Archive pour le Tag 'arrestations'

Manifestation en Iran : 15 000 arrestations et 326 morts

Manifestation en Iran : 15 000 arrestations et 326 morts

La terrible répression continue en Iran suite aux manifestations réclamant la liberté en général et la liberté vestimentaire en particulier. Le gouvernement des mollahs continus de verser le sang plusieurs centaines de personnes ont déjà été tuées.

Mais le gouvernement a décidé de monter encore le ton en inculpant 800 personnes et avec un condamné à mort.

Un tribunal de Téhéran a condamné à mort dimanche, pour la première fois, une personne accusée d’avoir participé « aux émeutes » qui secouent le pays, a annoncé l’agence de l’autorité judiciaire Mizan online. Aucune information n’a été donnée sur son identité ni sur son âge.

Selon le verdict, cette personne est jugée coupable « d’avoir incendié un bâtiment gouvernemental, de trouble à l’ordre public, de rassemblement et conspiration en vue de commettre un crime contre la sécurité nationale, d’être un ennemi de Dieu et de corruption sur terre », a précisé l’agence.

Un autre tribunal de la capitale a condamné cinq personnes à des peines de cinq à dix ans de prison pour « rassemblement et conspiration en vue de commettre des crimes contre la sécurité nationale et trouble à l’ordre public ».

L’Iran est, pour rappel, secoué par une vague de manifestations depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, arrêtée trois jours plus tôt par la police des mœurs pour avoir enfreint le strict code vestimentaire de la République islamique.

Le bilan ce chiffre à 326 morts en deux mois, selon une ONG iranienne.

Depuis le tout début des manifestations il y a deux mois, plus de 2000 personnes ont été inculpées, dont la moitié à Téhéran, selon les chiffres fournis par la justice iranienne.
Des organisations des droits de l’Homme à l’étranger font, eux, état de 15.000 arrestations, un chiffre que démentent les autorités iraniennes.

Algérie : 10 000 arrestations !

Algérie : 10 000 arrestations !

 

 

Le mathématicien Pierre Audin et l’architecte Samir Yahiaoui déplorent, dans une tribune au « Monde », que l’ONU n’ait pas pris acte de « l’état déplorable des droits humains » dans le pays.

 

Tribune.

Quelque 10 000 arrestations – dont plus de 6 300 ces quatre derniers mois –, 300 détenus d’opinion, 700 procès, une dizaine de plaintes pour viols et tortures pendant les gardes à vue… C’est le bilan, forcément provisoire, établi à ce jour par la Ligue algérienne pour la défense des droits humains (LADDH) et le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Ses critiques du régime auront même coûté son poste à un magistrat, radié par ses pairs fin mai. La répression est désormais la seule réponse du régime en place depuis 1962 au mouvement citoyen pacifique du Hirak, débuté le 22 février 2019 pour réclamer ni plus ni moins qu’un Etat de droit.

Ce bilan répressif ne suffit pas au pouvoir algérien. Il l’assortit d’un discours conspirationniste, considérant les millions de marcheurs tantôt comme des idiots utiles, tantôt comme les supplétifs d’un vaste plan de subversion du pays conduit par une triple alliance maroco-israélo-française ! Dans cet objectif, deux documentaires, produits par le service de communication et d’orientation de l’armée et diffusés par la télévision d’Etat, développent ad nauseam cette élucubration, à grand renfort d’images de raids israéliens sur Gaza et d’« analyses » d’experts maison.

Le pouvoir en place en Algérie a d’ailleurs élargi le concept de « terrorisme » pour y englober le simple fait d’appeler à un changement de régime. En vertu de cette extension, tout citoyen appelant à la fin du régime risque désormais de voir son nom inscrit sur une liste nationale de terroristes et d’être traité comme tel.

Face à de telles outrances, pas moins de 82 organisations algériennes et internationales, dont la LADDH, Amnesty International, Human Rights Watch, Reporters sans frontières (RSF) et MENA Rights Group, ont tenu, avec une rare unanimité, à interpeller le Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur les dérives d’un pays membre : l’Algérie, dont le pouvoir bafoue au grand jour les résolutions internationales de protection des droits humains et contre la torture qu’il a paraphées et ratifiées et dont la Constitution affirme que les traités internationaux ont la primauté sur le droit national.

Les détenus et leurs proches, qui représentent toutes les couches de la société algérienne, chômeurs et étudiants, journalistes et avocats, universitaires, médecins, blogueurs, caricaturistes ou syndicalistes, ont attendu avec grand espoir que la 47e session du Conseil de droits de l’homme prenne publiquement acte de l’état déplorable des droits humains dans leur pays. Cet espoir a été déçu : la résolution finale ne fait nulle mention du cas algérien, alors même que l’Algérie n’a rien à envier aux régimes condamnés et dénoncés par le conseil lors de sa 47e session. La démarche des 82 ONG aurait-elle fait l’objet d’une fin de non-recevoir ? Et si oui, pourquoi ?

Chine : toujours des arrestations de dirigeants de grandes entreprises

Chine : toujours des arrestations de dirigeants de grandes entreprises

 

 

Le parti communiste chinois semble bien continuer son opération d’épuration des chefs d’entreprise qui s’écartent  un peu trop de la ligne politique officielle.

 

Ainsi  dirigeant de Tencent Holdings Ltd, puissante entreprise chinoise du numérique, a été détenu par les autorités chinoises dans le cadre d’une enquête sur une affaire de corruption très médiatisée impliquant l’un des anciens hauts responsables des forces de l’ordre chinois, a rapporté le Wall Street Journal.

Les actions de la société de jeux et d’ Internet ont chuté de 1,4% au début des échanges à Hong Kong jeudi, tandis que le marché dans son ensemble a reculé de 0,3%.

Tencent n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Zhang Feng fait l’objet d’une enquête de la part de l’inspecteur anti-greffe chinois depuis le début de l’année dernière pour un partage présumé non autorisé de données personnelles collectées par l’application de médias sociaux de Tencent WeChat, selon le Journal. ( on.wsj.com/2NdMuv9 )

Zhang était soupçonné d’avoir remis les données de WeChat à l’ancien vice-ministre de la Sécurité publique Sun Lijun, qui enquête actuellement par Pékin pour des violations non divulguées des règles du Parti communiste, ajoute le rapport.

Pour parler clair c’est la renaissance de la politique de Mao du président xi Jinping désormais lui aussi élu à vie.

Répression Russie: 3.500 arrestations après la manif Navalny

Répression Russie: 3.500 arrestations après la manif Navalny

 

Il y a évidemment plusieurs manières de développer une politique répressive vis-à-vis de l’opposition. La particularité de Poutine , c’est de les employer toutes. D’abord il modifie textes constitutionnels pour s’assurer le pouvoir pendant encore 20 ans, en même temps il passe un coup d’éponge sur les délits et crimes commis par les présidents précédents et lui-même.

L’opposition, elle est complètement muselée comme les grands médias. Quand elle parvient quand même à s’exprimer, Poutine interdit les manifestations. Et si des protestations se déroulent quand même, il met en prison 3500 personnes comme lors de la dernière manif de soutien à Navalny ,  à nouveau incarcéré après avoir été empoisonné. Bref, Poutine se révèle un dictateur de plus en plus fou, de plus en plus autoritaire qui en plus dilapide la richesse du pays avec son palais type Versailles qui montre à quel point ce chef d’État méprise la condition sociale dans un pays en prise aux pires difficultés économiques .

Officiellement les Etats et l’union européenne ont protesté contre cette répression et cette atteinte à la démocratie.  Mais on  va continuer de commercer avec ce dictateur voyou et notamment continuer de lui acheter du gaz qui constitue sa principale recette. Un gaz très convoité par l’Allemagne toujours très affairiste et qui ne s’embarrasse pas trop des problèmes démocratiques en cause dans le monde.

Alexeï Navalny a été arrêté dimanche dernier et emprisonné pour violation présumée de sa liberté conditionnelle, après être rentré en Russie pour la première fois depuis son empoisonnement par un agent neurotoxique. Anticipant une probable arrestation, il avait exhorté, avant son retour, ses partisans à participer à des manifestations répétées.

Les autorités avaient mis en garde les éventuels participants sur le risque d’attraper le COVID-19 et d’être poursuivi en justice et mis en prison, s’ils se rassemblaient.Des manifestations se sont néanmoins tenues dans plus d’une centaine de villes, malgré des températures extrêmes, qui ont avoisiné, en Sibérie, -50 degrés Celsius.

Les Etats-Unis et l’Union européenne ont dénoncé les “tactiques dures” et “l’usage disproportionné à la force” des policiers à l’encontre des manifestants et ont réclamé leur libération.

Manif Biélorussie : encore de nombreuses arrestations

Manif Biélorussie : encore de nombreuses arrestations

Une nouvelle fois la police biélorusse a réprimé avec force la grande manifestation qui s’est déroulée à Minsk . La répression est de plus en plus violente chaque dimanche suite au trucage des présidentielles du 9 août.

La Biélorussie constitue nouveau sujet de discorde entre Poutine et l’union européenne. Poutine qui soutient le président biélorusse et l’union européenne du côté des manifestants qui contestent le résultat des élections présidentielles et la répression.  Poutine est toutefois un peu gêné de soutenir aussi honteusement la dictature de Loukachenko à un moment où lui aussi va tordre la constitution pour exercer le pouvoir une vingtaine d’années supplémentaires.

Des centaines de manifestants et des dizaines de journalistes ont été arrêtées suite à ces manifestations. Le pouvoir fait semblant d’ouvrir le débat avec l’opposition mais emprisonne chaque week-end de plus en plus de manifestants et de responsables .  Un haut dirigeant de l’opposition en exil, Pavel Latouchko, a estimé que les arrestations dimanche montrent «que le pouvoir n’est pas prêt et capable de mener un dialogue ouvert avec la société». «Peu importe le nombre de personnes qu’ils mettent en prison, nous sortirons quand même (défiler) parce que les leaders, c’est lui, elle, nous tous», avait assuré avant la manifestation Alexandre Starovoïtov, un entrepreneur de 32 ans. Les principales figures de l’opposition sont soit en prison, soit en exil comme la candidate d’opposition à l’élection présidentielle, Svetlana Tikhanovskaïa.

Cette semaine, plusieurs pays européens dont le Royaume-Uni, l’Estonie et la Lettonie ont rappelé leur ambassadeur à Minsk. Le Comité international olympique (CIO) s’est lui dit «très préoccupé» par une discrimination visant les athlètes à cause de leurs opinions politiques.

La démocratie en Russie: 1400 arrestations !

La démocratie en Russie: 1400 arrestations !

Ce n’est plus le régime communiste depuis longtemps mais c’est la même dictature au service de Poutine et de ses partisans qui par ailleurs pillent le pays. Ainsi de l’ordre de 1500 manifestants ont été arrêté pour n’importe quel motif alors qu’ils militent  pour des élections libres.  la réponse du pouvoir est claire et directement inspirée de l’ancien KGB d’où a émergé Poutine. En Russie il n’y a pas de place pour l’opposition, pour le débat encore moins pour l’alternative politique.

L’opposition dénonce le rejet des candidatures indépendantes en vue des élections locales du 8 septembre, qui s’annoncent difficiles pour les candidats soutenant le pouvoir dans un contexte de grogne sociale. Les domiciles et les permanences de plusieurs candidats exclus avaient été perquisitionnés par avance et, mercredi, l’opposant numéro un au Kremlin Alexeï Navalny avait été renvoyé en prison pour 30 jours pour des infractions aux « règles des manifestations ».

Ces procédures font suite à l’ouverture d’une enquête pour « entrave au travail de la Commission électorale » de Moscou au cours de manifestations mi-juillet. Elles peuvent aboutir à des peines atteignant cinq ans de prison, rappelant les sévères condamnations prononcées au moment du mouvement de 2011-2012 contre le retour à la présidence de Vladimir Poutine.

FIFA : arrestations à Zurich dans la mafia des dirigeants (New York Times)

FIFA : arrestations à Zurich dans la mafia des dirigeants (New York Times)

Un coup de filet vient d’être réalisé par la police suisse pour arrêter plusieurs dirigeants de la FIFA. Une organisation à caractère mafieux dont la plupart des dirigeants sont impliqués dans des affaires de corruption et de trafic d’influence. Sans parler des magouilles internes pour contrôler l’organisation. Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. Les autorités suisses ont donc procédé à de nouvelles arrestations, dont certaines ont été effectuées avant l’aube dans un hôtel à Zurich, dans le cadre de l’enquête pour corruption présumée au sein de la Fédération internationale de football (Fifa), rapporte le New York Times. La police de Zurich s’est contentée de dire qu’elle prenait des mesures aujourd’hui dans le cadre de cette enquête au nom de l’Office fédéral de la justice, lequel n’a pu être joint dans l’immédiat. Les forces de l’ordre ont ciblé des responsables actuels et passés de la Fifa pour des soupçons de racket, de blanchiment d’argent et de fraude, selon le New York Times. Plus d’une dizaine de personnes devraient être inculpées, parmi lesquelles ne figure pas Sepp Blatter, le président de la Fifa, poursuit le journal.’ alt=skip v:shapes= »cross_skip_82332″>  Cette nouvelle vague d’inculpations devrait particulièrement viser des responsables d’Amérique centrale et du Sud, selon le journal.




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