Archive pour le Tag 'Arabie'

Urbanisme : une tour de 2 km de haut en Arabie Saoudite !

Urbanisme : une tour de 2 km de haut en Arabie Saoudite !

 
Pourquoi pas un jour une tour de 384 400 km, la distance de la Terre à la Lune. Il suffirait alors de prendre l’ascenseur au lieu d’expédier des fusées pour atteindre notre satellite! Comme la bêtise humaine n’a pas de limite, elle contamine aussi les architectes qui rivalisent de prouesses techniques pour construire des tours de plus en plus hautes. Ainsi en Arabie Saoudite, l’architecte Norman Foster,  travaille sur un projet de  gratte-ciel de plus 2 kilomètres de haut, devrait bientôt voir le jour et dépasser, de loin, le Burj Khalifa. On imagine en effet les conséquences catastrophiques en cas d’accident volontaire ou non. Sans parler des atteintes à l’environnement et aux paysages.

Avec cette tour record, Norman Foster battra son propre record. Il achève actuellement la construction du siège mondial de JPMorgan Chase à New York, d’une hauteur de 423 mètres. Outre ce projet, Riyad accueillera bientôt la tour Mukaab, un gratte-ciel cubique de 400 mètres de haut conçu par Atkins et présenté comme le plus grand bâtiment urbain du monde. Ce bâtiment de 2 millions de mètres carrés devrait dominer le nord-ouest de Riyad et abriter des bureaux, des logements et des espaces de divertissement.
Défier les lois de la gravité pour atteindre les étoiles, d’autres villes s’y sont frottés avant Riyad. Depuis 2010, le Burj Khalifa et ses 828 mètres culmine au sommet du classement. L’œuvre de l’architecte Adrian Smith abrite des appartements, des bureaux et des chambres d’hôtel. Déjà nettement plus petit, le PNB 118 culmine, lui, à 679 mètres dans la skyline de Kuala Lumpur en Malaisie. Inauguré en début d’année 2024, il est le deuxième plus grand gratte-ciel mondial. Tokyo possède le troisième monument le plus grand avec sa to

Les préretraités du foot européen en Arabie Saoudite et au Qatar

Les préretraités du foot européen en Arabie Saoudite et au Qatar

L’Arabie Saoudite et le Qatar constituent en quelque sorte de luxueuses maisons de retraite pour footballeurs professionnels en perte de vitesse en Europe.

Preuve que cette discipline si populaire est complètement sous domination de l’argent car les sommes déployées pour opérer les transferts sont invraisemblables et les salaires encore davantage.

Finalement indirectement, c’est l’automobiliste européen qui à travers le prix du carburant fournit les moyens nécessaires aux pays recruteurs pour déstabiliser encore un peu plus un marché du football qui devient complètement fou.

Dernière recrue en date celle de l’attaquant allemand du PSG Julian Draxler qui rejoint le Qatar.
L’Allemand ne faisait plus partie, comme d’autres joueurs, du projet voulu par la direction sportive du Paris Saint-Germain.

Le footballeur, qui sera en fin de contrat avec le club de la capitale en juin 2024, va s’engager pour une durée de deux saisons avec l’Al-Ahly SC, une fois sa visite médicale validée. Le montant du transfert est évalué à environ neuf millions d’euros.

Julian Draxler est le troisième joueur du PSG cet été à rejoindre l’émirat, après Abdou Diallo et plus récemment l’international italien Marco Verratti qui s’est engagé pour trois ans avec le club qatari d’Al-Arabi SC. Pour mémoire, Qatar Sport investment (QSI) est le propriétaire du PSG depuis 2011.

Environnement- Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Après l’anachronisme de la décision d’organiser la coupe du monde de football au Qatar ( ou par parenthèse (à 6000 travailleurs sont morts du fait des conditions de travail), il est envisagé d’organiser les jeux panasiatiques d’hiver en 2023 en Arabie Saoudite.

Une véritable folie évidemment qui coûtera des fortunes pour le gaspillage d’eau et d’énergie.

On pourrait même envisager un énorme business de transport de neige d’Europe par exemple en Arabie Saoudite et même un échange entre pétrole et neige !

À moins que la neige ne provienne de Russie puisque l’Arabie Saoudite s’est rangée du côté de l’OPEP plus avec la Russie pour réduire considérablement la production de pétrole.

