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Après la guerre douanière, la guerre monétaire

Après la guerre douanière, la guerre monétaire

Pour résorber le déficit commercial américain et relancer l’industrie, Donald Trump ne compte pas s’arrêter aux droits de douane. La deuxième séquence de sa thérapie de choc devrait commencer bientôt : dévaluer le dollar, monnaie de référence mondiale. Un pari à très haut risque, selon de nombreux économistes.

par
Mathieu Viviani dans la Tribune

Donald Trump mercredi dernier, lors de sa grande conférence de presse où il a annoncé des droits de douane massif à l’ensemble des pays du monde.

Une petite « pancarte » sur laquelle figurent des droits de douane infligés à tous les pays du monde, des marchés qui dévissent en cascade… en seulement cinq jours, Donald Trump a instauré un climat d’incertitude économique majeure sur le globe. Et après ?

Le début de réponse se trouve dans cette phrase prononcée l’été dernier, dans une interview accordée à l’agence de presse financière Bloomberg : « Nous [Les États-Unis] avons un gros problème de taux change (…). Personne ne veut acheter nos produits parce qu’ils sont trop chers ! (…) C’est un fardeau énorme ».

Après le tsunami des droits de douane, la dévaluation du dollar serait donc la prochaine vague qui vient. Celle-ci fait même partie du plan élaboré par Donald Trump et inspiré par son jeune « économiste en chef », Stephen Miran, nouveau président du prestigieux conseil des conseillers économiques de la Maison-Blanche (CEA).
En quoi consiste la « doctrine Miran », en résumé ? Après une première salve massive de droit de douane assénée au monde, la suite du traitement est le suivant : mettre la pression sur les pays étrangers et les investisseurs privés afin qu’ils se délestent de leurs dollars. Ce qui mécaniquement ferait baisser sa valeur sur les marchés. Car encore aujourd’hui, le billet vert est surévalué à cause de son statut de monnaie de référence mondiale, et donc utilisé comme réserve et moyen de paiement majoritaire dans les échanges commerciaux.

Objectif visé par l’administration Trump avec cette méthode : n’étant plus surévalué, ce nouveau dollar faciliterait les exportations américaines, moins chères, et donc redonnerait des carnets de commandes aux industries du pays, plus à même de se mesurer à celles de la Chine. Autre ambition derrière cette doctrine : attirer davantage d’investissements d’entreprises étrangères aux États-Unis, car exporter des biens aux États-Unis, deviendra beaucoup plus cher, avec un dollar plus faible et des droits de douane élevés.

Mais dans le Financial Times, l’économiste américain Barry Eichengreen, professeur à l’université de Berkeley, ne croit pas à cette ambition : « L’incertitude politique et les doutes sur l’État de droit américain menacent de faire de l’Amérique un pays moins attractif pour investir. » Plus grave encore, cette thérapie de choc présente des risques massifs pour l’économie américaine. À commencer par l’inflation, qui pourrait bondir à 4,5 % cet été aux États-Unis, contre 2,8 % actuellement.

« D’autant plus que l’effet inflationniste de cette dépréciation et de ces droits de douane sur l’économie domestique va user l’opinion américaine autant que leur porte-monnaie. Trump pourrait se heurter à une forme d’épuisement social dès 2025 l’obligeant à infléchir ses positions », prévient dans le média The Conversation Jean-Marie Cardebat, professeur d’économie à l’Université de Bordeaux et l’Inseec.

De leurs côtés, les économistes d’Allianz Trade, sur le podium mondial des assureurs crédit aux entreprises, indique dans une analyse récente que les États-Unis ne pourront échapper à une récession, avec un recul de 0,5 % du produit intérieur brut (PIB) entre le premier et le troisième trimestre 2025. « Pire, juge Jean-Marie Cardebat. Ce n’est pas seulement la croissance américaine qui va ralentir, mais bien la croissance mondiale par effet de domino, affectant encore un peu plus les exportateurs européens. »

Un autre gros problème subsiste : la dette publique américaine, massive (environ 36 000 milliards de dollars, soit environ 100 % du PIB) est justement financée par les achats étrangers de bons du Trésor américain, en dollars, et donc gage de confiance. Si le billet vert est dévalué, que va devenir ce « privilège exorbitant », selon les mots Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République française ?

Une note récente des économistes de la banque américaine Goldman Sachs tente d’y répondre : « Les tendances négatives de la gouvernance et des institutions américaines érodent le privilège exorbitant dont bénéficient depuis longtemps les actifs américains, ce qui pèse sur les rendements des actifs américains et sur le dollar, et pourrait continuer à le faire à l’avenir. » En d’autres mots, une perte de confiance envers la solidité du dollar, pourrait empêcher les États-Unis de continuer à financer le train de vie de son économie.

