Archive pour le Tag 'arnaque'

Page 3 sur 4

L’arnaque des recharges Mobicarte d’Orange

L’arnaque des recharges Mobicarte d’Orange

Non seulement l’utilisation d’un mobile avec rechargement par Mobicarte est cher mais de plus son utilisation est limitée dans le temps. Du coup,  un abonné peut voir son crédit annulé sans préavis. Une double arnaque d’une part parce que le service est payé d’avance ensuite parce que l’opérateur peut tout simplement supprimer le service au-delà de la date de validité. Cette pratique ne concerne pas seulement Orange mais tous les opérateurs. Par contre les périodes de validité sont assez différents selon les cas. Cette pratique constitue une véritable arnaque d’autant qu’Orange ne tient aucun compte de la situation globale de clients qui dans de nombreux cas utilisent des Mobicarte pour mobile mais qui sont aussi clients pour le fixe et pour Internet. Il est curieux que de telles pratiques soient autorisées par le législateur. Quant à réclamer, c’est le parcours du combattant. Les opérateurs télécoms sont les sociétés les plus difficiles à joindre par téléphone ou même par courrier.  Ces grandes sociétés sont tellement puissantes qu’elles s’autorisent toutes les dérives commerciales et financières. C’est un peu comme si on payait un garagiste d’avance pour des frais de réparation et qu’au bout d’un délai par exemple d’un mois le garagiste refusait de faire la réparation en gardant le chèque. On objectera sans doute que les garagistes sont moins puissants que les jolies que Paul des télégrammes.

 

Pour illustrer le propos ;   exemple de lettre parue dans « que choisir »

 

Courrier envoyé à service client orange cellule Mobicarte 33732 bordeaux cedex 9.
« Je vous écris pour obtenir à nouveau le crédit de 94.08 euros perdu le 13/10/07 sur mon Mobicarte dont le numéro de téléphone est le xxxxxxxxxx.
J’ai téléphoné au 3972 le service réclamations de Mobicarte ou l’on refuse de me re-créditer au prétexte que c’est la deuxième fois que cela m’arrive.
Comme cela peut-être vérifié dans vos services je suis client Mobicarte chez orange mais je possède aussi un compte Internet et un abonnement « téléphone illimité ».
Je ne me sers de mon Mobicarte que pendant les vacances et parfois pour des problèmes spécifiques (du type « panne de véhicule ») à mon travail.
Je ne suis donc pas rivé comme un adolescent à mon mobile et j’estime que l’on peut comprendre que je puisse oublier ma date d’échéance de crédit Mobicarte.
D’autre part au 12/10/07 je possédais un crédit de 188.79 euros et seulement paraît t-il 94.08 au moment de la perte de mon crédit alors que je n’ai du envoyer qu’une quinzaine de photos maxi pendant mes vacances… (Mon amie, aussi chez orange Mobicarte, correspond avec ses filles par SMS et j’envoie de mon coté des photos par MMS).
En résumé j’effectue une requête pour obtenir le « remboursement » ou le crédit de nouveau de mon compte Mobicarte en tant que client orange à d’autres titres, (et l’on peut vérifier puisqu’il s’agit d’abonnement que je suis « bon payeur ») et d’autre part dans un souci de transparence, le coût effectif d’un MMS car je suis très surpris d’avoir dépensé 94.71 en MMS pendant mes vacances pour une quinzaine de photos !?? (Voir moins).
J’envoie ce courrier par mail à deux organismes de consommateurs que j’aviserais de votre réponse , car en cas de refus , je trouve scandaleux de se « sucrer » sur des clients qui n’ont rien d’autre à se reprocher que d’avoir oublié une date d’échéance . (Pour moins de 20 euros je pourrais comprendre le refus, mais pour 94.08 j’estime que votre service client doit pouvoir trouver une solution « raisonnable » du type reprise forfaitaire d’un montant et non pas de l’intégralité du crédit surtout vu le manque de transparence des coûts sur un téléphone mobile) ».

 

Elections 2017 : l’arnaque des candidats anti système

Elections 2017 : l’arnaque des candidats anti système

 

Face au discrédit qui touche les organisations politiques désormais il est de bon ton pour les candidats de se présenter avec des vertus anti systémiques. Un concept qui n’a évidemment aucun sens, une proclamation entièrement gratuite tant qu’elle n’est pas approfondie et vérifiée. De quels systèmes parle-t-on ? Du système social, économique, financier ou politique ? Quand on examine la sociologie des principaux candidats notamment en France on constate que pratiquement tous appartiennent aux classes aisées voir même très  aisées (témoin par exemple le nombre de ministres du gouvernement actuel soumis à l’impôt sur la fortune). Il y a donc une continuité sociologique : les classes sociales supérieures dominent et de très loin le paysage électoral. Pas forcément pour des questions de compétence, d’intelligence ou de courage. Simplement parce qu’en France notamment la démocratie demeure virtuelle en tout cas néandertalienne. La France vit sous le régime d’une monarchie républicaine avec des déclinaisons dans les baronnies locales. La richesse des candidats constitue un argument favorable au recueil des voix. Le paradoxe est évidemment quand des candidats ultra riches se déclarent représentant des moins favorisés voir des opprimés. Cela évidemment  pas avec un discours argumenté économiquement mais avec des explications simplistes en forme de slogan qui désigne des boucs émissaires comme responsable des discriminations et de la pauvreté. Le plus bel exemple récent étant évidemment le milliardaire Trump qui a réussi avec sa dialectique  populiste contradictoire à être considéré comme un candidat anti système. Un candidat qui a pourtant multiplié les relations plus ou moins sulfureuses avec les élus pour étendre dans l’immobilier l’empire hérité de son père. En France, Marine Le Pen, héritière également, fait aussi parti de ces millionnaires qui se veulent représentatifs des gens « d’en bas ». Dans la droite classique on ne trouve guère non plus de miséreux. Socialement donc la plupart des candidats dit  anti système sont bien les produits d’un processus de reproduction de la richesse des nantis. Des liens évidents existent souvent entre la dimension sociale et la dimension économique. Nombre de candidats anti système entretiennent en fait des liens douteux avec le monde économique. Soit pour recueillir des fonds nécessaires au financement de la campagne et –ou pour  en fait servir les intérêts particuliers de secteurs ou de groupes économiques. En cause notamment des modalités de financement d’une campagne électorale avec souvent un ticket d’entrée financier dans les baronnies locales et une enveloppe minimale de 20 à 50 millions pour une campagne présidentielle. Au-delà de l’enjeu financier, le soutien des forces économiques dominantes constitue aussi un appui utile voire indispensable. Le dernier aspect de l’argumentation anti système touche au ridicule, à savoir, la dimension politique. En France en particulier,  tous les candidats sont des professionnels de la politique. En place depuis 20, 30 ans, davantage, ils vivent de la politique et ont transformé la fonction en métier et en rente. Les conditions démocratiques françaises imposent d’ailleurs l’appartenance à un appareil notamment quand il s’agit de l’élection présidentielle qui nécessite d’obtenir le soutien des élus pour valider une candidature. Tous appartiennent à des organisations, sont passés par des systèmes et son d’une certaine façon le fruit d’appareils. Il n’existe pas de candidat réellement indépendant, ils sont le résultat d’un système qui se reproduit. La dépendance est plus ou moins forte. Pour être élu il est nécessaire d’être soutenu par les parrains d’un système au moins pour se lancer « dans la  carrière ». Une fois passée les obstacles sociaux, économiques et politiques les candidats ne peuvent donc revendiquer l’étiquette « anti système ». Cet argument populiste et démagogique ne peut être entendu que par les mouches victimes complices  attirées par le miel des promesses sans lendemain. 

 

Présidentielles 2017 : Fillon ou l’arnaque du candidat anti système

 

Fillon a de nouveau attaqué Macron lors de son meeting de dimanche en le considérant comme un produit du système. Une accusation mal venue de la part de  celui pris les doigts dans le pot de confiture du système. Face au discrédit qui touche les organisations politiques, désormais il est de bon ton pour les candidats de se présenter avec des vertus anti systémiques. Un concept qui n’a évidemment aucun sens, une proclamation entièrement gratuite tant qu’elle n’est pas approfondie et vérifiée. De quels systèmes parle-t-on ? du système social, économique, financier ou politique ? Quand on examine la sociologie des principaux candidats notamment en France,  on constate que pratiquement tous appartiennent aux classes aisées voir même très  aisées (témoin par exemple le nombre de ministres du gouvernement actuel soumis à l’impôt sur la fortune) ou encore le château, les chevaux de course de Fillon.  Il y a donc une continuité sociologique : les classes sociales supérieures dominent, et de très loin, le paysage électoral. Pas forcément pour des questions de compétence, d’intelligence ou de courage. Simplement parce qu’en France notamment la démocratie demeure virtuelle en tout cas néandertalienne. La France vit sous le régime d’une monarchie républicaine avec des déclinaisons dans les baronnies locales. La richesse des candidats constitue un argument favorable au recueil des voix. Le paradoxe est évidemment quand des candidats ultra riches se déclarent représentant des moins favorisés voir des opprimés. Pas  avec un discours argumenté économiquement mais avec des explications simplistes en forme de slogan qui désigne des boucs émissaires comme responsables des discriminations et de la pauvreté. Le plus bel exemple récent étant évidemment le milliardaire Trump qui a réussi avec sa dialectique  populiste contradictoire à être considéré comme un candidat anti système. Un candidat qui a pourtant multiplié les relations plus ou moins sulfureuses avec les élus pour étendre dans l’immobilier l’empire hérité de son père. En France, Marine Le Pen, héritière également, fait aussi parti de ces millionnaires qui se veulent représentatifs des gens « d’en bas ». Dans la droite classique on ne trouve guère non plus de miséreux. Socialement donc la plupart des candidats dit  anti système sont bien les produits d’un processus de reproduction de la richesse des nantis. Des liens évidents existent souvent entre la dimension sociale et la dimension économique. Nombre de candidats anti système entretiennent en fait des liens douteux avec le monde économique. Soit pour recueillir des fonds nécessaires au financement de la campagne et –ou pour  en fait servir les intérêts particuliers de secteurs ou de groupes économiques. En cause, notamment des modalités de financement d’une campagne électorale avec souvent un ticket d’entrée financier dans les baronnies locales et une enveloppe minimale de 20 à 50 millions pour une campagne présidentielle. Au-delà de l’enjeu financier, le soutien des forces économiques dominantes constitue aussi un appui utile voire indispensable. Le dernier aspect de l’argumentation anti système touche au ridicule, à savoir, la dimension politique. En France en particulier,  tous les candidats sont des professionnels de la politique. En place depuis 20, 30 ans, davantage, ils vivent de la politique et ont transformé la fonction en métier et en rente. Les conditions démocratiques françaises imposent d’ailleurs l’appartenance à un appareil notamment quand il s’agit de l’élection présidentielle qui nécessite d’obtenir le soutien des élus pour valider une candidature. Tous appartiennent à des organisations, sont passés par des systèmes et sont d’une certaine façon le fruit d’appareils. Il n’existe pas de candidat réellement indépendant, ils sont le résultat d’un système qui se reproduit. La dépendance est plus ou moins forte. Pour être élu, il est nécessaire d’être soutenu par les parrains d’un système au moins pour se lancer « dans la  carrière ». Une fois passée les obstacles sociaux, économiques et politiques les candidats ne peuvent donc revendiquer l’étiquette « anti système ». Cet argument populiste et démagogique ne peut être entendu que par les mouches victimes complices  attirées par le miel des promesses sans lendemain. 

