Archive pour le Tag 'appartements'

Parti Socialiste : à vendre par appartements

 

 

 

 

Parti Socialiste : à vendre par appartements

 

D’une certaine manière, le parti socialiste est livré aux enchères contradictoires selon les  courants politiques et les intérêts personnels. Les plus opportunistes qui font carrière n’auront aucun mal à rejoindre Macron au nom du réalisme qui conduit en fait à faire le grand écart entre le néo libéralisme et le vernis socialiste. Les plus radicaux, souvent toujours attaché aux valeurs marxistes voire communistes vont se retrouver chez Mélenchon. Reste ceux qui refusent l’ OPA des « Insoumis  » sur le parti socialiste au motif de leurs convictions républicaines et européennes.

Théoriquement, le parti socialiste ne représente plus que 2 à 3 % en termes d’audience nationale. Diviser cette audience par trois revient en fait à amorcer  la dissolution du parti actuel. Reste cependant que sur le terrain, les troupes du parti socialiste et notamment ses nombreux élus en font encore une force réelle bien implantée. Bien au-delà d’ailleurs souvent des forces du fantomatique parti en marche de Macron. Bien au-delà aussi du parti de Mélenchon qui ne dispose pas d’une implantation locale très consistante.

L’intérêt du parti socialiste n’est certainement pas de se dissoudre dans les différents courants contradictoires qui souhaitent boire  les dernières gouttes de sang du parti. L’intérêt du parti socialiste est de manifester sa présence non pas bien sûr pour se reconstituer aujourd’hui en partie le gouvernement mais pour envisager une reconstruction ultérieure possible sur des bases claires qui renvoient les marxistes à leurs origines et qui permettent de construire une vraie sociale démocratie participative et représentative de la sociologie du pays notamment des couches moyennes et des couches défavorisées. Et non pas un nouveau parti socialiste dirigé par une poignée d’énarques, de professionnels de la politique aux convictions idéologiques très molles qui passent sans état d’âme du marxisme au néolibéralisme ou l’inverse.

Même pour le moyen et longs terme, la question est de savoir s’il n’est déjà pas trop tard espérer reconstruire un vrai parti social-démocrate.Et plus généralement on peut s’interroger sur l’état de résilience des partis politiques qui pourraient bien laisser place à différentes formes de césarismes .

 

 

Des appartements moins grands mais plus hauts !

Des appartements moins grands mais plus hauts !

 

C’est la nouvelle idée à New- York pour faire face à la crise du logement. Finalement une idée géniale dont pourrait aussi s’inspirer la France dans les zones très denses comme dans la région parisienne. Ce  qu’on perd en surface on le regagne en hauteur. Uen manière de résoudre la crise du foncier puisque l’espace céleste, lu,i n’est pas contraint. On avait d’ailleurs déjà testé l’idée à Paris avec un appartement de 6m2 ! Officiellement l’autorisation dé construire des « logements » de 24 à 33 m2 est destinée  à favoriser les personnes seules. En réalité c’est pour faire face à incroyable envolée des prix. Une possibilité qui pourrait relancer la crise de l’immobilier en France, on double la hauteur des plafonds mais on réduit d’autant les surfaces ! Et pourquoi pas des appartements de 10 m2 c’est grandement suffisant, il suffirait de s’habituer à dormir debout ! Champions des formats XXL, les New-Yorkais veulent désormais innover en passant aux mini-logements. Il est vrai que dans cette ville aux loyers exorbitants et où de plus en plus d’habitants vivent seuls, ce genre de construction a longtemps été interdit. Désormais, un immeuble pilote de neuf étages et 55 studios préfabriqués devrait accueillir ses premiers locataires à Manhattan d’ici à l’automne. Tous ces appartements font entre 24 et 33 m², avec mini-cuisine, rangements, salle de bains avec douche, de grandes fenêtres, une baie vitrée et des plafonds hauts (2,89 m) pour donner l’impression de plus d’espace.

Ventes d’appartements neufs : moins 8%

Ventes d’appartements neufs : moins 8%

 

 

 

Les ventes de logements neufs par les promoteurs ont reculé de 11,2% au troisième trimestre sur un an, selon les chiffres publiés jeudi 20 novembre par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).  Dans le meilleur des cas, ces professionnels considèrent qu’ils ne vendront pas plus 70.000 logements neufs. C’est un recul de 8% par rapport à 2013, qui était un millésime déjà très pauvre. Ce secteur économique enregistre son neuvième trimestre consécutif de baisse d’activité. La vie des promoteurs peut nous paraître un souci un peu lointain. En réalité, cela nous concerne tous. D’abord construire et vendre 70.000 logements quand la vitesse de croisière de la France c’est 120.000 à 130.000 appartements, cela signifie concrètement que près de 60.000 emplois qualifiés sont perdus par l’ensemble de la filière bâtiment. Ensuite quand les promoteurs ne vendent pas, ils gèlent tous nouveaux projets. Enfin, il faut simplement coller à la demande des nouveaux ménages. La population française a augmenté de 10% en quinze ans. Il y a aussi les séparations et les divorces. Au total, il faut bâtir au moins 340.000 logements par an. On va donc accumuler un retard supplémentaire dans l’offre de logements disponibles pour les Français. Nous en serons loin cette année.  Manuel Valls avait pourtant annoncé un plan de relance. Il y avait cinquante mesures phare pour fin décembre. Mais d’ores et déjà, la moitié d’entre sont reportées à l’été 2015. Même topo avec la loi Pinel. Elle devait simplifier, clarifier, élaguer, bref réparer les dégâts de la loi Alur de Cécile Duflot. Ce travail est toujours en suspens. Les normes, souvent paralysantes, toujours coûteuses et parfois contre-productives, n’ont pas encore été allégées. Les procédures administratives restent aussi pesantes. Bercy traîne bien sûr les pieds sur le volet financier et fiscal des nouveaux dispositifs. Pour faire simple, le bâtiment à la tête sous l’eau. Les secouristes sont toujours assis sur la berge. C’est assez rageant quand on sait que ce secteur, s’il est bien relancé, c’est un coup d’accélérateur massif de croissance en France. Ce serait un bonus d’au moins 0,4%. On n’est pas si gaillard qu’on puisse le mépriser. Nos politiques ont une responsabilité : celle de créer un cadre de travail cohérent. Mais les promoteurs et les constructeurs en ont une très lourde aussi. Le logement neuf est trop cher (c’est le plus cher d’Europe) et d’un mauvais rapport qualité-prix. Il est très peu efficace en termes de consommation d’énergie. Les process de fabrication n’ont pas beaucoup évolué depuis quarante ans. Les standards de qualité sont quasiment d’époque. Cette industrie doit prendre exemple sur l’automobile. Aujourd’hui, une Clio 4 coûte beaucoup moins cher qu’une 4L. Mais vous avez le confort, la sécurité, la consommation et le plaisir en plus. Les Français ne sont pas dupes : ils privilégient toujours l’ancien plutôt que le neuf. (Lu sur RTL)

 




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