Archive pour le Tag 'arnaque'

Fournisseurs d’électricité alternatifs: anarchie et arnaque

Fournisseurs d’électricité alternatifs: anarchie et arnaque 

 

Sous couvert souvent de fourniture d’électricité alternative, s’est développée dans une véritable anarchie sur le marché. D’abord beaucoup se réclament d’énergies alternatives et promettent de l’électricité verte, ce qui constitue un mensonge car évidemment c’est exactement la même électricité que celle d’EDF pour l’essentiel. Une électricité produite par EDF dans les centrales nucléaires, qui passe dans le réseau de transport RTE pour finir dans les compteurs Enedis. L’argument essentiel de ses multiples intervenants est de proposer des tarifs exceptionnellement concurrentiels au départ. Le problème c’est que les conditions générales de vente sont tellement tordues que le client se retrouvent   un jour sans énergie ou alors à des prix démentiels.

Cette concurrence anarchique nuit évidemment à EDF contraint en plus de fournir à bas prix ces opérateurs alternatifs et surtout aux clients.
Il y a donc un besoin urgent de structurer les contrats de fourniture d’électricité pour limiter ces abus en direction des ménages mais aussi des petites entreprises

La présidente de la commission de régulation de l’énergie (CRE) veut «resserrer» le droit d’autorisation de fourniture d’électricité des opérateurs, en plus de formater les types de contrats proposés aux consommateurs.

La gendarme en chef de l’Énergie tape du poing sur la table pour mettre un terme aux «abus inacceptables, mais très minoritaires» des fournisseurs d’électricité alternatifs. Dans une interview accordée à nos confrères de la Tribune Dimanche, la présidente de la Commission de régulation de l’énergie milite pour raffermir le contrôle de ce marché afin de protéger les consommateurs et d’éviter les abus, comme ceux dont sont soupçonnés Ohm Énergie et Mint. «Il n’est pas normal que ces entreprises n’aient aucune obligation prudentielle. Il faut qu’on progresse là-dessus. Aujourd’hui c’est la jungle», constate l’ex-ministre déléguée au Logement.

Pour mettre de l’ordre dans cette jungle, Emmanuelle Wargon compte «resserrer le droit d’autorisation de fourniture» car «aujourd’hui, si vous souhaitez pénétrer ce marché, il y a peu d’obligations économiques ou financières qui vous incombent»«Un vrai problème» permettant la libre naissance de petits fournisseurs d’électricité venant concurrencer EDF au péril du consommateur.

Voitures électriques: Arnaque aux QR code

Voitures électriques: Arnaque aux QR code

d’après franceinfo, certains automobilistes ont flashé un QR Code collé sur une borne et se sont fait dérober leurs coordonnées bancaires.

Avec la pandémie du Covid-19, leur utilisation s’est généralisée pour payer une place de stationnement, consulter un menu au restaurant, ou encore recharger sa voiture électrique. Des QR Codes à scanner avec son téléphone pour être dirigé vers un site internet. Simple, rapide, mais aussi une cible de choix pour les cybercriminels. Dans une commune du Loiret, une borne de recharge pour voitures électriques flambant neuve, récemment installée, a été presque aussitôt piratée.

Black Friday : Une arnaque commerciale ?

Black Friday : Une une arnaque commerciale

Il y a sans doute quelque chose de contradictoire entre les objectifs environnementaux qui visent à ralentir voire à supprimer certaines consommations inutiles et en même temps multiplier les événements pour inciter les ménages à acheter.

Un événement qui évidemment n’est pas uniquement français ou européen mais importé des États-Unis et qui pourrait constituer comme certaines seules- pas toutes–une sorte d’arnaque. Comment comprendre qu’on puisse en effet vendre des produits à des prix sacrifiés sans mettre en cause la rentabilité du commerce. La vérité c’est que certains produits sont achetés de manière spécifique en prévision de ces événements de solde et ne constitue pas vraiment une affaire compte-tenu de leur médiocre qualité.

À force de multiplier les événements commerciaux, on banalise aussi le concept de soldes qui sont maintenant en réalité pratiquée chaque jour sur certains produits.

