Archive pour le Tag 'anti-inflation'

La fin du « panier anti inflation »… mais pas de l’inflation

La fin du « panier anti inflation »… mais pas de l’inflation

Le ministre de l’économie va supprimer le ridicule et fameux panier de l’inflation qu’il avait mise en place pour prouver que les prix des biens essentiels notamment alimentaires évoluaient vers la baisse. C’est évidemment le contraire qui s’est produit puisque la hausse continue et même en 2024 sur les produits alimentaires pourrait atteindre encore 2 à 3 % qui s’ajoutent évidemment hausse précédente.

Le ministre de l’économie s ‘est encore faussement enflammé vis-à-vis des résultats économiques du pays. Non seulement l’activité est aujourd’hui sur un plateau de stagnation (-0, 1 % pour le PIB pour le dernier trimestre mais contrairement à ce qu’il affirme, les résultats concernant l’inflation sont médiocres par rapport à ceux de l’union européenne. En effet si en 2022 l’inflation en France était inférieure à la moyenne européenne, en revanche pour 2023 c’est le contraire puisque l’inflation européenne a chuté à 2,4 % en novembre 2023 pour un taux de 3,8 % en France selon l’indice des prix à la consommation harmonisée d’Eurostat.

Au regard de la moyenne, les résultats de la France sont très mauvais et l’inflation est loin d’être réduite. Notamment concernant les biens de première nécessité et les produits alimentaires. On ne constate guère d’évolution à la baisse. Tout au plus peut-on constater des augmentations moins importantes à noter aussi des inquiétudes pour 2024 avec toute une série d’augmentations dans les assurances, les mutuelles, l’électricité d’autres produits et services où on prévoit parfois des augmentations jusqu’à 10 %.

Cette inflation qui fait du yo-yo en France montre à l’évidence que la régulation des prix par le gouvernement demeure très symbolique en dépit des déclarations.

Une conséquence directe c’est le changement de comportement des ménages qui ont réduit le volume de leurs achats de produits alimentaires et autres produits essentiels de 10 à 15 %.

Alimentaire- « caddie anti-inflation », une nouvelle embrouille du gouvernement

Alimentaire- « caddie anti-inflation », une nouvelle embrouille du gouvernement


Alors que l’inflation persiste et atteint des sommets notamment dans l’alimentaire et dans l’énergie, le gouvernement joue la stratégie de l’embrouille. Au lieu d’imposer aux professionnels de la distribution et aux industriels une renégociation immédiate des prix, le ministre de l’économie et l’inutile Olivia Grégoire, supposée ministre des PME, inventent un nouveau concept : le caddie anti inflation à la place du panier ( 5000 produits seraient concernés sur environ 30 000). Un panier anti inflation complètement virtuel; aucun résultat sérieux à attendre d’un point de vue statistique . cela a seulement généré le baratin du gouvernement. Dans le même temps évidemment, on apprend que les dividendes dans le monde entier mais surtout en France ont atteint des niveaux tout à fait exceptionnels. Le fonds monétaire international reconnaît lui-même que si les hausses sont dues à hauteur de 40 % à l’inflation par contre 45 % provient de l’augmentation des profits.

Évidemment cette initiative de caddie anti inflation vise à masquer l’exceptionnel envolé des prix de l’alimentaire. Des prix qui ont augmenté d’au moins 20 % sur deux ans alors que les salaires ont été amputés de 4 à 5 % par l’inflation. Le gouvernement fait de l’agitation à propos du pouvoir d’achat. Il n’est même pas capable de mettre immédiatement autour d’une table d’un côté les industriels de l’autre les supermarchés qui en définitive profitent de cette inflation.

Pourtant, depuis des mois, l’exécutif veut que ces professionnels reprennent langue, se remettent autour de la table et rouvrent des négociations commerciales. Alors que le cours de plusieurs matières premières – blé, céréales etc -, est en baisse, il souhaite que ces réductions se répercutent sur les étiquettes, dans les rayons. Mais le gouvernement se montre incapable d’imposer cette négociation et ne la veut sans doute pas en réalité

« Les consommateurs se privent de produits essentiels », c’est en ces termes alarmistes, qu’Alexandre Bompard s’exprimait ce mardi matin, sur FranceInfo. Le PDG de Carrefour fait état d’un véritable « tsunami de déconsommation », enregistrant des baisses des ventes à deux chiffres sur de nombreux produits – dentifrice, serviettes hygiéniques, couches… mais aussi poissons, viande, fruits frais etc-. Et d’ajouter, « les Français sautent des repas, pour faire des économies….»

Même son de cloche du côté de Dominique Schelcher, le patron de Système U. Dans un post sur LinkedIn, il confirme les données d’une enquête LSA : « 75 % des Français déclarent avoir des fins de mois difficiles… ce chiffre est une alerte majeure, le bouleversement est profond. »

Dans ce contexte, le gouvernement craint que la colère des Français n’éclate. Septembre est un mois souvent difficile pour les familles. Beaucoup ne parviennent pas à boucler les budgets. Aussi, ce mardi, en marge de la REF, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie a-t-il insisté : « Payer moins cher est la priorité des Français. Et notre priorité. On doit tous se serrer les coude s».

Aussi le ministre compte-t-il demander aux industriels et distributeurs d’élargir le nombre de produits sur lesquels ils peuvent baisser les prix. « Je souhaite que plus d’industriels s’engagent contre la vie chère et plus fortement. Et je souhaite que ces décisions soient inscrites dans le temps. » Et du côté d’Olivia Grégoire, chargée des PME qui suit également le dossier, on veut leur demander de passer « du panier au caddie inflation. »…. Du vrai guignol !

Prix de l’alimentaire : « du panier au caddie anti-inflation », une nouvelle embrouille du gouvernement

Prix de l’alimentaire : « du panier au caddie anti-inflation », une nouvelle embrouille du gouvernement


Alors que l’inflation persiste et atteint des sommets notamment dans l’alimentaire et dans l’énergie, le gouvernement joue la stratégie de l’embrouille. Au lieu d’imposer aux professionnels de la distribution et aux industriels une renégociation immédiate des prix, le ministre de l’économie et l’inutile Olivia Grégoire, supposée ministre des PME, inventent un nouveau concept : le caddie anti inflation à la place du panier ( 5000 produits seraient concernés sur environ 30 000). Un panier anti inflation complètement virtuel; aucun résultat sérieux à attendre d’un point de vue statistique . cela a seulement généré le baratin du gouvernement. Dans le même temps évidemment, on apprend que les dividendes dans le monde entier mais surtout en France ont atteint des niveaux tout à fait exceptionnels. Le fonds monétaire international reconnaît lui-même que si les hausses sont dues à hauteur de 40 % à l’inflation par contre 45 % provient de l’augmentation des profits.

Évidemment cette initiative de caddie anti inflation vise à masquer l’exceptionnel envolé des prix de l’alimentaire. Des prix qui ont augmenté d’au moins 20 % sur deux ans alors que les salaires ont été amputés de 4 à 5 % par l’inflation. Le gouvernement fait de l’agitation à propos du pouvoir d’achat. Il n’est même pas capable de mettre immédiatement autour d’une table d’un côté les industriels de l’autre les supermarchés qui en définitive profitent de cette inflation.

Pourtant, depuis des mois, l’exécutif veut que ces professionnels reprennent langue, se remettent autour de la table et rouvrent des négociations commerciales. Alors que le cours de plusieurs matières premières – blé, céréales etc -, est en baisse, il souhaite que ces réductions se répercutent sur les étiquettes, dans les rayons. Mais le gouvernement se montre incapable d’imposer cette négociation et ne la veut sans doute pas en réalité

« Les consommateurs se privent de produits essentiels », c’est en ces termes alarmistes, qu’Alexandre Bompard s’exprimait ce mardi matin, sur FranceInfo. Le PDG de Carrefour fait état d’un véritable « tsunami de déconsommation », enregistrant des baisses des ventes à deux chiffres sur de nombreux produits – dentifrice, serviettes hygiéniques, couches… mais aussi poissons, viande, fruits frais etc-. Et d’ajouter, « les Français sautent des repas, pour faire des économies….»

Même son de cloche du côté de Dominique Schelcher, le patron de Système U. Dans un post sur LinkedIn, il confirme les données d’une enquête LSA : « 75 % des Français déclarent avoir des fins de mois difficiles… ce chiffre est une alerte majeure, le bouleversement est profond. »

Dans ce contexte, le gouvernement craint que la colère des Français n’éclate. Septembre est un mois souvent difficile pour les familles. Beaucoup ne parviennent pas à boucler les budgets. Aussi, ce mardi, en marge de la REF, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie a-t-il insisté : « Payer moins cher est la priorité des Français. Et notre priorité. On doit tous se serrer les coude s».

Aussi le ministre compte-t-il demander aux industriels et distributeurs d’élargir le nombre de produits sur lesquels ils peuvent baisser les prix. « Je souhaite que plus d’industriels s’engagent contre la vie chère et plus fortement. Et je souhaite que ces décisions soient inscrites dans le temps. » Et du côté d’Olivia Grégoire, chargée des PME qui suit également le dossier, on veut leur demander de passer « du panier au caddie inflation. »…. