Archive pour le Tag 'arnaque'

L’arnaque des influenceurs bientôt réglementée ?

L’arnaque des influenceurs bientôt réglementée ?


La jeunesse et le look des influenceurs servent la promotion de produits de très mauvaise qualité, voire de contrefaçons ou carrément d’arnaques. La posture des influenceurs entre VRP, gourous à la mode et télé réalité , leur permet d’orienter les consommateurs voire les épargnants.

La plupart du temps les influenceurs n’ont aucune compétence. Ils comptnt e surtout sur leur look pour endoctriner les clients. Ils sont d’ailleurs rémunérés sur le pourcentage des ventes.

En juillet 2021, l’ancienne candidate de téléréalité Nabilla, devenue entrepreneuse et influenceuse, avait d’ailleurs écopé d’une amende de 20 000 euros pour avoir fait la promotion d’un site de trading en ligne sans indiquer qu’il s’agissait d’une publicité rémunérée.

Compte tenu des arnaques constatées, le pouvoir politique envisage de réglementer ce business.

Fin octobre, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a pris la parole sur le sujet à l’occasion d’une interview sur le média en ligne Brut. « J’en fait une priorité absolue », a-t-il assuré, indiquant que des consultations auraient lieu prochainement avec des influenceurs et des acteurs du secteur pour « regarder comment définir des règles plus claires, plus strictes » qui feront que « tout le monde jouera avec les mêmes règles et que le consommateur sera protégé ».

Selon la dernière étude de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, datant de 2022, 17 % des contenus commerciaux des influenceurs ne sont pas identifiés. Le sujet concerne pourtant de nombreux Français. Selon une étude Omnibus réalisée du 24 au 25 mars 2022, 24 % des Français présents sur les réseaux sociaux confient avoir déjà acheté un produit ou un service à la suite d’un placement de produit. Et ce chiffre augmente considérablement chez les 18-24 ans puisque 52 % d’entre eux déclarent avoir été jusqu’à l’achat au moins une fois.

Pour réglementer le milieu, l’élu envisage plusieurs leviers : engager la responsabilité des plateformes mais aussi des agences d’influence et des influenceurs eux-mêmes, sanctionner plus durement les arnaques qui peuvent avoir un impact sur la santé, la possibilité pour les personnes de signaler les arnaques sur la plateforme publique Pharos, faire jouer la responsabilité des banques mais aussi faciliter les class action ou actions de groupe en justice – c’est-à-dire des recours collectifs, pour simplifier le parcours pénal des victimes.

Placements financiers: La nouvelle arnaque des influenceurs

Placements financiers: La nouvelle arnaque des influenceurs 

 

Les influenceu s jusque-là s’étaient limités aux nous articles de mode des marques qui les  financent. Mais les influenceurs étendent leur champ d’investigation désormais en intervenant dans le domaine des placements financiers pour lesquels évidemment ils n’ont strictement aucune compétence.

Ils vantent ainsi certains placements notamment les cryptomonnaies en dont on connaît l’extraordinaire instabilité. Les influenceurs promettent des rendements «élevés sans risques» en un clic. Sans mentionner qu’ils ont été rémunérés pour en faire la publicité, ils vantent notamment les mérites de produits financiers instables, tels que des cryptomonnaies comme le bitcoin ou l’ethereum.

 «Les réseaux sociaux et les influenceurs sont devenus les nouveaux points d’entrée des arnaques à l’investissement», alertaient en décembre le parquet de Paris et l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Il serait sans doute temps que les pouvoirs publics interviennent par la voie de la régulation réglementaire afin de fixer des règles déontologiques et professionnelles à tous ceux qui tirent des revenus d’Internet comme les influenceurs

La nouvelle arnaque des influenceurs pour les placements financiers

La nouvelle arnaque des influenceurs pour les placements financiers

 

Les influenceur s jusque-là s’étaient limités aux nous articles de mode des marques qui les  financent. Mais les influenceurs étendent leur champ d’investigation désormais en intervenant dans le domaine des placements financiers pour lesquels évidemment ils n’ont strictement aucune compétence.

Ils vantent ainsi certains placements notamment les cryptomonnaies en dont on connaît l’extraordinaire instabilité. Les influenceurs promettent des rendements «élevés sans risques» en un clic. Sans mentionner qu’ils ont été rémunérés pour en faire la publicité, ils vantent notamment les mérites de produits financiers instables, tels que des cryptomonnaies comme le bitcoin ou l’ethereum.

 «Les réseaux sociaux et les influenceurs sont devenus les nouveaux points d’entrée des arnaques à l’investissement», alertaient en décembre le parquet de Paris et l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Il serait sans doute temps que les pouvoirs publics interviennent par la voie de la régulation réglementaire afin de fixer des règles déontologiques et professionnelles à tous ceux qui tirent des revenus d’Internet comme les influenceurs

Instabrand : la nouvelle arnaque des influenceurs

Instabrand : la nouvelle arnaque des influenceurs

 

instabrand serait le nouvel espace de liberté créative d’Insta grammes en matière de mode. La réalité est toute autre on se sert des influences heures rémunérées pour vendre des produits. Pour preuve les propos ambigus de Clarat Cornet, responsable des partenariats mode et beauté pour Instagram en Europe du Sud

 

 

 Franceinfo Culture : On parle de « créateurs de contenus ». Jusqu’ici il y avait dans la mode les « influenceuses » et les « blogueuses » ?

Clara Cornet : les deux termes sont presque considérés comme des synonymes aujourd’hui. Cela définit à peu près le même métier, qui est celui de créateur de contenu, la seule différence technique va concerner la plateforme utilisée notamment pour partager ce contenu. Aujourd’hui, nous préférons utiliser le terme de créateur de contenus. C’est un terme plus récent qui parle des personnes qui partagent du contenu lié à leur passion et à leur centre d’intérêt sur les réseaux sociaux actuels dont Instagram.

Clara Cornet, responsable des partenariats mode et beauté pour Instagram en Europe du Sud (DR)

Qu’est-ce qu’une instabrand ?

Instragram a su s’imposer comme la plateforme de prédilection dans la mode et la beauté ces dernières années. Une instabrand (marque instagram) est une marque qui est native, c’est-à-dire qu’elle utilise majoritairement la plateforme dans son développement. Cela va de son lancement à la construction de sa notoriété et de sa communauté jusqu’à l’utilisation du shopping. Il ne s’agit pas nécessairement d’une marque qui est fondée par un créateur de contenu mais simplement d’une marque qui a décidé de communiquer et de vendre principalement sur Instagram.

Arnaque : cryptomonnaie « Omicron » au plus haut !

Arnaque : cryptomonnaie « Omicron » au plus haut !

 

Preuve que la croissance des cryptos ne repose que sur du vent et des rumeurs, la  monnaie numérique Omicron a atteint un plus haut à près de 700 dollars lundi matin, soit environ dix fois plus que deux jours auparavant, selon le site spécialisé CoinMarketCap.

Lundi, la valeur de l’Omicron a rechuté à 152 dollars avant de remonter et de se stabiliser à 350 dollars vers 17 heures, selon CoinMarketCap, soit encore cinq fois plus qu’en fin de semaine dernière.

Début novembre, une autre cryptomonnaie avait connu un succès vertigineux, avant de s’effondrer: le «Squid coin» a été créé sur le thème de la série à succès Squid Game par des anonymes. De 0,7 dollar environ à son lancement le 21 octobre, l’unité est montée le 1er novembre jusqu’à 2.856 dollars, avant que s’écrouler à 0,003 dollar le lendemain. Les acheteurs ont par ailleurs découvert qu’ils ne pouvaient pas la vendre et encaisser leurs profits et les créateurs ont disparu des réseaux sociaux.

 » Influenceurs » sur Internet: Une arnaque

 » Influenceurs » sur Internet: Une arnaque

Un influenceur  français mais résidant à Dubaï a réussi à détourner près de 6 millions d’euros des fonds de solidarité financière. Évidemment c’est un cas extrême. Mais d’une manière générale, le statut d’influenceur constitue une véritable arnaque.

Ils sont des centaines et des centaines à opérer sur la toile, en général des jeunes gens qui façonnent les goûts des adolescents et même des adultes pour leur vendre des marques qui les rétribuent grassement. Bref le mécanisme des représentants de commerce classique mais grâce à Internet qui donnent  l’impression à ceux qui les suivent ces sites d’être vraiment « in ».

Une véritable arnaque commerciale qui joue sur la mode du moment et le look supposé branché des nouveaux marchands du temple.

 

Et les fidèles en redemandent car ils trouvent dans la médiocrité qui caractérise les vidéos des influenceurs  de quoi donner une légitimité à leurs propres insignifiances et à leurs propres ridicules.

 

Le pire dans cette affaire c’est que même le président de la république a cru bon de s’inviter chez deux influenceurs dans les prestations sur Internet sont à pleurer.

