Archive pour le Tag 'apprentis'

« Traçage StopCovid : attention aux apprentis sorciers « 

« Traçage StopCovid : attention aux  apprentis sorciers  »

Antonio Casilli ,Sociologue, Paul-Olivier Dehaye, Mathématicien, Jean-Baptiste Soufron, Avocat critiquent fortement l’ outil de surveillance enregistrant toutes nos interactions humaines ( dans une tribune au « Monde ».)

Le mardi 28 avril, les parlementaires français seront amenés à voter sur StopCovid, l’application mobile de traçage des individus imposée par l’exécutif. Nous souhaitons que, par leur vote, ils convainquent l’exécutif de renoncer à cette idée tant qu’il est encore temps. Non pas de l’améliorer, mais d’y renoncer tout court. En fait, même si toutes les garanties légales et techniques étaient mises en place (anonymisation des données, open source, technologies Bluetooth, consentement des utilisateurs, protocole décentralisé, etc.), StopCovid serait exposée au plus grand des dangers : celui de se transformer sous peu en « StopCovid Analytica », une nouvelle version du scandale Cambridge Analytica [siphonnage des données privées de dizaines de millions de comptes Facebook].

L’affaire Cambridge Analytica, révélée au grand jour en 2018, avait comme point de départ les travaux de chercheurs de l’université anglaise. Une application appelée « Thisisyourdigitallife », présentée comme un simple quiz psychologique, avait d’abord été proposée à des utilisateurs de la plate-forme de microtravail Amazon Mechanical Turk. Ensuite, ces derniers avaient été amenés à donner accès au profil Facebook de tous leurs contacts. C’était, en quelque sorte, du traçage numérique des contacts avant la lettre.
 

 

 

Erasmus des apprentis

Erasmus des apprentis

Contrats de travail, rémunérations: pour développer « l’Erasmus des apprentis », la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, entend reprendre « une très grande partie » des propositions formulées dans un rapport du député européen Jean Arthuis. En juillet dernier, Muriel Pénicaud s’était engagée à doubler le nombre d’apprentis qui partent en Erasmus chaque année d’ici 2022, et avait alors missionné M. Arthuis pour identifier les freins à leur mobilité et formuler des propositions pour les lever.  »Une très grande partie des propositions vont être retenues, puisqu’elles répondent complètement au cahier des charges » qui avait été donné, a déclaré à l’AFP Muriel Pénicaud, à qui le rapport devait être remis officiellement vendredi. Elle a cité notamment celles concernant « l’autonomie financière » des apprentis en mobilité, leur « couverture sociale », ainsi que la problématique du « contrat de travail ». Encourager la mobilité longue des apprentis, qui partagent leur temps entre école et entreprise, « participe de la valorisation et du développement de l’apprentissage », fait valoir la ministre, au moment où les partenaires sociaux planchent sur une réforme sur le sujet, prévue pour le printemps.  »Pour ce qui est législatif, on pourra le mettre dans la réforme de l’apprentissage », a précisé MurielPénicaud, pour qui le programme Erasmus doit être soutenu, car il apporte « maturité » et « meilleure employabilité » aux jeunes, tout en contribuant à la « création d’une identité européenne ». Le rapport préconise entre autre d’adapter le Code du travail, en permettant de suspendre certaines clauses du contrat de travail d’un apprenti en mobilité – notamment celles sur la rémunération et la responsabilité de l’employeur, qui en serait déchargé pendant le séjour à l’étranger, contrairement à aujourd’hui. Concernant l’autonomie financière, Jean Arthuis propose le versement aux apprentis d’un complément, financé par les OPCA (Organismes paritaires collecteurs agréés). En effet, dans certains pays, les entreprises d’accueil ne rémunèrent pas leurs apprentis, et la bourse Erasmus (quoique calculée en fonction du niveau de vie du pays d’accueil) ne compense pas en totalité la perte de revenu par rapport à un salaire.

La prime d’activité étendue aux apprentis et étudiants

La prime d’activité étendue aux apprentis et étudiants

La prime sera étendue à ceux qui touchent environ 900 euros . L’extension de la prime d’activité aux jeunes de moins de 25 ans concernera les apprentis et les étudiants salariés payés au moins 0,8 smic, a précisé mercredi le gouvernement lors de la présentation du projet de loi sur la modernisation du dialogue social.  Le conseil des ministres a examiné ce texte destiné à simplifier la vie des entreprises, qui prévoit aussi la sanctuarisation du régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle et la création d’un compte personnel d’activité.  Il instaure une prime d’activité qui remplacera à compter du 1er janvier 2016 le revenu de solidarité active (RSA) et la prime pour l’emploi (PPE) dans une nouvelle tentative de soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs modestes et d’encourager le retour à l’emploi.  Plus de 5,6 millions d’actifs, dont plus d’un million de jeunes, seront éligibles à cette prime qui représentera un montant global de quatre milliards d’euros, soit un coût équivalent à ceux combinés du RSA et de la PPE. Lors d’un point de presse, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, a précisé que l’extension aux jeunes de la prime d’activité annoncée dimanche par le président François Hollande concernerait les apprentis et les étudiants salariés qui touchent au moins 0,8 smic, soit environ 900 euros par mois.  L’extension de la mesure devrait selon elle concerner au final de l’ordre de 200.000 personnes — 100.000 étudiants et 80.000 apprentis. »C’est à partir de ces hypothèses que nous allons déterminer le cadre financier dans lequel nous nous situerons », a-t-elle dit en soulignant que cette extension devrait se faire à enveloppe constante. « Le montant des primes tel que présenté, s’il doit varier, ne variera que marginalement », a ajouté la ministre.

Les anciens apprentis des CFA trouvent moins de travail

Les anciens apprentis des CFA  trouvent moins de travail

 

 

Les apprentis formés en CFA peinent à trouver du travail (mais pas ceux formés en entreprises mais qui sont de moins en moins nombreux). Pas étonnant la formation demeure trop théorique et les CFA n’offre pas les conditions concrètes de fonctionnement d’une entreprise. Le gouvernement voulait  pourtant un objectif de 500 000 apprentis en 2017. Encore faudrait –il qu’il fasse sauter 80% des règlements procéduriers qui empêchent les entreprise de prendre et de faire travailler les apprentis. Deux tiers (65%) des jeunes sortis des Centres de formation d’apprentis (CFA) sept mois plus tôt avaient trouvé un emploi en février 2013, en baisse de 4 points sur un an, selon une étude du ministère de l’Education nationale publiée mardi. Parmi ceux qui travaillaient, 59% avaient un emploi à durée indéterminée, 26% un emploi à durée déterminée, 8% un emploi aidé et 7% un contrat en intérim. Avant la crise, la proportion d’emplois à durée indéterminée s’élevait à 65%, rappelle l’étude de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp). La situation se détériore surtout pour les peu diplômés: le taux d’emploi des titulaires du seul brevet des collèges chute de 11 points à 34,1%, niveau presque équivalent à celui des non diplômés. Par ailleurs, le taux d’emploi varie d’une académie à l’autre, ou bien selon la spécialité (65% pour les titulaires d’un baccalauréat professionnel avec une spécialité technologies industrielles, 82% pour une spécialité bâtiment).  Le gouvernement souhaite développer l’apprentissage et s’est fixé pour objectif 500.000 jeunes en apprentissage d’ici 2017. En 2013, le nombre de jeunes entrés en apprentissage dans le secteur marchand a reculé de près de 8% à 273.094, une baisse dont s’est inquiété en février le Medef, accusant le gouvernement de décourager les entreprises avec plusieurs mesures. 

 




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