Archive pour le Tag 'Après'

Finances: Bourses en hausse après l’accord américain sur la dette

Bourses en hausse après l’accord américain sur la dette

Conséquence en particulier de l’accord américain sur le plafond de la dette, les bourses asiatiques sont en hausse et les autres bourses devraient sans doute suivre aujourd’hui.

L’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 80,16 points (+0,43%) dans les premiers échanges, à 18.827,08 points.

À Shanghai, l’indice composite était en hausse de 7,25 points (+0,23%) à 3.219,76 points. La Bourse de Shenzhen gagnait 4,87 points (+0,24%) à 2.017,36 points.’un accord sur le plafond de la dette semblait imminent aux États-Unis pour permettre d’éviter un défaut de paiement. L’indice vedette Nikkei grimpait de 1,53% à 31.389,65 points après 01H00 GMT et l’indice élargi Topix gagnait 1,02% à 2.167,64 points.

La Bourse de New York avait terminé en nette hausse avant le week-end malgré une accélération surprise de l’inflation en avril aux États-Unis, se réjouissant de la perspective d’un compromis entre la Maison Blanche et l’opposition républicaine sur la question de la dette américaine.

Le marché du pétrole était dans le vert: vers 01H00 GMT le baril de WTI américain gagnait 0,73% à 73,20 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord 0,6% à 77,41 dollars.

Bourses en hausse après l’accord américain sur la dette

Bourses en hausse après l’accord américain sur la dette

Conséquence en particulier de l’accord américain sur le plafond de la dette, les bourses asiatiques sont en hausse et les autres bourses devraient sans doute suivre aujourd’hui.

L’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 80,16 points (+0,43%) dans les premiers échanges, à 18.827,08 points.

À Shanghai, l’indice composite était en hausse de 7,25 points (+0,23%) à 3.219,76 points. La Bourse de Shenzhen gagnait 4,87 points (+0,24%) à 2.017,36 points.’un accord sur le plafond de la dette semblait imminent aux États-Unis pour permettre d’éviter un défaut de paiement. L’indice vedette Nikkei grimpait de 1,53% à 31.389,65 points après 01H00 GMT et l’indice élargi Topix gagnait 1,02% à 2.167,64 points.

La Bourse de New York avait terminé en nette hausse avant le week-end malgré une accélération surprise de l’inflation en avril aux États-Unis, se réjouissant de la perspective d’un compromis entre la Maison Blanche et l’opposition républicaine sur la question de la dette américaine.

Le marché du pétrole était dans le vert: vers 01H00 GMT le baril de WTI américain gagnait 0,73% à 73,20 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord 0,6% à 77,41 dollars.

Violences-Policiers tués: hommage aux victimes … et après ?

Violences-Policiers tués: hommage aux victimes … et après ?

Après le drame de Roubaix, le président de la république a tweeté

« Ils étaient engagés pour les autres. Je leur rends hommage. »

Inutile de tourner autour du pot, le véritable responsable du drame de Roubaix qui a tué trois jeunes policiers et la coupable bienveillance des pouvoirs publics vis-à-vis de la consommation de drogues en France.( Autre exemple la bienveillance coupable des pouvoirs publics vis-à-vis de Teknival ou des centaines de participants ont été verbalisées pour consommation de drogues). En effet le conducteur de l’Alfa Roméo, âgé de 24 ans et tué dans la collision, « présente un taux d’alcool dans le sang de 2,08g par litre de sang et il est par ailleurs positif au cannabis », a annoncé La procureure.

Cet hommage a eu lieu lieu jeudi .

Un hommage évidemment mérité mais qui pose la question de l’après compte tenu de la déferlante de la drogue en France.

Le cannabis est de loin la substance illicite la plus consommée en France. En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Policiers tués: hommage aux victimes … et après ?

Policiers tués: hommage aux victimes … et après ?

AprèsNotamment le drame de Roubaix, le président de la république a tweeté
« Ils étaient engagés pour les autres. Je leur rends hommage. »

Inutile de tourner autour du pot, le véritable responsable du drame de Roubaix qui a tué trois jeunes policiers et la coupable bienveillance des pouvoirs publics vis-à-vis de la consommation de drogues en France.( Autre exemple la bienveillance coupable des pouvoirs publics vis-à-vis de Teknival ou des centaines de participants ont été verbalisées pour consommation de drogues). En effet le conducteur de l’Alfa Roméo, âgé de 24 ans et tué dans la collision, « présente un taux d’alcool dans le sang de 2,08g par litre de sang et il est par ailleurs positif au cannabis », a annoncé La procureure.

Gérald Darmanin a annoncé qu’un hommage leur serait rendu d’ici la fin de la semaine. Ce mardi, BFMTV a appris de sources concordantes que cet hommage aurait lieu jeudi à partir de 15h.

Un hommage évidemment mérité mais qui pose la question de l’après compte tenu de la déferlante de la drogue en France.

Le cannabis est de loin la substance illicite la plus consommée en France. En 2021, 47,3 % des adultes âgés de 18 à 64 ans déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie.

En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Attractivité : la France fait la course en tête…Après 20 ans de recul

Attractivité : la France fait la course en tête…Après 20 ans de recul

Les médias reprennent évidemment les informations du pouvoir relatives à l’attractivité de la France qui depuis peu fait la course en tête en Europe. Mais la vérité c’est que pendant près de 20 ans ce sont surtout les capitaux français investis à l’étranger qui ont largement dépassé les capitaux étrangers investis en France. Ainsi au cours des 20 dernières années la France en moyenne a investi 50 milliards environ par an à l’étranger tandis que les capitaux étrangers eux se limitaient à 25 milliards. Et aujourd’hui cela se traduit par un déficit dramatique de la balance commerciale en général autour de 100 milliards par an ( 165 milliards en 2022 à cause de la crise.)

En 2021, le flux d’investissements directs étrangers en France s’élève à 22,8 milliards d’euros, celui des investissements français à l’étranger à 13,1 milliards d’euros. Le solde net s’établit à – 9,7 milliards d’euros. Alors que la moyenne de ce déficit a été de leurs deux 25 milliards pendant une vingtaine d’années en moyenne
notons aussi que le nombre d’emplois créés a dégringolé de 15% passant de 44.751 à 38.102 en 2022..

Selon le dernier baromètre EY dévoilé ce mercredi 10 mai, la France fait depui peu la course en tête en Europe avec 1.259 projets recensés en 2022. « Malgré ce contexte européen atone et difficile, la France maintient sa première place », confirme à La Tribune Marc Lhermitte, consultant au cabinet d’audit. Le nombre de projets a même augmenté de 3% par rapport à 2021 (1.222) et se situe à un sommet sur la dernière décennie.

Après avoir reculé pendant 20 ans , L’Hexagone conserve cette première place pour la quatrième année consécutive. « La France dans un système mondial complexe s’en sort mieux que les autres » face aux crises de l’inflation et de l’énergie, souligne Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France, l’agence en charge de l’image de l’Hexagone à l’étranger et ancien député La République en Marche lors du premier quinquennat Macron.

cependant nombre d’emplois au global a chuté de 15% entre 2021 et 2022, passant de 44.751 à 38.102. C’est un niveau qui reste supérieur à celui de la période 2010-2016, mais il s’agit d’une chute importante d’une année sur l’autre. « On peut se féliciter du nombre de projets en France. En revanche, ce sont des petits projets et surtout des extensions. C’est un problème important. Il y a 33 emplois générés en France en moyenne contre 58 en Allemagne », explique Marc Lhermitte. « Comment l’Allemagne arrive à fixer plus de projets importants ? Elle a un avantage concurrentiel en matière de droit du travail collectif et de temps des procédures », ajoute l’expert. Parmi les autres grandes puissances du Vieux continent, l’Italie (148) et l’Espagne (326) sont largement devant la France.

Politique- Après la décision du conseil constitutionnel, la chienlit ?

Politique- Après la décision du conseil constitutionnel, la chienlit ?


Alors que tout le monde ou presque s’attendait à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien en fait que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an avec la perspective du référendum. Avec une crise sociale bien sûr mais aussi une crise économique (le peu de croissance est en train de disparaître), aussi une crise démocratique

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Comme le conseil constitutionnel risque a donné un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’au référendum attendu . Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

Après la décision du conseil constitutionnel, la chienlit ?

Après la décision du conseil constitutionnel, la chienlit ?


Alors que tout le monde ou presque s’attend à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an avec la perspective du référendum. Avec une crise sociale bien sûr mais aussi une crise économique (le peu de croissance est en train de disparaître), aussi une crise démocratique

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Surtout comme le conseil constitutionnel risque de donner un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’à ce référendum. Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

RÉFORME DES RETRAITES: des manifs y compris violentes à prévoir après le conseil constitutionnel

RÉFORME DES RETRAITES: des manifs y compris violentes à prévoir après le conseil constitutionnel

Des manifestations plus ou moins spontanées pourraient se produire dans toute la France sitôt l’annonce par le conseil constitutionnel de son avis définitif sur la réforme des retraites.

le renseignement territorial s’attend à 131 rassemblements dans toute la France, qui pourraient rassembler plus de 41.000 personnes en tout, selon une note consultée par BFMTV. On pourrait y retrouver les plus déterminés auxquels pourraient se mêler aussi des militants très radicaux. Des violences sont probables et pourraient alimenter une certaine chienlit après la décision du conseil constitutionnel si ce dernier confirme la légitimité juridique du projet de retraite.

Le même phénomène qu’avec les gilets jaunes à savoir une protestation qui n’en finit pas même si progressivement la participation va en diminuant mais les formes pourraient devenir plus radicales. D’une certaine manière le gouvernement combien justement sur ces débordements pour discréditer la protestation jusque-là particulièrement populaire et responsable . Il faudra beaucoup de sagesse et d’intelligence au mouvement syndical pour ne pas détruire en quelques semaines tout l’acquis de considération construit depuis plus de trois mois. Bref choisir entre l’action de masse ou l’action gauchiste.

À Rennes par exemple, l‘intersyndicale appelle déjà à un rassemblement vendredi à 18h, rapporte le journal Le Télégramme.

Après le conseil constitutionnel, la chienlit ?

Après le conseil constitutionnel, la chienlit ?


Alors que tout le monde ou presque s’attend à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an avec la perspective du référendum. Avec une crise sociale bien sûr mais aussi une crise économique (le peu de croissance est en train de disparaître), aussi une crise démocratique

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Surtout comme le conseil constitutionnel risque de donner un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’à ce référendum. Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

Retraites -conseil constitutionnel: et après ?

Retraites -conseil constitutionnel: et après ?

Un papier de Renaud Dély de Franceinfo explique pourquoi on a tort de se focaliser sur la décision du Conseil constitutionnel

Conforme ou pas ? Cette date du vendredi 14 avril, avec les décisions Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites est certes décisive pour la destinée d’Élisabeth Borne et de son gouvernement. Mais elle ne l’est pas tant que ça dans le moment que nous vivons.

Une décision de justice, quand bien même de justice constitutionnelle, ne suffit pas à résoudre une crise politique. Ce n’est d’ailleurs pas un cadeau fait aux Sages que de leur confier ce rôle : ils doivent trancher en droit. Politiser leur avis, comme le font tant l’exécutif que les oppositions, c’est prendre le risque d’accentuer la défiance qui s’est installée entre les Français et leurs institutions. L’exécutif joue un jeu dangereux quand il explique que le Conseil constitutionnel est le juge de paix du conflit social. Les oppositions, aussi, qui, dans leurs prises de parole, instillent l’idée que ce texte doit forcément être censuré. C’est laisser à penser qu’une décision contraire aux intérêts des uns et des autres.

Et pourtant, il va bien falloir qu’une page se tourne après l’avis du Conseil constitutionnel. La crise ne naît pas avec la réforme des retraites. Bien au contraire, les semaines que nous venons de vivre sont le prolongement d’une longue séquence entamée bien avant Emmanuel Macron, avec notamment l’effondrement de la participation aux échéances électorales, avec plus de 57% d’abstention au second tour des dernières élections législatives. Autrement dit : plus d’un Français sur deux qui ne vote pas, ça aurait dû être un tremblement de terre politique. Or, les partis ont passé les semaines suivant le scrutin a expliquer qui était vraiment le gagnant des urnes, quand, par leur boycott, les Français ont préféré tous leur décerner un bonnet d’âne.

Il y a aussi un effondrement de la confiance dans les institutions. Baromètre après baromètre, le même constat : la parole publique est démonétisée. Emmanuel Macron, qui avait posé le bon diagnostic sur ce décrochage démocratique en 2017, n’a pas su apporter de réponse depuis la loi de moralisation de la vie publique, enclenchée lors de son premier mandat est insuffisante. Les promesses de réoxygéner la démocratie sont depuis restées lettre morte. Qu’est devenue sa promesse de proportionnelle ? Cette commission transpartisane qu’il promettait en mai dernier pour faire travailler les forces politiques de concert sur un redressement institutionnel ? Quid des carnets de doléances noircis pendant le « Grand Débat » ?

Emmanuel Macron va devoir, en tout cas, réconcilier les deux France. Mais comment ? Bien malin, qui peut dire aujourd’hui qu’il a la solution miracle. Mais le salut commence par la lucidité… L’élection présidentielle n’a pas soldé les désaccords. Elle s’est déroulée sous cette chape de plomb, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, avec un débat escamoté, l’effet drapeau qui n’a pas permis de clarifier l’offre politique. Or, la lucidité, c’est regarder aussi qui sont les Français qui se sont déplacés aux urnes : ce sont deux France, celle qui gagne mal sa vie, qui n’arrive plus à économiser, qui s’est massivement abstenue et celle qui s’en sort bien qui a massivement voté Emmanuel Macron.

C’est de la France qui va mal qu’il va falloir s’occuper : elle ne vote pas certes, mais elle est plus nombreuse que celle qui va bien. Cela veut dire un choix clair : choisir les uns, et au fond, abandonner le « en même temps ».

Réforme des retraites -conseil constitutionnel: et après ?

Réforme des retraites -conseil constitutionnel: et après ?

Un papier de Renaud Dély de Franceinfo explique pourquoi on a tort de se focaliser sur la décision du Conseil constitutionnel

Conforme ou pas ? Cette date du vendredi 14 avril, avec les décisions Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites est certes décisive pour la destinée d’Élisabeth Borne et de son gouvernement. Mais elle ne l’est pas tant que ça dans le moment que nous vivons.

Une décision de justice, quand bien même de justice constitutionnelle, ne suffit pas à résoudre une crise politique. Ce n’est d’ailleurs pas un cadeau fait aux Sages que de leur confier ce rôle : ils doivent trancher en droit. Politiser leur avis, comme le font tant l’exécutif que les oppositions, c’est prendre le risque d’accentuer la défiance qui s’est installée entre les Français et leurs institutions. L’exécutif joue un jeu dangereux quand il explique que le Conseil constitutionnel est le juge de paix du conflit social. Les oppositions, aussi, qui, dans leurs prises de parole, instillent l’idée que ce texte doit forcément être censuré. C’est laisser à penser qu’une décision contraire aux intérêts des uns et des autres.

Et pourtant, il va bien falloir qu’une page se tourne après l’avis du Conseil constitutionnel. La crise ne naît pas avec la réforme des retraites. Bien au contraire, les semaines que nous venons de vivre sont le prolongement d’une longue séquence entamée bien avant Emmanuel Macron, avec notamment l’effondrement de la participation aux échéances électorales, avec plus de 57% d’abstention au second tour des dernières élections législatives. Autrement dit : plus d’un Français sur deux qui ne vote pas, ça aurait dû être un tremblement de terre politique. Or, les partis ont passé les semaines suivant le scrutin a expliquer qui était vraiment le gagnant des urnes, quand, par leur boycott, les Français ont préféré tous leur décerner un bonnet d’âne.

Il y a aussi un effondrement de la confiance dans les institutions. Baromètre après baromètre, le même constat : la parole publique est démonétisée. Emmanuel Macron, qui avait posé le bon diagnostic sur ce décrochage démocratique en 2017, n’a pas su apporter de réponse depuis la loi de moralisation de la vie publique, enclenchée lors de son premier mandat est insuffisante. Les promesses de réoxygéner la démocratie sont depuis restées lettre morte. Qu’est devenue sa promesse de proportionnelle ? Cette commission transpartisane qu’il promettait en mai dernier pour faire travailler les forces politiques de concert sur un redressement institutionnel ? Quid des carnets de doléances noircis pendant le « Grand Débat » ?

Emmanuel Macron va devoir, en tout cas, réconcilier les deux France. Mais comment ? Bien malin, qui peut dire aujourd’hui qu’il a la solution miracle. Mais le salut commence par la lucidité… L’élection présidentielle n’a pas soldé les désaccords. Elle s’est déroulée sous cette chape de plomb, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, avec un débat escamoté, l’effet drapeau qui n’a pas permis de clarifier l’offre politique. Or, la lucidité, c’est regarder aussi qui sont les Français qui se sont déplacés aux urnes : ce sont deux France, celle qui gagne mal sa vie, qui n’arrive plus à économiser, qui s’est massivement abstenue et celle qui s’en sort bien qui a massivement voté Emmanuel Macron.

C’est de la France qui va mal qu’il va falloir s’occuper : elle ne vote pas certes, mais elle est plus nombreuse que celle qui va bien. Cela veut dire un choix clair : choisir les uns, et au fond, abandonner le « en même temps ».

Macron, Après l’échec de sa visite en Chine

Macron, Après l’échec de sa visite en Chine

Après la visite d’Etat en Chine, selon Marc Julienne, responsable des activités Chine au centre Asie de l’Ifri, rien ne s’est passé comme prévu pour le chef de l’Etat français.( (Pour preuve, face à son échec Macon envisage même de reprendre contact avec Poutine!)

Que retenir de ces échanges ? Franceinfo a interrogé Marc Julienne, responsable des activités Chine au centre Asie de l’Institut français des relations internationales (Ifri) pour y répondre.

Emmanuel Macron avait fait de la guerre en Ukraine l’une des priorités de ce déplacement. Qu’en est-il ressorti, selon vous ?

Marc Julienne : L’Ukraine est un sujet incontournable, mais il n’aurait pas fallu le mettre en haut de l’agenda. C’était illusoire d’aller chercher à Pékin une solution à la guerre. Toutes les analyses étaient unanimes pour dire qu’Emmanuel Macron n’obtiendrait rien, et il n’a rien obtenu. Xi Jinping n’a aucun intérêt à trouver une solution politique dans ce conflit, tout comme il n’a aucun intérêt à soutenir militairement Vladimir Poutine.

Le président français l’a pourtant pressé de ne pas livrer d’armes à Moscou, comme l’a rapporté un diplomate français sur place…

L’analyse de l’Elysée n’est pas claire à ce sujet. Xi Jinping est-il un médiateur potentiel ou un soutien militaire en puissance pour la Russie ? C’est surprenant qu’on ne sache pas faire un choix entre ces deux postures. En ne comprenant pas la position de la Chine, la France envoie un signal plutôt négatif à nos partenaires en termes de crédibilité. Emmanuel Macron a sans doute cru qu’il pourrait faire changer les choses et cela valait peut-être le coup d’essayer. Mais après sa tentative de dissuader Valdimir Poutine d’envahir l’Ukraine, c’est un deuxième échec sur la scène diplomatique. C’est coûteux en termes d’image.

Xi Jinping s’est malgré tout dit prêt à appeler son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Est-ce un geste suffisant, selon vous ?

C’est la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a rapporté en conférence de presse, après l’entretien avec Xi Jinping, que ce dernier était disposé à appeler le président ukrainien. Et qu’il le ferait quand les conditions seraient réunies. Il l’avait déjà dit, tout comme sa déclaration sur le fait que « les armes nucléaires ne [pouvaient] pas être utilisées ». C’est un principe de politique générale.

La présence d’Ursula von der Leyen, à l’initiative d’Emmanuel Macron, était-elle une bonne chose ?

C’était une bonne initiative, mais rien ne s’est passé comme prévu. Entre le moment où Emmanuel Macron l’a invitée et celui de la visite, Ursula von der Leyen a prononcé le 30 mars un discours lucide et ferme à l’égard de la Chine. Elle a envoyé un signal perçu comme négatif par Pékin et cela a eu deux effets : les Chinois n’étaient pas très contents qu’elle vienne et, par contraste, la position d’Emmanuel Macron est apparue timorée face à celle, très confiante et exigeante, de la présidente de la Commission européenne.

Emmanuel Macron avait néanmoins l’ambition d’ »être une voix qui unit l’Europe », raison pour laquelle il dit avoir convié la présidente de la Commission européenne à l’accompagner…

La France se revendique en effet comme une puissance leader en Europe, un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et un moteur de « l’IndoPacifique ». Pourtant, elle reste sourde et muette face à l’enjeu de sécurité primordial dans cette région, à savoir la stabilité dans le détroit de Taïwan. L’Elysée avait fait savoir que la question ne serait pas abordée, sauf à l’initiative de la Chine, c’est plutôt surprenant. Si demain, on ne peut plus circuler dans le détroit, voie commerciale internationale, la France sera directement touchée. Emmanuel Macron a voulu rester sur une ligne positive, mais cela ne va pas améliorer nos relations avec la Chine, qui respecte le rapport de force.

Le président français ne tenait-il pas aussi à incarner une « troisième voie » entre les Etats-Unis et la Chine ?

On parle beaucoup de cette troisième voie, en effet. Mais cela peut être interprété comme une équidistance de la France entre les Etats-Unis et la Chine et cette position manque de clarté. Emmanuel Macron passe beaucoup de temps à marquer son non-alignement avec les Etats-Unis. C’est une bonne chose, mais il est plus facile de leur dire leurs quatre vérités, car ce sont nos alliés. Le problème, c’est que le président français ne fait pas la même chose avec la Chine. Il faut être tout aussi franc, voire sévère avec Pékin. Les sujets de dissension ne doivent pas être mis sous le tapis.

Cette visite française, à laquelle ont participé de nombreux entrepreneurs, a-t-elle tout de même été profitable sur un plan économique ?

La signature de contrats pour les entreprises françaises est profitable, oui. Mais là encore, Emmanuel Macron a éludé un sujet de préoccupation très sérieux pour la France et l’Europe : le déficit commercial avec la Chine. Ursula von der Leyen a rappelé les inégalités d’accès au marché chinois en raison du protectionnisme. Il n’y a aucune réciprocité dans le commerce et les investissements mutuels. Le chef de l’Etat français, lui, est resté dans une position de VRP des entreprises françaises pour promouvoir les liens économiques. Mais c’est une erreur de stratégie.

Après le conseil constitutionnel, la chienlit pendant près d’un an dans le pays

Après le conseil constitutionnel, la chienlit pendant près d’un an dans le pays


Alors que tout le monde ou presque s’attend à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an.

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Surtout comme le conseil constitutionnel risque de donner un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’à ce référendum. Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

Immobilier : après la hausse des taux , la chute des prix

Immobilier : après la hausse des taux , la chute des prix ?

Les taux de crédit immobilier ne cessent de progresser pour atteindre aujourd’hui autour de 3 % et la hausse va continuer . Du coup la demande de financement s’écroule aussi de 40 % sur un an. En cause aussi le manque de capacité financière des candidats à l’acquisition en raison notamment de l’inflation qui pèse sur les niveaux de vie. Mécaniquement de toute façon les capacités d’emprunt des candidats à l’accession diminuent avec l’inflation

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Nécessairement l’offre et la demande vont se rééquilibrer du fait du tassement observé concernant les prêts. Ce rééquilibrage devrait se traduire par une baisse d’au moins 10 % pour de l’année afin de resolvabiliser les acheteurs potentiels

Selon les chiffres diffusés ce lundi par la Banque de France, la production de nouveaux crédits à l’habitat est tombée à 14,6 milliards d’euros en février, soit près de 40% de moins sur un an. Les taux continuent leur ascension à 2,52 % en moyenne en mars, selon les premières estimations.

Il faut ajouter au phénomène conjoncturel évoqué ci-dessus la question plus structurelle pour nombre de ménages moyens d’accéder désormais à la propriété des biens dont les prix entre 200 000 et 400 000 €. Un vrai problème économique mais aussi sociétal.

Pétrole: après la baisse, la hausse ?

Pétrole: après la baisse, la hausse ?

Alors que le pétrole était redescendu à 80 $ le baril, les producteurs ont décidé de refermer un peu le robinet pour faire remonter les cours. Cette stratégie vise à faire remonter les cours en raison notamment de l’inflation. Le problème c’est que cette stratégie risque de participer à de nouvelles hausses de l’inflation et de peser négativement sur la croissance. Face à ces hausses du pétrole, les banques centrales vont encore maintenir et même développer la politique restrictive et les taux d’intérêt. Les banques centrales comme les producteurs de pétrole paradoxalement à la croissance de l’inflation et à la baisse générale de l’activité.

Au total, ce sont environ 1,16 million bpj en moins, soit la plus importante réduction depuis octobre. Ces baisses auront toutes lieu à partir de mai jusqu’à fin 2023. Elles ont lieu « en coordination avec certains pays membres de l’Opep et non membres de l’Opep », selon le ministère algérien de l’Energie. Quant à la Russie, elle a annoncé de son côté continuer à réduire sa production de pétrole brut de 500.000 bpj jusqu’à la fin de l’année.

Le Brent était tombé à moins de 73 dollars le baril mi-mars, son plus bas niveau en deux ans, et peinait à revenir au-dessus des 80 dollars. En avril 2022, il évoluait au-dessus des 100 dollars le baril, dopé par les répercussions de la guerre en Ukraine.

Cette nouvelle baisse de la production intervient malgré des appels des États-Unis à augmenter le nombre de bpj, sur fond d’inflation galopante. Et alors que la Chine, le pays le plus gourmand en or noir, rouvre son économie après s’être repliée sur elle-même pendant la pandémie de Covid-19. Les investisseurs redoutent d’ailleurs que l’initiative du cartel accentue les tensions inflationnistes et pousse par conséquent les banques centrales à maintenir une politique restrictive plus longtemps que prévu.

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