 

Dogecoin : une arnaque d’après Elon Musk

Dogecoin : une arnaque d’après Elon Musk

De manière humoristique le milliardaire américain a torpillé le  dogecoin qui a vu aussitôt sa valeur plonger. «  il a déclaré qu’il s’agissait d’une «arnaque». Du coup la valeur du dogecoin s’est écoulé immédiatement de 30 %. Cette déclaration dite humoristique n’est sans doute pas sans lien avec les investissements qu’à réalisé le patron de Tesla dans le bitcoin (près de 2 milliards) ce qui a contribué à son envolée. De toute évidence ,les autorités monétaires devraient s’intéresser aux fluctuations spéculatives assez spectaculaires des.cryptomonnaies

Vaccination pour tous les adultes en juin : encore une arnaque

Vaccination pour tous les adultes en juin : encore une arnaque

Il est clair que le président de la république comme le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale joue sur les mots et sur les dates de vaccinations. Officiellement le président de la république a annoncé la vaccination de 70 % de la population vers l’été. Cela signifierait 40 à 50 millions de vaccinés. En faite fin avril on sera à peine à 10 millions de vaccinés en France. On est très loin de cette trajectoire gouvernementale. Même annonce aussi vaseuse pour le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, auditionné par la commission des Affaires sociales du Sénat, a également donné un horizon d’accès à la vaccination pour les moins de 50 ans : « En juin, et tout au long de l’été », a-t-il d’abord expliqué, parlant un peu plus tard de « mai-juin ». L’une de ses préoccupations est de convaincre les jeunes adultes qui ne se sentent pas menacés par le Covid d’aller se faire vacciner quand leur tour viendra. « Il y a le potentiel pour les vacciner tous cet été », a-t-il assuré.

A court terme, le gouvernement espère avoir injecté au moins une dose à tous les plus de 75 ans volontaires en mars, et à 60-70 % des soignants. Les 4,5 millions de 50-74 ans avec comorbidités devraient avoir été immunisés avant la mi-avril – date à laquelle il a annoncé que 10 millions de Français auraient reçu au moins une dose . Sur la même durée pour tenir les engagements il faudrait donc vacciner 30 à 40 millions de Français au lieu de 10.

 

La bourse: une arnaque

La bourse: une arnaque

Ce que pense l’ancien trader, Gilles Mitteau qui fait partie de cette génération de youtubeurs qui révolutionnent la vulgarisation des savoirs. Comptant prés de… 230.000 abonnés à sa chaîne « Heu?reka », il explique depuis 2015 avec pédagogie et humour le fonctionnement de l’économie et de la finance, en particulier leurs mécanismes les plus complexes et souvent déconnectés des réalités.( Interview dans la Tribune)

 

Auteur de « Tout sur l’économie (ou presque) » (éd. Payot)

 

Vous prenez soin d’expliquer comment fonctionne la finance, notamment la création de la monnaie. L’une des critiques courantes à l’égard des marchés financiers est la déconnexion d’avec l’économie réelle. Qu’en pensez-vous ?

Évidemment, lorsque des États émettent des obligations et des entreprises des obligations ou des actions, c’est pour se financer et investir. Mais sur les marchés financiers, notamment sur le marché secondaire, les acteurs cherchent en priorité à acheter le produit financier qui va prendre de la valeur. Ils ne s’intéressent donc pas au projet qui va développer l’économie réelle mais plutôt au projet qui sera choisi par le plus grand nombre, et dont le prix sera orienté à la hausse. Cette recherche exclusive de la valeur devient une démarche auto-référentielle, qui d’ailleurs explique en partie la formation de bulles spéculatives. Car même si le produit n’a pas été vendu et une plus-value réalisée, la performance donne droit à une réelle rémunération pour le financier à qui vous avez confié votre épargne. C’est ce que l’on appelle le bonus dans les salles de marché.

Quelle pourrait être la solution à ce problème ?

Elle pourrait consister à fixer le prix d’un actif une seule fois par jour en fonction de l’offre et de la demande, ce qui réduirait considérablement le nombre de transactions et la construction d’une valeur fictive. C’est d’ailleurs un problème qui se pose aussi pour les banques, qui comptent sur ces gains potentiels pour afficher de meilleurs bilans. Si corréler leur rémunération avec une performance réelle est intéressant, la corréler avec une performance spéculative est très problématique.

Le marché ne joue donc plus son rôle de fixation des prix ?

La fonction du marché c’est d’agréger une diversité d’analyses sur la valeur future d’une entreprise, car c’est tellement compliqué de le faire qu’on ne demande pas à une seule personne mais à une foule de cerveaux interconnectés.

La bourse: une arnaque

La bourse: une arnaque

Ce que pense l’ancien trader, Gilles Mitteau qui fait partie de cette génération de youtubeurs qui révolutionnent la vulgarisation des savoirs. Comptant prés de… 230.000 abonnés à sa chaîne « Heu?reka », il explique depuis 2015 avec pédagogie et humour le fonctionnement de l’économie et de la finance, en particulier leurs mécanismes les plus complexes et souvent déconnectés des réalités.( Interview dans la Tribune)

 

Auteur de « Tout sur l’économie (ou presque) » (éd. Payot)

 

Vous prenez soin d’expliquer comment fonctionne la finance, notamment la création de la monnaie. L’une des critiques courantes à l’égard des marchés financiers est la déconnexion d’avec l’économie réelle. Qu’en pensez-vous ?

Évidemment, lorsque des États émettent des obligations et des entreprises des obligations ou des actions, c’est pour se financer et investir. Mais sur les marchés financiers, notamment sur le marché secondaire, les acteurs cherchent en priorité à acheter le produit financier qui va prendre de la valeur. Ils ne s’intéressent donc pas au projet qui va développer l’économie réelle mais plutôt au projet qui sera choisi par le plus grand nombre, et dont le prix sera orienté à la hausse. Cette recherche exclusive de la valeur devient une démarche auto-référentielle, qui d’ailleurs explique en partie la formation de bulles spéculatives. Car même si le produit n’a pas été vendu et une plus-value réalisée, la performance donne droit à une réelle rémunération pour le financier à qui vous avez confié votre épargne. C’est ce que l’on appelle le bonus dans les salles de marché.

Quelle pourrait être la solution à ce problème ?

Elle pourrait consister à fixer le prix d’un actif une seule fois par jour en fonction de l’offre et de la demande, ce qui réduirait considérablement le nombre de transactions et la construction d’une valeur fictive. C’est d’ailleurs un problème qui se pose aussi pour les banques, qui comptent sur ces gains potentiels pour afficher de meilleurs bilans. Si corréler leur rémunération avec une performance réelle est intéressant, la corréler avec une performance spéculative est très problématique.

Le marché ne joue donc plus son rôle de fixation des prix ?

La fonction du marché c’est d’agréger une diversité d’analyses sur la valeur future d’une entreprise, car c’est tellement compliqué de le faire qu’on ne demande pas à une seule personne mais à une foule de cerveaux interconnectés.

Taxe carbone : l’arnaque fiscale qui revient à l’ordre du jour !

Taxe carbone : l’arnaque fiscale qui revient  à l’ordre du jour !

 

Plus ou moins discrètement plusieurs voix se sont déjà élevées dans les milieux du pouvoir  et les écolos-bobos pour rétablir la taxe carbone sur le carburant.. Une manière de remettre le couvert pas tellement dans une optique environnementale mais plutôt pour boucher les trous du budget. Bref la transition écologique version fiscaliste. L’ingénierie fiscale française est en effet sans limite, une pathologie qui touche toutes les sensibilités politiques, tous les technocrates, tous les écolos. Pour résumer, il s’agit de soigner le monde carboné par la saignée fiscale. Le remède radical des médecins de Molière qui guérissaient les malades, lesquels  mourraient de la thérapie de choc. Il est évident qu’en tuant l’économie française, on aura aussi fait disparaître le carbone,  à un détail près : on aura reporté les émissions polluantes sur d’autres pays car il faudra bien toujours consommer… (Et accessoirement payer mais avec quelle richesse ?).  En mal de reconnaissance, les économistes qui ont été presque tous nourris au lait du néo libéralisme ont donné une légitimité pseudo scientifique à la taxe carbone. Il s’agit d’abord d’une récupération indécente d’une question sociétale qui ne peut évidemment être seulement et prioritairement régulée  par la fiscalité et les prix. Le signal prix cher aux économistes ultra libéraux constitue une sorte de récupération par les mécanismes de marché de la problématique environnementale. L’argumentation consiste à affirmer qu’il convient de limiter les émissions polluantes en leur donnant un prix afin de favoriser la seule régulation marchande. Si l’économie de marché est encore la meilleure chose (ou la moins pire) pour équilibrer l’offre et la demande,  il en va différemment lorsqu’il s’agit des champs sociétaux environnementaux. Certes on peut comprendre l’absolue nécessité d’une transition écologique notamment dans le domaine du transport. Encore faudrait-il qu’il existe une alternative pour permettre le changement de comportement. Or une politique des transports ne peut se conduire que sur le long terme pour  développer à la fois les transports collectifs, le concept du véhicule individuel et son utilisation. En l’absence de ces conditions,  la fiscalité dite écologique se réduit à un impôt classique qui au demeurant vient en plus affecter  le pouvoir d’achat, donc la croissance et l’emploi. Notons aussi que ces mesures carburant touchent surtout les moins favorisés qui ne peuvent pas disposer d’une liberté d’horaire pour prendre un autre moyen de transport que leur véhicule individuel. Il y a évidemment d’autres moyens de réguler que l’arme de la fiscalité et des prix : la régulation par les normes et le développement système alternatif. Mais dans le contexte actuel des transports,  la fiscalité écologique constitue une fumisterie environnementale qui n’a d’autre objet que de donner une fausse légitimité scientifique à un impôt qui va se perdre dans le trou du budget. Faudrait-il rappeler aux économistes que leur science, certes utile,  n’est pas très exacte, qu’elle est même souvent approximative. Pour preuve, la majorité des grandes ruptures n’ont pas été prévues par la plupart  de ces experts. Par exemple, la prochaine chute de la croissance française assommée par la fiscalité ou encore  l’éclatement de la bulle immobilière.