Présidentielles 2017 : l’arnaque des candidats anti système

 

 

 

Fillon lors de ses vœux s’est réaffirmé comme un candidat anti système….comme d’autres. Face au discrédit qui touche les organisations politiques, désormais il est de bon ton pour les candidats de se présenter avec des vertus anti systémiques. Un concept qui n’a évidemment aucun sens, une proclamation entièrement gratuite tant qu’elle n’est pas approfondie et vérifiée. De quels systèmes parle-t-on ? du système social, économique, financier ou politique ? Quand on examine la sociologie des principaux candidats notamment en France on constate que pratiquement tous appartiennent aux classes aisées voir même très  aisées (témoin par exemple le nombre de ministres du gouvernement actuel soumis à l’impôt sur la fortune). Il y a donc une continuité sociologique : les classes sociales supérieures dominent et de très loin le paysage électoral. Pas forcément pour des questions de compétence, d’intelligence ou de courage. Simplement parce qu’en France notamment la démocratie demeure virtuelle en tout cas néandertalienne. La France vit sous le régime d’une monarchie républicaine avec des déclinaisons dans les baronnies locales. La richesse des candidats constitue un argument favorable au recueil des voix. Le paradoxe est évidemment quand des candidats ultra riches se déclarent représentant des moins favorisés voir des opprimés. Cela évidemment  pas avec un discours argumenté économiquement mais avec des explications simplistes en forme de slogan qui désigne des boucs émissaires comme responsable des discriminations et de la pauvreté. Le plus bel exemple récent étant évidemment le milliardaire Trump qui a réussi avec sa dialectique  populiste contradictoire à être considéré comme un candidat anti système. Un candidat qui a pourtant multiplié les relations plus ou moins sulfureuses avec les élus pour étendre dans l’immobilier l’empire hérité de son père. En France, Marine Le Pen, héritière également, fait aussi parti de ces millionnaires qui se veulent représentatifs des gens « d’en bas ». Dans la droite classique on ne trouve guère non plus de miséreux. Socialement donc la plupart des candidats dit  anti système sont bien les produits d’un processus de reproduction de la richesse des nantis. Des liens évidents existent souvent entre la dimension sociale et la dimension économique. Nombre de candidats anti système entretiennent en fait des liens douteux avec le monde économique. Soit pour recueillir des fonds nécessaires au financement de la campagne et –ou pour  en fait servir les intérêts particuliers de secteurs ou de groupes économiques. En cause notamment des modalités de financement d’une campagne électorale avec souvent un ticket d’entrée financier dans les baronnies locales et une enveloppe minimale de 20 à 50 millions pour une campagne présidentielle. Au-delà de l’enjeu financier, le soutien des forces économiques dominantes constitue aussi un appui utile voire indispensable. Le dernier aspect de l’argumentation anti système touche au ridicule, à savoir, la dimension politique. En France en particulier,  tous les candidats sont des professionnels de la politique. En place depuis 20, 30 ans, davantage, ils vivent de la politique et ont transformé la fonction en métier et en rente. Les conditions démocratiques françaises imposent d’ailleurs l’appartenance à un appareil notamment quand il s’agit de l’élection présidentielle qui nécessite d’obtenir le soutien des élus pour valider une candidature. Tous appartiennent à des organisations, sont passés par des systèmes et son d’une certaine façon le fruit d’appareils. Il n’existe pas de candidat réellement indépendant, ils sont le résultat d’un système qui se reproduit. La dépendance est plus ou moins forte. Pour être élu il est nécessaire d’être soutenu par les parrains d’un système au moins pour se lancer « dans la  carrière ». Une fois passée les obstacles sociaux, économiques et politiques les candidats ne peuvent donc revendiquer l’étiquette « anti système ». Cet argument populiste et démagogique ne peut être entendu que par les mouches victimes complices  attirées par le miel des promesses sans lendemain. 