On objectera qu’il est assez normal que les grandes manifestations sportives internationales puissent se dérouler dans d’autres pays que les anciennes puissances économiques. Certes, mais de telles conditions économiques, énergétiques et environnementales voire sociales sont totalement condamnables. Il est vrai que lors des jeux d’hiver de Pékin la neige était déjà pratiquement totalement artificielle !

On voit bien là les limites des rencontres écologiques type Cop 21 et suivantes avec de grandes déclarations mais dans la pratique des contradictions invraisemblables

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Après l’anachronisme de la décision d’organiser la coupe du monde de football au Qatar ( ou par parenthèse (à 6000 travailleurs sont morts du fait des conditions de travail) il est envisagé d’organiser les jeux panasiatiques d’hiver en 2023 en Arabie Saoudite.

Une véritable folie évidemment qui coûtera des fortunes pour le gaspillage d’eau et d’énergie.

On pourrait même envisager un énorme business de transport de neige d’Europe par exemple en Arabie Saoudite et même un échange entre pétrole et neige !

À moins que la neige ne provienne de Russie puisque l’Arabie Saoudite s’est rangée du côté de l’OPEP plus avec la Russie pour réduire considérablement la production de pétrole.

On objectera qu’il est assez normal que les grandes manifestations sportives internationales puissent se dérouler dans d’autres pays que les anciennes puissances économiques. Certes mais de telles conditions économiques, énergétiques et environnementales voire sociales sont totalement condamnables. Il est vrai que lors des jeux d’hiver de Pékin la neige était déjà pratiquement totalement artificielle.

On voit bien là les limites des rencontres écologiques type Cop 21 et suivantes avec de grandes déclarations mais dans la pratique des contradictions invraisemblables

Biden et Arabie Saoudite : rappel des droits humains

Biden et Arabie Saoudite : rappel des droits humains

 

Lors de son entretien téléphonique avec le roi d’Arabie Saoudite, le président américain a rappelé qu’il souhaitait renforcer les liens réciproques entre les deux pays avec cependant une précaution oratoire indiquant que sur certains sujets pourraient subsister des positions différentes. Le président américain a notamment insisté sur le problème des droits humains, question récurrente en Arabie Saoudite comme dans la plupart des monarchies arabes.

Le président américain, qui a rappelé le «partenariat de longue date» et «historique» entre les deux pays alliés, a aussi «souligné l’importance que les États-Unis placent dans les droits humains universels et dans l’État de droit», a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué. À cet égard, «il a relevé de manière positive la récente libération de plusieurs militants américano-saoudiens et de Mme Loujain al-Hathloul», une militante féministe.

Les deux dirigeants ont discuté des efforts américains pour mettre fin à la guerre au Yémen, où Joe Biden a stoppé le soutien de Washington à la coalition militaire dirigée par Ryad. «Le président a dit au roi Salmane qu’il œuvrerait pour rendre les relations bilatérales aussi fortes et transparentes que possible», a ajouté la Maison Blanche.

 

L’entretien n’a pas évoqué l’affaire Jamal Khashoggi, qui devrait mettre en cause le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane, dit MBS, malgré les dénégations du royaume. Mais le gouvernement américain avait auparavant fait savoir qu’il serait dévoilé «très bientôt», après le coup de fil entre Joe Biden et le monarque.

Arabie saoudite : un fonds souverain de 1.000 milliards

Arabie saoudite : un  fonds souverain de  1.000 milliards

L’Arabie Saoudite dans la perspective de sa reconversion vise un montant de 1000 milliards en 2025 % font souverains. À comparer à environ 100 milliards que détient le fonds souverain français BPI. L’attractivité des investisseurs directs étrangers de long terme, et en particulier des fonds souverains, représente un enjeu majeur en termes de compétitivité .

Regroupant certains des acteurs les plus importants et les plus dynamiques de l’économie mondiale, les fonds souverains représentent des partenaires incontournables, passés en moins de vingt ans de 1500 à 8000 milliards de dollars d’actifs sous gestion.

Bpifrance est le fonds souverain français dédié aux investissements directs et indirects, notamment en partenariat avec les fonds souverains et les grands investisseurs institutionnels internationaux.
En reprenant les activités de CDC International Capital, Bpifrance est devenu signataire d’accords d’investissement direct et indirect avec six partenaires étrangers.

  • Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverain de l’Etat du Qatar
  • Mubadala, 2ème fonds souverain d’Abou Dhabi
  • Russian Direct Investment Fund, le fonds souverain de la fédération de Russie
  • China Investment Corporation, fonds souverain chinois
  • Korea Investment Corporation, fonds souverain de la Républque de Corée
  • Kingdom Holding Company, Holding de participation cotée en Arabie Saoudite

Ces partenariats ont vocation à investir principalement en France, mais la possibilité avec certains partenaires, d’investir à l’étranger (Moyen-Orient, Afrique, Asie, Russie notamment) en accompagnement des entreprises et des projets français.

Le fonds souverain saoudien , le Public Investment Fund (PIF), veut continuer de croître malgré la crise sanitaire et économique mondiale. Ce fonds de 400 milliards de dollars ambitionne de gérer 1.070 milliards de dollars d’ici à fin 2025, et veut donner la priorité au développement économique du royaume dans le cadre du projet Vision 2030 du prince héritier Mohammed ben Salmane. La part des investissements réalisés dans le pays va ainsi remonter de 70 % à 80 % du total de ses capitaux dans les 5 prochaines années. Treize secteurs prioritaires ont été définis : santé, tourisme, télécoms, alimentation, loisir, défense, infrastructures… Le fonds s’engage à investir 40 milliards de dollars localement par an d’ici à 2025 et à créer 1,8 million d’emplois.

Coronavirus : rebond en Iran, et Arabie Saoudite, Israël

Coronavirus : rebond en Iran, et Arabie Saoudite, Israël

L’organisation mondiale de la santé s’inquiète du développement de nouvelles contaminations dans certains pays de sorte que globalement la situation mondiale ne s’améliore pas même si elle est mieux maîtrisée dans certains pays comme en Europe. La situation est particulièrement préoccupante en Amérique du Sud et dans certains pays d’Asie, où le nombre de nouvelles contaminations augmente très vite. Dans d’autres pays, qui pensaient avoir fait le plus dur contre l’épidémie, on assiste également à un rebond inquiétant. C’est notamment le cas en Iran, un pays qui a été très durement touché dès le mois de février et comptabilise déjà plus de 8.000 décès.

 

l’Iran fait face à un rebond du nombre de nouveaux cas depuis début mai, avec même une accélération fin mai, suivie d’une légère diminution des nouvelles contaminations. Jeudi, le pays a annoncé plus de 2.200 nouvelles contaminations, franchissant la barre des 180.000 cas. Avant l’annonce du nouveau bilan quotidien, le président Hassan Rohani a appelé la nation à suivre les consignes sanitaires visant à freiner la propagation du virus.

Depuis avril, les autorités ont levé progressivement les restrictions qui avaient été imposées pour lutter contre la propagation de l’épidémie. Pourtant, le gouvernement a nié l’apparition d’une deuxième vague, affirmant que la tendance de hausse des cas confirmés était le résultat d’une intensification du dépistage.

 

Pays arabe le plus touché du Golfe, l’Arabie Saoudite, qui pensait avoir atteint le pic épidémique mi-mai, voit elle aussi les nouveaux cas se multiplier depuis début juin, dans des proportions encore plus importantes. Dimanche, le pays a officiellement dépassé les 100.000 cas, selon le ministère de la Santé. Plus grave, il dépasse les 3.000 nouvelles contaminations quotidiennes depuis plusieurs jours.

Moins préoccupante, la situation est aussi suivie de près en Israël. Alors que le pays avait franchi la première vague épidémique avec succès (moins de 300 morts à ce jour) et comptait presque les nouveaux cas sur les doigts de la main mi-mai, il en recense 150 par jour en moyenne depuis une semaine, largement au dessus du seuil d’alerte de 100 cas fixé par certaines projections des autorités.

Une centaine d’écoles ont fermé leurs portes après que des élèves et enseignants ont été testés positifs. Et dimanche, plus de 17.000 personnes avaient été placées à l’isolement après avoir été en contact avec des personnes contaminées. Benyamin Netanyahou a déploré un « sérieux relâchement dans le respect des règles » et son ministre de la Santé mis en garde contre un « événement dramatique ».

Dans de nombreux pays enfin, le déconfinement décidé tôt a permis d’éviter un cataclysme, mais la première vague se dessine à mesure que les commerces, les écoles et les transports rouvrent. C’est par exemple le cas en Inde. Le pays a commencé son déconfinement mais 10.000 nouveaux cas sont encore confirmés chaque jour, avec au total jusqu’ici plus de 275.0000 infections.

En Indonésie, le déconfinement arrive au moment où le pays enregistre un bond des nouveaux cas de Covid-19 avec un nouveau record de 1.241 cas mercredi.

 

Depuis dimanche dernier, l’Afrique du Sud enregistre plus de 2.000 cas quotidiens pour un total de 55.000 cas, soit un quart du nombre total des cas africains.

Le continent, plutôt épargné jusqu’à présent, fait face à une accélération soudaine.  »Il a fallu 98 jours pour atteindre la barre des 100.000 cas et 18 seulement pour franchir celle des 200.000″, a souligné le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Les experts craignent un pic en juillet.

Attaques en Arabie Saoudite : l’Iran responsable

Attaques en Arabie Saoudite : l’Iran responsable

 

Macron, Merkel et Boris Johnson, se rendent à l’évidence et sont bien contraints d’admettre que l’attaque des installations pétrolières de l’Arabie n’a pu être effectuée par les rebelles yéménites sans le soutien déterminant de l’Iran. Une attaque  sans doute provoquée par les faucons de l’Iran qui souhaitent un conflit guerrier avec les États-Unis aux fins de renforcer encore le nationalisme.

 

De toute manière, le président Rohani  a pratiquement reconnu la responsabilité de l’Iran en déclarant, peut-être préventivement, qu’il y aurait d’autres attaques si l’Iran devait être sanctionné. Jusque-là,  l’Europe, en particulier la France et l’Allemagne avait largement ménagé l’Iran. Une posture pour préserver les intérêts économiques et diplomatiques. La France se disait hier encore prête à favoriser un rapprochement des positions entre les États-Unis et l’Iran.  Le problème c’est que pour l’Iran comme pour les États-Unis, la France ne pèse pas grand-chose ; la France  parle beaucoup mais agit peut.

 

Du coup, en reconnaissant clairement la responsabilité de l’Iran dans l’attaque de l’Arabie saoudite, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni hypothèquent lourdement des perspectives de rencontres entre le président iranien et le président américain. . Emmanuel Macron, a rencontré une première fois lundi matin Donald Trump – il devrait le revoir mardi – et devait s’entretenir également dans la soirée avec Hassan Rohani. Mais pour le moment, aucune rencontre n’est prévue «à ce stade» entre les présidents iranien et américain, a indiqué Donald Trump, tout en n’excluant pas catégoriquement une telle hypothèse.

Les dirigeants des trois pays européens signataires de l’accord sur le nucléaire iranien – avec la Russie, la Chine et l’Iran – ont aussi insisté sur la nécessité «collective» de renforcer la sécurité dans le Golfe. Un renforcement très mal apprécié par l’Iran.

 

Avant de s’envoler pour New York, le président Rohani a déclaré de son côté que l’Iran présenterait à l’ONU un plan de coopération régionale destiné à assurer la sécurité des eaux du Golfe. Les États-Unis ont dénoncé en mai 2018 l’accord nucléaire iranien et réintroduit de lourdes sanctions économiques contre l’Iran. Téhéran a riposté un an plus tard en commençant à détricoter à son tour l’accord, alors que son économie est lourdement grevée par les sanctions.

 

Arabie Saoudite : des drones iraniens

Arabie Saoudite : des drones iraniens

 

 

Il paraît de plus en plus évident que L’attaque terroriste ne  peut pas avoir été menée  par les seuls rebelles yéménites houthis. D’après la coalition, les drones sont de fabrication iranienne et n’ont pu être lancé sans un appui logistique des ultras de Téhéran. On sait qu’en Iran, comme aux États-Unis d’ailleurs, s’affrontent deux tendances, une tendance plutôt pacifiste qui recherche un accord pour éviter un conflit et une tendance ultra qui  souhaite contraire un affrontement y  militaire. L’initiative des Yéménites houtis  pourrait bien être inspirée par les faucons  de Téhéran. Des faucons qui provoquent ainsi les États-Unis à travers l’Arabie Saoudite et espèrent  une riposte susceptible  nourrir encore davantage le nationalisme iranien. Du côté des États-Unis, il y aura forcément une réplique, elle pourrait être d’ordre diplomatique et économique car le président américain ne semble pas disposé à investir les forces américaines dans un nouveau conflit militaire. “Les résultats préliminaires montrent que les armes sont iraniennes et nous travaillons actuellement à la détermination du lieu (…) L’attaque terroriste ne provenait pas du Yémen, comme l’a affirmé la milice houthie”, a déclaré le colonel Turki al Malki, porte-parole de la coalition, lors d’une conférence de presse à Ryad. Le lieu d’où les drones sont partis sera dévoilé lors d’un prochain point de presse, a-t-il ajouté. En visite à Ankara pour un sommet sur la Syrie, le président iranien Hassan Rohani a quant à lui estimé que “les Yéménites (avaient) exercé leur droit à la légitime défense”. “Les attaques sont une réponse à l’agression qui dure depuis des années aux Yémen”, a-t-il ajouté.

Démocratie en Arabie saoudite : le corps de l’opposant dissous dans l’acide !

 

Démocratie à l’ancienne dans certaines monarchies arabes où il ne fait pas bon être opposant. Des monarchies que les démocraties occidentales ménagent en raison de leurs poids économique comme l’Arabie saoudite ou le Qatar (on va même y organiser la coupe du monde de foot alors que ce sport est à peu prés inexistant dans ce pays).  Propagandiste du salafisme, l’Arabie saoudite montre son vrai visage. Le corps du journaliste Jamal Khashoggi, tué le 2 octobre dans le consulat de son pays à Istanbul, a été démembré pour pouvoir être « dissous » plus facilement, a affirmé un conseiller du président turc cité ce vendredi 2 novembre par le quotidien « Hürriyet ». « Nous voyons à ce stade qu’ils ne se sont pas contentés de le démembrer, ils s’en sont débarrassés en le dissolvant », a déclaré au quotidien « Hürriyet » Yasin Aktay, conseiller du président Recep Tayyip Erdogan au sein de l’AKP, le parti au pouvoir. « Selon les dernières informations dont nous disposons, la raison pour laquelle ils ont découpé le corps, c’est pour le dissoudre plus facilement. » L’éditorialiste Jamal Khashoggi, collaborateur du « Washington Post », a été tué le 2 octobre dans le consulat saoudien d’Istanbul où il s’était rendu pour des démarches administratives en vue de son mariage avec une Turque.

Vente d’armes en Arabie saoudite : L’Allemagne critique la France

Vente d’armes en Arabie saoudite : L’Allemagne critique la France

 

 

 

Sur le principe l’Allemagne a sans doute raison de critiquer la sur le principe, l’Allemagne a sans doute raison de critiquer la France qui entend maintenir ses ventes d’armes à l’Arabie Saoudite malgré la mort du journaliste dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul le 2 octobre. La France a répliqué que ventes d’armes à l’Arabie Saoudite étaient entièrement sous contrôle y compris concernant le conflit du Yémen. Ses prises de positions respectives de la France de l’Allemagne ne sont pas dénuées d’une certaine hypocrisie. En effet l’Allemagne aura vendu cette année environ 400 millions d’armements à l’Arabie Saoudite. En ce qui concerne la France, l’Arabie Saoudite représente son deuxième marché de vente d’armes. Des intérêts économiques qui alimentent évidemment les prises de position. Notons aussi que l’Allemagne très intéressée par les marchés de l’Arabie Saoudite sur beaucoup d’autres produits industriels se fait par contre beaucoup plus discrète pour ne pas dire absente dans les conflits qui se déroulent dans la région notamment ceux à caractère terroriste. Salah n’enlève rien évidemment à l’ambiguïté des positions françaises.

Ces déclarations françaises s’inscrivent dans la ligne observée par l’exécutif depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, qui a noué une relation personnelle mais complexe avec le nouvel homme fort du royaume, le prince héritier Mohammed Ben Salman, surnommé “MBS”.

En marge d’un déplacement en Arménie le 12 octobre dernier, le chef de l’Etat avait également défendu la “politique extrêmement rigoureuse” de son pays en matière de contrôle des exportations de matériel de guerre.

“Nous ne faisons pas partie des fournisseurs sur ces matières-là de l’Arabie saoudite” sur le conflit au Yémen, avait-il dit sur France 24 et RFI. “Maintenant, il faut être clair, nous avons avec l’Arabie saoudite et les Emirats arabes un partenariat de confiance dans la région qui n’est pas commercial mais stratégique”.

La situation est délicate pour la France, qui a scellé avec l’Arabie saoudite pour plusieurs milliards d’euros de contrats ces dernières années. Selon un rapport parlementaire publié en juin, l’Arabie saoudite a été sur la période 2008-2017 le deuxième client de la France en matière d’armement, avec plus de 11 milliards d’euros de contrats.

“Une perte d’influence dans la région nous coûterait beaucoup plus cher que l’absence de vente d’armes”, tempère un membre du gouvernement.

Il s’agit avant tout “de ne pas perdre ‘MBS’ même s’il n’est bien sûr pas un enfant de chœur”, ajoute-t-il. “Si l’Arabie saoudite est déstabilisée, on aura des problèmes d’une tout autre ampleur”.

Arabie saoudite et la France : le business d’abord

Arabie saoudite et la France : le business d’abord

C’est la real politique : le businesse d’abord ! C’est en substance ce que dit le pouvoir vis-à-vis de l’Arabie saoudite critiquée pour ses atteintes aux droits de l’homme, ses soutiens au terrorisme et son rôle au Yémen. Laissons une chance au jeune prince qui gouverne l’Arabie saoudite à déclaré Macron. De son coté,   le porte parole du gouvernement Benjamin Griveaux n’a d’ailleurs pas manqué de préciser, lors de l’émission « L’Epreuve de vérité » sur Public Sénat-Radio Classique-AFP, que la péninsule arabique représente un » partenaire commercial important pour la France ». « Il y a une industrie en France importante avec des milliers d’emplois à la clé sur cette industrie particulière qu’est l’industrie de l’armement ». Le bilan des exportations globales d’armements tricolores en 2016 s’élèverait autour de 14 milliards d’euros.  Lundi, dix ONG, dont Amnesty International, la Fidh, Action contre la faim, Human Rights Watch ou Reporters sans frontières, ont appelé Emmanuel Macron à demander au prince héritier saoudien de mettre un terme aux attaques contre les civils au Yémen. Ces organisations relèvent dans la même étude citée plus haut (à la p.12) « l’utilisation possible » de canons Caesar et chars Leclerc fabriqués par le français Nexter, de drones de surveillance et d’hélicoptères Cougar (Airbus) et de frégates françaises au large du Yémen.« Si ces indices ne constituent pas des preuves, ils jettent de graves soupçons sur la présence et l’utilisation massive de matériel militaire français au Yémen », peut-on lire. Elles pressent par ailleurs la France de cesser ses ventes d’armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, qui mènent la coalition sunnite engagée au Yémen. La présidence française a quant à elle déjà exclu toute suspension des ventes et livraisons, arguant d’un « contrôle très strict » des exportations.  Un député de La République en Marche, Sébastien Nadot, a déposé une proposition de résolution en vue de la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les ventes d’armes françaises aux belligérants au Yémen.

Production de pétrole record de l’Arabie saoudite en novembre

Production de pétrole record de l’Arabie saoudite en novembre

C’est le paradoxe alors  que les pays producteurs depuis des mois tentent de se concerter pour réduire la production, l’Arabie Saoudite, elle, annonce une production record en novembre. Les membres de l’Opep sont parvenus le 30 novembre à s’entendre sur une baisse de leur production de 1,2 million de barils par jour. Une baisse cependant modeste au regard de l’évolution de la demande évidemment liée à la croissance. En outre, 11 nouveaux producteurs, hors Opep, ont donné leur accord pour baisser leur production de 558.000 barils/jour.  La production de pétrole de l’Arabie saoudite a, elle,  atteint un record en novembre alors que vient d’être annoncé un accord global pour encadrer la production afin de soutenir les cours. Le premier exportateur mondial a fait savoir à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qu’il avait produit 10,72 millions de barils par jour (bpj) le mois dernier contre 10,625 millions de bpj en octobre, a rapporté une source au sein du cartel. Si les producteurs sont parvenus à un accord pour réduire la production et faire remonter les cours reste à savoir si dans la pratique cela se traduira dans les faits et dans quelle proportion. La question récurrente pour définir des quotas par pays est de savoir quelle référence sera prise pour opérer cette diminution. Là-dessus les points de vue divergent par exemple avec la Russie qui veut prendre pour référence son plus haut niveau  production, peut-être en sera-t-il de même avec l’Arabie Saoudite longtemps hostile à un changement de stratégie de l’OPEP  et qui voulait entretenir une politique de prix bas pour étouffer la concurrence. C’est-à-dire des prix qui ne permettent pas  de garantir la rentabilité de nouveaux investissements dans de nouveaux champs pétroliers ou de gaz.

Davantage de réserves pétrolières aux USA qu’en Arabie saoudite et en Russie

Davantage de réserves pétrolières aux USA qu’en Arabie saoudite et en Russie

Les Etats-Unis possèdent des réserves de pétrole exploitables supérieures à celles de l’Arabie saoudite ou à celles de la Russie, principalement grâce au pétrole de schiste, conclut une étude publiée lundi par le cabinet spécialisé norvégien Rystad Energy. Elle évalue à 264 milliards de barils les réserves des champs existants, découverts ou encore à découvrir aux Etats-Unis, contre 256 milliards pour la Russie et 212 milliards pour l’Arabie saoudite. Toujours selon cette étude, plus de 50% des réserves restantes aux Etats-Unis sont composées de pétrole de schiste non conventionnel, et le sol du Texas en renferme à lui seul plus de 60 milliards de barils. Rystad Energy ajoute estimer les réserves pétrolières mondiales à 2.092 milliards de barils, soit l’équivalent de 70 fois la production actuelle, proche de 30 milliards de barils de brut par an. Le pétrole dit non conventionnel représente 30% des réserves récupérables et la production offshore 33%, précise l’étude.

 

(Reuters)

Arabie saoudite : politique pétrolière stable »

Arabie saoudite : politique pétrolière stable »

En dépit du changement de ministre, la politique de l’Arabie Saoudite va demeurer stable. Une politique qui s’oppose à celle de nombre d’autres producteurs qui souhaiteraient un gel. L’Arabie Saoudite considère que l’évolution de la demande est certes liée à la crise mais surtout à une transformation structurelle ;  du coup  sa philosophie et de vendre le pétrole sans limitation de production au prix actuel considérant qu’à l’avenir avec les évolutions technologiques et environnementales les prix risquent d’être encore plus bas. Qu’il convient donc de repenser des maintenant le modèle économique du pays. Khaled al-Faleh, le nouveau ministre de l’Energie de l’Arabie Saoudite, qui a succédé à Ali al-Nouaïmi, a indiqué que la politique pétrolière de son pays s’inscrivait dans la continuité, en visant à assurer la stabilité du marché mondial d’or noir. Ce changement de ministre s’inscrit dans le plan Vision 2030 voulu par la monarchie, qui vise à ce que le pays soit moins dépendant économiquement des revenus pétroliers.   »L’Arabie saoudite va maintenir sa politique pétrolière stable », a déclaré dimanche son nouveau ministre de l’Energie, de l’Industrie et des Ressources minières, Khaled al-Faleh, soulignant dans un communiqué que son pays, premier exportateur mondial de brut, veillera à « renforcer sa position de fournisseur d’énergie le plus fiable au monde ». « Nous sommes engagés à satisfaire la demande actuelle et additionnelle de la part de nos clients mondiaux dont le nombre ne cesse d’augmenter en utilisant notre capacité » de production, a assuré M. Faleh, qui a quitté samedi la direction de la compagnie publique du royaume Aramco, pour succéder à Ali al-Nouaïmi. M. Nouaïmi, qui a été ministre du Pétrole pendant plus de deux décennies, était l’homme le plus influent au sein de l’Opep, aujourd’hui confrontée à la chute des cours du brut. L’Arabie saoudite n’a cessé de défendre ses parts de marché malgré une surabondance de l’offre sur les marchés internationaux qui a entraîné une dégringolade des prix depuis la mi-2014. Une réunion de grands producteurs de pétrole en avril à Doha n’a pas réussi à s’entendre sur une réduction de la production pour soutenir les prix. L’Arabie saoudite, représentée par M. Nouaïmi, avait insisté lors de la réunion pour qu’un tel accord inclue tous les membres de l’Opep, y compris son rival iranien qui a boycotté la réunion. Le prix du baril est passé de plus de 100 dollars début 2014 à environ 45 dollars actuellement, poussant l’Arabie saoudite à adopter un plan, appelé vision 2030, visant à diversifier son économie en atténuant sa dépendance vis-à-vis du pétrole. L’Arabie saoudite tire plus de 70% de ses revenus du pétrole.

(Avec AFP)

 

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