Un Haut conseil pour le climat (Macron) : une arnaque !

Un Haut conseil pour le climat (Macron) : une arnaque !

 

En guise de réponse aux gilets jaunes Macron sort la vieille recette de la mise en place d’un machin administratif, un « haut »conseil. Il faut savoir qu’il existe en France au moins une centaine   de conseils nationaux (personnellement j’ai été vice président  de l’un d’eux- le conseil national des transports- pendant 25 ans). Ces conseils ne sont évidemment pas démocratiques car la désignation des membres relève de la volonté et des fantaisies du prince qui gouverne ou du ministre qui chapeaute le champ d’activité. Certes des discussions ne sont pas toujours sans intérêt. Cela permet d’approfondir certains aspects voire de faire confronter des points de vue différents. Mais la problématique de  politique générale pénètre rarement dans sces institutions dites de sages (on entend par là surtout les vieilles barbes des plus hauts corps de l’État et/ou des fonctionnaires qui dépendent du gouvernement ; Tout au plus deux ou trois vrais experts). . Or la problématique des gilets jaunes met en cause des aspects fondamentalement politiques quant au choix économiques, énergétiques, technologiques et sociaux sans parler des dimensions démocratiques. Le nom choisi par Macron témoigne à l’évidence de la restriction du champ de réflexion de ce Haut conseil limité à la question du climat alors qu’il faut articuler ce problème avec la nécessité de mettre en place une politique de transition énergétique sociale juste et pertinente ; par ailleurs c’est toute la fiscalité qui est en cause sans parler de l’orientation générale du gouvernement.  .  Devant être annoncée lors de la présentation de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), l’installation de cette structure placée sous l’autorité du Premier ministre est destinée « à susciter moins de crispations » sur la « politique énergétique et ses conséquences fiscales ».  La semaine précédente, Édouard Philippe avait écarté l’idée d’une réunion avec les corps intermédiaires pour construire un « pacte social de la conversion écologique », comme l’avait demandé le numéro un de la CFDT Laurent Berger. Il estimait que ce n’était pas ce que « demandent les gilets jaunes ». Pour répondre aux « gilets jaunes » comme aux propositions de certains syndicats d’ouvrir des négociations sociales, Emmanuel Macron a « donné le cap sur la transition écologique », devant les membres du Conseil national de la transition écologique ( un conseil de plus !), composé d’élus, de syndicats, d’ONG et d’associations, dans l’objectif la rendre « acceptable », avait expliqué l’Élysée à l’AFP . Le Haut conseil pour le climat sera « doté de moyens » et pourra « intervenir sur toutes les politiques publiques » en ayant en charge de s’assurer de « la soutenabilité sociale et économique » de ces politiques, a expliqué l’Élysée au JDD. Pour parler vulgairement, on ne remettre pas en cause le cap ou la méthode mais on recherche la vaseline pour faire passer le tout.

 

Gaston René Bessay

Eolien : l’arnaque

Eolien : l’arnaque

 

Un article du figaro revient sur l’arnaque que constituent les éoliennes comme solution énergétique.

 