 

Trump University: l’arnaque de Trump

Trump University: l’arnaque de  Trump

Les Etats unis ont élu un véritable champion de la combine et de la fraude. Dernier exemple en date (en plus de toutes les sandales dans l’immobilier)  Trump va verser 25 millions de dollars pour indemniser 6.000 anciens étudiants, a indiqué le procureur de New York, Eric Schneiderman. L’ancien établissement était accusé de fraude et de publicité mensongère. Malgré son nom « d’université », il ne délivrait aucun diplôme reconnu par les autorités éducatives. Si les premiers cours étaient gratuits, certains étudiants ont dépensé jusqu’à 35.000 dollars pour le cursus complet. Cette pseudo université était censée donner les recettes de Trump pour réussir dans l’immobilier.  L’affaire a empoisonné la campagne du candidat. Ce dernier avait notamment remis en doute l’impartialité du juge Curiel à cause « de ses origines mexicaines ». Mais même s’il a toujours juré qu’il ne négocierait jamais, Trump avait trop à perdre : une condamnation aurait donné des munitions à ses adversaires en vue d’une possible destitution.

Trading des particuliers : arnaque et piège à cons

Trading des particuliers : arnaque et piège à cons

 

C’est la nouvelle mode, l’épargnant est invité à se transformer en trader. Une véritable escroquerie puisque ces épargnants ont perdu 4,5 milliards d’euros depuis 2010 avec le trading en ligne d’après l’autorité des marchés financiers qui lancent une alerte L’Autorité des marchés financiers (AMF), l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et le parquet de Paris tirent la sonnette d’alarme. En cause le fait que les sites incitant à se transformer en trader étaient 4 en 2010 et qui sont aujourd’hui 360 est souvent situés dans des lieux très exotiques. Une arnaque évidemment puisque les épargnants sont invités à spéculer notamment sur le marché des changes. Un marché par ailleurs particulièrement complexe. Où il convient d’être particulièrement formé et spécialisé. Ce qui est le cas dans les grands établissements financiers. D’une manière générale l’épargnant moyen n’a ni la formation,  ni les moyens pour intervenir directement sur les marchés boursiers par ailleurs s’il veut disposer d’un véritable gestionnaire de portefeuille spécialisé il doit investir un minimum de 150 000 €. En dessous la gestion relève du bricolage. Il ne faut pas oublier que les grands établissements financiers sont eux capables d’évaluer les tendances du marché et de passer leurs ordres en quelques secondes, dixièmes de seconde voire même millièmes de seconde. Bref le trading des particuliers constitue une véritable arnaque pour les sites illégaux est un piège à cons pour les sites légaux.  Les sites internet visés proposent surtout deux types de placement. Soit il s’agit d’acheter et revendre des devises sur le Forex, le marché des changes. Soit ce sont des « options binaires » prises sur des devises, des actions ou d’autres marchés: vous pariez sur l’évolution de l’actif à très court-terme (30 minutes ou une heure), vous remportez la mise si le pari se réalise ou perdez tout dans le cas contraire, du pur casino! Dans les deux cas, les pertes sont fréquentes et peuvent être colossales, bien plus importantes que la mise de départ. Quelques grands acteurs du Forex sont régulés en France (Saxo Banque) ou au Royaume-Uni (IG Markets, FXCM). Mais la plupart des courtiers en ligne sont pilotés en sous-main depuis Israël, qui a fait de cette industrie sa spécialité, et sont enregistrés à Chypre, qui est peu regardante sur les pratiques commerciales. En effet, depuis une directive européenne mise en œuvre en 2007, il suffit de détenir l’agrément d’une autorité européenne pour avoir le droit de proposer ses services sur tout le continent. Sans oublier enfin les nombreux sites clandestins qui ne détiennent aucun agrément: la liste noire de l’AMF en compte 360. « Quand vous contactez ce genre de site, vous subissez ensuite un vrai harcèlement téléphonique, l’interlocuteur se présente avec un nom bien français et cherche à obtenir un virement de votre part ou pire votre numéro de carte bleue », explique Benoit de Juvigny, le secrétaire général de l’AMF, qui a enregistré 1.656 réclamations de particuliers l’an passé, contre 64 en 2010. Les sites n’hésitent pas à manier la publicité mensongères et à faire miroiter des rendements irréalistes: ainsi, la société chypriote Pegase Capital proposait aux déçus du Livret A, désormais rémunéré à 0,75%, un « Plan B » à 12% reposant sur les options binaires. « Nous arrivons à bloquer quatre ou cinq sites non autorisés par an mais c’est très compliqué de fournir les preuves pour entamer une procédure, concède Benoît de Juvigny. Quant aux sites régulés à Chypre, on met une pression énorme sur notre homologue, la Cysec. On a obtenu des sanctions allant de 100.000 à 300.000 euros. Malheureusement, on a l’impression que les sites paient et continuent à fonctionner comme avant. »

Transport de colis par des automobilistes : la nouvelle arnaque de l’Ubérisation

Transport de colis par des automobilistes : la nouvelle arnaque de l’Uberisation

 

Le transport des colis par les véhicules de  particuliers commence à poindre son nez et cela grâce à une plate-forme Internet. Bref c’est l’ubérisation  qui s’installe pour la livraison des petits envois. En il est à peu  près inévitable que certains vont en essayer d’en faire une activité professionnelle avec le statut d’auto entrepreneur ou sans  statut du tout. Comme pour les taxis il y aura  donc 2 catégories : une catégorie officielle soumise à des contraintes réglementaires sociales et fiscales, une autre activité proche du travail au noir qui viendra faire concurrence de manière déloyale aux sociétés de livraison du colis. Le tout bien emballé dans le concept détourné d’économie collaborative. Après l’auto partage et le covoiturage, l’assurance défriche le marché naissant de la livraison en mode collaboratif effectuée entre particuliers. Fidèle à sa stratégie active de partenariat avec les jeunes pousses de l’économie collaborative, la Maif défriche ce nouveau marché pour elle. La mutuelle a signé un partenariat avec la start-up française Cocolis, qui a créé une plate-forme Internet mettant en relation des particuliers prêts à transporter les colis pour leurs semblables. Au terme de cette alliance, l’assureur mutualiste couvre le vol ou les dégradations des objets transportés jusqu’à concurrence de 2.000 euros. Cette garantie couvre le particulier-transporteur et s’applique gratuitement et sans franchise au colis à la seule condition que le paiement du service de livraison ait été effectué via le site Internet et que la valeur du paquet ait été déclarée. En l’absence d’une telle couverture, le livreur aurait dû faire jouer éventuellement sa propre assurance personnelle en cas de problème. Pour la Maif, ce partenariat fait suite à ceux déjà conclus avec des acteurs de l’autopartage de véhicules classiques entre particuliers (TravelerCar, Koolicar) ou de véhicules adaptés au handicap (Wheeliz). Dans tous ces secteurs où un site Internet sert de plate-forme d’intermédiation entre particuliers, l’assurance agit comme un facilitateur. La livraison de colis en mode collaboratif apparaît encore balbutiant mais à fort potentiel. Si le colis-voiturage est très peu répandu en France, puisque seuls 1% des sites d’e-commerce interrogés par la Fevad (fédération du e-commerce et de la vente à distance)  le proposent, ils sont 15% à envisager de recourir à ce système de livraison innovant.  Quelques start-up comme Cocolis ou Colis-voiturage s’y sont lancées. Même un géant mondial de l’envoi express comme UPS aux États-Unis s’y intéresse. Son activité d’assurances (UPS Capital Insurance) couvre depuis 2015 les livraisons effectuées par la start-up américaine Roadie jusqu’à 10.000 dollars.

Distribution : l’arnaque des produits dits locaux

Distribution : l’arnaque des produits dits  locaux

 

On le sait la mode est aux produits locaux et aux productions bio. Dans la grande distribution on trouve désormais des rayons spécialisés pour vendre du local et du bio. En fait l’origine locale des produits ne garantit aucunement l’absence de pesticides et autres substances chimiques nuisibles à la santé ; d’ailleurs nombre de ses substances chimiques proviennent  de l’étranger et échappent  aux normes européennes (exemple l’alimentation pour bétail provenant par exemple du Brésil). La plupart des éleveurs et des agriculteurs ignorent d’ailleurs tout de la composition des cocktails chimiques qu’ils utilisent. Des cocktails recommandés par les conseillers en marketing des coopératives et autres sociétés de commercialisation de la chimie agricole. Certains produits sont réellement bio mais pas tous. Un exemple parmi d’autres la production de pommes (secteur la plus traitée avec la vigne) qui subit selon les cas entre 15 et 30 traitements par an ! Mais en Grande-Bretagne on a encore fait mieux en inventant des lieux de production fictifs. C’est ce qu’ont fait les cerveaux qui s’occupent du marketing de Tesco. Le géant britannique pâtit d’une très mauvaise campagne sur les réseaux sociaux ces jours-ci. En cause: le lancement de nouvelles marques de produits frais aux noms de fermes qui sonnent très campagne anglaise, mais qui n’existent nulle part ailleurs que sur ces emballages. L’affaire est rapportée par Le Monde ce samedi. Le journal raconte que le groupe irlandais, leader du marché britannique et 3e distributeur mondial, a lancé le 21 mars 7 nouvelles marques. Par exemple « Redmere Farms » pour les légumes, « Rosedene Farms » pour les fruits, « Woodside Farms » pour la cochonnaille. Mais ces fermes n’existent que dans l’imaginaire des équipes de Tesco. Et les produits vendus sous ces noms ne viennent même pas du countryside anglais, mais de l’agriculture mondialisée. Le quotidien évoque ainsi des fraises marocaines, des poires belges, des champignons hollandais, des patates douces américaines. Alors certes, Tesco n’est pas dans l’illégalité en apposant ces noms de lieu fictif sur ces denrées. Le produit est comestible, et ces techniques marketing ne sont pas interdites. Mais sur les réseaux sociaux, c’est le bad buzz. Les consommateurs se sentent floués.

« Y a-t-il une limite à la cupidité et au cynisme de Tesco ? ‘Rosedene Farm’ produit du Maroc »! s’indigne un consommateur sur Twitter.

« Tesco invente des fermes fictives pour bénéficier de la tendance locavore. Honte à ses équipes marketing », tonne un autre twitto. Même le monde agricole britannique s’insurge. « Tesco a compris que les clients avaient une opinion positive des agriculteurs et veut capitaliser là-dessus. Nous sommes contents de l’image de notre industrie, mais nous voulons qu’elle soit utilisée avec intégrité », s’est ainsi indigné Phil Bicknell, du syndicat de l’agriculture britannique, cité dans Le Monde.

 

CO2 : la nouvelle arnaque de Volkswagen

CO2 : la nouvelle arnaque de Volkswagen

 

Conscient du coup exorbitant de la tricherie concernant les émissions polluantes, Volkswagen a trouvé une nouvelle arnaque pour en minimiser la portée. 800 000 véhicules au moins devaient être concernés par la tricherie permise par les logiciels bricolés. Mais miraculeusement après expertise interne Volkswagen annonce que seulement 36 000 véhicules sont affectés par les dépassements d’émissions polluantes. Il s’agit évidemment d’une expertise non indépendante très discutable. L’enjeu est d’importance car certains experts considèrent que le coût de la manipulation de Volkswagen pourrait atteindre 50 milliards. Compte tenu de l’écroulement de la valeur de l’action du constructeur allemand, VW a évidemment intérêt à minimiser au maximum la tricherie. On objectera à juste titre que Volkswagen n’est pas le seul constructeur à afficher des consommations de carburant et donc des émissions polluantes très en dessous de la vérité. En effet la plupart des contrôles sont effectués en laboratoire et non en situation réelle. Dans la pratique les consommations de carburant peuvent être supérieures de 30 à 60 % par rapport aux valeurs annoncées. Pour Volkswagen il s’agit d’échapper au naufrage financier. Volkswagen a donc affirmé mercredi que la sous-évaluation de la consommation de carburant et des émissions de dioxyde de carbone (CO2) ne concernait que 36.000 de ses véhicules environ et non pas 800.000, comme le constructeur l’avait annoncé dans un premier temps. Cette précision concerne le second volet, révélé le mois dernier, du scandale provoqué par l’admission par Volkswagen d’une sous-évaluation des émissions d’oxyde d’azote de ses moteurs diesel, un problème distinct qui concerne 11 millions de véhicules dans le monde. « Un petit nombre seulement de déclinaisons des modèles de véhicules neufs auront un chiffre catalogue (de CO2) légèrement ajusté », explique VW dans un communiqué. « Avec une production annuelle de l’ordre de 36.000 véhicules, ces déclinaisons de modèles correspondent seulement à 0,5% environ du volume de la marque Volkswagen », précise le constructeur dans un communiqué. Aucune preuve d’une manipulation volontaire de la consommation et des émissions de CO2 par le constructeur n’a été établie, ajoute le groupe allemand. Des affirmations qui ont pourtant été contredites par les autorités américaines et qui font aujourd’hui l’objet d’audits dans de nombreux pays en Asie par exemple est aussi en France.

La nouvelle arnaque de Tapie pour ne pas rembourser

La nouvelle arnaque de Tapie pour ne pas rembourser

Grâce à la complicité du tribunal administratif tape  a trouvé une nouvelle arnaque pour ne pas rembourser les 400 millions auxquels il a été condamné. Une manipulation dont a l’habitude le champion de l’escroquerie. En faite= sous prétexte de protection de ses entreprises le tribunal administratif a accepté une mise en sauvegarde qui permet de bloquer les remboursements de tape. Cela pour une durée de six mois qui pourra être prolongés deux fois soit une durée totale de 18 mois. Or  d’ici la il est vraisemblable que Sarkozy sera à nouveau élu président de la république. Sarkozy qui a couvert l’escroquerie de Tapie  contre son appui politique. Du coup il faut s’attendre à ce que « la justice » indépendante » enterre l’affaire lorsque Sarkozy sera réélu. Une manipulation largement passée sous silence par les médias mais qui témoigne des incohérences de la justice voire de sa complicité. L’Etat n’est donc pas prêt de récupérer ses 404 millions d’euros. Condamné à rembourser cette somme perçue en 2008 pour solder son contentieux avec le Crédit Lyonnais sur la revente d’Adidas, Bernard Tapie a pris des mesures judiciaires lui permettant de se mettre à l’abri des huissiers, du moins pour quelques mois. Avant d’être condamné par la cour d’appel de Paris, l’homme d’affaires a ouvert une procédure de sauvegarde, auprès du tribunal administratif de Paris, rapporte Le Monde. Une démarche entraînant, temporairement, la suspension des poursuites individuelles. Bernard Tapie a visiblement senti le vent tourner. Anticipant la décision défavorable des magistrats de la cour d’appel, l’homme d’affaires a demandé l’ouverture d’une « procédure de sauvegarde », visant ses deux sociétés, pour lesquelles il a organisé ses activités et son patrimoine. Le 30 novembre, le tribunal de commerce de Paris a accédé à la demande de l’homme d’affaires concernant le Groupe Bernard Tapie (GBT), actionnaire majoritaire du journal « La Provence ». Puis, mercredi 2 décembre, la veille la condamnation, il a prononcé l’extension de cette procédure à la Financière et immobilière Bernard Tapie (FIBT).

L’économie collaborative : arnaque ou nouveau modèle ?

L’économie collaborative : arnaque ou nouveau modèle ?

 

A priori l’économie collaborative constitue un moyen de contourner les excès  du marché en rapprochant les acteurs. Par exemple quand les producteurs commercent directement avec les consommateurs. Mais un bon moyen parfois de s’affranchir des intermédiaires mais aussi des règles fiscales et parfois sociales qui plombent habituellement le coût de la transaction. Mais force est  de constater que la majorité des changes collaboratifs passent par la médiation d’intervenants qui ont flairé la bonne affaire. Grâce à la massification des offres, ils  exercent une  pression  la baisse des prix grâce à une  concurrence accrue qui se retourne contre  les particuliers comme sur les professionnels. Pour supprimer des intermédiaires, on en rétablit d’autres. En fait la marchandisation de la nouvelle médiation est surtout un moyen de favoriser le travail au noir et le détournement des coûts fiscaux et sociaux. Pourtant certaines formes économies collaboratives sont saines quand elles évitent ces pièges par exmple  quand elles rapprochent simplement le producteur du consommateur. Ce qui permet en général une plus grande  qualité des produits puisque le producteur est mieux rémunéré. Mais le débat est obscurci par le culte de la nouveauté numérique, les fameuses nouvelles technologies, les applications considérées toutes sans discussion possible comme un progrès. Certes les nouvelles technologies constituent un outil de modernisation des processus de production et d’échanges mais nombreux sont les  gadget auxquels on attribue d’office une modernité pour légitimer leur usage et les pratiques douteuses. Certaines formes collaboratives doivent être encouragées notamment pour éliminer des intermédiaires inutiles pour autant il faudra veiller à réguler certaines partqiues , empêcher aussi que viennent émerger de nouveaux parasites dans la médiation. Des parasites légitimés par le recours forcément « progressiste » des nouvelles technologies de communication.

La «grande réforme» sociale de Hollande: le compte personnel d’activité…… une arnaque !

La  «grande réforme» sociale de Hollande:  le compte personnel d’activité…… une arnaque !

 

En faiat la grande réforme sociale dont a parlé Hollande sur Canal + se réduit à un carnet , un carnet personnel d’activités qui ne fait que reprendre les différents droits déjà acquis mais qui pourra éventuellement être étendu à d’autres. Une vraie réformette et dangereuse en plus si par exemple on déviât y mettre les droits d’ancienneté pesant sur les charges sociales. Ce pourraiat être complètement improductifs pour les salariés âgés et constituer un obstacle à l’embauche. Pour l’instant rien n’est décidé et considérer que ce compte personnel d’activité est la grande réforme du quinquennat relève de l’arnaque pure et simple.  Ce compte, annoncé le 3 avril par le chef de l’Etat, regroupe les différents comptes existants (pénibilité, formation, compte épargne-temps…), que les salariés pourront conserver tout au long de leur carrière. «J’ai voulu créer – et ça va être la grande réforme du quinquennat – le capital de ceux qui travaillent […] À mesure qu’on avance dans la vie active on sera doté d’un certain nombre de crédits de formation. Si l’on est sorti de l’école très tôt, on aura un capital de départ. Ceux qui sont dans des métiers pénibles, ils auront des droits supplémentaires. Ceux qui n’utilisent pas tout le temps de travail et le compte épargne temps, ils pourront aussi capitaliser sur ce compte.»

Immobilier – Révision des valeurs locatives : la nouvelle grande arnaque

 

Immobilier - Révision des valeurs locatives : la nouvelle grande arnaque

 

C’est évidemment une nouvelle énorme  arnaque fiscale qui se prépare avec cette révision des valeurs locatives des logements. Théoriquement le produit global ne doit pas changer mais être mieux réparti en fonction des éléments de confort. 46 millions de logements vont donc être expertisés par des fonctionnaires, ce qui par parenthèse va représenter des dépenses énormes. On va commencer par une expérimentation dans 4 départements dont Paris. Au final en  prenant en compte l’endettement abyssal des collectivités locales et la baisse de la dotation aux collectivités locales tout cela va se traduire par une hausse substantielle. Pour justifier cette arnaque , comme d’habitude les arguments des technocrates ne manquent pas. « L’enjeu est d’actualiser les bases d’imposition de 46 millions de locaux d’habitation, fixées en 1970 et restées inchangées depuis: obsolètes, elles ne reflètent plus la réalité du marché locatif. Un chantier similaire pour les locaux professionnels a déjà été engagé et doit aboutir en 2015, mais la tâche était d’une bien moindre ampleur (3 millions de locaux).  Il y a 43 ans, une baignoire, le chauffage central ou les sanitaires, considérés comme des « indices de confort », justifiaient une valeur locative plus élevée. En conséquence, les bâtiments récents se retrouvent plus taxés que les immeubles anciens, dont la valeur locative est gelée depuis quarante ans, mais qui ont souvent été modernisés depuis. »  Le but affiché par le gouvernement est donc de « remettre de la justice dans le système fiscal local », tout en simplifiant le mode de calcul de ces valeurs locatives, qui seront désormais mises à jour très régulièrement.   Ce toilettage ne sera pas sans conséquences, ni pour les locataires, qui s’acquittent de la taxe d’habitation, ni pour les propriétaires, qui règlent la taxe foncière. « Cela va induire des transferts de charges entre les contribuables: pour certains, la valeur locative va augmenter, et pour d’autres, elle va baisser », reconnaît-on au ministère de la Décentralisation. Oui, mais au total, ce sera sans doute une hausse de la moyenne !