On peut comprendre que dans la période où le pouvoir d’achat est largement entamé que les commerçants tentent par tous les moyens de compenser la baisse constatée de consommation. Par contre, ajouter encore un jour de promotion commerciale dans l’année pourrait bien relever d’une arnaque.

Arnaque-La «cheapflation» ou l’art des industriels pour tricher sur qualité et volume de l’alimentaire

Arnaque-La «cheapflation» ou l’art des industriels pour tricher sur qualité et volume de l’alimentaire

La “cheapflation” est la dernière combine des industriels pour développer encore leurs marges en trichant sur la composition, sur la nature des composants et le volume d’un les produits alimentaires et autres.

Ainsi les industriels parviennent à maintenir leur prix de vente – voire à l’augmenter – pour un coût similaire. Mais avec une qualité moindre.

Pour une crème glacée au chocolat, par exemple, cela va consister à remplacer un peu de crème par des épaississants, et un peu de chocolat par des arômes. Si le consommateur ne prend pas garde aux changements sur l’étiquette, il se retrouve, croit-il, avec son produit habituel. Et au même prix, dans le meilleur des cas !

C’est plus vicieux quand les proportions d’ingrédients sont simplement modifiées par rapport à une ancienne version d’un produit – comme un pâté vendu avec plus de gras et de gelée. La « cheapflation » est d’autant plus redoutable dans les rayons « traiteur » ou « à la coupe », quand les ingrédients et proportions ne sont pas visibles.

Une technique frauduleuse , qu’emploient certains industriels qui donc consiste à remplacer «certains produits ou aliments par des substituts (alimentaires ou non) moins chers». Objectif : «Maintenir des marges ou vendre plus de produits», soulignait John Plassard, directeur adjoint de la banque privée Mirabaud & Cie, dans l’une de ses études publiée en avril 2022.

En outre, les industriels faisant de la «cheapflation» ne préviennent pas toujours leurs clients du changement de composition des produits. «J’incite le consommateur à bien lire les étiquettes et la liste des ingrédients. conseille Coralie Costi, diététicienne nutritionniste. Plus elles sont courtes et mieux c’est». La présence de mots inconnus n’est «pas bon signe», complète-t-elle, soulignant des risques non-négligeables pour la santé : «L’ajout d’additifs ou d’exhausteurs de goûts peut entraîner des maladies cardiovasculaires, du diabète ou le dérèglement du microbiote.»

Fin des tickets de caisse : une arnaque ?

Fin des tickets de caisse : une arnaque ?


La ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire qui ne sert décidément à rien prend cependant une décision idiote en confirmant la fin en août de l’impression systématique des tickets de caisses. Et d’ajouter l’hypocrisie à l’incompétence « La ministre avait souhaité un report au moment où l’inflation des prix en grandes surfaces était au maximum. (Or) depuis plusieurs semaines, on observe un reflux de l’inflation », a expliqué le cabinet d’Olivia Grégoire, reconnaissant que l’inflation « reste très élevée » mais assurant que le reflux « va se poursuivre » !

Le ticket de caisse pour les biens de consommation courants dans les grandes surfaces constitue pourtant un outil de gestion essentielle des budgets notamment les plus modestes. Il s’agit en effet de la dépense la plus importante des ménages après le loyer. Faute de ticket, il est clair que certains vont en profiter pour glisser des hausses injustifiées comme c’est le cas depuis l’envolée de l’inflation. Plusieurs associations de consommateurs, dont l’UFC-Que Choisir et Familles rurales, avaient rappelé que ce ticket est « un outil de gestion du budget familial » de nombreux ménages, qui permet de « vérifier l’exactitude du montant de la transaction ».

La facturette ne va pas disparaître: les clients qui le souhaitent pourront toujours demander son impression, pour lever un doute sur un prix par exemple. Dans certains cas, un ticket reste imprimé systématiquement: au restaurant ou à l’hôtel, quand la garantie doit être rappelée sur le ticket (pour de l’électroménager ou de la téléphonie par exemple), pour les opérations annulées ou encore quand le ticket concerne une prestation de services (coiffeur, garagiste…) d’un montant supérieur à 25 euros.

Fin mars, l’association Perifem qui réunit les acteurs de la distribution autour de questions énergétiques ou environnementales estimait que les Français sont « encore plus de la moitié à dire vouloir demander un ticket sous format papier ».

Agriculture–la « ferme France » du Sénat : une arnaque !

Agriculture–la « ferme France » du Sénat : une arnaque !

par Stéphane Foucart dans le Monde

Avec ses dispositions très controversées, notamment sur les pesticides et les mégabassines, la proposition de loi adoptée par les sénateurs le 16 mai vise surtout à détourner l’attention des vrais enjeux et à peser sur le débat public, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

Porté par les sénateurs Laurent Duplomb (Les Républicains, LR, Haute-Loire, ancien agriculteur !), Pierre Louault (Union centriste, Indre-et-Loire, ancien agriculteur !), Serge Mérillou (Parti socialiste, Dordogne, fonctionnaire agricole) et Sophie Primas (LR, Yvelines), le texte « consacre une vision délirante, dogmatique, rétrograde » de l’agriculture, selon l’agronome Jacques Caplat, de l’association Agir pour l’environnement. Pour Alain Bazot, le président de l’UFC-Que choisir, il n’est autre qu’une « véritable lettre au Père Noël de la FNSEA » – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles.

L’expression n’a rien d’exagéré. Le texte entend permettre le retour des épandages aériens, par exemple, et la mise en balance de la santé humaine avec d’éventuels bénéfices économiques dans le choix d’autoriser ou non le recours à tel ou tel pesticide.

Il prévoit la possibilité pour le ministre de l’agriculture de passer outre les décisions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), la sanctuarisation des projets de mégabassines au nom d’un prétendu « intérêt général majeur », et veut lutter contre de supposées « surtranspositions » de la réglementation européenne qui porteraient préjudice à la compétitivité de la « ferme France » – qui, soit dit en passant, ressemble de moins en moins à une ferme et de plus en plus à une usine. Ce ne sont là que quelques exemples.

Les dispositions les plus controversées du texte, si elles venaient à être effectivement inscrites dans la loi, ne survivraient sans doute pas à une interprétation raisonnable de la jurisprudence et du droit européens, ou à l’application du principe de précaution, constitutionnalisé en 2005.

Des dispositions inapplicables

D’autres articles du texte sont simplement sans objet. Il faudrait lutter contre les surtranspositions qui mineraient la compétitivité de l’agriculture française ?

Dans l’Atlas des pesticides, coédité par la Fondation Heinrich Böll, l’association Générations futures a fait le compte : la France autorise 291 substances actives de pesticides et est le troisième pays le plus permissif de l’Union européenne, derrière l’Espagne (296) et la Grèce (298), mais loin devant la Belgique (279)ou la Pologne (271).

L’arnaque des influenceurs bientôt réglementée ?

L’arnaque des influenceurs bientôt réglementée ?


La jeunesse et le look des influenceurs servent la promotion de produits de très mauvaise qualité, voire de contrefaçons ou carrément d’arnaques. La posture des influenceurs entre VRP, gourous à la mode et télé réalité , leur permet d’orienter les consommateurs voire les épargnants.

La plupart du temps les influenceurs n’ont aucune compétence. Ils comptnt e surtout sur leur look pour endoctriner les clients. Ils sont d’ailleurs rémunérés sur le pourcentage des ventes.

En juillet 2021, l’ancienne candidate de téléréalité Nabilla, devenue entrepreneuse et influenceuse, avait d’ailleurs écopé d’une amende de 20 000 euros pour avoir fait la promotion d’un site de trading en ligne sans indiquer qu’il s’agissait d’une publicité rémunérée.

Compte tenu des arnaques constatées, le pouvoir politique envisage de réglementer ce business.

Fin octobre, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a pris la parole sur le sujet à l’occasion d’une interview sur le média en ligne Brut. « J’en fait une priorité absolue », a-t-il assuré, indiquant que des consultations auraient lieu prochainement avec des influenceurs et des acteurs du secteur pour « regarder comment définir des règles plus claires, plus strictes » qui feront que « tout le monde jouera avec les mêmes règles et que le consommateur sera protégé ».

Selon la dernière étude de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, datant de 2022, 17 % des contenus commerciaux des influenceurs ne sont pas identifiés. Le sujet concerne pourtant de nombreux Français. Selon une étude Omnibus réalisée du 24 au 25 mars 2022, 24 % des Français présents sur les réseaux sociaux confient avoir déjà acheté un produit ou un service à la suite d’un placement de produit. Et ce chiffre augmente considérablement chez les 18-24 ans puisque 52 % d’entre eux déclarent avoir été jusqu’à l’achat au moins une fois.

Pour réglementer le milieu, l’élu envisage plusieurs leviers : engager la responsabilité des plateformes mais aussi des agences d’influence et des influenceurs eux-mêmes, sanctionner plus durement les arnaques qui peuvent avoir un impact sur la santé, la possibilité pour les personnes de signaler les arnaques sur la plateforme publique Pharos, faire jouer la responsabilité des banques mais aussi faciliter les class action ou actions de groupe en justice – c’est-à-dire des recours collectifs, pour simplifier le parcours pénal des victimes.

Placements financiers: La nouvelle arnaque des influenceurs

Placements financiers: La nouvelle arnaque des influenceurs 

 

Les influenceu s jusque-là s’étaient limités aux nous articles de mode des marques qui les  financent. Mais les influenceurs étendent leur champ d’investigation désormais en intervenant dans le domaine des placements financiers pour lesquels évidemment ils n’ont strictement aucune compétence.

Ils vantent ainsi certains placements notamment les cryptomonnaies en dont on connaît l’extraordinaire instabilité. Les influenceurs promettent des rendements «élevés sans risques» en un clic. Sans mentionner qu’ils ont été rémunérés pour en faire la publicité, ils vantent notamment les mérites de produits financiers instables, tels que des cryptomonnaies comme le bitcoin ou l’ethereum.

 «Les réseaux sociaux et les influenceurs sont devenus les nouveaux points d’entrée des arnaques à l’investissement», alertaient en décembre le parquet de Paris et l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Il serait sans doute temps que les pouvoirs publics interviennent par la voie de la régulation réglementaire afin de fixer des règles déontologiques et professionnelles à tous ceux qui tirent des revenus d’Internet comme les influenceurs

La nouvelle arnaque des influenceurs pour les placements financiers

La nouvelle arnaque des influenceurs pour les placements financiers

 

Les influenceur s jusque-là s’étaient limités aux nous articles de mode des marques qui les  financent. Mais les influenceurs étendent leur champ d’investigation désormais en intervenant dans le domaine des placements financiers pour lesquels évidemment ils n’ont strictement aucune compétence.

Ils vantent ainsi certains placements notamment les cryptomonnaies en dont on connaît l’extraordinaire instabilité. Les influenceurs promettent des rendements «élevés sans risques» en un clic. Sans mentionner qu’ils ont été rémunérés pour en faire la publicité, ils vantent notamment les mérites de produits financiers instables, tels que des cryptomonnaies comme le bitcoin ou l’ethereum.

 «Les réseaux sociaux et les influenceurs sont devenus les nouveaux points d’entrée des arnaques à l’investissement», alertaient en décembre le parquet de Paris et l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Il serait sans doute temps que les pouvoirs publics interviennent par la voie de la régulation réglementaire afin de fixer des règles déontologiques et professionnelles à tous ceux qui tirent des revenus d’Internet comme les influenceurs

Instabrand : la nouvelle arnaque des influenceurs

Instabrand : la nouvelle arnaque des influenceurs

 

instabrand serait le nouvel espace de liberté créative d’Insta grammes en matière de mode. La réalité est toute autre on se sert des influences heures rémunérées pour vendre des produits. Pour preuve les propos ambigus de Clarat Cornet, responsable des partenariats mode et beauté pour Instagram en Europe du Sud

 

 

 Franceinfo Culture : On parle de « créateurs de contenus ». Jusqu’ici il y avait dans la mode les « influenceuses » et les « blogueuses » ?

Clara Cornet : les deux termes sont presque considérés comme des synonymes aujourd’hui. Cela définit à peu près le même métier, qui est celui de créateur de contenu, la seule différence technique va concerner la plateforme utilisée notamment pour partager ce contenu. Aujourd’hui, nous préférons utiliser le terme de créateur de contenus. C’est un terme plus récent qui parle des personnes qui partagent du contenu lié à leur passion et à leur centre d’intérêt sur les réseaux sociaux actuels dont Instagram.

Clara Cornet, responsable des partenariats mode et beauté pour Instagram en Europe du Sud (DR)

Qu’est-ce qu’une instabrand ?

Instragram a su s’imposer comme la plateforme de prédilection dans la mode et la beauté ces dernières années. Une instabrand (marque instagram) est une marque qui est native, c’est-à-dire qu’elle utilise majoritairement la plateforme dans son développement. Cela va de son lancement à la construction de sa notoriété et de sa communauté jusqu’à l’utilisation du shopping. Il ne s’agit pas nécessairement d’une marque qui est fondée par un créateur de contenu mais simplement d’une marque qui a décidé de communiquer et de vendre principalement sur Instagram.

Arnaque : cryptomonnaie « Omicron » au plus haut !

Arnaque : cryptomonnaie « Omicron » au plus haut !

 

Preuve que la croissance des cryptos ne repose que sur du vent et des rumeurs, la  monnaie numérique Omicron a atteint un plus haut à près de 700 dollars lundi matin, soit environ dix fois plus que deux jours auparavant, selon le site spécialisé CoinMarketCap.

Lundi, la valeur de l’Omicron a rechuté à 152 dollars avant de remonter et de se stabiliser à 350 dollars vers 17 heures, selon CoinMarketCap, soit encore cinq fois plus qu’en fin de semaine dernière.

Début novembre, une autre cryptomonnaie avait connu un succès vertigineux, avant de s’effondrer: le «Squid coin» a été créé sur le thème de la série à succès Squid Game par des anonymes. De 0,7 dollar environ à son lancement le 21 octobre, l’unité est montée le 1er novembre jusqu’à 2.856 dollars, avant que s’écrouler à 0,003 dollar le lendemain. Les acheteurs ont par ailleurs découvert qu’ils ne pouvaient pas la vendre et encaisser leurs profits et les créateurs ont disparu des réseaux sociaux.

 » Influenceurs » sur Internet: Une arnaque

 » Influenceurs » sur Internet: Une arnaque

Un influenceur  français mais résidant à Dubaï a réussi à détourner près de 6 millions d’euros des fonds de solidarité financière. Évidemment c’est un cas extrême. Mais d’une manière générale, le statut d’influenceur constitue une véritable arnaque.

Ils sont des centaines et des centaines à opérer sur la toile, en général des jeunes gens qui façonnent les goûts des adolescents et même des adultes pour leur vendre des marques qui les rétribuent grassement. Bref le mécanisme des représentants de commerce classique mais grâce à Internet qui donnent  l’impression à ceux qui les suivent ces sites d’être vraiment « in ».

Une véritable arnaque commerciale qui joue sur la mode du moment et le look supposé branché des nouveaux marchands du temple.

 

Et les fidèles en redemandent car ils trouvent dans la médiocrité qui caractérise les vidéos des influenceurs  de quoi donner une légitimité à leurs propres insignifiances et à leurs propres ridicules.

 

Le pire dans cette affaire c’est que même le président de la république a cru bon de s’inviter chez deux influenceurs dans les prestations sur Internet sont à pleurer.

 

Dogecoin : une arnaque d’après Elon Musk

Dogecoin : une arnaque d’après Elon Musk

De manière humoristique le milliardaire américain a torpillé le  dogecoin qui a vu aussitôt sa valeur plonger. «  il a déclaré qu’il s’agissait d’une «arnaque». Du coup la valeur du dogecoin s’est écoulé immédiatement de 30 %. Cette déclaration dite humoristique n’est sans doute pas sans lien avec les investissements qu’à réalisé le patron de Tesla dans le bitcoin (près de 2 milliards) ce qui a contribué à son envolée. De toute évidence ,les autorités monétaires devraient s’intéresser aux fluctuations spéculatives assez spectaculaires des.cryptomonnaies

Vaccination pour tous les adultes en juin : encore une arnaque

Vaccination pour tous les adultes en juin : encore une arnaque

Il est clair que le président de la république comme le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale joue sur les mots et sur les dates de vaccinations. Officiellement le président de la république a annoncé la vaccination de 70 % de la population vers l’été. Cela signifierait 40 à 50 millions de vaccinés. En faite fin avril on sera à peine à 10 millions de vaccinés en France. On est très loin de cette trajectoire gouvernementale. Même annonce aussi vaseuse pour le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, auditionné par la commission des Affaires sociales du Sénat, a également donné un horizon d’accès à la vaccination pour les moins de 50 ans : « En juin, et tout au long de l’été », a-t-il d’abord expliqué, parlant un peu plus tard de « mai-juin ». L’une de ses préoccupations est de convaincre les jeunes adultes qui ne se sentent pas menacés par le Covid d’aller se faire vacciner quand leur tour viendra. « Il y a le potentiel pour les vacciner tous cet été », a-t-il assuré.

A court terme, le gouvernement espère avoir injecté au moins une dose à tous les plus de 75 ans volontaires en mars, et à 60-70 % des soignants. Les 4,5 millions de 50-74 ans avec comorbidités devraient avoir été immunisés avant la mi-avril – date à laquelle il a annoncé que 10 millions de Français auraient reçu au moins une dose . Sur la même durée pour tenir les engagements il faudrait donc vacciner 30 à 40 millions de Français au lieu de 10.

 

La bourse: une arnaque

La bourse: une arnaque

Ce que pense l’ancien trader, Gilles Mitteau qui fait partie de cette génération de youtubeurs qui révolutionnent la vulgarisation des savoirs. Comptant prés de… 230.000 abonnés à sa chaîne « Heu?reka », il explique depuis 2015 avec pédagogie et humour le fonctionnement de l’économie et de la finance, en particulier leurs mécanismes les plus complexes et souvent déconnectés des réalités.( Interview dans la Tribune)

 

Auteur de « Tout sur l’économie (ou presque) » (éd. Payot)

 

Vous prenez soin d’expliquer comment fonctionne la finance, notamment la création de la monnaie. L’une des critiques courantes à l’égard des marchés financiers est la déconnexion d’avec l’économie réelle. Qu’en pensez-vous ?

Évidemment, lorsque des États émettent des obligations et des entreprises des obligations ou des actions, c’est pour se financer et investir. Mais sur les marchés financiers, notamment sur le marché secondaire, les acteurs cherchent en priorité à acheter le produit financier qui va prendre de la valeur. Ils ne s’intéressent donc pas au projet qui va développer l’économie réelle mais plutôt au projet qui sera choisi par le plus grand nombre, et dont le prix sera orienté à la hausse. Cette recherche exclusive de la valeur devient une démarche auto-référentielle, qui d’ailleurs explique en partie la formation de bulles spéculatives. Car même si le produit n’a pas été vendu et une plus-value réalisée, la performance donne droit à une réelle rémunération pour le financier à qui vous avez confié votre épargne. C’est ce que l’on appelle le bonus dans les salles de marché.

Quelle pourrait être la solution à ce problème ?

Elle pourrait consister à fixer le prix d’un actif une seule fois par jour en fonction de l’offre et de la demande, ce qui réduirait considérablement le nombre de transactions et la construction d’une valeur fictive. C’est d’ailleurs un problème qui se pose aussi pour les banques, qui comptent sur ces gains potentiels pour afficher de meilleurs bilans. Si corréler leur rémunération avec une performance réelle est intéressant, la corréler avec une performance spéculative est très problématique.

Le marché ne joue donc plus son rôle de fixation des prix ?

La fonction du marché c’est d’agréger une diversité d’analyses sur la valeur future d’une entreprise, car c’est tellement compliqué de le faire qu’on ne demande pas à une seule personne mais à une foule de cerveaux interconnectés.

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