Les États-Unis vont dénoncer ce samedi le génocide arménien
.Le génocide arménien, reconnu par plus d’une vingtaine de pays et de nombreux historiens, est contesté par la Turquie. Jusque-là les États-Unis avaient évité de rejoindre le camp de ceux qui ont dénoncé ce tragique événement. Les Arméniens estiment qu’un million et demi des leurs a été tués de manière systématique pendant la Première Guerre mondiale par les troupes de l’Empire ottoman, alors allié à l’Allemagne et à l’Autriche-Hongrie. Ils commémorent ce génocide chaque année le 24 avril.
Par conviction sans doute, sur pression de la diaspora arménienne mais aussi par calcul politique, Biden va donc reconnaître officiellement ce génocide. Erdogan a été avisé par Biden lui-même de cette prise de position.
Il y a aussi chez Biden un certain calcul politique pour rappeler un peu à l’ordre un Erdogan qui prend des libertés avec l’OTAN dans son rapprochement avec les Russes et qui multiplie des interventions dangereuses dans plusieurs pays au risque de les déstabiliser un peu plus et de menacer la paix.
Il faut observer qu’Erdogan depuis quelques semaines mais la pédale douce sur sa posture d’empereur ottoman compte tenu de la dégradation de la situation interne du pays tant sur le plan démocratique qu’économique ou sanitaire.
Erdogan pourraient bien être menacés politiquement lors des prochaines élections car la situation sociale économique devient explosive. Et la seule solution trouvée par Erdogan jusque-là es t de licencier les ministres et autres au fonctionnaire pour les rendre responsables de la situation.
Même vis-à-vis de l’Europe Erdogan fait aussi le dos rond essentiellement pour obtenir la précieuse aide financière de l’union économique contre la promesse de contenir toujours les flux migratoires vers l’Europe.