«  Le secteur énergétique français serait-il un très gros émetteur de gaz à effet de serre, comme c’est le cas dans d’autres pays européens tels que l’Allemagne ? Non, c’est tout le contraire. Dans notre pays, les transports, l’agriculture, l’immobilier résidentiel et tertiaire ainsi que l’industrie sont responsables de près de 90 % des émissions de gaz à effet de serre. Le développement de l’éolien va-t-il permettre de réduire la part de notre électricité produite par des sources fossiles polluantes ? Cette part est déjà très faible. En 2016, elle était tombée à 6 %. Le chiffre de 2019 sera encore plus bas. Ensuite, on ne pourra l’abaisser encore davantage ; il faut en effet un minimum de production thermique afin de compenser l’extrême irrégularité des productions éolienne et photovoltaïque. Pour cette raison, le développement de l’éolien risque même de contraindre à la réouverture de centrales au gaz, actuellement arrêtées. Or le gaz est polluant, et non renouvelable. Du fait de son mariage forcé avec le gaz, l’éolien est donc une fausse énergie renouvelable, une fausse énergie propre. Une énergie très onéreuse L’électricité d’origine éolienne reviendrait-elle moins cher au consommateur ? Loin de là. EDF est contrainte d’acheter ce courant à un prix qui, en moyenne, atteint actuellement 82 euros le mégawattheure (MWh). Elle le revend nettement moins cher sur les marchés européens. D’où un gaspillage financier que le développement de l’éolien ne peut qu’accroître et qui sera à la charge du consommateur. L’énergie éolienne constituerait-elle une filière industrielle et technologique indispensable à la France, en termes de création de richesse et d’emplois ? Pas davantage : nous ne produisons plus de grandes éoliennes depuis plusieurs années déjà. Les machines installées aujourd’hui en France sont toutes importées et creusent donc notre déficit commercial, déjà abyssal. La production d’électricité en France serait-elle insuffisante, au point qu’il serait vital pour nous chauffer et nous éclairer de recourir aux sources d’énergie alternatives ? Encore non : même avec plusieurs tranches nucléaires à l’arrêt, et malgré des périodes de froid intense, la France a continué d’exporter de l’électricité au cours de l’hiver 2017-2018. En année normale, elle exporte 10 % de son électricité. La technologie de l’éolien serait-elle écologique, révolutionnaire ou d’une efficacité redoutable ? Certes pas, elle est l’une des façons les moins efficaces et les plus onéreuses de produire de l’électricité, du fait de l’intermittence du vent. Une éolienne ne fonctionne en réalité qu’aux alentours de 25 % de sa puissance annoncée. Lorsqu’elle ne tourne pas, ou lorsqu’elle tourne au ralenti, il faut compenser cette carence en recourant à des centrales thermiques, seules aptes à se substituer à elles en temps réel. Elles génèrent donc, indirectement, des émissions de gaz à effet de serre. Et pourtant, au nom de la loi sur la transition énergétique votée en août 2015, le gouvernement s’est engagé dans un programme irréaliste de développement de la capacité de production d’énergie éolienne en France d’ici à 2023, pour la faire passer d’environ 13 640 MW aujourd’hui (1) à 26 000 MW pour les scénarios les plus ambitieux. Le pays compte aujourd’hui environ 8 000 éoliennes, il en abriterait plus de 20 000 dans les toutes prochaines années. Il en faudrait plus de 50 000 en 2050 pour que la France parvienne à remplacer sa production d’électricité d’origine nucléaire par les énergies renouvelables, un scénario notamment étudié par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) en 2015 (2). Ce qui signifie que nos campagnes seraient hérissées d’un nombre croissant de machines, de plus en plus puissantes, de plus en plus hautes, les nouvelles éoliennes en passe d’être installées atteignant plus de deux cents mètres de hauteur, pales comprises, soit les deux tiers de la tour Eiffel ! Le scénario noir Cette course à la hauteur, engagée depuis une dizaine d’années par les constructeurs, permet aux machines d’aller chercher le vent plus haut, ce qui rend possible de les installer dans des endroits moins venteux, auparavant inexploitables. Bref, plus elles sont hautes, plus elles peuvent manger du territoire ! Dans son excellent ouvrage La France dans le noir, Hervé Machenaud relève que, pour une même puissance, l’éolien occupant quatre cent fois plus d’espace que le nucléaire, il faudrait recouvrir totalement 1/13e de la France, soit une région entière, pour produire l’équivalent du parc nucléaire français… le quart du temps (3) ! Ce qui signifie que, malgré cela, la France serait privée d’électricité – et serait dans le noir – les trois quarts du temps. Donc ce scénario est impossible. Malheureusement, les écologistes ne semblent toujours pas l’avoir compris. Pourquoi donc cette défiguration programmée de la France, alors qu’à toutes les questions que vous vous posez sur les bénéfices réels de l’éolien la réponse est négative ? La réalité est que nous sommes collectivement les victimes d’une utopie destructrice développée par les divers mouvements écologistes, qui voudraient nous faire croire que les énergies renouvelables seraient à même de se substituer largement au nucléaire ou au gaz au cours de la prochaine décennie, objectif totalement irréaliste, comme il sera démontré dans ce livre. Mais il y a plus grave encore. Les préoccupations relatives au changement climatique, légitimes mais pour lesquelles les éoliennes ne sont nullement la solution, sont instrumentalisées pour masquer un système particulièrement pervers dans lequel le seul moteur est l’argent qu’il procure à ses bénéficiaires, tandis que le consommateur final d’électricité reste le « dindon de la farce ». Or, et c’est bien là le problème, toute cette mise en scène est savamment orchestrée, depuis des années, par les plus hautes autorités de l’État. Toute une chaîne d’acteurs y trouve son compte, à savoir les propriétaires fonciers qui vendent ou louent leur terrain aux exploitants, les collectivités locales qui perçoivent des taxes, les exploitants de parc éoliens qui bénéficient de contrats de rachat de l’électricité à long terme à des tarifs très supérieurs à ceux du marché, les investisseurs qui financent les parcs éoliens, assurés d’un rendement garanti par l’État très élevé, supérieur à la plupart des produits de placement à la disposition des épargnants et, in fine, les industriels danois, allemands et chinois qui fabriquent et vendent leurs machines et pour lesquels les chimères françaises sont une manne providentielle ! […] risques mécaniques évidents L’occultation systématique du risque sanitaire par le lobby éolien et ses organes officiels n’est pas sans rappeler les dénis tout aussi péremptoires des grandes marques de tabac ou de Bayer-Monsanto… dont on peut – hélas ! – apprécier les résultats. Car pour ces cas révélés, il y a bien eu mort d’homme. Un exemple ? Pour s’opposer à l’augmentation de cinq cents à mille mètres de la distance minimum entre une éolienne et une habitation, les promoteurs éoliens et leur syndicat ont toujours nié le moindre risque mécanique inhérent aux éoliennes. Pas de chance pour eux  1er janvier 2018, une éolienne de soixante-deux mètres, pesant 260 tonnes, s’est effondrée à Bouin, en Vendée, au passage de la tempête Carmen. L’installation avait pourtant été placée « en position de sécurité », les pales parallèles au sens du vent et la nacelle bloquée. En 2016 et 2017, quatre éoliennes se sont effondrées dans des régions différentes, à cause de systèmes de régulation aérodynamique défectueux. D’autres accidents sont provoqués par des arrachements de pales, des incendies ou explosions des nacelles, ou projection, à plusieurs centaines de mètres, de blocs de glace en période hivernale… Comme l’affirme l’Académie de médecine, se développe ici et là, chez les riverains des installations, ce que les médecins nomment un « syndrome des éoliennes », regroupant un ensemble de symptômes très divers. Ils peuvent être : – « généraux », comme les troubles du sommeil, la fatigue, les nausées ; – neurologiques, comme les céphalées, les acouphènes, les troubles de l’équilibre, les vertiges ; – psychologiques, comme le stress, la dépression, l’irritabilité, l’anxiété, les difficultés de concentration, les troubles de la mémoire ; – endocriniens, comme la perturbation de la sécrétion d’hormones stéroïdes ; – cardio-vasculaires, comme l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques ischémiques, la tachycardie ; – socio-comportementaux, comme la perte d’intérêt pour autrui, l’agressivité, la baisse des performances professionnelles, les accidents et arrêts de travail, l’obligation de déménager, la dépréciation immobilière. Certes, tous les riverains des éoliennes ne sont pas sujets à tous ces symptômes à la fois. Mais il suffit de constater leur apparition, dans un nombre significatif de cas, pour établir que l’installation d’éoliennes près des habitations constitue bel et bien un risque sanitaire, et qu’au titre du principe de précaution, tout devrait être fait pour qu’il ne se manifeste pas. Le bruit généré par le rotor de l’éolienne et par la rotation de ses pales, notamment lorsque celles-ci passent devant le mât, est essentiellement composé de basses fréquences et d’infrasons, compris entre 10 et 20 Hz pour les premières et inférieures à 20 Hz pour les secondes, ce qui les rend inaudibles à l’oreille humaine dont la gamme des fréquences perçues s’étend de 20 à 20 000 Hz. Quant aux sons « audibles » émis par les éoliennes, ils sont largement mis en cause dans les troubles du sommeil. Différentes études et enregistrements somnographiques effectués par des cliniques du sommeil confirment qu’à l’intérieur d’un périmètre de 1,5 km, le bruit émis par les éoliennes peut perturber la qualité du sommeil. »

 

■ (1) Chiffre établi au 31 mars 2018 par France Energie éolienne (FEE), qui regroupe les entreprises de la filière en France. (2) « Un mix électrique 100 % renouvelable ? Analyses et optimisations », ADEME, oct. 2015. Le scénario à 100 % de renouvelables était composé ainsi : 63 % d’éolien, 17 % de solaire, 13 % d’hydraulique, 7 % de géothermie et thermique. (3) H. Machenaud, La France dans le noir, Paris, Manitoba/Les Belles Lettres, 2017

Grosse manif contre l’arnaque des compteurs Linky

Grosse manif  contre l’arnaque des  compteurs Linky

 

 

Chaine humaine de 300 personnes, dans le village d’Autrans (Isère) pour protester contre l’arnaque des  compteurs communicants Linky. « Enedis touche pas à mon compteur » proclamait une grande banderole, tandis que les pancartes dénonçant le compteur communicant fleurissaient parmi les marcheurs. Une manif qui fait suite à celle organisée en Gironde. Rappelons que la  CNIL avait  son tour dénoncé aussi l’arnaque des compteurs Linky au motif qu’en réalité les clients ne sont pas réellement informés des conséquences relatives à l’exploitation des données.   Des contrôles ont, en effet, révélé que le consentement demandé aux clients n’était pas « libre, éclairé et spécifique » conformément à l’article 7 de la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978. La cour des comptes a critiqué = aussi  les fameux compteurs intelligents Linky. Une intelligence toutefois relative puisqu’elle ne permettra pas d’accéder à des données de consommation plus détaillée mais autorisera des augmentations de tarifs. À noter surtout le coût de la facture qui sera supportée le moment venu en grande partie pour le consommateur La facture globale s’élève à 5,7 milliards d’euros au total, dont 5,3 milliards d’euros pour Enedis, le solde concernant les distributeurs locaux d’électricité. Le gain prévu pour le consommateur a été évalué à 9,2 milliards d’euros : 5,2 milliards d’euros grâce à un accès à des offres plus concurrentielles liées à un accroissement de la concurrence entre fournisseurs ! 2,3 milliards d’euros correspondant à la valorisation de l’allégement des contraintes pesant sur lui (fin de sa présence obligatoire lors de certaines opérations) ! et 1,9 milliard d’euros liés aux économies de consommation, déduction faite du coût du compteur prélevé sur sa facture. Aussi la Cour des comptes conclut-elle que  le déploiement de Linky à l’échelle nationale pourrait finalement se conclure par un solde nul, voire négatif de – 0,2 milliard d’euros. En fait, le bénéfice sera surtout financier pour Enedis, ce que critique la Cour des Comptes.

 

 

Une opposition à l’arnaque du compteur Linky se développe

Une opposition à  l’arnaque du  compteur Linky se développe

Une organisation s’est mise en place pour s’opposer au compteur Linky d’EDF (Enedis) avec notamment de nombreuses actions en justice.  La cour des comptes elle-même avait déjà fortement critiqué ce compteur dit intelligent.  Une intelligence toutefois relative puisqu’elle ne permettra pas d’accéder à des données de consommation plus détaillée mais autorisera des augmentations de tarifs. À noter surtout le coût de la facture qui sera supportée le moment venu en grande partie pour le consommateur La facture globale s’élève à 5,7 milliards d’euros au total, dont 5,3 milliards d’euros pour Enedis, le solde concernant les distributeurs locaux d’électricité. Le gain prévu pour le consommateur a été évalué à 9,2 milliards d’euros : 5,2 milliards d’euros grâce à un accès à des offres plus concurrentielles liées à un accroissement de la concurrence entre fournisseurs ! 2,3 milliards d’euros correspondant à la valorisation de l’allégement des contraintes pesant sur lui (fin de sa présence obligatoire lors de certaines opérations) ! et 1,9 milliard d’euros liés aux économies de consommation, déduction faite du coût du compteur prélevé sur sa facture. Aussi la Cour des comptes conclut-elle que  le déploiement de Linky à l’échelle nationale pourrait finalement se conclure par un solde nul, voire négatif de – 0,2 milliard d’euros. En fait, le bénéfice sera surtout financier pour Enedis, ce que critique la Cour des Comptes. Aujourd’hui, plus de sept millions de ces compteurs numériques ont déjà été installés, mais ils sont contestés dans environ 300 villes et communes, notamment à l’initiative d’écologistes qui pointent aussi des risques sanitaires liés à l’exposition des utilisateurs aux champs électromagnétiques. Au début du mois d’avril, l’ancienne ministre de l’Environnement (1995-1997), Corinne Lepage a saisi l’État pour demander la suspension du déploiement de l’appareil, en vertu de «l’application du principe de précaution». De son côté, l’entreprise Enedis assure que «Linky ne présente aucun danger». L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a également affirmé mi-décembre qu’il n’y avait pas de danger sanitaire avec les compteurs intelligents.

 

 

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