Réduction d’impôt : une arnaque

Réduction d’impôt : une arnaque

C’est une véritable arque cette baisse d’impôts qui n’est en réalité qu’une annulation des hausse prévues mais pour seulement 3 millions de contribuables, les 16 autres millions vont casquer.

Manuel Valls a annoncé que le geste fiscal du gouvernement bénéficierait en septembre à 3 millions de ménages dont 1,8 million sortira de l’impôt sur le revenu. Mais pour nombre des 16 autres millions de contribuables, la note risque d’être plus salée en 2014 qu’en 2013.

 

Les chiffres clés

L’impôt sur le revenu 2013:

> 72,5 milliards d’euros de recettes fiscales

> 36,7 millions de foyers fiscaux

> 19,2 millions de contribuables imposés

Ce qu’il faut retenir Le geste de Manuel Valls:

> réduction d’impôt forfaitaire de 350 euros pour les contribuables gagnant moins de 1.230 euros bruts par mois et 700 euros pour un couple avec 2.460 euros.

> La réduction d’impôt sera calculée automatiquement sur les feuilles d’impôts reçues en août ou septembre pour les revenus 2013.

Annonces fiscales: Manuel Valls veut rassurer – 16/05

 

 

Manuel Valls a frappé fort, vendredi, en annonçant un geste fiscal d’un milliard d’euros dès septembre pour 3 millions de contribuables modestes dont 1,8 million ne paiera plus d’impôt sur le revenu. Le Premier ministre avait jusque là parlé d’une mesure faisant sortir de l’impôt 650.000 foyers seulement. Ce geste devrait être suivi de l’annonce prochaine d’un autre concernant la taxe d’habitation.  Mais outre le financement problématique de la mesure, le geste du gouvernement pourrait bien se retourner contre lui fin août ou début septembre lorsque les contribuables vont recevoir leur avis d’imposition 2014.  Pour les 16 millions de foyers payant l’IR, sur 36,7 millions de contribuables au total, la note pourrait, en effet, être plus salée en 2014 qu’en 2013.  Plusieurs mesures votées en 2013 vont faire grimper la note fiscale de millions de contribuables non concernés par la ristourne d’impôt de Manuel Valls.  D’abord, les ménages avec enfants disposant de revenus confortables vont être touchés par l’abaissement du plafonnement du quotient familial (l’avantage est réduit de 2.000 à 1.500 euros par part). Seconde mesure: la part patronale des cotisations des complémentaires santé des salariés est désormais intégrée au revenu imposable. Troisième disposition qui ne touche que les retraités : les majorations de pension pour les familles ayant élevé 3 enfants ou plus sont désormais fiscalisées.  Par ailleurs, le plafonnement global des principales niches fiscales baisse cette année de 18.000 à 10.000 euros. Enfin, la refiscalisation des heures supplémentaires, appliquée en partie l’an dernier, sera intégrale cette année.  Au total, ces alourdissements couteront globalement 5 milliards d’euros aux contribuables concernés.  Ces mesures vont cependant être en partie compensées par l’indexation de toutes les tranches du barème de l’IR de 0,8% alors que depuis 2010, les gouvernements Fillon et Ayrault avaient décidé le gel de cette indexation sur l’inflation.  Pour les contribuables moyens voire aisés, il faudra donc attendre 2015 pour bénéficier de la baisse des prélèvements promis par François Hollande sur BFMTV et RMC le 6 mai. Pour l’instant, l’exécutif a prévu environ 3 milliards d’euros pour faire baisser les prélèvements. Pas de quoi faire de miracle avec une telle somme.  Quant à la réforme fiscale annoncée par Jean-Marc Ayrault à l’automne 2013, elle n’est visiblement plus une priorité de son successeur.

//

Baisse ou hausse du chômage ? L’arnaque

Baisse ou hausse du chômage ? L’arnaque

 

Hausse à Pôle emploi mais légère baisse (0.1%) pour l’INSEE au quatrième trimestre 2013. En réalité les chiffres sont tous très approximatifs car nombre de chômeurs ne sont pas comptabilisés. Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement on ne peut tirer aucune conclusion dune réduction de 0.1% sur des chiffres aussi imprécis.  Le taux de chômage a baissé de 0,1 point au 4e trimestre 2013, à 9,8% de la population active en métropole (10,2% avec les Dom), a annoncé jeudi l’Institut de la statistique, qui mesure le chômage selon les normes du Bureau international du travail (BIT). Alors que le nombre des inscrits à Pôle emploi a continué de grimper fin 2013, contredisant l’engagement présidentiel d’ »inverser la courbe du chômage », le ministère du Travail a estimé auprès de l’AFP que les chiffres de l’Insee montraient « une amélioration nette », résultant « d’une politique volontariste » en matière d’emploi (en fait les emplois aidés).  

 

1234



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol