Archive pour le Tag 'arbitre'

Société- Foot : Stéphanie Frappart, meilleure arbitre féminine du monde pour la cinquième année consécutive

Société- Foot : Stéphanie Frappart, meilleure arbitre féminine du monde pour la cinquième année consécutive


L’arbitre française a été désignée pour la cinquième année consécutive, meilleure arbitre féminine du monde par la Fédération internationale de l’histoire du football et des statistiques (FIHFS), mercredi 3 janvier. Avec 116 points, celle qui est devenue en 2022 la première femme à officier lors d’un match de phase finale de Coupe du monde masculine, devance l’Américaine Tori Penso (99 points), arbitre de la finale du Mondial féminin 2023. La Galloise Cheryl Foster (54 points) complète le podium.

Pionnière dans son domaine en étant la première femme à être l’arbitre principale d’un match de Ligue 1 (Amiens-Strasbourg, le 28 avril 2019) puis de Ligue des champions (Juventus-Dynamo Kiev, le 2 décembre 2020), Stéphanie Frappart se rapproche, avec ce cinquième sacre d’affilée, du record absolu, établi par Pierluigi Collina. Entre 1998 et 2003, l’Italien a obtenu six FIHFS awards consécutifs.

Chez les hommes, c’est le Polonais Szymon Marciniak, arbitre de la finale de la dernière Coupe du monde qui s’est imposé. Les Français Clément Turpin (troisième) et François Letexier (sixième), ont intégré le top 10.

Une question cependant pourquoi classer séparément les hommes et les femmes alors que les uns et les autres arbitrent désormais les mêmes matchs ?

Justice- Conseil constitutionnel : un arbitre pas tout à fait neutre

Justice- Conseil constitutionnel : un arbitre pas tout à fait neutre

Concernant la loi immigration, le pouvoir a été contraint d’accepter durcissement des mesures initialement envisagées par le gouvernement et même par le Sénat. Une obligation contrainte par la majorité relative du pouvoir à l’assemblée nationale. Du coup dans d’une interview sur la chaîne 5, Macron a clairement laissé entendre qu’il comptait sur le conseil constitutionnel pour éliminer des mesures qui n’apprécient pas particulièrement et dont certaines sont même très contestées.

Rendre arbitre le conseil constitutionnel de propositions qu’on conteste relève d’une certaine hypocrisie. En outre, on pourrait alors ce poser la question de la neutralité d’un Conseil constitutionnel. Un conseil qui n’est pas vraiment une cour suprême de juristes mais de personnalités qualifiées de sages qui sont en réalité pour beaucoup d’anciens politiques donc fortement influencés par leur idéologie et leur appartenance ancienne.

le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a été créé en 1958. Le conseil constitutionnel dit des sages va donc statuer en dernier ressort sur le contenu de la réforme concernant l’immigration. Il a immédiatement été saisi notamment par le président pour faire le ménage dans cette loi.

L’institution est présidée par Laurent Fabius, ancien Premier ministre de François Mitterrand et ancien ministre des Affaires étrangères durant la présidence de François Hollande. Ce socialiste de 76 ans a été nommé président du Conseil constitutionnel en février 2016 par François Hollande, alors président de la République. Laurent Fabius est accompagné dans cette tâche par trois femmes et cinq hommes, membres du Conseil constitutionnel :
Michel Pinault, 75 ans, diplômé de l’ENA et d’HEC, passé par le Conseil d’État mais aussi le groupe d’assurances Axa. Il est également ancien président de la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Il a été nommé en février 2016 par le président du Sénat, Gérard Larcher.
Corinne Luquiens, 70 ans, haute fonctionnaire, ancienne directrice générale des services législatifs de l’Assemblée nationale et ancienne secrétaire générale de l’Assemblée nationale et de la Présidence. Elle a été nommée en février 2016 par le président de l’Assemblée nationale de l’époque, Claude Bartolone.
Jacques Mézard, 75 ans, avocat honoraire, ancien sénateur RDSE (groupe du Rassemblement démocratique et social européen) du Cantal, ancien ministre de l’Agriculture puis de la Cohésion des territoires sous Édouard Philippe. Il a été nommé en février 2019 par Emmanuel Macron.
François Pillet, 72 ans, ancien avocat, ancien sénateur de droite du Cher. Il a été nommé en février 2019 par le président du Sénat Gérard Larcher.
Alain Juppé, 77 ans, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, ancien ministre sous François Fillon et ancien maire de Bordeaux. Il a été nommé en février 2019 par le président de l’Assemblée nationale de l’époque, Richard Ferrand.
Véronique Malbec, 64 ans, ancienne avocate générale à la Cour de Cassation, ancienne Inspectrice générale de la justice, ancienne directrice de cabinet du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti. Elle a été nommée en février 2022 par le président de l’Assemblée nationale de l’époque, Richard Ferrand.
François Seners, 65 ans, diplômé de l’ENA, ancien haut fonctionnaire, ancien Secrétaire général du Conseil d’État. Il a été nommé en février 2022 par le président du Sénat Gérard Larcher.
Jacqueline Gourault, 72 ans, ancienne professeure d’histoire-géographie, ancienne sénatrice UDI du Loir-et-Cher, ancienne ministre de la Cohésion des territoires sous Édouard Philippe puis Jean Castex. Elle a été nommée en mars 2022 par le président de la République Emmanuel Macron.

Autant dire autant de personnalités forcément sous influence et pas toujours qualifiées.

Politique-Conseil constitutionnel : un arbitre pas tout à fait neutre

Politique-Conseil constitutionnel : un arbitre pas tout à fait neutre

Concernant la loi immigration, le pouvoir a été contraint d’accepter durcissement des mesures initialement envisagées par le gouvernement et même par le Sénat. Une obligation contrainte par la majorité relative du pouvoir à l’assemblée nationale. Du coup dans d’une interview sur la chaîne 5, Macron a clairement laissé entendre qu’il comptait sur le conseil constitutionnel pour éliminer des mesures qui n’apprécient pas particulièrement et dont certaines sont même très contestées.

Rendre arbitre le conseil constitutionnel de propositions qu’on conteste relève d’une certaine hypocrisie. En outre, on pourrait alors se poser la question de la neutralité d’un Conseil constitutionnel. Un conseil qui n’est pas vraiment une cour suprême de juristes mais de personnalités qualifiées de sages qui sont en réalité pour beaucoup d’anciens politiques donc fortement influencés par leur idéologie et leur appartenance ancienne.

le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a été créé en 1958. Le conseil constitutionnel dit des sages va donc statuer en dernier ressort sur le contenu de la réforme concernant l’immigration. Il a immédiatement été saisi notamment par le président pour faire le ménage dans cette loi.

L’institution est présidée par Laurent Fabius, ancien Premier ministre de François Mitterrand et ancien ministre des Affaires étrangères durant la présidence de François Hollande. Ce socialiste de 76 ans a été nommé président du Conseil constitutionnel en février 2016 par François Hollande, alors président de la République. Laurent Fabius est accompagné dans cette tâche par trois femmes et cinq hommes, membres du Conseil constitutionnel :
Michel Pinault, 75 ans, diplômé de l’ENA et d’HEC, passé par le Conseil d’État mais aussi le groupe d’assurances Axa. Il est également ancien président de la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Il a été nommé en février 2016 par le président du Sénat, Gérard Larcher.
Corinne Luquiens, 70 ans, haute fonctionnaire, ancienne directrice générale des services législatifs de l’Assemblée nationale et ancienne secrétaire générale de l’Assemblée nationale et de la Présidence. Elle a été nommée en février 2016 par le président de l’Assemblée nationale de l’époque, Claude Bartolone.
Jacques Mézard, 75 ans, avocat honoraire, ancien sénateur RDSE (groupe du Rassemblement démocratique et social européen) du Cantal, ancien ministre de l’Agriculture puis de la Cohésion des territoires sous Édouard Philippe. Il a été nommé en février 2019 par Emmanuel Macron.
François Pillet, 72 ans, ancien avocat, ancien sénateur de droite du Cher. Il a été nommé en février 2019 par le président du Sénat Gérard Larcher.
Alain Juppé, 77 ans, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, ancien ministre sous François Fillon et ancien maire de Bordeaux. Il a été nommé en février 2019 par le président de l’Assemblée nationale de l’époque, Richard Ferrand.
Véronique Malbec, 64 ans, ancienne avocate générale à la Cour de Cassation, ancienne Inspectrice générale de la justice, ancienne directrice de cabinet du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti. Elle a été nommée en février 2022 par le président de l’Assemblée nationale de l’époque, Richard Ferrand.
François Seners, 65 ans, diplômé de l’ENA, ancien haut fonctionnaire, ancien Secrétaire général du Conseil d’État. Il a été nommé en février 2022 par le président du Sénat Gérard Larcher.
Jacqueline Gourault, 72 ans, ancienne professeure d’histoire-géographie, ancienne sénatrice UDI du Loir-et-Cher, ancienne ministre de la Cohésion des territoires sous Édouard Philippe puis Jean Castex. Elle a été nommée en mars 2022 par le président de la République Emmanuel Macron.

Autant dire autant de personnalités forcément sous influence et pas toujours qualifiées.

Conseil constitutionnel : un arbitre pas tout à fait neutre

Conseil constitutionnel : un arbitre pas tout à fait neutre

Concernant la loi immigration, le pouvoir a été contraint d’accepter durcissement des mesures initialement envisagées par le gouvernement et même par le Sénat. Une obligation contrainte par la majorité relative du pouvoir à l’assemblée nationale. Du coup dans d’une interview sur la chaîne 5, Macron a clairement laissé entendre qu’il comptait sur le conseil constitutionnel pour éliminer des mesures qui n’apprécient pas particulièrement et dont certaines sont même très contestées.

Rendre arbitre le conseil constitutionnel de propositions qu’on conteste relève d’une certaine hypocrisie. En outre, on pourrait alors ce poser la question de la neutralité d’un Conseil constitutionnel. Un conseil qui n’est pas vraiment une cour suprême de juristes mais de personnalités qualifiées de sages qui sont en réalité pour beaucoup d’anciens politiques donc fortement influencés par leur idéologie et leur appartenance ancienne.

le Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a été créé en 1958. Le conseil constitutionnel dit des sages va donc statuer en dernier ressort sur le contenu de la réforme concernant l’immigration. Il a immédiatement été saisi notamment par le président pour faire le ménage dans cette loi.

L’institution est présidée par Laurent Fabius, ancien Premier ministre de François Mitterrand et ancien ministre des Affaires étrangères durant la présidence de François Hollande. Ce socialiste de 76 ans a été nommé président du Conseil constitutionnel en février 2016 par François Hollande, alors président de la République. Laurent Fabius est accompagné dans cette tâche par trois femmes et cinq hommes, membres du Conseil constitutionnel :
Michel Pinault, 75 ans, diplômé de l’ENA et d’HEC, passé par le Conseil d’État mais aussi le groupe d’assurances Axa. Il est également ancien président de la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Il a été nommé en février 2016 par le président du Sénat, Gérard Larcher.
Corinne Luquiens, 70 ans, haute fonctionnaire, ancienne directrice générale des services législatifs de l’Assemblée nationale et ancienne secrétaire générale de l’Assemblée nationale et de la Présidence. Elle a été nommée en février 2016 par le président de l’Assemblée nationale de l’époque, Claude Bartolone.
Jacques Mézard, 75 ans, avocat honoraire, ancien sénateur RDSE (groupe du Rassemblement démocratique et social européen) du Cantal, ancien ministre de l’Agriculture puis de la Cohésion des territoires sous Édouard Philippe. Il a été nommé en février 2019 par Emmanuel Macron.
François Pillet, 72 ans, ancien avocat, ancien sénateur de droite du Cher. Il a été nommé en février 2019 par le président du Sénat Gérard Larcher.
Alain Juppé, 77 ans, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, ancien ministre sous François Fillon et ancien maire de Bordeaux. Il a été nommé en février 2019 par le président de l’Assemblée nationale de l’époque, Richard Ferrand.
Véronique Malbec, 64 ans, ancienne avocate générale à la Cour de Cassation, ancienne Inspectrice générale de la justice, ancienne directrice de cabinet du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti. Elle a été nommée en février 2022 par le président de l’Assemblée nationale de l’époque, Richard Ferrand.
François Seners, 65 ans, diplômé de l’ENA, ancien haut fonctionnaire, ancien Secrétaire général du Conseil d’État. Il a été nommé en février 2022 par le président du Sénat Gérard Larcher.
Jacqueline Gourault, 72 ans, ancienne professeure d’histoire-géographie, ancienne sénatrice UDI du Loir-et-Cher, ancienne ministre de la Cohésion des territoires sous Édouard Philippe puis Jean Castex. Elle a été nommée en mars 2022 par le président de la République Emmanuel Macron.

Autant dire autant de personnalités forcément sous influence et pas toujours qualifiées.

Le carburant arbitre de la crise sociale

Le carburant arbitre de la crise sociale ?

Le manque de carburant pourrait bien être un arbitre de la crise. Faut-il se souvenir que c’est déjà le carburant avec la proposition de taxation qui avait fait naître le mouvement des gilets jaunes. Faut-il aussi rappeler que la fin de mai 68 a grandement été facilitée quand l’essence est revenue dans les pompes. Cette fois encore si le carburant venait à manquer alors les risques de paralysie pourrait être sérieux. Les Français pourraient être en situation d’exiger que le pouvoir mette fin à la crise politique qui se transformerait alors en crise économique.

Les premiers effets de la grève contre la réforme des retraites se font ressentir. Alors que la grève se durcit dans les raffineries, de nombreuses stations françaises sont à sec pour la première fois depuis le début du conflit. Elles sont principalement situées dans le Sud-est où les préfectures du Vaucluse et du Gard ont décidé de contingenter les ventes.

« Il n’y a plus aucun produit qui sort à cette heure » de l’ensemble des raffineries de France, que ce soit des six raffineries conventionnelles ou de la bioraffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), a affirmé à l’AFP, Eric Sellini, élu national de la CGT Chimie. Les expéditions de carburants vers les dépôts qui alimentent les stations-service étaient déjà bloquées ce week-end dans la plupart des raffineries.

Retraites : Le manque d’essence arbitre de la crise

Retraites : Le manque d’essence arbitre de la crise ?

Le manque de carburant pourrait bien être un arbitre de la crise. Faut-il se souvenir que c’est déjà le carburant avec la proposition de taxation qui avait fait naître le mouvement des gilets jaunes. Faut-il aussi rappeler que la fin de mai 68 a grandement été facilitée quand l’essence est revenue dans les pompes. Cette fois encore si le carburant venait à manquer alors les risques de paralysie pourrait être sérieux. Les Français pourraient être en situation d’exiger que le pouvoir mette fin à la crise politique qui se transformerait alors en crise économique.

Les premiers effets de la grève contre la réforme des retraites se font ressentir. Alors que la grève se durcit dans les raffineries, de nombreuses stations françaises sont à sec pour la première fois depuis le début du conflit. Elles sont principalement situées dans le Sud-est où les préfectures du Vaucluse et du Gard ont décidé de contingenter les ventes.

« Il n’y a plus aucun produit qui sort à cette heure » de l’ensemble des raffineries de France, que ce soit des six raffineries conventionnelles ou de la bioraffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), a affirmé lundi à l’AFP, Eric Sellini, élu national de la CGT Chimie. Les expéditions de carburants vers les dépôts qui alimentent les stations-service étaient déjà bloquées ce week-end dans la plupart des raffineries.

Jusqu’à très récemment, les raffineries continuaient à produire du carburant, même si celui-ci n’était pas expédié. Mais cela change avec l’arrêt ce week-end d’une première raffinerie, la plus grande de France, celle de TotalEnergies en Normandie. L’opération prend plusieurs jours et l’installation devrait complètement s’arrêter « lundi soir ou mardi matin », selon Eric Sellini. A ce stade, certaines unités de la plateforme « restent en exploitation normale et assurent leur production », selon la direction.

Conflit Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

Conflit Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

En général, on considère chez les experts que seuls la Russie et les États-Unis peuvent mettre fin à la guerre en Ukraine. D’où le ballet diplomatique parfois contradictoire. Certains souhaitent une défaite totale de la Russie tandis que d’autres comme Macron souhaite épargner la susceptibilité de la Russie et même des garanties pour Poutine. Du coup, la France est discréditée d’abord auprès de certains pays d’Europe ensuite auprès de la Russie

Il se pourrait bien que la plupart se trompent car même Poutine n’est peut-être plus en capacité de maîtriser sa folie. Il est en effet ligoté désormais par son discours délirant à propos de la démocratie et de l’illusoire retour d’un grand empire russe.

La Chine pourrait être le véritable arbitre et même au-delà car elle détient les clés de l’avenir de la Russie. Une Russie désormais condamnée à vendre à bas prix ses principales richesses à Pékin et également dépendante du discret soutien militaire de la Chine.

Une Chine qui n’a pas besoin des États-Unis pour négocier et qui peut seule imposer une paix plus ou moins honorable à Poutine. En échange du maintien de Poutine, la Russie devra accepter sa vassalisation vis-à-vis de la Chine.

Dans son plan de paix , la Chine propose un cessez-le-feu et le retour à des négociations. Cela avec un certain nombre de lignes rouges concernant les sanctions, le respect des frontières et des règles internationales relatives au droit humanitaire, la non-implication du nucléaire civil ou militaire.

La « souveraineté de tous les pays » doit aussi être respectée, assure Pékin. Mais globalement pour l’instant les occidentaux font la fine bouche sur ce plan. Cependant la plupart des responsables internationaux y compris ukrainiens vont se rendre les uns après les autres en Chine pour échanger sur ce sujet. Le plan en 12 points chinois manque évidemment de précisions mais ils marquent quand même la volonté de Pékin de tracer des lignes rouges à Poutine notamment concernant la non-application du nucléaire civil ou militaire et la cessation des hostilités. Avec le temps, ce plan chinois pourrait servir de base à la gestion du conflit.

Géostratégie- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

Géostratégie- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

En général on considère chez les experts que seuls la Russie et les États-Unis peuvent mettre fin à la guerre en Ukraine. D’où le ballet diplomatique parfois contradictoire. Certains souhaitent une défaite totale de la Russie tandis que d’autres comme Macron souhaite épargner la susceptibilité de la Russie et même des garanties pour Poutine. Du coup, la France est discréditée d’abord auprès de certains pays d’Europe ensuite auprès de la Russie

Il se pourrait bien que la plupart se trompent car même Poutine n’est peut-être plus en capacité de maîtriser sa folie. Il est en effet ligoté désormais par son discours délirant à propos de la démocratie et de l’illusoire retour d’un grand empire russe.

La Chine pourrait être le véritable arbitre et même au-delà car elle détient les clés de l’avenir de la Russie. Une Russie désormais condamnée à vendre à bas prix ses principales richesses à Pékin et également dépendante du discret soutien militaire de la Chine.

Une Chine qui n’a pas besoin des États-Unis pour négocier et qui peut seule imposer une paix plus ou moins honorable à Poutine. En échange du maintien de Poutine, la Russie devra accepter sa vassalisation vis-à-vis de la Chine.

Dans son plan de paix , la Chine propose un cessez-le-feu et le retour à des négociations. Cela avec un certain nombre de lignes rouges concernant les sanctions, le respect des frontières et des règles internationales relatives au droit humanitaire, la non-implication du nucléaire civil ou militaire.

La « souveraineté de tous les pays » doit aussi être respectée, assure Pékin.

Politique- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

Politique- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

En général on considère chez les experts que seuls la Russie et les États-Unis peuvent mettre fin à la guerre en Ukraine. D’où le ballet diplomatique parfois contradictoire. Certains souhaitent une défaite totale de la Russie tandis que d’autres comme Macron souhaite épargner la susceptibilité de la Russie et même des garanties pour Poutine.

Il se pourrait bien que la plupart se trompent car même Poutine n’est peut-être plus en capacité de maîtriser sa folie. Il est en effet ligoté désormais par son discours délirant à propos de la démocratie et de l’illusoire retour d’un grand empire russe.

La Chine pourrait être le véritable arbitre et même au-delà car elle détient les clés de l’avenir de la Russie. Une Russie désormais condamnée à vendre à bas prix ses principales richesses à Pékin et également dépendante du discret soutien militaire de la Chine.

Une Chine qui n’a pas besoin des États-Unis pour négocier et qui peut seule imposer une paix plus ou moins honorable à Poutine. En échange du maintien de Poutine, la Russie devra accepter sa vassalisation vis-à-vis de la Chine.

Dans son plan de paix , la Chine propose un cessez-le-feu et le retour à des négociations. Cela avec un certain nombre de lignes rouges concernant les sanctions, le respect des frontières et des règles internationales relatives au droit humanitaire, la non-implication du nucléaire civil ou militaire.

La « souveraineté de tous les pays » doit aussi être respectée, assure Pékin.

La Chine veut « résoudre la crise humanitaire » en Ukraine et « toutes les mesures en ce sens doivent être encouragées et soutenues », plaide Pékin. Ces « opérations humanitaires » doivent être réalisées dans un cadre « neutre » et « ne doivent pas être politisées. »

Jeudi, plusieurs heures avant la publication de ce document, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit vouloir discuter avec Pékin du plan de paix chinois pour l’Ukraine, jugeant « positive » l’implication de ce proche partenaire de Moscou.

Il faut un arbitre des dépenses publiques

Il faut un arbitre des dépenses publiques

Ancien ministre des Finances, Jean Arthuis appelle à la création d’une autorité indépendante pour s’assurer à l’avenir que les dépenses restent inférieures au niveau de recettes. Matignon évoque pour sa part un élargissement du mandat du Haut conseil des finances publiques rattaché à la Cour des comptes, « vers un rôle de veille et d’analyse des enjeux de soutenabilité de long terme. »

Comment jugez-vous l’état des finances publiques aujourd’hui ?

Préoccupant. La dette Covid est venue s’ajouter à un niveau d’endettement déjà très supérieur à la plupart de nos partenaires européens. Nous sommes en déficit chronique depuis 1974. La dette est passée de 20 % en 1980 à 35 % en 1990, 60 % en 2000, 80 % en 2010 et 100 % à la veille de la Covid. Elle est aujourd’hui de plus de 120 % quand l’endettement allemand ne dépassera pas 70 % en sortie de la crise. Nous devons veiller à ne pas entrer dans la catégorie des Etats surendettés, dont l’indépendance est à l’épreuve de leurs créanciers.

Que donnent vos projections pour l’avenir ?

La dette pourrait se stabiliser autour des 125 % du PIB à l’horizon 2030, avant de baisser. Il faudra pour cela une conjonction de facteurs très favorables, avec un rebond économique considérable et une perte de croissance potentielle limitée à 0,5 point.

Faut-il annuler la dette ?

Non, cela n’aurait aucune conséquence dans la mesure où les intérêts versés à la banque centrale sont reversés chaque année aux Etats sous forme de dividendes. C’est un jeu à somme nulle. Il est par ailleurs irréaliste de croire que nos partenaires européens accepteront une telle chose. Enfin, cela enverrait un très mauvais signal aux marchés alors que plus de la moitié de notre dette est détenue par les étrangers. Si on annulait une fois, qui dit qu’on ne recommencerait pas ? La meilleure façon de ne plus rembourser de dettes, c’est d’annuler ce que l’on doit, parce qu’on ne pourra plus emprunter.

Faut-il cantonner la dette Covid ?

J’ai créé la Cades en 1995 pour y loger la dette de la Sécurité sociale avec une ressource dédiée, la CRDS, pour une durée à l’origine de quinze ans. Depuis, la Cades est devenue la voiture-balai des déficits de la Sécu. Logiquement, si l’on cantonnait au plan juridique la dette Covid, il faudrait créer un nouvel impôt. Or, nous sommes déjà champions des prélèvements obligatoires. Nous estimons que nous pouvons plus en rajouter.

Alors que faire ?

Le gouvernement a déjà cantonné la partie sociale de la dette Covid, en ajoutant 90 milliards d’euros dans la Cades et en prolongeant sa vie de 2024 à 2033. Pour la fraction Etat de la dette Covid, il nous paraît important d’en évaluer le montant pour en apprécier le poids dans la dette globale. L’Allemagne a constaté que le Covid a fait bondir sa dette de 60 % à 70 % de son PIB. En application de ses règles budgétaires, elle a voté un dispositif pour ramener sa dette à 60 % en vingt ans. L’essentiel est d’en rendre compte clairement aux citoyens.

Comment réformer la gouvernance de nos finances publiques après la crise ?

Il faut améliorer l’information des Français. Cela appelle une présentation lisible et compréhensible de l’ensemble des dépenses et recettes publiques, ainsi qu’un débat sur l’endettement et les perspectives à long terme. Nous devons nous mettre en position de dégager des marges de manœuvre supplémentaires si nous voulons être en capacité d’affronter les prochaines crises et de financer un plan ambitieux de transition écologique, sans parler du financement de la dépendance.

Comment faire ?

Puisque nous ne pouvons pas augmenter les impôts, nous proposons de fixer une norme imposant que l’évolution des dépenses reste toujours inférieure à celle des recettes. Au surplus, nous prescrivons qu’au lendemain du renouvellement de l’Assemblée nationale soit votée une loi de programmation pluriannuelle des finances publiques pour la durée de la législature. Les lois financières annuelles doivent s’y conformer.

Elles ne l’ont jamais fait…

Il nous manque une vigie indépendante, à l’instar de l’Office for budget responsability (OBR) en Grande-Bretagne. Nous avons mis en place le Haut conseil aux finances publiques (HCFP) en France en 2012, mais son champ de responsabilité est beaucoup plus étroit que celui de ses homologues étrangers. L’institution indépendante que nous appelons de nos vœux, rassemblant experts et économistes à temps plein, pourrait être rattachée au Parlement. A défaut, il peut s’agir d’une transformation du HCFP ou, formule plus novatrice, une autorité indépendante dont les membres seraient désignés sur le mode du Conseil constitutionnel ou du CSA.

Le HCFP n’est pas indépendant ?

Il est indépendant, tout en étant rattaché à la Cour. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un arbitre qui tire le signal d’alarme, procède à des prévisions à moyen et long terme à l’instar des pratiques en vigueur à l’étranger, évalue les projets de réformes et de législation et la conformité de leur impact aux engagements budgétaires pluriannuels.

Comment améliorer l’examen parlementaire du budget ?

Il faut réduire, à l’automne, le temps consacré aux projets de lois financières ; et accroître, au printemps, celui de l’évaluation et de l’examen des lois de résultats. Il faut par ailleurs une vraie conférence sur la dette publique. Au fond, si nous voulons assurer la pérennité de l’Etat-providence, la gestion de ses finances doit être transparente et responsable.

Vladimir Poutine arbitre au Haut-Karabakh ?

Vladimir Poutine arbitre au Haut-Karabakh ?

 

D’ une certaine manière peut se demander si l’intervention irresponsable et meurtrier d’Erdogan dans le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan concernant la province du Haut-Karabakh ne va pas inciter la Russie à accélérer son intervention en tant qu’arbitre. Théoriquement cette affaire de la province d’Azerbaïdjan qui a déclaré son indépendance en 1991 et  qui composée en majorité d’Arméniens est gérée diplomatiquement par ce qu’on appelle le groupe le «groupe de Minsk» – coprésidé par la Russie, la France et les États-Unis -,( chargé de ce conflit depuis trente ans).

Le problème,  c’est que les États-Unis ont aujourd’hui d’autres chats à fouetter d’une manière générale en matière de politique diplomatique et sont évidemment pour le moment occupés par l’élection présidentielle. La France, elle, pratique toujours la diplomatie tapageuse à coups de communiqués mais sans avoir évidemment les moyens de sa politique.

Reste la Russie géographiquement d’abord très concernée et qui entretient des liens historiques aussi bien avec l’Arménie que l’Azerbaïdjan. La Russie est évidemment inquiète des troubles dans la région qui pourrait en contaminer d’autres. Surtout depuis qu’Erdogan a facilité la venue de combattants étrangers souvent de mercenaires et/ou djihadistes venus de Syrie. La Russie en réunissant les ministres des affaires étrangères des deux pays espèrent obtenir un cessez-le-feu rapidement

Foot-FC Nantes-PSG: l ‘arbitre donne un coup de pied et un carton rouge !!!

Foot-FC Nantes-PSG: l ‘arbitre donne un coup de pied et un carton rouge !!!

On sait depuis longtemps que l’arbitrage français n’est guère brillant, pour preuve leurs prestations chaque week-end leur des matchs de foot pro et le fait qu’ils sont rarement sollicités dans les grandes confrontations internationales. Mais cette fois ,c’est Tony Chapron, un des « meilleurs » arbitres, tombé sur le terrain, qui donne coup de pied à un joueur nantais et en plus le gratifie d’un carton. Une situation tellement ubuesque que la vidéo a fait le tour du monde. Certes Tony Chapron ne semble pas respirer l’intelligence mais après sa maladresse aurait pu au moins éviter d’une part de se venger sur un joueur en le frappant d’abord et en lui donnant un carton rouge ensuite. De toute évidence,  il y a un vrai problème d’arbitrage en France que n’a pas résolue la professionnalisation. Pas étonnant si ces arbitres sont aussi peu respectés (ce  qui est également lamentable). Il est clair que le football professionnel a fondamentalement changé en quelques dizaines d’années, il est devenu beaucoup plus technique et surtout plus rapide et la plupart des arbitres ont bien du mal à suivre le rythme. Il y a sans doute aussi une question de recrutement, de formation et d’évaluation dans le corps arbitral. Un corps arbitral trop refermé sur lui-même et qui tente de masquer ses faiblesses par un corporatisme désuet. Il serait temps de mettre en place une commission composée des différents acteurs pour réfléchir à l’évolution de l’arbitrage et notamment s’interroger sur sa faiblesse actuelle par rapport aux autres pays majeurs du football.

 

Foot-PSG – Chelsea : un match héroïque malgré l’arbitre

Foot-PSG – Chelsea : un match héroïque malgré l’arbitre

 

Il y a sûrement deux PSG , celui de la coupe d’Europe et celui du championnat. Un PSG qui se qualifie face à Chelsea et à10 après une exclusion scandaleuse de Ibra à la 30emme minute. Un PSG qui égalise à 2-2 pendant les prolongations et de manière héroïque. Paris s’est mis immédiatement au niveau du jeu de la coupe des champions, bonne maîtrise du ballon, vitesse, adresse, agressivité, créativité. Autant de qualités qui lui manquent souvent en championnat.  C’est la seule fausse note du soir, celle qui a failli plomber la grande soirée du PSG. L’expulsion de Zlatan Ibrahimovic, pour un tacle moyennement maîtrisé sur Oscar, qui en a fait des tonnes sur le coup, bien aidé par ses coéquipiers, drôlement bien synchronisés pour venir réclamer le rouge à M.Kuipers, l’arbitre néerlandais de la rencontre. Un arbitre par ailleurs ( et comme trop souvent) dépassé par les enjeux et qui d’uen certaine manière aurait pu totalement fausser la partie. Certes Ibra avait commis uen faute mais qui méritait tout juste un jaune d’autant qu’Oscar n’a pas été touché durement. A cet égard la stratégie d’intox de  Mourinho a payé puisqu’il s’était pliant toute la semaine que Paris jouait dur. C’est don Ibra qui a été la victime de cette intoxication dont Mourinho est un habitué. Renvoyé à la douche avant la mi-temps, le Suédois a du mal à digérer, malgré la qualification. «Les gars ont réalisé une performance fantastique, mais vous croyez sérieusement que je mérite ce carton rouge? C’est une énorme blague. Enfin, je ne sais pas ce qui est le pire, si c’est de voir l’arbitre me mettre le rouge ou de voir onze joueurs en face qui viennent se plaindre en même temps». S’il sera automatiquement suspendu pour au moins une rencontre, probablement deux, Ibrahimovic ne doit pas désespérer. Il y a deux ans, il avait été exclu sur une action similaire à Valence, et la commission de discipline de l’UEFA avait été plus clémente que prévu, en réduisant sa suspension d’un match. Laurent Blanc espère d’ailleurs le même genre de décision pour cette saison. «Sincèrement, une commission va se réunir, j’espère qu’elle ne sera pas trop sévère et qu’Ibra pourra être parmi nous en quarts». La plupart des joueurs du PSG ont été à la hauteur de la coupe des champion, la défense, aussi le milieu, l’attaque avec toujours cependant les maladresses de Cavani par ailleurs toujours très travailleur.