Archive pour le Tag 'appel'

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Intersyndicale: appel à une mobilisation pour le pouvoir d’achat

Intersyndicale: appel à une mobilisation pour le pouvoir d’achat

La successeure de Laurent Berger appelle, aux côtés de sept autres syndicats, à une journée de mobilisation pour le pouvoir d’achat le 13 octobre. Un rassemblement qui n’a rien d’un match retour contre l’exécutif après la bataille des retraites, assure-t-elle dans un entretien au « Monde », souhaitant s’adresser d’abord aux employeurs.

Elue le 21 juin à la tête de la CFDT, Marylise Léon hérite d’une centrale dont les troupes ont été renforcées par la bataille contre la réforme des retraites. Laissant derrière elle ce combat perdu, malgré une forte mobilisation, elle appelle, aux côtés de sept autres syndicats, à une journée d’action le 13 octobre en faveur du pouvoir d’achat et « contre l’austérité ». Dans un entretien au Monde, elle estime que la question salariale « se traite d’abord dans les entreprises et dans les branches professionnelles ». Et, alors que le gouvernement a décidé d’étaler dans le temps la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée pour les entreprises, elle critique le « dogme » consistant à ne pas augmenter les impôts, une « impasse ».


L’intersyndicale a annoncé une journée d’action le 13 octobre. S’agit-il d’une revanche, d’une sorte de « match retour » après la défaite des organisations de salariés et de défense de la jeunesse dans la bataille contre la réforme des retraites ?

Ce n’est absolument pas l’état d’esprit de la CFDT. Nous sommes toujours aussi combatifs et déterminés à obtenir des améliorations pour les droits des travailleurs, mais nous n’avons pas de revanche à prendre sur le gouvernement. Nous continuons d’affirmer que la réforme des retraites est injuste, sachant que nos interlocuteurs privilégiés, ce sont les employeurs. Nous nous adressons à eux en priorité pour tirer vers le haut la situation des travailleurs au quotidien, et c’est avec eux qu’il faut négocier pour tenter de trouver des compromis. La préoccupation numéro un des salariés du privé, aujourd’hui, tourne autour des enjeux de pouvoir d’achat. C’est aussi vrai pour les agents de la fonction publique. Nous continuons donc notre boulot de syndicaliste en répondant présents sur des sujets sur lesquels nous sommes attendus.

Marylise-leon, cfdt: appel à une mobilisation pour le pouvoir d’achat

Marylise-leon-secretaire-generale-de-la-cfdt: appel à une mobilisation pour le pouvoir d’achat

La successeure de Laurent Berger appelle, aux côtés de sept autres syndicats, à une journée de mobilisation pour le pouvoir d’achat le 13 octobre. Un rassemblement qui n’a rien d’un match retour contre l’exécutif après la bataille des retraites, assure-t-elle dans un entretien au « Monde », souhaitant s’adresser d’abord aux employeurs.

Elue le 21 juin à la tête de la CFDT, Marylise Léon hérite d’une centrale dont les troupes ont été renforcées par la bataille contre la réforme des retraites. Laissant derrière elle ce combat perdu, malgré une forte mobilisation, elle appelle, aux côtés de sept autres syndicats, à une journée d’action le 13 octobre en faveur du pouvoir d’achat et « contre l’austérité ». Dans un entretien au Monde, elle estime que la question salariale « se traite d’abord dans les entreprises et dans les branches professionnelles ». Et, alors que le gouvernement a décidé d’étaler dans le temps la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée pour les entreprises, elle critique le « dogme » consistant à ne pas augmenter les impôts, une « impasse ».


L’intersyndicale a annoncé une journée d’action le 13 octobre. S’agit-il d’une revanche, d’une sorte de « match retour » après la défaite des organisations de salariés et de défense de la jeunesse dans la bataille contre la réforme des retraites ?

Ce n’est absolument pas l’état d’esprit de la CFDT. Nous sommes toujours aussi combatifs et déterminés à obtenir des améliorations pour les droits des travailleurs, mais nous n’avons pas de revanche à prendre sur le gouvernement. Nous continuons d’affirmer que la réforme des retraites est injuste, sachant que nos interlocuteurs privilégiés, ce sont les employeurs. Nous nous adressons à eux en priorité pour tirer vers le haut la situation des travailleurs au quotidien, et c’est avec eux qu’il faut négocier pour tenter de trouver des compromis. La préoccupation numéro un des salariés du privé, aujourd’hui, tourne autour des enjeux de pouvoir d’achat. C’est aussi vrai pour les agents de la fonction publique. Nous continuons donc notre boulot de syndicaliste en répondant présents sur des sujets sur lesquels nous sommes attendus.

Appel pour « sauver le fret ferroviaire »

Appel pour « sauver le fret ferroviaire »

Mathilde Panot, Fabien Roussel et Marine Tondelier signent une tribune avec 25 syndicats, cheminots, usagers, élus et militants asso­ciatifs pour s’opposer à la liquidation de Fret SNCF. Ils proposent notamment la création d’un service public pour sortir le fret ferroviaire du marché de la concurrence.

« Il faut réaménager dans notre pays notre fret ferroviaire, qui a été un échec français il y a une vingtaine d’années et qu’il faut développer. » Voici les mots d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle en avril 2022. Face au défi de notre siècle que représente la lutte contre le changement climatique, la question des mobilités et celle du transport de marchandises doivent être revues de fond en comble. Il est temps de sortir des déclarations d’intention et de remettre le fret ferroviaire au cœur de notre économie et de nos modes de vie.

Nous savons que les transports sont responsables de plus de 30 % des émissions de gaz à effet de serre, dont près de 95 % incombent au transport routier de marchandises et voyageurs, en hausse de plus de 39 % depuis 1990. Depuis près de vingt ans, les choix politiques effectués, l’ouverture à la concurrence du fret ferroviaire en 2006 ont eu pour effet de favoriser le transport routier et d’encourager le dumping social au détriment des objectifs écologiques et sociaux.

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politique- condamné à de la prison Sarkozy alias M. Bismuth fait appel !

Politique- condamné à de la prison Sarkozy alias M. Bismuth fait appel !


Une affaire déjà vieille de 15 ans et vaut à Monsieur Bismuth, le faux nom de Sarkozy une peine de prison. L’affaire est loin d’être terminée puisque l’ancien président fait appel à la Cour de cassation. Nicolas Sarkozy, a été condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, une première dans l’histoire de la République et pour un ancien chef de l’Etat. Une condamnation en appel pour « corruption et trafic d’influence » qui intervient dans l’affaire des « écoutes ». Cette décision vient confirmer le jugement de première instance en 2021.

L’ancien président de 68 ans a été condamné aux côtés de son avocat historique Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, eux aussi, reconnus coupables d’avoir noué un « pacte de corruption » avec Nicolas Sarkozy en 2014 et condamnés à la même peine. L’ex-président a été en outre condamné à une privation de ses droits civiques pendant trois ans, ce qui le rend inéligible, tout comme Gilbert Azibert. Me Herzog s’est vu, lui, infliger une interdiction d’exercer sa profession d’avocat pour une durée de trois ans également.

Le récent jugement est en lien avec une autre affaire toujours en cours celle du financement de la campagne de Sarkozy par Kadhafi. Fin 2013, les juges d’instruction chargés de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 décident de brancher les deux lignes de Nicolas Sarkozy. Celui qui a occupé les fonctions de président de la République de 2007 à 2012 est soupçonné d’avoir réceptionné plusieurs millions d’euros entre 2006 et 2007 par l’intermédiaire du Franco-libanais Ziad Takieddine pour financer sa campagne. Nicolas Sarkozy était alors ministre de l’Intérieur. Une information judiciaire a été ouverte le 19 avril 2013 et c’est dans ce cadre que les juges Serge Tournaire et René Grouman décident de le mettre sur écoute.

Lors de ces écoutes, les juges découvrent des éléments compromettants concernant une autre affaire. Ils découvrent, en effet, l’existence d’une troisième ligne téléphonique, officieuse et achetée le 11 janvier 2014 sous l’identité de « Paul Bismuth », une connaissance de lycée de Me Herzog. Elle est, d’ailleurs, uniquement dédiée aux échanges entre les deux hommes. Et on découvrn alors que les lignes secrètes visent notamment à entretenir des liens avec un haut magistrat qui donne des in formations sur les dossiers et les gamelles de Sarkozy.

M. Bismuth condamné à de la prison mais Sarkozy fait appel !

M. Bismuth condamné à de la prison mais Sarkozy fait appel !


Une affaire déjà vieille de 15 ans et vaut à Monsieur Bismuth, le faux nom de Sarkozy une peine de prison. L’affaire est loin d’être terminée puisque l’ancien président fait appel à la Cour de cassation. Nicolas Sarkozy, a été condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, une première dans l’histoire de la République et pour un ancien chef de l’Etat. Une condamnation en appel pour « corruption et trafic d’influence » qui intervient dans l’affaire des « écoutes ». Cette décision vient confirmer le jugement de première instance en 2021.

L’ancien président de 68 ans a été condamné aux côtés de son avocat historique Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, eux aussi, reconnus coupables d’avoir noué un « pacte de corruption » avec Nicolas Sarkozy en 2014 et condamnés à la même peine. L’ex-président a été en outre condamné à une privation de ses droits civiques pendant trois ans, ce qui le rend inéligible, tout comme Gilbert Azibert. Me Herzog s’est vu, lui, infliger une interdiction d’exercer sa profession d’avocat pour une durée de trois ans également.

Le récent jugement est en lien avec une autre affaire toujours en cours celle du financement de la campagne de Sarkozy par Kadhafi. Fin 2013, les juges d’instruction chargés de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 décident de brancher les deux lignes de Nicolas Sarkozy. Celui qui a occupé les fonctions de président de la République de 2007 à 2012 est soupçonné d’avoir réceptionné plusieurs millions d’euros entre 2006 et 2007 par l’intermédiaire du Franco-libanais Ziad Takieddine pour financer sa campagne. Nicolas Sarkozy était alors ministre de l’Intérieur. Une information judiciaire a été ouverte le 19 avril 2013 et c’est dans ce cadre que les juges Serge Tournaire et René Grouman décident de le mettre sur écoute.

Lors de ces écoutes, les juges découvrent des éléments compromettants concernant une autre affaire. Ils découvrent, en effet, l’existence d’une troisième ligne téléphonique, officieuse et achetée le 11 janvier 2014 sous l’identité de « Paul Bismuth », une connaissance de lycée de Me Herzog. Elle est, d’ailleurs, uniquement dédiée aux échanges entre les deux hommes. Et on découvrn alors que les lignes secrètes visent notamment à entretenir des liens avec un haut magistrat qui donne des in formations sur les dossiers et les gamelles de Sarkozy.

Appel de Veolia à préserver l’eau ou à augmenter les tarifs ?

Appel de Veolia à préserver l’eau ou à augmenter les tarifs ?

La patronne de Veolia, géant de l’eau et des déchets s’est faite l’écho d’une ambition collective portée par l’ONU sous le terme « net zéro water ». Un slogan sympathique qui semble vouloir réguler la précieuse ressource qu’ est devenue l’eau. Reste à savoir si il ne s’agit pas aussi de justifier une augmentation du tarif qui ne cesse d’augmenter.

Le champion mondial des services de l’environnement vient de communiquer de très bons résultats pour le premier trimestre 2023. Plus d’un an après sa fusion réussie avec Suez, le géant de l’eau et des déchets vient de réaliser un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros (+20%).

De la même manière que la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050 et l’entreprise la neutralité énergétique, Estelle Brachlianoff s’est faite l’écho d’une ambition collective portée par l’ONU sous le terme de « net zero water » qui consiste à restituer à la nature autant d’eau que celle prélevée.

Le gouvernement de ce côté annonce un plan au mais qui évite de traiter l’agriculture qui en utilise pourtant 60 %.

Veolia a renouvelé son contrat d’eau avec la métropole de Lille, « le premier contrat significatif sur la sobriété en eau. » Autrement dit, la société est payée si elle réussit à économiser cette ressource naturelle.

« Légitimement, le dérèglement climatique conduit à se poser beaucoup de questions sur la réduction de CO2 dans l’atmosphère. Pendant longtemps, à part dans quelques pays du Sud, le sujet de la rareté de l’eau a été peu abordé », a justifié la directrice générale de Veolia, invitée par La Tribune à préciser sa pensée.

Et de poursuivre, prêchant pour sa paroisse : « L’eau est un bien précieux dont on doit prendre soin. Eviter de prélever dans les nappes phréatiques doit être un objectif en soi. Pour les industriels, il existe beaucoup de technologies qui nous permettent de recycler l’eau pour qu’elle soit réintroduite dans les circuits de production ».

Appel contre l’arrestation Evan Gershkovich en Russie

Appel contre l’arrestation Evan Gershkovich en Russie

Dans une lettre à l’ambassadeur russe à Paris, les dirigeants des principaux médias français dénoncent l’arrestation du journaliste du Wall Street Journal

Votre homologue Anatoli Antonov, ambassadeur de Russie à Washington, a reçu, ce jeudi 30 mars, une lettre signée des directeurs de grands média occidentaux qui, du New York Times au Times de Londres, en passant par le Washington Post, le Guardian, la BBC ou le New Yorker, expriment leur indignation face à l’arrestation d’Evan Gershkovich, journaliste au Wall Street Journal et accusé d’espionnage.

Nous, soussignés, responsables de media français de tous horizons, tenons à joindre notre voix à la leur.

Evan Gershkovich est, comme l’ont écrit nos confrères, un professionnel jeune mais expérimenté. Citoyen américain, il vit à Moscou depuis plusieurs années et était accrédité auprès du Ministère russe des Affaires étrangères. L’accuser d’espionnage est une absurdité doublée d’une offense au métier de journaliste en général et de correspondant de presse en particulier.

Et cela ne peut être compris que comme un message criminalisant l’exercice de notre profession en Russie et signifiant aux correspondants étrangers qu’ils ne jouissent, sur le territoire de la Fédération de Russie, d’aucune protection légale.

Maintenir Evan Gershkovich en détention équivaut à une prise d’otage.

C’est, à l’attention des derniers représentants de la presse internationale encore présents dans votre pays, une mise en garde, une menace, voire un acte de terreur.

Le « procès » annoncé serait une tragique mascarade.

C’est pourquoi nous demandons, à travers vous, la libération sans conditions ni délai de Evan Gershkovich.

Sincèrement,

Dov Alfon, Directeur de la rédaction de Libération

Nicolas Barré, Directeur de la rédaction, Les Echos

Nicolas Beytout, Fondateur et Directeur de la rédaction de L’Opinion

Alexis Brézet, Directeur de la rédaction Le Figaro

Eric Chol, Directeur de la rédaction de L’Express

Jean-Marie Colombani, Fondateur et directeur de Slate France

Delphine Ernotte, Présidente de France Télévision, présidente de l’Union européenne de radio-télévision

Jérome Fénoglio, directeur du Monde

Marc-Olivier Fogiel, Directeur général de BFMTV

Caroline Fourest, Fondatrice et directrice de Franc-Tireur

Stephane Gendarme, Directeur de l’information de M6

Etienne Gernelle, Directeur du Point

Vincent Giret, directeur de l’information de Radio France

Emmanuel Hoog, Directeur de la publication de Les Inrockuptibles

Bernard-Henri Lévy, Président du Conseil de surveillance de Arte France

Pierre Louette, Président directeur général de Le Parisien

Frank Moulin, Directeur de la rédaction de RTL

Véronique Philipponnat, Directrice de Elle

Claude Perdriel, Directeur de la publication de Challenges

Edwy Plenel, Directeur de Mediapart

Cécile Prieur, Directrice de la rédaction de L’Obs

Riss, Directeur de Charlie Hebdo.

Pauvreté : Un appel pour la revalorisation des minima sociaux au-dessus de l’inflation

Pauvreté : Un appel pour la revalorisation des minima sociaux au-dessus de l’inflation

Les dépenses essentielles de denrées alimentaires vont progresser encore de 10 % après déjà une augmentation de 15 % sur un an. Cette hausse de 25 % environ est évidemment en décalage avec la seule revalorisation des minima sociaux sur l’inflation officielle de 6 %. La prochaine revalorisation des minima sociaux, le 1er avril, doit donc absolument être supérieure à l’inflation : c’est ce qu’a plaidé lundi 13 mars un collectif associatif d’une trentaine d’organisation de lutte contre la pauvreté, qui appelle le gouvernement à « répondre immédiatement » à l’ »urgence sociale » entraînée par la hausse des prix pour les plus modestes.

« Déjà affaiblis par la crise sanitaire, les ménages démunis subissent l’inflation de plein fouet. Comme souvent, c’est dans un silence angoissé qu’ils endurent de nouvelles privations », a déploré le Secours catholique dans un autre communiqué.

Avec 5 euros par personne et par jour « pour toutes les dépenses du quotidien », les plus démunis sont confrontés à des « arbitrages forcément impossibles », et doivent choisir entre « se nourrir, se déplacer ou se chauffer », résume le Secours catholique.
Le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, a récemment décliné les détails d’un programme dénommé « Mieux manger pour tous », doté de 60 millions d’euros, et qui vise à aider les réseaux d’aide alimentaire à s’approvisionner en produits de qualité. Mais pour le Secours catholique, ce type de mesures est « très loin d’apporter une réponse aux millions de ménages obligés de réduire chaque semaine le contenu de leur caddie ».

Appel pour le projet de fédération de la gauche républicaine

Appel pour le projet de fédération de la gauche républicaine

Une centaine d’élus partout en France soutiennent le lancement d’une « fédération pour une gauche républicaine, sociale-démocrate, humaniste et écologique » autour de l’ancien Premier ministre, Bernard Cazeneuve.

Tribune dans le JDD :

« Parlementaires, présidents de région et de département, maires et élus locaux, nous sommes au travail chaque jour dans nos territoires face aux ravages des inégalités, à la précarité existentielle, à l’insécurité au quotidien, à l’angoisse des Français confrontés à l’incertitude du lendemain. Nous ressentons le désarroi d’une partie grandissante de la population, dans les villes comme dans les campagnes, dans les couches populaires comme dans les classes moyennes.

La colère, nous la sentons poindre partout. Et ni la radicalité, qui alimente la confrontation de tous contre tous, ni le dépassement de la droite et de la gauche, qui désespère ceux qui souhaitent l’alternance, n’offrent le chemin de la concorde, du compromis et d’une nation enfin apaisée. À ce jeu dangereux, c’est l’extrême droite qui sortira gagnante en 2027. Sa stratégie est connue : dramatiser les divisions, pointer les boucs émissaires et délégitimer les institutions.

Face à cela, les forces de progrès sont aujourd’hui désorganisées et inaudibles. Pourtant, devant les défis inédits qui se présentent à nous – le changement climatique, la biodiversité et l’humanité en danger, le droit international piétiné par le dernier sursaut de l’impérialisme russe et le retour de la guerre, l’affaissement républicain, le sentiment enkysté de l’injustice –, il faut plus que jamais offrir une alternative de gauche capable de porter un projet, d’assumer la charge des responsabilités et de rassembler une majorité de Français, au premier comme au second tour. Il faut travailler à un projet de société, poursuivant notre inlassable quête de justice sociale et notre ambition de refonder le pacte social au regard des enjeux d’aujourd’hui.
L’objectif n’est pas de faire naître un parti de plus. Il y en a déjà trop qui ne parviennent pas à convaincre. Il convient, au-delà d’eux, de rendre possible une dynamique collective qui soit responsable, forte et crédible. C’est pourquoi nous soutenons la proposition de l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve de créer une Fédération pour une gauche républicaine, sociale-démocrate, humaniste et écologique.

Les Français ont le droit de vivre au sein d’une nation éprise de justice, de partage, de solidarité

Nous sommes déterminés à redonner au pays un chemin de progrès. Le pire n’est pas inéluctable. Les Français ont le droit de vivre au sein d’une nation éprise de justice, de partage, de solidarité et attachée au mérite, à la science et à la vie sur la planète. Nous appelons tous les Français attachés à ces valeurs, soucieux de se remettre à espérer et désireux de penser et de proposer un projet de gauche ambitieux pour notre pays, à nous rejoindre pour travailler et proposer des réponses à nos concitoyens. »

Liste des signataires :

1. Loïg CHESNAIS-GIRARD, Président de la région Bretagne
2. Philippe BOUTY, Président du Conseil départemental de Charente (16)
3. Jean-Luc CHENUT, Président du Conseil départemental d’Ille et Vilaine (35)
4. Françoise LAURENT-PERRIGOT, Présidente du Conseil départemental du Gard (30)
5. Hermeline MALHERBE, Présidente du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales (66)
6. Michel MÉNARD, Président du Conseil départemental (44)
7. Kléber MESQUIDA, Président du Conseil départemental de l’Hérault (34)
8. Germinal PEIRO, Président du Conseil départemental de Dordogne (24)
9. Christophe RAMOND, Président du Conseil départemental du Tarn (81)
10. Nicole BONNEFOY, Sénatrice de la Charente (16)
11. Denis BOUAD, Sénateur du Gard (30)
12. Hussein BOURGI, Sénateur de l’Hérault (34)
13. Thierry COZIC, Sénateur de la Sarthe (72)
14. Corinne FERET, Sénatrice du Calvados (14)
15. André GUIOL, Sénateur du Var (83)
16. Jean-Michel HOULLEGATTE, Sénateur de la Manche (50)
17. Sébastien PLA, Sénateur de l’Aude (11)
18. Gilbert ROGER, sénateur de Seine-Saint-Denis
19. Jean-Yves ROUX, Sénateur des Alpes-de-Haute-Provence (04)
20. Sabine VANHEGUE, Sénatrice du Pas-de-Calais (62)
21. Yannick VAUGRENARD, Sénateur de Loire-Atlantique (44)
22. Jean-Louis BRICOUT, Député de l’Aisne (02)
23. David HABIB, Député des Pyrénées-Atlantiques (64)
24. Laurent PANIFOUS, Député de l’Ariège (09)
25. Dominique POTIER, Député de Meurthe-et-Moselle (54)
26. Benjamin SAINT-HUILE, Député du Nord (59)
27. David TAUPIAC, Député du Gers (32)
28. Hussam AL MALLAK, Maire de Vailhauquès (34)
29. Jean-Marie ALEXANDRE, Maire de Souchez, Vice-président de la communauté d’agglomération de Lens Liévin, ancien Député européen.
30. Hervé ALLOY, Maire de Guitres (33)
31. Yves ATTOU, Maire de Saint-Christophe sur Roc (79)
32. Jean-Noël BADENAS, Maire de Puisserguier (34)
33. Regis BANQUET, Maire de Alzonne (11)
34. David BAUDON, Conseiller départemental et maire de La Jarrie (17)
35. Roger BERGER, Maire de Mittelbronn (57)
36. Ludovic BIASOTTO, Maire de Lavardac, Vice-Président d’Albret Communauté (47)
37. Éric BODEAU, maire de Saint-Sulpice-le-Guérétois (23)
38. Gilles BORD, Maire de Pontault-Combault (77)
39. Philippe BRUGERE, Maire de Meymac (19)
40. Philippe BUISSON, Maire de Libourne (33)
41. Alexandre CASSOU, Maire de Saint-Dos (64)
42. Laurent CATHALA, Maire de Créteil (94)
43. Jacques CLAVÉ, Maire de Mont (64)
44. Pierre COMBES, Maire de Nyons (26)
45. Gérard COUPON, Maire de Montauban-sur-l’Ouvèze (26)
46. Benoît COURTIN, Maire de Ferrière-la-Grande (59)
47. Loïc COUTRY, Maire de Laà-Mondrans (64)
48. François CUILLANDRE, Maire de Brest (29)
49. Frédéric CUVILLIER, Maire de Boulogne-sur-Mer (62)
50. Anne-Lise DUFOUR, Maire de Denain (59)
51. David DUIZIDOU, Maire de Thèze (64)
52. Christian DUPESSEY, Maire d’Annemasse (74)
53. Rudy ELEGEEST, Maire de Mons-en-Barœul (59)
54. Michel FLAHAUT, Maire de Haplincourt (62)
55. Jean-Marc FOURNEL, Maire de Longwy (54)
56. Pierre GACHET, Maire de Créon (33)
57. Anne GALLO, Maire de Saint-Avé (56)
58. Mariannick GARIN, Maire de Clansayes (26)
59. Yves GOASDOUÉ, Maire de Flers (61)
60. Julien GOKEL, Maire de la Cappelle-Grande, Conseiller départemental (59)
61. Sandrine GOMBERT, Maire de Petite-Forêt et Conseillère régionale des Hauts-de-France (59)
62. Alain GUGUEN, Maire de Plouguernével (22)
63. Francis HERBAYS, Maire de Fillières (54)
64. Pierre HUONNIC, Maire de Plouguiel (22)
65. Richard JACQUET, Maire de Pont-de-l’Arche (27), Vice-Président de l’agglomération Seine-Eure
66. Jean-Paul JEANDON, Maire de Cergy (95)
67. Patrice KERVAON, Vice-Président du Conseil départemental des Côtes d’Armor (22)
68. Jean-Pierre LANNES, Maire de Bosdarros (64)
69. Pierre LAURENT-CHAUVET, Maire de Champigneulle (08)
70. Yvon LE BIANIC, Maire de Runan (22)
71. Paul LE BIHAN, Maire de Lannion (22)
72. Samuel LE GAOUYAT, Maire de Pontrieux (22)
73. Philippe LE GOFF, Maire de Guingamp (22)
74. Philippe LE GOUX, Maire de Pléguien (22)
75. Vincent LE MEAUX, Maire de Plouëc-du-Trieux, Président de Guingamp Paimpol agglomération (22)
76. Jean LECLERC, Maire de Daumazan (09)
77. Isabelle LÈVENT, Maire de Houdain (62)
78. Georgio LOISEAU, Maire de Poses (27)
79. Jean-Paul LUARD, Maire des Bizots, Conseiller délégué Le Creusot-Montceau (71)
80. Bernard MARQUE, Maire de Laroin (64)
81. David MARTI, Maire du Creusot (71)
82. Juan MARTINEZ, Maire de Bellegarde, Président de la communauté de communes Terre d’Argence (30)
83. Bruno MARTY, Maire de La Réole (33)
84. Baptiste MÉNARD, Adjoint au Maire de Mons-en-Barœul (59)
85. Romain MERVILLE, Conseiller communautaire de la Porte du Hainaut (59)
86. Patrick MOREL, Maire d’Urville (14)
87. Michel NEUGNOT, 1er Vice-Président de Bourgogne Franche-Comté (21)
88. Amandine PAINSET, Maire de Bonnut (64)
89. Éric PENSO, Maire de Clapiers et Vice-Président de la Métropole (34)
90. Joël PHILIPPE, Maire de Tonquédec (22)
91. Jean-Marie PINON, Maire de Casteide-Candau (64)
92. Alexandre PISSAS, Maire de Tresques (33)
93. Réjane POVEDA, Maire de Meilhan-sur-Garonne, ancienne Députée (47)
94. Valérie REVEL, Maire de Lescar (64)
95. Marie-Odile RIGAUD, Maire d’Arricau-Bordes (64)
96. Bertrand RINGOT, Maire de Gravelines et conseiller départemental (59)
97. Guy ROMAIN, Maire de Salles-Mongiscard (64)
98. Martine ROURE, ancienne Vice-Présidente du Parlement européen (69)
99. Christelle RUYSSCHAERT, Maire de Saint-Sauveur-Gouvernet et Conseillère départementale (26)
100. Jean-Paul RYCKELYNCK, Maire de Haveluy (59)
101. Philippe SALASC, Maire d’Aniane (34)
102. David SAMZUN, Maire de Saint-Nazaire (44)
103. Stessy SPEISSMANN MOZAS, Maire de Gérardmer (88)
104. Alain SZABO, Maire d’Estevelles (62)
105. Noël VALETTE, Maire de Saint-Berain-sous-Sanvignes (71)
106. Clotilde VALTER, vice-présidente de l’agglomération de Lisieux-Normandie, ancienne ministre
107. François VANDERSTRAETEN, Maire d’Artigat (09)
108. Mathieu VISKOVIC, Maire de Noisiel (77)
109. Ariel WEIL, Maire de Paris-Centre (75)
110. Hubert ZOUTU, Maire d’Heudebouville (27), vice-président de l’agglomération Seine Eure en charge de la coopération internationale

Iran : appel à la grève pour la chute du régime

Iran : appel à la grève pour la chute du régime

Un appel à la grève générale a commencé depuis lundi et devrait continuer pour protester non seulement contre l’atteinte aux libertés mais de manière plus radicale pour la chute du régime de dictature des mollahs. Visiblement les pseudos apaisements du pouvoir n’ont pas donné satisfaction aux protestataires. D’un côté le pouvoir aurait supprimé la police des mœurs mais maintiendrait la même obligation concernant les tenues vestimentaires et en particulier le voile. Autant dire un pas en avant, un pas en arrière. Mais la colère dépasse la seule question vestimentaire et concerne la légitimité du régime des mollahs

D’après le Figaro, Cette grève inédite a commencé lundi 6 décembre, et devrait se poursuivre jusqu’à mercredi soir, et concerne plus d’une cinquantaine de villes. Les vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent les volets de fer tirés des boutiques dans les grandes villes du pays. Le bazar de Téhéran, l’un des plus grands bazars couverts du monde, est également fermé. Une grève qui se veut multisectorielle : de nombreux écoliers ne seraient également pas allés à l’école, et les ouvriers de l’industrie iranienne de tout le pays sont également appelés à se rebeller. En clair, «l’appel de la grève générale fonctionne», analyse Mahnaz Shirali, sociologue et politologue iranienne.

Cette invitation au soulèvement ne semble pas avoir d’origine définie, puisque les têtes pensantes de cette grève d’un nouveau type ne se manifestent pas. «C’est un mouvement de masse», explique la chercheuse, «un soulèvement reposant sur une volonté générale qui émerge, un collectif qui s’impose». En cause : «les réseaux sociaux», qui fédèrent les manifestants, et qui permettent une telle ampleur des manifestations.

Qu’attendre de la suite de cette grève générale ? «Sur le plan économique, pas grand-chose», soupire la chercheuse. «En Iran, le tissu économique est exsangue, et fonctionne à 5% de ses capacités». Le régime survit depuis des années «sur les marchés offshores, les contrefaçons : le fer de lance de son fonctionnement repose sur l’économie souterraine», explique-t-elle. Dans les faits, «la grève des ouvriers est évidemment plus que notable, mais elle ne peut mettre à genoux une économie iranienne déjà paralysée».

En revanche, la dimension symbolique d’une telle grève joue, de son côté, un rôle non négligeable. Fermer ses commerces, et faire une croix sur une journée de travail, «c’est montrer à quel point les Iraniens ne veulent plus de ce régime», rappelle Mahnaz Shirali. C’est une pierre de plus adossée à l’édifice d’un mouvement révolutionnaire en Iran, «qui ne veut rien de moins que la chute du régime».

Nouvel Appel aux « Refondations » de la gauche

Nouvel Appel aux « Refondations » de la gauche

Claire Fita, vice-présidente de la région Occitanie ainsi que 150 signataires signent un appel à de multiples « Refondations » et expriment leur souhait de « rassembler les socialistes sur l’essentiel pour pouvoir espérer à nouveau rassembler la gauche durablement ».

Un nouvel appel dans le JDD ‘après notamment celui du maire du Mans ou de Cazeneuve pour reconstruire une gauche qui se libère de Mélenchon et sur des valeurs plus universelles. Un appel sympathique mais qui a le défaut de ses origines puisqu’il est lancé par 150 élus. Or ce sont précisément les élus et autres clercs qui se sont coupés des classes populaires et qui ont tué le parti socialiste. La Refondation d’un tel parti supposerait d’abord de commencer par des assises des différentes forces démocratiques de gauche pour en priorité faire une analyse des facteurs pluridimensionnels de la crise actuelle et ensuite seulement pour tracer des perspectives crédibles de changement. Bref, pas un parti construit encore d’en haut comme la SFIO ou le parti socialiste et qui finalement fait la même politique que la droite quand il est au pouvoir. La première Refondation d’un parti socialiste serait d’abord sociologique et méthodologique. ( bref, démocratique).La seconde serait intellectuelle afin de comprendre davantage les mutations systémiques qui interagissent dans les domaines économique, social, technologique, environnemental, géopolitique et même sociétal.Par ailleurs le vieux discours socialo « d’opposition » sent un peu le réchauffé NDLR

Alors que le Parti socialiste doit dévoiler dans quelques jours les conditions d’organisations de son congrès, plusieurs élus du parti entendent participer au futur du parti, en appelant à plusieurs « Refondations » nécessaires à leurs yeux. Ces proches – pour certains – d’Anne Hidalgo veulent mettre en avant une « écologie sociale », qui ne doit pas se fondre automatiquement dans la Nupes. Voici leur tribune : « Nous sommes dans un moment de bascule. Le réchauffement climatique s’accélère dramatiquement. La guerre est en Ukraine -c’est-à-dire en Europe- et sème ses malheurs sur tous les continents. L’inflation galope. Les prix de l’énergie explosent. Les inégalités sociales et territoriales s’approfondissent. Beaucoup ne peuvent plus vivre de leur travail. Les droits acquis sont menacés comme celui à la retraite. La violence et les haines de l’autre envahissent l’espace public et les réseaux sociaux.
Ces crises climatiques, sanitaires, sociales, démocratiques ou géopolitiques, montrent chaque jour que ni la loi du marché sur le plan économique, ni l’autoritarisme sur le plan politique, qui sont les deux faces du pouvoir actuel d’Emmanuel Macron, ne sont capables d’y répondre. Au contraire, ils les aggravent. Les temps telluriques que nous vivons nécessitent de réaffirmer le besoin de vision politique, de projet global, de puissance publique, de solidarité, d’action collective, d’humanisme et d’internationalisme, avec la conviction profonde qu’il n’y aura plus de justice sociale sans écologie, ni d’écologie sans justice sociale.
Une nouvelle dynamique d’espérance peut renaître
Le pire est envisageable, mais le meilleur est possible si nous prenons la mesure des changements radicaux à opérer, si nous ne nous laissons plus submerger par l’incertitude généralisée sur le devenir du monde et de nos vies. Une nouvelle dynamique d’espérance peut renaître. Mais ce ne sera ni en reproduisant l’ancien, ni en oubliant ses acquis. Mais bien par une, et même plusieurs, refondations.
• Refondation de l’économie qui ne peut plus reposer sur la mainmise de la finance, la désindustrialisation, la tyrannie du court terme, la marchandisation de la société, le consumérisme au détriment de l’environnement, de la santé, et du pouvoir de vivre. La social-écologie, c’est penser l’économie de la vie et prendre pleinement en compte l’utilité sociale des métiers et des engagements. C’est revaloriser la valeur du travail et défendre nos retraites. C’est jouer de tous les leviers, y compris la fiscalité, pour mettre l’argent au service de l’Humain et de la Nature. C’est ouvrir le chemin d’une « nouvelle abondance humaniste ».
• Refondation des rapports sociaux qui ne peuvent plus installer et creuser les inégalités devenues insupportables, ni faire primer le chacun pour soi sur la coopération, l’attention et l’ouverture aux autres, en particulier les plus vulnérables, et le soin des générations futures. Les menaces sur les droits des femmes et la persistance des violences sexistes et sexuelles, dont les mouvements de libération de la parole continuent de montrer l’ampleur y compris dans le milieu politique, doivent enfin faire l’objet d’un volontarisme politique à la hauteur de l’enjeu.
• Refondation de notre rapport à la Nature et à la biodiversité qui ne peuvent plus être les victimes des activités humaines, mais dont la protection doit être pensée durablement avec celle des femmes et des hommes.
• Refondation de la République, pour qu’elle tienne toutes ses promesses de liberté, d’égalité et de fraternité. Par le renforcement et le redéploiement de ses services publics dans tous les territoires, par la priorité absolue à l’éducation, à la santé, à l’enseignement supérieur et à la recherche. Par un soutien sans faille à la Culture que nous considérerons toujours comme « essentielle ». Par le renforcement et l’impartialité de sa justice et de sa police déployées au plus proche des citoyens. Par son engagement contre toutes les discriminations, le racisme, l’antisémitisme, le sexisme et l’homophobie, et pour faire vivre la laïcité partout. Par l’aboutissement de sa décentralisation, pour donner enfin de l’air et de la visibilité budgétaire aux territoires, en co-construisant les politiques et en clarifiant les compétences.
• Refondation de la démocratie qui ne peut plus reposer sur un régime de « monarchie présidentielle », qui doit renforcer son modèle représentatif avec un Parlement fort et respecté et par la participation directe et permanente des citoyens et des corps intermédiaires à la délibération, à la décision ainsi qu’au suivi des politiques mises en œuvre. Une démocratie qui défend et conforte la liberté, le pluralisme et l’indépendance des médias.
• Refondation de l’Europe qui ne peut plus être basée sur les seuls échanges économiques, mais sur ses valeurs et son intégration politique et sociale. Les grands défis de ce siècle (réchauffement climatique, terrorisme, flux financiers, conflits internationaux, migrations…) sont tous mondiaux. Nous défendons l’Europe qui se range résolument aux côtés du peuple ukrainien face à l’agression de la Russie de Poutine, en lui livrant les armes pour sa défense, en accentuant ses sanctions économiques et en favorisant l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Nous soutenons une Europe de la Défense. Face aux libéraux nous défendons l’Europe sociale, celle du travail, de la coopération et des solidarités. Face aux ultra-conservateurs et aux extrêmes-droites qui s’affirment en Italie, Pologne, Hongrie, Suède, nous défendons nos valeurs humanistes, les libertés démocratiques, les droits des femmes si chèrement conquis mais sans cesse remis en cause.
• Refondation des relations entre les peuples, qui ne peuvent plus être fondées sur la loi cynique du plus fort et des intérêts commerciaux au détriment des droits humains et de l’universalisme, comme avec l’Arabie Saoudite qui massacre au Yémen ou avec la Chine qui génocide les Ouïgours.
• Refondation de la gauche qui n’a de raison d’être qu’en redevenant demain l’outil politique pour l’égalité, la liberté, la fraternité. En s’imposant le droit d’inventaire autant que le devoir d’inventer.
Sur le plan national, depuis trop longtemps nous nous dispensons de pensée globale, d’association sincère des acteurs de la société civile, des mouvements sociaux et des territoires pour nourrir nos idées, d’attention à entraîner les couches populaires, d’audace dans nos propositions et réalisations, alors même que nous démontrons sur le plan local, partout où nous dirigeons, notre capacité à agir avec succès. La raison des défaites aux scrutins nationaux depuis 5 ans, élections européennes, présidentielles comme législatives, est d’abord là.
Pour mener à bien ces refondations, nous revendiquons la radicalité des politiques publiques nécessaires. Car c’est bien à la racine que tous ces défis doivent être relevés. Et vite, car le temps nous est compté. Mais cette radicalité ne peut se confondre avec les démagogies et populismes qui conduisent au chaos. Chercher la vérité et la dire, c’est avoir le courage de nommer les problèmes autant que celui de proposer des solutions ambitieuses mais crédibles, que nous réaliserons réellement. Elles seules sont susceptibles de rassembler et d’emporter l’adhésion d’une majorité de nos concitoyens.