Las, Thomas Piketty, économiste français auteur de l’ouvrage à succès « Le capital au XXIe siècle », a donné ce mardi matin son analyse de la situation à l’AFP : cette politique commerciale et monétaire « ne va pas marcher : le cocktail trumpiste va simplement engendrer plus d’inflation et plus d’inégalités ».

Politique énergétique : un débat au Parlement mais après la décision du gouvernement

Politique énergétique : un débat au Parlement mais après la décision du gouvernement


Le premier ministre pratique une curieuse conception de la démocratie en particulier à propos de la politique énergétique. Ainsi le gouvernement vient-il de rendre public par décret la planification de l’énergie dans les PPE. Toutefois devant les réactions hostiles de parlementaires et notamment de ceux du rassemblement national, le premier ministre se résout à prévoir un débat au Parlement.

«Il est normal que le Parlement s’exprime sur un sujet aussi important», considère le premier ministre, qui souhaite également que l’Assemblée nationale examine une proposition de loi du Sénat sur le sujet.Tout cela alors que la programmation a été décidée et publiée dans les PPE !

Ce mercredi, François Bayrou annonce au Figaro que le gouvernement va inscrire à l’ordre du jour des assemblées un débat sur le sujet, une possibilité prévue par l’article 50-1 de la Constitution.

«Je considère qu’il est normal que le Parlement s’exprime sur un sujet aussi important», explique le chef du gouvernement. Il n’y aura en revanche pas de vote à l’issue du débat, dont la date n’est pas encore fixée.

Ce qui est en cause dans la critique, c’est la place exorbitante et surtout le coût des énergies dites alternatives alors que les moyens financiers manquent cruellement pour développer l’énergie nucléaire principal atout de l’économie française.

Après des calculs de coins de table, Trump la guerre économique mondiale

Après des calculs de coins de table, Trump la guerre économique mondiale


Conférence de presse surréaliste du président américain sur la forme comme sur le fond. Sur la forme car on a assisté à une nouvelle intervention du style télé réalité avec des commentaires du président du niveau de la maternelle économique et de l’humour de bistrot. Sur le fond les orientations de taxe douanière ne reposent sur aucun fondement sérieux.

Il est d’ailleurs vraisemblable que s’ils étaient appliqués intégralement ils provoqueraient assez rapidement une guerre économique mondiale dans les effets négatifs se feraient d’abord sentir aux États-Unis avec en particulier une montée de l’inflation et une détérioration du pouvoir d’achat des Américains.

Du coup dans la presse mondiale les éditorialistes se montrent même parfois ironiques.

«L’événement avait des allures de jeu télévisé», commente le quotidien britannique The Times, qui croyait voir le président américain actionner une roue de la fortune en hurlant «Inde ! Voyons voir ce que vous avez gagné ! Vingt-cinq pour cent ! Indonésie ? Ne vous inquiétez pas, vous ne rentrerez pas les mains vides. Vous aurez un peu moins.» Pour son confrère d’outre-Manche, The Guardian , «on se serait cru sur un plateau du juste prix», où la récompense serait «une guerre commerciale mondiale». Le gagnant : «Trump bien sûr». Les perdants : «Tout le monde.» Plus que comme un joueur, le président agit, selon le quotidien allemand Suddeutschezeitung «comme un artiste solo, mêlé à un autocrate».

Toute la presse internationale prévoit des jours sombres pour l’économie américaine et envisage aussi une nette détérioration de la popularité du président américain qui fait plonger le monde entier dans la crise économique générale.

Politique énergétique : un débat au Parlement mais après la décision du gouvernement

Politique énergétique : un débat au Parlement mais après la décision du gouvernement


Le premier ministre pratique une curieuse conception de la démocratie en particulier à propos de la politique énergétique. Ainsi le gouvernement vient-il de rendre public par décret la planification de l’énergie dans les PPE. Toutefois devant les réactions hostiles de parlementaires et notamment de ceux du rassemblement national, le premier ministre se résout à prévoir un débat au Parlement.

«Il est normal que le Parlement s’exprime sur un sujet aussi important», considère le premier ministre, qui souhaite également que l’Assemblée nationale examine une proposition de loi du Sénat sur le sujet.Tout cela alors que la programmation a été décidée et publiée dans les PPE !

Ce mercredi, François Bayrou annonce au Figaro que le gouvernement va inscrire à l’ordre du jour des assemblées un débat sur le sujet, une possibilité prévue par l’article 50-1 de la Constitution.

«Je considère qu’il est normal que le Parlement s’exprime sur un sujet aussi important», explique le chef du gouvernement. Il n’y aura en revanche pas de vote à l’issue du débat, dont la date n’est pas encore fixée.

Ce qui est en cause dans la critique, c’est la place exorbitante et surtout le coût des énergies dites alternatives alors que les moyens financiers manquent cruellement pour développer l’énergie nucléaire principal atout de l’économie française.

Après l’Ukraine, l’Europe face à Poutine

Après l’Ukraine, l’Europe face à Poutine

 

 

Si les États-Unis peuvent peut-être se permettre d’abandonner l’Ukraine à Vladimir Poutine, il n’en va pas de même pour l’Union européenne : ce n’est pas qu’une question de morale mais tout autant une question de survie face à un régime russe qui, non content d’envahir et de dévaster un pays voisin, multiplie les actions hostiles à l’égard des États de l’UE. L’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie est entrée dans sa quatrième année. Cette guerre est pour l’Union européenne une question très importante, pour une raison très simple : l’UE partage près de 2 300 km de frontières avec la Russie (par la Finlande, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne, ces deux dernières étant frontalières uniquement de l’exclave russe de Kaliningrad) et près de 1 300 avec l’Ukraine (par la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie). Au moment où la nouvelle administration à Washington semble prête à faire des concessions colossales à Moscou pour obtenir au plus vite un cessez-le-feu, quitte à contraindre Kiev à renoncer à une partie considérable de son territoire et à infliger à Volodymyr Zelensky une agression verbale devant les caméras lors de sa récente visite à la Maison Blanche, l’UE se retrouve plus que jamais en première ligne face à l’agressivité du régime de Moscou dans son voisinage immédiat.

 

par Sylvain Kahn
Professeur agrégé d’histoire, docteur en géographie, européaniste au Centre d’histoire de Sciences Po, Sciences Po dans The Conversation 

 
L’argumentaire et les actions russes : le refus fondamental d’une Ukraine réellement indépendante
L’histoire et la géographie de l’État-nation d’Ukraine ne sont ni plus ni moins complexes que celles de la plupart des autres États de l’espace mondial. L’indépendance moderne de l’Ukraine a eu lieu en même temps que celle de la Russie et des anciennes Républiques socialistes soviétiques en 1991.

Lorsque la Russie a remis en cause les frontières orientales de l’Ukraine à partir de 2014, elle l’a fait par la force, avec les actions d’une guerre hybride dans le Donbass, et non par la diplomatie ou le droit international. Les régions d’Ukraine annexées par l’État russe (Crimée en 2014 ; Donetsk, Lougansk, Kherson, Zaporijiia en 2022) ne lui ont pas été rattachées suite à des processus d’autodétermination dans le cadre du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les référendums organisés par Moscou dans chacune de ces régions – dont aucune à l’exception de la Crimée n’est entièrement occupée par la Russie – n’ayant été que des parodies de scrutins démocratiques, sans même parler du fait qu’ils ont été mis en œuvre en violation du droit international.

Si l’histoire et la géographie permettent de comprendre la complexité de la relation ukraino-russe, leur mobilisation comme facteur explicatif de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe relève du discours et d’une représentation politiques et non d’une explication causale de sciences humaines et sociales.

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Des universitaires dont les recherches portent sur l’Ukraine ou sur la Russie cherchent à caractériser ce qui est à l’œuvre dans cette politique d’invasion de la première par la seconde. Anna Colin Lebedev tend à démontrer comment, dans les pays occidentaux, la manière commune de voir cette région du monde et cette frontière a été façonnée par le point de vue et le récit de la société russe. Il est celui d’un centre sur une de ses périphéries qui ne peut avoir d’existence que dans sa condition de périphérie dépendante, dominée ou assujettie.

Sergueï Medvedev et Marie Mendras ont récemment abouti dans leurs travaux respectifs à la conclusion que cette guerre d’invasion était une des facettes et une des politiques publiques constitutives du régime qui s’est progressivement construit en Russie depuis 25 années.

Une guerre qui reflète la nature du régime poutinien
Le régime poutinien gouverne la société par l’état de guerre permanent. La pratique du pouvoir et de l’administration y sont nourries par la culture du monde criminel et du monde carcéral. La violence comme mode de relation sociale et mode de relation entre l’État et ses administrés y est devenue la norme instituée, à l’image des sociétés criminelles et mafieuses. La guerre contre la société ukrainienne y est alors légitimée comme le moyen banal de résoudre les problèmes que poserait l’existence de l’Ukraine indépendante.

Les massacres arbitraires de civils – dont celui de Boutcha en mars 2022 est emblématique – et la destruction méthodique et constante des infrastructures critiques des villes ukrainiennes témoignent de cette banalisation de la violence au sein de l’appareil d’État et de l’armée russes.

L’enrôlement massif et contraint de Russes – dont de nombreux détenus des prisons dans lesquelles puise l’armée pour faire cette guerre – est acheté aux « soldats », aux nombreux estropiés et à leurs veuves et femmes par des sommes d’argent importantes.

L’agression de l’Ukraine apparaît donc comme le prolongement de cette culture de la violence hiérarchique et de la valorisation symbolique de la culture de la guerre patriotique qui caractérisent le régime politique russe mis en place par l’administration Poutine à travers ses politiques publiques, notamment scolaires, pénitentiaires, judiciaires, militaires et culturelles.

L’UE face à Poutine
De cette invasion à grande échelle dont le but proclamé est la disparition de l’État ukrainien en tant que tel, au motif que le peuple ukrainien serait une fiction et ses dirigeants des nazis, les Européens comprennent que l’État russe et l’UE frontaliers sont des régimes politiques antagonistes que tout sépare. La pratique du premier menace la stabilité voire l’existence du second.

De fait, la Russie mène depuis 2014 des actions de guerre hybride à l’encontre de l’UE : violation régulière de ses espaces aériens, maritimes et cyber, ingérences et manipulations digitales dans les campagnes électorales européennes, financement de partis politiques illibéraux et eurosceptiques… L’invasion de l’Ukraine par la Russie à la frontière de l’UE donne à ces actions répétées une autre signification : les politiques de l’État russe effraient les Européens tout autant qu’elles les choquent.

C’est pourquoi les Européens ont décidé très rapidement dès février 2022 de sanctionner la Russie pour se déprendre de cette interdépendance et assécher autant que possible le financement de son effort de guerre. Dans le même temps, ils ont décidé de soutenir l’effort de guerre de l’Ukraine envahie par des approvisionnements en armes, de lui fournir une aide budgétaire et civile d’ampleur, et d’accueillir jusqu’à 6 millions de réfugiés ukrainiens ayant fui les bombardements russes sur leurs villes. L’aide cumulée des Européens tous secteurs compris est aussi importante que celles fournie par les États-Unis sous l’administration Biden. L’UE – Conseil, Commission et Parlement – ont lancé le processus d’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie à l’UE.

Sur l’Ukraine, les Européens gardent leur cap : celui d’un accord de paix globale apportant une garantie de sécurité pour l’Ukraine et le retour à sa pleine souveraineté. Ils l’ont réaffirmé sans ambiguïté le 24 février 2025 sur place à Kiev et aussi à Washington lors de la visite tout sourire d’Emmanuel Macron à la Maison Blanche. Et ils l’ont dit à nouveau après la discussion houleuse entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump (accompagné de J. D. Vance) du 28 février dans le Bureau ovale.

Au même moment, à New York, à l’ONU, on vient d’assister à la naissance d’un axe américano-russe dans le vote d’une résolution sur « la paix en Ukraine » qui ne mentionne ni l’agresseur ni les territoires conquis et occupés ; les pays européens ont refusé de la soutenir.

Le retour de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis pose donc une question simple : les Européens sont-ils en capacité de poursuivre leurs buts politiques de soutien à l’Ukraine dès lors que les Américains cessent de soutenir l’Ukraine et adhèrent au narratif des Russes ?

Le sommet sur l’Ukraine de Londres, qui s’est tenu dimanche 2 février 2025, apporte de premiers éléments de réponse à cette importante question. Il a réuni une douzaine de pays européens y compris le président ukrainien ; mais aussi des dirigeants de la Turquie, de la Norvège et l’OTAN – et bien sûr le premier ministre britannique Keir Starmer, hôte de cette réunion.

On voit que les alliés de l’Ukraine réaffirment et maintiennent à nouveau leur ligne en dépit des pressions grandissantes de la nouvelle administration américaine. Ces dernières, peut-être à la grande surprise de Trump et de Vance, loin de fragiliser la cohésion et la détermination des Européens, semblent au contraire non seulement la renforcer mais rapprocher des pays qui s’étaient différenciés.

On voit aussi qu’en dépit du Brexit le Royaume-Uni s’est pleinement impliqué dans les discussions relatives à la sécurité du continent et a augmenté son aide bilatérale à l’Ukraine. Les dirigeants européens, par exemple allemands, polonais, danois, estoniens et de l’UE – Ursula van der Leyen et Kaja Kallas – reprennent à leur compte des propositions de financement d’une base industrielle et technologique de défense à l’échelle européenne et de dépenses publiques d’armements qui étaient jusqu’alors connues comme des postions françaises.

Si les Européens et leurs alliés sont encore loin d’avoir les réponses opérationnelles à la question « comment faire sans les Américains de Trump en train de construire un nouvel axe avec la Russie de Poutine ? », le sommet de Londres a montré qu’ils sont déterminés à les trouver et à poursuivre leur soutien à l’Ukraine en guerre contre son envahisseur.

Après la bourse américaine, baisse du CAC 40

Après la bourse américaine, baisse du CAC 40

La guerre commerciale déclenchée par Trump a d’abord fait plonger les indices américains. Et c’est autour du CAC 40 d’accuser le coup en raison des menaces notamment d’augmentation des droits de douane sur l’Europe.  Les Bourses mondiales plongent ce mardi en fin d’après-midi, les places européennes cédant sous le poids de l’entrée en vigueur de nouveaux droits de douane aux États-Unis qui visent les importations issues de plusieurs pays. 

 

Les investisseurs redoutent désormais que le Vieux continent soit la prochaine cible des droits de douane américains. «La question pour les investisseurs est de savoir qui pourrait être la prochaine cible», note Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank. «De toute évidence, l’UE est un candidat de choix, Trump ayant constamment critiqué ses pratiques commerciales au cours des dernières années». =

Estimant que «rien ne justifiait ces mesures» américaines, Ottawa a déjà annoncé la mise en place de droits de douane de 25% sur certains produits américains, pour un montant total de 155 milliards de dollars canadiens. Pékin a aussi répliqué mardi avec des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles, allant du poulet au soja, déplorant une décision «unilatérale» de Washington. «Une fois mis en œuvre, un retour en arrière est difficile. Une guerre commerciale pourrait donc être un frein important à la croissance», selon Kathleen Brooks, analyste chez XTB.Au-delà cela pourrait pourrait même déclencher une crise financière surtout dans les pays où les grands équilibres sont déjà en difficulté.

Ukraine : Macron favorable à l’envoi de troupes plutôt après la paix

Ukraine : Macron favorable à l’envoi de troupes plutôt après la paix

 Macron favorable à l’envoi de troupes plutôt après la paix en Ukraine. . «Je n’ai pas décidé demain d’envoyer des troupes en Ukraine, non. Ce qu’on envisage plutôt, c’est d’envoyer des forces pour garantir la paix une fois qu’elle sera négociée»

Interrogé sur l’engagement en Ukraine au cours d’un live sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a proposé de déployer des forces européennes après la fin du conflit pour prévenir une nouvelle attaque russe.  «C’est une discussion qu’on a entre Européens, prévient le chef de l’État. Nous voulons éviter que la Russie recommence, comme elle l’a toujours fait ces dernières années. Je ne vais pas décider d’envoyer des troupes dès à présent, mais plutôt des troupes pour garantir la paix (après la fin du conflit)».

Mercredi, le président de la République avait évoqué la possibilité «d’avoir, sous mandat des Nations unies, une opération de maintien de paix, qui elle se tiendrait le long de la ligne de front».

Belgique: un gouvernement enfin après sept mois et demi

Belgique: un  gouvernement enfin après sept mois et demi

Il aura fallu sept mois et demi pour que la Belgique trouve un accord avec les principaux partis afin de former enfin un gouvernement.

Un accord autour des conservateurs flamands et de leur leader Bart De Wever, à qui devrait devenir le poste de premier ministre. Bart De Wever, pilote de cette négociation ardue depuis l’été dernier, avait lui-même fixé l’échéance du 31 janvier pour aboutir à un accord, prévenant qu’il risquait de renoncer définitivement à sa mission en cas d’échec. In extremis, il a été reçu peu après 22h00 (21h00 GMT) par le roi Philippe, à qui il a fait part de l’accord intervenu entre les cinq partenaires, selon le Palais royal.

 

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Politique : l’Allemagne aussi en crise après l’échec de Scholz

Politique : l’Allemagne aussi en crise après l’échec de Scholz

 Olaf Scholz  , Premier ministre allemand perd aussi la confiance du Bundestag: 394 députés ont voté contre la confiance, tandis que 207 ont voté pour, avec 116 abstentions, a annoncé la présidente du Bundestag. De nouvelles élections législatives seront donc organisées en février

le avait implosé le 6 novembre, après le limogeage du ministre des Finances libéral, après des différends insurmontables sur la politique économique et budgétaire. Depuis, Olaf Scholz dirige un gouvernement minoritaire entre son parti social-démocrate et les Verts.

Les sondages lui accordent peu d’espoir. Résultat, l’Allemagne se dirige vers une alternance politique avec le camp conservateur CDU/CSU, mené par Friedrich Merz. Il est donné nettement gagnant, fort de 30 à 33% des intentions de vote. Le parti d’extrême droite, Alternative pour l’Allemagne (AfD), est crédité de 17 à 19,5%, mais les autres formations excluent toute coopération avec lui. Le SPD engrangerait 15% à 17% des voix, les Verts de 11,5% à 14%.

 

Dans l’état actuel des forces, un futur gouvernement mené par Friedrich Merz, en coalition avec le SPD, constitue le scénario le plus probable. Olaf Scholz a exclu la semaine passée de servir comme vice-chancelier dans un tel cas de figure. Sur ce point, les deux hommes sont d’accord.

 

Si la guerre en Ukraine jouera un rôle important dans les débats, la future campagne électorale va d’abord « tourner autour des questions économiques et sociales », anticipe Claire Demesmay, chercheuse associée au Centre Marc Bloch de Berlin. L’Allemagne est « en proie au doute, le modèle allemand est en crise », souligne-t-elle.

Menacée d’une deuxième récession annuelle d’affilée, l’Allemagne est aux prises avec une grave crise industrielle. Berlin redoute particulièrement des répercussions pour ses exportations avec l’élection de Donald Trump. « Et le SPD veut évidemment se positionner sur ces questions », ainsi que celle « extrêmement importante » des emplois industriels après des annonces en cascade de plans sociaux.

Pétrole: Hausse après les changements en Syrie

Pétrole : Hausse après les changements en Syrie

 

Pas vraiment de grosses modifications mais quelques évolutions à la hausse du fait des conséquences possibles de la situation en Syrie sur des pays producteurs comme l’Iran ou encore la Russie fragilisées par le départ d’Assad .

Les cours du pétrole ont progressé lundi, poussés par l’instabilité au Proche-Orient au lendemain de la chute de Bachar el-Assad en Syrie, et soutenus par le maintien des coupes de l’Opep+ jeudi dernier. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour liaison en février, a gagné 1,43% à 72,14 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en janvier, s’est octroyé 1,74% à 68,37 dollars.

. La chute d’Assad «soulève des questions sur les facteurs de risque géopolitiques», a observé dans une note Phil Flynn, de Price Futures Group. «Il n’y a pas de conséquences immédiates pour le pétrole, si ce n’est que la position de l’Iran et de la Russie dans la région est considérablement affaiblie», précise Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

 

Après la censure, une crise de régime inévitable

Après la censure, une crise de régime inévitable

Contrairement à ce qu’affirme nombre d’experts, les institutions françaises ne garantissent pas d’une crise de régime. Les institutions de la Ve République ont surtout été conçues en tenant compte de l’existence de deux grands blocs dominants, la gauche et la droite permettant une alternance ordonnée du pouvoir. Dès lors que les forces politiques se divisent comme actuellement, la constitution ne garantit plus rien sinon la paralysie. Ce qui se passe à l’Assemblée nationale. L’idée des partisans du parlementarisme serait de transférer le pouvoir présidentiel à l’Assemblée nationale en organisant des convergences par projet. Et en s’affranchissant ainsi des oppositions idéologiques structurelles des trois grandes forces du pays. Or la constitution ne prévoit pas et surtout n’impose pas la création de majorité positive y compris avec la nomination d’un nouveau premier ministre.

Contrairement à ce qui se passe en Allemagne en Espagne, les opposants n’ont pas l’obligation de présenter une majorité pour censurer un gouvernement, ni même un leader pour incarner cette majorité. Comme d’habitude selon la constitution, c’est le président de la république qui va à nouveau désigner un premier ministre. Le problème, c’est que ce président de la république ne dispose plus d’aucune majorité, il est même largement contesté au sein même de son ancien parti. La seule hypothèse vraisemblable c’est qu’il risque de nommer un nouveau premier ministre hors-sol sans vraie légitimité politique.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, assez rapidement ce premier ministre sera balayé cela d’autant plus que dans chaque grand camp politique actuel on pense surtout à l’élection présidentielle et non au budget de 2025. La question du maintien de Macron à l’Élysée va donc se poser. Non pas juridiquement mais politiquement car le président sera de plus en plus paralysé, contesté, haï même. Actuellement il n’est plus soutenu que par 17 % de l’opinion publique. Sa cote va sans doute descendre en dessous des 10 %. Comme ce n’est pas la sagesse qui caractérise ce président, il risque de multiplier encore les bévues et les provocations. Alimentant encore un peu plus le délitement de la situation politique mais aussi économique, social et sociétale. Avec la censure, la crise de régime commence, bien malin celui qui pourrait en avoir l’évolution dans ses modalités et la durée.

 

Immobilier : nouveau coup dur après la censure

Immobilier- Nouveau coup dur après la censure pour un secteur immobilier déjà englué dans une grave crise. Les mesures de soutien à l’immobilier contenues  dans le projet de budget disparaissent avec la censure du gouvernement. Parallèlement la dégradation de la situation financière publique va encore accentuer la hausse des taux d’intérêt dont on attendait pourtant une baisse significative après le net tassement de l’inflation; enfin,  il y a surtout les incertitudes c’est-à-dire le report des projets des entreprises et des particuliers qui vont attendre un éclaircissement de la crise politique avant de se lancer dans des investissements

La motion de censure Pour un secteur immobilier déjà englué dans une grave crise. Les mesures de soutien à l’immobilier contenu dans le projet de budget disparaissent avec la censure du gouvernement. Parallèlement la dégradation de la situation financière publique va encore accentuer la hausse des taux d’intérêt dont on attendait pourtant une baisse significative après le net tassement de l’inflation enfin il y a surtout les incertitudes c’est-à-dire le report des projets des entreprises et des particuliers qui vont attendre un éclaircissement de la crise politique avant de se lancer dans des investissements.

Un scénario du pire pour les acteurs de l’immobilier. « Nous devrons certainement alors nous référer au budget de 2024. Or, celui-ci n’avait aucune mesure de soutien au neuf, ni à l’ancien », explique à La Tribune, le président de la fédération de l’immobilier (Fnaim), Loïc Cantin. Ce carambolage politique intervient alors que les professionnels du bâtiment alertent sur une crise sectorielle de la construction et de l’immobilier. Au total, 150.000 emplois directs et 20.000 entreprises sont menacés.

Plus important encore pour les représentants du secteur : une série d’amendements des sénateurs ouvrant le prêt à taux zéro (PTZ) à l’ensemble du territoire et aux maisons individuelles neuves. Le dispositif est jusqu’à présent réservé aux appartements neufs dans des zones tendues.Des mesures « très utiles pour les jeunes ménages qui ne parviennent actuellement pas à devenir propriétaire » et qui pourrait bien aider à la relance des achats immobiliers, note Olivier Salleron de la FFB.

 

France : après la crise politique…. la crise sociale ?

France : après la crise politique…. la crise sociale ?

 

Il n’est pas nécessaire d’insister sur l’extrême fragilité de l’environnement politique en France avec un gouvernement qui ne dispose strictement d’aucune majorité et qui voit même ses supposés soutiens voter contre le pouvoir. En dépit de sa bonne volonté, Barnier le premier ministre est complètement isolé et paralysé. Il ne pourra sans doute pas dépassé le printemps 2025. S’ajoute désormais à cette difficulté un mouvement de repli de l’activité économique et des vagues de licenciements dans l’industrie et les services.

 

Jusque-là la France avait pu faire illusion avec une petite croissance de 1 % mais avec les perspectives de budget et le recul des investissements publics et privés, mécaniquement l’activité économique va se tasser au mieux demeurer à son niveau actuel. Le manque cruel de compétitivité dans un environnement mondial qui se tend caractérise le pays qui ne travaille pas assez mais veut quand même maintenir son modèle social financé aujourd’hui par la dette.

Dans un sondage près de 60 % des Français refusent de faire un effort pour sauver ce modèle social . Rien d’étonnant à cela la plupart des Français, citoyen de base ou responsables nationaux n’entendent rien à l’économie. Même l’ancien ministre des finances Bruno Lemaire ne sait même pas expliquer comment on a perdu 50 milliards de recettes fiscales sur un an ( un « problème d’élasticité des modèles » dit-il pour camoufler son incompétence).

En attendant les entreprises sont bien contraintes de s’adapter à la nouvelle donne de compétitivité mondiale   marquée par des replis protectionnistes, des ajustements des moyens de production et une guerre économique encore plus intense . Mécaniquement il faut s’attendre à 100 à 200 000 suppressions d’emplois qui risquent de faire sauter le couvercle de la marmite sociale. Et cela d’autant plus quand le gouvernement sans aucune légitimité et sans aucune cohérence économique et environnementale liquide la branche fret de la SNCF. Le risque évidemment est d’enflammer totalement l’environnement social voir sociétal.

D’une certaine manière ce nouveau gouvernement -comme les précédents de Macron- se caractérise par une grande incompétence, un manque de dynamisme et de volonté. Dernière preuve en date cette conférence commune du ministre de l’intérieur et du ministre de la justice dont les orientations sont complètement inadaptées à l’enjeu du narcotrafic .

Dans tous les domaines, politique bien sûr mais aussi économiques, sociaux et même sociétaux, le pouvoir fait un pas en avant et deux pas en arrière et en plus est torpillé par les forces qui devraient le soutenir. Quant aux forces d’opposition elles ne veulent surtout pas tremper dans cette soupe explosive et se tiennent à l’écart avec le seul objectif des élections présidentielles qui devront par ailleurs sans doute être avancées car le pays ne pourra tenir dans cet état de crise très longtemps.

France : après la crise politique, la crise économique et la crise sociale

France : après la crise politique, la crise économique et la crise sociale

 

Il n’est pas nécessaire d’insister sur l’extrême fragilité de l’environnement politique en France avec un gouvernement qui ne dispose strictement d’aucune majorité et qui voit même ses supposés soutiens voter contre le pouvoir. En dépit de sa bonne volonté, Barnier le premier ministre est complètement isolé et paralysé. Il ne pourra sans doute pas dépassé le printemps 2025. S’ajoute désormais à cette difficulté un mouvement de repli de l’activité économique et des vagues de licenciements dans l’industrie et les services.

 

Jusque-là la France avait pu faire illusion avec une petite croissance de 1 % mais avec les perspectives de budget et le recul des investissements publics et privés, mécaniquement l’activité économique va se tasser au mieux demeurer à son niveau actuel. Le manque cruel de compétitivité dans un environnement mondial qui se tend caractérise le pays qui ne travaille pas assez mais veut quand même maintenir son modèle social financé aujourd’hui par la dette.

Dans un sondage près de 60 % des Français refusent de faire un effort pour sauver ce modèle social . Rien d’étonnant à cela la plupart des Français, citoyen de base ou responsables nationaux n’entendent rien à l’économie. Même l’ancien ministre des finances Bruno Lemaire ne sait même pas expliquer comment on a perdu 50 milliards de recettes fiscales sur un an ( un « problème d’élasticité des modèles » dit-il pour camoufler son incompétence).

En attendant les entreprises sont bien contraintes de s’adapter à la nouvelle donne de compétitivité mondiale   marquée par des replis protectionnistes, des ajustements des moyens de production et une guerre économique encore plus intense . Mécaniquement il faut s’attendre à 100 à 200 000 suppressions d’emplois qui risquent de faire sauter le couvercle de la marmite sociale. Et cela d’autant plus quand le gouvernement sans aucune légitimité et sans aucune cohérence économique et environnementale liquide la branche fret de la SNCF. Le risque évidemment est d’enflammer totalement l’environnement social voir sociétal.

D’une certaine manière ce nouveau gouvernement -comme les précédents de Macron- se caractérise par une grande incompétence, un manque de dynamisme et de volonté. Dernière preuve en date cette conférence commune du ministre de l’intérieur et du ministre de la justice dont les orientations sont complètement inadaptées à l’enjeu du narcotrafic .

Dans tous les domaines, politique bien sûr mais aussi économiques, sociaux et même sociétaux, le pouvoir fait un pas en avant et deux pas en arrière et en plus est torpillé par les forces qui devraient le soutenir. Quant aux forces d’opposition elles ne veulent surtout pas tremper dans cette soupe explosive et se tiennent à l’écart avec le seul objectif des élections présidentielles qui devront par ailleurs sans doute être avancées car le pays ne pourra tenir dans cet état de crise très longtemps.

France : après la crise politique et économique , l’explosion sociale ?

 

Il n’est pas nécessaire d’insister sur l’extrême fragilité de l’environnement politique en France avec un gouvernement qui ne dispose strictement d’aucune majorité et qui voit même ses supposés soutiens voter contre le pouvoir. En dépit de sa bonne volonté, Barnier le premier ministre est complètement isolé et paralysé. Il ne pourra sans doute pas dépassé le printemps 2025. S’ajoute désormais à cette difficulté un mouvement de repli de l’activité économique et des vagues de licenciements dans l’industrie et les services.

 

Jusque-là la France avait pu faire illusion avec une petite croissance de 1 % mais avec les perspectives de budget et le recul des investissements publics et privés, mécaniquement l’activité économique va se tasser au mieux demeurer à son niveau actuel. Le manque cruel de compétitivité dans un environnement mondial qui se tend caractérise le pays qui ne travaille pas assez mais veut quand même maintenir son modèle social financé aujourd’hui par la dette.

Dans un sondage près de 60 % des Français refusent de faire un effort pour sauver ce modèle social . Rien d’étonnant à cela la plupart des Français, citoyen de base ou responsables nationaux n’entendent rien à l’économie. Même l’ancien ministre des finances Bruno Lemaire ne sait même pas expliquer comment on a perdu 50 milliards de recettes fiscales sur un an ( un « problème d’élasticité des modèles » dit-il pour camoufler son incompétence).

En attendant les entreprises sont bien contraintes de s’adapter à la nouvelle donne de compétitivité mondiale   marquée par des replis protectionnistes, des ajustements des moyens de production et une guerre économique encore plus intense . Mécaniquement il faut s’attendre à 100 à 200 000 suppressions d’emplois qui risquent de faire sauter le couvercle de la marmite sociale. Et cela d’autant plus quand le gouvernement sans aucune légitimité et sans aucune cohérence économique et environnementale liquide la branche fret de la SNCF. Le risque évidemment est d’enflammer totalement l’environnement social voir sociétal.

D’une certaine manière ce nouveau gouvernement comme les précédents de Macron se caractérisent par une grande incompétence, un manque de dynamisme et de volonté. Dernière preuve en date cette conférence commune du ministre de l’intérieur et du ministre de la justice dont les orientations sont complètement inadaptées à l’enjeu du narcotrafic .

Dans tous les domaines, politique bien sûr mais aussi économiques, sociaux et même sociétaux, le pouvoir fait un pas en avant et deux pas en arrière et en plus est torpillé par les forces qui devraient le soutenir. Quant aux forces d’opposition elles ne veulent surtout pas tremper dans cette soupe explosive et se tiennent à l’écart avec le seul objectif des élections présidentielles qui devront par ailleurs sans doute être avancées car le pays ne pourra tenir dans cet état de crise très longtemps.

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