre Macron et Poutine

 

Le moins que l’on peut dire c’est que les relations entre Poutine et Macro sont largement instrumentalisées en particulier dans le cadre  de la campagne électorale. Et à chaque fois en effet Macron s’étale sur des détails surprenants et sans intérêt. Il interprète d’ailleurs la pensée de Poutine et se trouve désavoué le lendemain par la situation sur le terrain ou même par l’entourage de Poutine. Certes les relations diplomatiques sont utiles mais c’est au moins la 10e fois que Macron se livre à cet exercice hypocrite qui fait croire que la France ou l’union économique européenne peut influencer la paix en Ukraine. Pour preuve de cette hypocrisie le faiteque l’union européenne n’est même pas capable de couper les ponts avec le gaz russe et continue donc de finançer indirectement le massacre des ukrainiens par Poutine.

Au cours d’un nouvel échange téléphonique entre Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Vladimir Poutine, ce samedi, pendant une heure et demie, le président français et le chancelier allemand ont exigé “la fin du siège de Marioupol, où la situation est humainement insoutenable”, indique la présidence française.

A l’issue de cet appel, “Vladimir Poutine n’a pas montré de volonté de stopper la guerre », selon la France. Conséquence, “nous allons donc prendre de nouvelles mesures de sanctions, dans les prochaines heures”, annonce l’Elysée.

Le palais présidentiel précise: “L’objectif est de mettre Vladimir Poutine au pied du mur » avant d’ajouter: “Nous mettons sur Vladimir Poutine une pression maximale pour qu’il cesse la guerre, et nous ne le lâcherons pas” !

Arrêter le bavardage inutile entre Macron et Poutine

Arrêter le bavardage inutile entre Macron et Poutine

 

Le moins que l’on peut dire c’est que les relations entre Poutine et Macro sont largement instrumentalisées en particulier dans le cadre  de la campagne électorale. Et à chaque fois en effet Macron s’étale sur des détails surprenants et sans intérêt. Il interprète d’ailleurs la pensée de Poutine et se trouve désavoué le lendemain par la situation sur le terrain ou même par l’entourage de Poutine. Certes les relations diplomatiques sont utiles mais c’est au moins la 10e fois que Macron se livre à cet exercice hypocrite qui fait croire que la France ou l’union économique européenne peut influencer la paix en Ukraine. Pour preuve de cette hypocrisie le faiteque l’union européenne n’est même pas capable de couper les ponts avec le gaz russe et continue donc de finançer indirectement le massacre des ukrainiens par Poutine.

Au cours d’un nouvel échange téléphonique entre Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Vladimir Poutine, ce samedi, pendant une heure et demie, le président français et le chancelier allemand ont exigé “la fin du siège de Marioupol, où la situation est humainement insoutenable”, indique la présidence française.

A l’issue de cet appel, “Vladimir Poutine n’a pas montré de volonté de stopper la guerre », selon la France. Conséquence, “nous allons donc prendre de nouvelles mesures de sanctions, dans les prochaines heures”, annonce l’Elysée.

Le palais présidentiel précise: “L’objectif est de mettre Vladimir Poutine au pied du mur » avant d’ajouter: “Nous mettons sur Vladimir Poutine une pression maximale pour qu’il cesse la guerre, et nous ne le lâcherons pas” !

Contaminations Covid: la solution, arrêter de tester !!!

Contaminations  Covid: la solution, arrêter de tester !!!

En cette période de pandémie, on aura entendu beaucoup de propos intéressants de la part des experts médicaux mais aussi beaucoup d’incongruités. Des médecins qui souvent sont tombés dans le piège du bavardage tendu par les médias. Ainsi le docteur Gérald Kierzek, directeur médical de Doctissimo préconise-t-il par rapport à la montée des statistiques de pandémie de ne plus comptabiliser les contaminations.

Peut-être une idée suggérée au pouvoir un peu à la peine face au développement exponentiel de la maladie dans le pays.

En dépit de son titre, Doctissimo est à la recherche médicale ce que McDo est à la gastronomie;  son contenu d’articles de vulgarisation sert surtout au support de pub en tout genre dont beaucoup d’ailleurs n’ont rien à voir avec la médecine. 

« L’expert »  déclare :

  •  «On a une épidémie qui a changé de visage. Le variant Omicron n’est plus dangereux, il amène très peu à l’hôpital, provoque très peu de formes graves». Il faut donc sortir du «calcul épidémiologique quotidien» qui alimente les «alarmistes», et qui engendre, estime-t-il, «un effet de panique».

Au moins de quoi satisfaire les pouvoirs publics en tout cas de leur plaire à défaut d’être un avis réellement scientifique.

Pandémie Covid: la solution, arrêter de tester !!!

Pandémie Covid: la solution, arrêter de tester !!!

En cette période de pandémie, on aura entendu beaucoup de propos intéressants de la part des experts médicaux mais aussi beaucoup d’incongruités. Des médecins qui souvent sont tombés dans le piège du bavardage tendu par les médias. Ainsi le docteur Gérald Kierzek, directeur médical de Doctissimo préconise-t-il par rapport à la montée des statistiques de pandémie de ne plus comptabiliser les contaminations.

Peut-être une idée suggérée au pouvoir un peu à la peine face au développement exponentiel de la maladie dans le pays.

En dépit de son titre, Doctissimo est à la recherche médicale ce que McDo est à la gastronomie;  son contenu d’articles de vulgarisation sert surtout au support de pub en tout genre dont beaucoup d’ailleurs n’ont rien à voir avec la médecine. 

« L’expert »  déclare :

  •  «On a une épidémie qui a changé de visage. Le variant Omicron n’est plus dangereux, il amène très peu à l’hôpital, provoque très peu de formes graves». Il faut donc sortir du «calcul épidémiologique quotidien» qui alimente les «alarmistes», et qui engendre, estime-t-il, «un effet de panique».

Au moins de quoi satisfaire les pouvoirs publics en tout cas de leur plaire à défaut d’être un avis réellement scientifique.

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