L’enjeu du congrès du Parti socialiste ne peut être à nouveau réduit à un affrontement d’écuries
Dans ce contexte, l’enjeu du congrès du Parti socialiste ne peut être à nouveau réduit à un affrontement d’écuries pour le pouvoir, ni à un choix de tactiques électorales les yeux rivés sur la prochaine élection présidentielle. Parce que nous voulons un Parti socialiste ancré au cœur de la gauche, nous souhaitons rassembler les socialistes sur l’essentiel pour pouvoir espérer à nouveau rassembler la gauche durablement.
L’accord électoral Nupes a été le produit de l’état « comatique » de la gauche sociale et écologique, une réponse électorale unitaire attendue par le peuple de gauche face à sa dispersion, une réponse conjoncturelle visant à préserver sa présence à l’Assemblée Nationale et y agir ensemble.
Pour regagner et créer une dynamique positive, d’espérance et de conquêtes, sans laquelle la gauche même unie est condamnée à n’être qu’une force d’opposition plus ou moins forte, nous devons la refonder avec audace et sincérité, et changer son centre de gravité actuel qui la conduit à l’impasse.
Parce que nous voulons que notre congrès soit utile aux Françaises et aux Français, en écho avec leurs aspirations, nous voulons que notre famille politique prenne l’initiative d’ouvrir le chemin sincère et volontaire de ces refondations, en proposant dès maintenant à toutes les forces politiques et engagées de la société civile et des mouvements sociaux, l’organisation d’Etats Généraux de la transformation sociale et écologique. Les raisons d’espérer sont là. Les graines d’espoir et les énergies sont là.
Elles sont dans les mobilisations populaires et citoyennes, dans les entreprises et les services publics, pour le climat avec la jeunesse aux avant-postes, la justice sociale, l’égalité entre les femmes et les hommes, contre toutes les discriminations, pour l’accueil digne des réfugiés. Elles se trouvent parmi les agriculteurs et les entrepreneurs, les chercheurs et les ingénieurs, les salariés et les retraités qui pensent, imaginent et mettent en œuvre des réponses concrètes aux défis du siècle. Elles puisent leurs racines dans nos communes, nos départements et nos régions, en Outre-mer comme en métropole, dans nos quartiers, nos villes et nos campagnes, où chaque jour des majorités de gauche avec les socialistes agissent concrètement.
Elles sont au Parlement, où des députés et des sénateurs, armés de nos convictions résistent et proposent des lois et des moyens pour que notre peuple vive mieux, que ses droits soient défendus et respectés. Les graines d’espoir sont là. Mais il y a urgence. Car si rien ne change, c’est l’extrême droite qui a toutes les probabilités de prendre le pouvoir en alternative à Emmanuel Macron.
« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent », disait Albert Einstein. Refonder pour ne plus reproduire les renoncements d’hier, ni jamais ne céder au populisme d’aujourd’hui, mais ouvrir un chemin nouveau, un chemin d’espoir, un chemin d’avenir. Refonder un mouvement ouvert et moderne, qui invente et encourage des nouvelles pratiques militantes, et ouvre grand ses portes à la jeunesse, précaire, étudiante ou travailleuse.
Un mouvement féministe jusqu’au bout, exemplaire dans l’attitude de ses dirigeants, qui garantit l’égal accès à toutes les responsabilités dans notre parti jusque dans les secteurs jusqu’ici réservés aux hommes comme les élections et les fédérations, comme dans les mandats en commençant par l’Assemblée nationale. La régression historique de la place des femmes dans notre représentation à l’Assemblée Nationale est une entorse grave à nos valeurs. Aucune liste de candidat ne devrait pouvoir être ratifiée par nos instances qui ne respecte la parité réelle, celle qui porte sur les territoires à perspective de victoire, aucun accord ne devrait jamais être signé sans respecter cette exigence fondamentale. Les violences faites aux femmes n’ont aucune place dans un parti politique pas plus que dans le reste de la société : leur éradication, via la mise en place de mécanismes internes dédiés d’accompagnement des victimes et de traitement efficace des signalements, doit être l’horizon de tout parti de gauche se disant féministe.
Un mouvement inclusif qui permet à ceux qui sont souvent exclus de fait par nos anciens modes de fonctionnement, issus des catégories populaires et de notre diversité, qu’ils vivent dans nos campagnes ou dans nos villes, de s’y épanouir. Un mouvement qui ne soit pas uniquement urbain, mais bien connecté à tous les territoires de France et en particulier à la ruralité.
Un mouvement qui propose toujours l’unité d’action à toutes les forces de la gauche et de l’écologie, mais qui sait aussi affirmer, sans s’effacer, son identité et ses valeurs. Qui dès la prochaine échéance des Européennes, pourra porter fièrement devant notre pays avec celles et ceux qui le souhaitent un projet résolument européen, clairement ancré à gauche, social et écologiste, féministe et humaniste, universaliste et républicain. »

Politique : Appel aux « Refondations » de la gauche

Appel aux « Refondations » de la gauche

Claire Fita, vice-présidente de la région Occitanie ainsi que 150 signataires signent un appel à de multiples « Refondations » et expriment leur souhait de « rassembler les socialistes sur l’essentiel pour pouvoir espérer à nouveau rassembler la gauche durablement ».

Un nouvel appel dans le JDD pour reconstruire une gauche qui se libère de Mélenchon et sur des valeurs plus universelles. Un appel sympathique mais qui a le défaut de ses origines puisqu’il est lancé par 150 élus. Or ce sont précisément les élus et autres clercs qui se sont coupés des classes populaires et qui ont tué le parti socialiste. La Refondation d’un tel parti supposerait d’abord de commencer par des assises des différentes forces démocratiques de gauche pour en priorité faire une analyse des facteurs pluridimensionnels de la crise actuelle et ensuite seulement pour tracer des perspectives crédibles de changement. Bref, pas un parti construit encore d’en haut comme la SFIO ou le parti socialiste et qui finalement fait la même politique que la droite quand il est au pouvoir. La première Refondation d’un parti socialiste serait d’abord sociologique et méthodologique ( bref, démocratique).NDLR

Alors que le Parti socialiste doit dévoiler dans quelques jours les conditions d’organisations de son congrès, plusieurs élus du parti entendent participer au futur du parti, en appelant à plusieurs « Refondations » nécessaires à leurs yeux. Ces proches – pour certains – d’Anne Hidalgo veulent mettre en avant une « écologie sociale », qui ne doit pas se fondre automatiquement dans la Nupes. Voici leur tribune : « Nous sommes dans un moment de bascule. Le réchauffement climatique s’accélère dramatiquement. La guerre est en Ukraine -c’est-à-dire en Europe- et sème ses malheurs sur tous les continents. L’inflation galope. Les prix de l’énergie explosent. Les inégalités sociales et territoriales s’approfondissent. Beaucoup ne peuvent plus vivre de leur travail. Les droits acquis sont menacés comme celui à la retraite. La violence et les haines de l’autre envahissent l’espace public et les réseaux sociaux.
Ces crises climatiques, sanitaires, sociales, démocratiques ou géopolitiques, montrent chaque jour que ni la loi du marché sur le plan économique, ni l’autoritarisme sur le plan politique, qui sont les deux faces du pouvoir actuel d’Emmanuel Macron, ne sont capables d’y répondre. Au contraire, ils les aggravent. Les temps telluriques que nous vivons nécessitent de réaffirmer le besoin de vision politique, de projet global, de puissance publique, de solidarité, d’action collective, d’humanisme et d’internationalisme, avec la conviction profonde qu’il n’y aura plus de justice sociale sans écologie, ni d’écologie sans justice sociale.
Une nouvelle dynamique d’espérance peut renaître
Le pire est envisageable, mais le meilleur est possible si nous prenons la mesure des changements radicaux à opérer, si nous ne nous laissons plus submerger par l’incertitude généralisée sur le devenir du monde et de nos vies. Une nouvelle dynamique d’espérance peut renaître. Mais ce ne sera ni en reproduisant l’ancien, ni en oubliant ses acquis. Mais bien par une, et même plusieurs, refondations.
• Refondation de l’économie qui ne peut plus reposer sur la mainmise de la finance, la désindustrialisation, la tyrannie du court terme, la marchandisation de la société, le consumérisme au détriment de l’environnement, de la santé, et du pouvoir de vivre. La social-écologie, c’est penser l’économie de la vie et prendre pleinement en compte l’utilité sociale des métiers et des engagements. C’est revaloriser la valeur du travail et défendre nos retraites. C’est jouer de tous les leviers, y compris la fiscalité, pour mettre l’argent au service de l’Humain et de la Nature. C’est ouvrir le chemin d’une « nouvelle abondance humaniste ».
• Refondation des rapports sociaux qui ne peuvent plus installer et creuser les inégalités devenues insupportables, ni faire primer le chacun pour soi sur la coopération, l’attention et l’ouverture aux autres, en particulier les plus vulnérables, et le soin des générations futures. Les menaces sur les droits des femmes et la persistance des violences sexistes et sexuelles, dont les mouvements de libération de la parole continuent de montrer l’ampleur y compris dans le milieu politique, doivent enfin faire l’objet d’un volontarisme politique à la hauteur de l’enjeu.
• Refondation de notre rapport à la Nature et à la biodiversité qui ne peuvent plus être les victimes des activités humaines, mais dont la protection doit être pensée durablement avec celle des femmes et des hommes.
• Refondation de la République, pour qu’elle tienne toutes ses promesses de liberté, d’égalité et de fraternité. Par le renforcement et le redéploiement de ses services publics dans tous les territoires, par la priorité absolue à l’éducation, à la santé, à l’enseignement supérieur et à la recherche. Par un soutien sans faille à la Culture que nous considérerons toujours comme « essentielle ». Par le renforcement et l’impartialité de sa justice et de sa police déployées au plus proche des citoyens. Par son engagement contre toutes les discriminations, le racisme, l’antisémitisme, le sexisme et l’homophobie, et pour faire vivre la laïcité partout. Par l’aboutissement de sa décentralisation, pour donner enfin de l’air et de la visibilité budgétaire aux territoires, en co-construisant les politiques et en clarifiant les compétences.
• Refondation de la démocratie qui ne peut plus reposer sur un régime de « monarchie présidentielle », qui doit renforcer son modèle représentatif avec un Parlement fort et respecté et par la participation directe et permanente des citoyens et des corps intermédiaires à la délibération, à la décision ainsi qu’au suivi des politiques mises en œuvre. Une démocratie qui défend et conforte la liberté, le pluralisme et l’indépendance des médias.
• Refondation de l’Europe qui ne peut plus être basée sur les seuls échanges économiques, mais sur ses valeurs et son intégration politique et sociale. Les grands défis de ce siècle (réchauffement climatique, terrorisme, flux financiers, conflits internationaux, migrations…) sont tous mondiaux. Nous défendons l’Europe qui se range résolument aux côtés du peuple ukrainien face à l’agression de la Russie de Poutine, en lui livrant les armes pour sa défense, en accentuant ses sanctions économiques et en favorisant l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Nous soutenons une Europe de la Défense. Face aux libéraux nous défendons l’Europe sociale, celle du travail, de la coopération et des solidarités. Face aux ultra-conservateurs et aux extrêmes-droites qui s’affirment en Italie, Pologne, Hongrie, Suède, nous défendons nos valeurs humanistes, les libertés démocratiques, les droits des femmes si chèrement conquis mais sans cesse remis en cause.
• Refondation des relations entre les peuples, qui ne peuvent plus être fondées sur la loi cynique du plus fort et des intérêts commerciaux au détriment des droits humains et de l’universalisme, comme avec l’Arabie Saoudite qui massacre au Yémen ou avec la Chine qui génocide les Ouïgours.
• Refondation de la gauche qui n’a de raison d’être qu’en redevenant demain l’outil politique pour l’égalité, la liberté, la fraternité. En s’imposant le droit d’inventaire autant que le devoir d’inventer.
Sur le plan national, depuis trop longtemps nous nous dispensons de pensée globale, d’association sincère des acteurs de la société civile, des mouvements sociaux et des territoires pour nourrir nos idées, d’attention à entraîner les couches populaires, d’audace dans nos propositions et réalisations, alors même que nous démontrons sur le plan local, partout où nous dirigeons, notre capacité à agir avec succès. La raison des défaites aux scrutins nationaux depuis 5 ans, élections européennes, présidentielles comme législatives, est d’abord là.
Pour mener à bien ces refondations, nous revendiquons la radicalité des politiques publiques nécessaires. Car c’est bien à la racine que tous ces défis doivent être relevés. Et vite, car le temps nous est compté. Mais cette radicalité ne peut se confondre avec les démagogies et populismes qui conduisent au chaos. Chercher la vérité et la dire, c’est avoir le courage de nommer les problèmes autant que celui de proposer des solutions ambitieuses mais crédibles, que nous réaliserons réellement. Elles seules sont susceptibles de rassembler et d’emporter l’adhésion d’une majorité de nos concitoyens.

L’enjeu du congrès du Parti socialiste ne peut être à nouveau réduit à un affrontement d’écuries
Dans ce contexte, l’enjeu du congrès du Parti socialiste ne peut être à nouveau réduit à un affrontement d’écuries pour le pouvoir, ni à un choix de tactiques électorales les yeux rivés sur la prochaine élection présidentielle. Parce que nous voulons un Parti socialiste ancré au cœur de la gauche, nous souhaitons rassembler les socialistes sur l’essentiel pour pouvoir espérer à nouveau rassembler la gauche durablement.
L’accord électoral Nupes a été le produit de l’état « comatique » de la gauche sociale et écologique, une réponse électorale unitaire attendue par le peuple de gauche face à sa dispersion, une réponse conjoncturelle visant à préserver sa présence à l’Assemblée Nationale et y agir ensemble.
Pour regagner et créer une dynamique positive, d’espérance et de conquêtes, sans laquelle la gauche même unie est condamnée à n’être qu’une force d’opposition plus ou moins forte, nous devons la refonder avec audace et sincérité, et changer son centre de gravité actuel qui la conduit à l’impasse.
Parce que nous voulons que notre congrès soit utile aux Françaises et aux Français, en écho avec leurs aspirations, nous voulons que notre famille politique prenne l’initiative d’ouvrir le chemin sincère et volontaire de ces refondations, en proposant dès maintenant à toutes les forces politiques et engagées de la société civile et des mouvements sociaux, l’organisation d’Etats Généraux de la transformation sociale et écologique. Les raisons d’espérer sont là. Les graines d’espoir et les énergies sont là.
Elles sont dans les mobilisations populaires et citoyennes, dans les entreprises et les services publics, pour le climat avec la jeunesse aux avant-postes, la justice sociale, l’égalité entre les femmes et les hommes, contre toutes les discriminations, pour l’accueil digne des réfugiés. Elles se trouvent parmi les agriculteurs et les entrepreneurs, les chercheurs et les ingénieurs, les salariés et les retraités qui pensent, imaginent et mettent en œuvre des réponses concrètes aux défis du siècle. Elles puisent leurs racines dans nos communes, nos départements et nos régions, en Outre-mer comme en métropole, dans nos quartiers, nos villes et nos campagnes, où chaque jour des majorités de gauche avec les socialistes agissent concrètement.
Elles sont au Parlement, où des députés et des sénateurs, armés de nos convictions résistent et proposent des lois et des moyens pour que notre peuple vive mieux, que ses droits soient défendus et respectés. Les graines d’espoir sont là. Mais il y a urgence. Car si rien ne change, c’est l’extrême droite qui a toutes les probabilités de prendre le pouvoir en alternative à Emmanuel Macron.
« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent », disait Albert Einstein. Refonder pour ne plus reproduire les renoncements d’hier, ni jamais ne céder au populisme d’aujourd’hui, mais ouvrir un chemin nouveau, un chemin d’espoir, un chemin d’avenir. Refonder un mouvement ouvert et moderne, qui invente et encourage des nouvelles pratiques militantes, et ouvre grand ses portes à la jeunesse, précaire, étudiante ou travailleuse.
Un mouvement féministe jusqu’au bout, exemplaire dans l’attitude de ses dirigeants, qui garantit l’égal accès à toutes les responsabilités dans notre parti jusque dans les secteurs jusqu’ici réservés aux hommes comme les élections et les fédérations, comme dans les mandats en commençant par l’Assemblée nationale. La régression historique de la place des femmes dans notre représentation à l’Assemblée Nationale est une entorse grave à nos valeurs. Aucune liste de candidat ne devrait pouvoir être ratifiée par nos instances qui ne respecte la parité réelle, celle qui porte sur les territoires à perspective de victoire, aucun accord ne devrait jamais être signé sans respecter cette exigence fondamentale. Les violences faites aux femmes n’ont aucune place dans un parti politique pas plus que dans le reste de la société : leur éradication, via la mise en place de mécanismes internes dédiés d’accompagnement des victimes et de traitement efficace des signalements, doit être l’horizon de tout parti de gauche se disant féministe.
Un mouvement inclusif qui permet à ceux qui sont souvent exclus de fait par nos anciens modes de fonctionnement, issus des catégories populaires et de notre diversité, qu’ils vivent dans nos campagnes ou dans nos villes, de s’y épanouir. Un mouvement qui ne soit pas uniquement urbain, mais bien connecté à tous les territoires de France et en particulier à la ruralité.
Un mouvement qui propose toujours l’unité d’action à toutes les forces de la gauche et de l’écologie, mais qui sait aussi affirmer, sans s’effacer, son identité et ses valeurs. Qui dès la prochaine échéance des Européennes, pourra porter fièrement devant notre pays avec celles et ceux qui le souhaitent un projet résolument européen, clairement ancré à gauche, social et écologiste, féministe et humaniste, universaliste et républicain. »

Fatwa Salman Rushdie: Un appel à tous les fous du monde

Fatwa Salman Rushdie: Un appel contre la pensée  à tous les fous du monde

 

Dans une tribune au « Monde », Taslima Nasreen, la romancière bangladaise, elle-même sous le coup d’au moins dix fatwas, dénonce tous les obscurantismes religieux. Selon elle, pour mettre fin au terrorisme, l’islam doit se réformer et croire en la liberté de pensée.

 

Lorsque j’étais encore au Bangladesh, pays majoritairement musulman, une poignée d’écrivains, dont je faisais partie, se sont élevés contre la fatwa émise à l’encontre de Salman Rushdie. C’était en 1989. A l’époque, il n’était pas facile de soutenir l’auteur des Versets sataniques, d’autant que, dans la plupart des pays musulmans, les gens descendaient par milliers dans les rues défendre la fatwa. Seuls quelques-uns d’entre nous bravaient le danger. De toute façon, pour se battre pour la liberté d’expression, il faut presque faire le sacrifice de sa sécurité.

Puis, en 1993, ma propre tête a été mise à prix car j’avais critiqué l’islam et défendu l’égalité des femmes et des hommes. Le montant de la récompense augmentait de jour en jour.

Les fatwas sont véritablement contagieuses ! Quand un groupe radical en prononce une, un autre groupe radical lui emboîte aussitôt le pas. Au Bangladesh et en Inde, au total, au moins dix fatwas ont été émises à ce jour contre moi. Bien que celles-ci soient interdites par la loi de ces deux pays, les fondamentalistes qui les lancent comptent un si grand nombre de partisans que les volontaires pour les exécuter ne manquent jamais. Ils se contrefichent des lois des pays : ils ne suivent que la loi d’Allah. Quiconque critique l’islam doit d’abord avoir le bras droit et la jambe gauche coupés par-derrière, puis le bras gauche et la jambe droite. Même si l’on opère autrement, les critiques de l’islam se font, de nos jours, tuer de diverses manières. Ils se font sauvagement assassiner depuis le XIIe siècle. Jusqu’à aujourd’hui.

Les soldats de Mahomet exécutent les ordres d’Allah, Allah qui est connu comme étant le tout-puissant, l’omniscient, le plus bienfaisant, le plus clément et le plus miséricordieux ! Et ils continueront de le faire tant que l’islam ne sera pas réformé, que la liberté d’expression ne sera pas permise, que la violence ne sera pas dénoncée, que le terreau de l’extrémisme ne sera pas détruit.

Appel à la France pour le soutien de l’Ukraine

Appel à la France pour le soutien de l’Ukraine

 

Les besoins de la population ukrainienne sont immenses et croissent de manière exponentielle, soulignent dans une tribune au « Monde » des représentants des autorités et collectivités locales, dont Vitali Klitschko, maire de Kiev, dans un appel à leurs homologues français.

 

C’est abrupt, mais, depuis le début de l’agression militaire russe de grande ampleur contre notre pays, le 24 février 2022, nous avons dû apprendre à aller directement à l’essentiel : Nous avons besoin de votre aide. La guerre dure. Nous le savons : elle ne va pas se terminer demain. Face à cette épreuve, le peuple ukrainien déploie une résistance admirable dont peu, mis à part nous-mêmes, nous savaient capables.

C’est aussi grâce au soutien international, dans les pays frontaliers comme à travers le monde, que les Ukrainiennes et les Ukrainiens trouvent la force de continuer à se battre pour exister, comme individus et comme nation. Ce combat, c’est aussi celui pour la paix en Europe, pour les valeurs de la démocratie et pour l’avenir de nos enfants sur notre continent.

Plus que jamais, nos destins sont liés. Les pertes, matérielles et humaines, sont immenses. Certaines de nos villes ont été rasées. Certaines de nos régions sont occupées par les chars russes. Plus d’un quart de notre population a dû subitement fuir, en Ukraine même ou à l’étranger. A l’échelle de la France, cela représenterait plus de 17 millions de personnes.

Nos enfants ont en permanence mal au ventre par anxiété et des cauchemars peuplent leurs nuits. Nos mères ont peur, constamment, que leurs enfants soient encore plus traumatisés, que leurs maris soient tués au front. Nos femmes, quand elles trouvent l’écoute et la force, racontent les atrocités dont elles ont été victimes. Nos civils qui ont eu le malheur de rencontrer l’armée russe témoignent de la brutalité extrême qui les cible, et de la mort.

Nos rêves d’hier sont brisés, ceux d’aujourd’hui nous auraient fait sourire il y a quatre mois : pour certains d’entre nous, l’obtention d’une boîte de conserve de viande nous procure autant de joie que l’aurait fait alors la découverte d’un trésor, nous sommes heureux simplement de joindre une proche en territoire occupé et d’entendre « allô », et se réveiller le matin en vie et dans un immeuble intact nous semble relever du miracle.

Malgré tout cela, nous résistons, nous nous battons, nous vivons. Pour continuer à le faire, nous disons simplement à nos homologues français, présidentes et présidents de régions, de départements et d’agglomérations, maires de villes et de villages : « Nous avons besoin de votre aide. » Les efforts que vous avez déployés depuis le 24 février, avec la société civile et l’Etat, sont admirables.

Appel à la sobriété : les distributeurs de gaz préparent aussi une nouvelle forte hausse de prix

Appel à la sobriété : les distributeurs de gaz préparent aussi  une nouvelle forte  hausse de prix

Après l’appel assez douteux à la sobriété de la part de Total Energies, Engie et EDF,  c’est autour des distributeurs de gaz  Antargaz, de Butagaz et de Primagaz de se lancer dans la morale et énergétique

Il est pour le moins curieux que les énergéticiens tient se lancent désormais dans la morale énergétique afin d’inviter les Français à la sobriété. Comme s’ils n’étaient pas aussi responsables de la diffusion de masse des énergies polluantes importées . De toute évidence, on instrumentalise le thème de la sobriété pour préparer une nouvelle étape de la hausse des prix.

 

Dans un texte fort ambigu, Antargaz, de Butagaz et de Primagaz estiment  prendre leurs responsabilités en agissant sur l’offre et, en regard, ont appelé les Français à « une prise de conscience et à une action collective et individuelle pour que chacun (…) change ses comportements et limite immédiatement ses consommations énergétiques, électriques, gazières et de produits pétroliers ».

En écho, nous, fournisseurs des gaz liquides, affirmons qu’allier toutes les énergies est la seule condition pour garantir la cohésion sociale du pays, faire des économies d’énergie tout en poursuivant la décarbonation, sans risque de pénurie et sans aggraver les tensions immédiates sur le système énergétique français.

Aujourd’hui, en France, 20 millions d’utilisateurs de gaz liquides éloignés du gaz de ville ou localisés en bout des réseaux électriques atténuent – sans doute sans en avoir conscience – les tensions qui pèsent sur notre système énergétique.

Énergétiquement responsable et solidaire, la filière des gaz liquides, 3e énergie des Français, est en mesure de doubler son soutien au réseau électrique et de gaz naturel grâce à ses bouteilles et ses citernes de butane, propane et GPL.

Compter sur toutes les énergies peu émettrices pour minimiser les risques, l’est tout autant alors que la fiabilité et la souveraineté de notre système énergétique sont en jeu.

Nous, fournisseurs de gaz liquides, prenons l’engagement de répondre présents chaque hiver pour accompagner les Français dans leurs efforts d’efficacité énergétique.

Les gaz liquides utilisés au quotidien en bouteille ou en citerne sont produits à hauteur de 30% en France par le raffinage de pétrole, ainsi qu’à partir d’huiles végétales et de déchets industriels (biogaz). Les 70% restants, ne sont pas importés de Russie mais d’Algérie et d’Europe de l’Ouest, exclusivement par voie maritime.

Dans cette crise où les énergéticiens appellent à une sobriété d’urgence, les Français peuvent compter sur les gaz liquides comme l’une des réponses aux problèmes de pénuries hivernales de gaz naturel et d’électricité susceptibles de se produire.

 

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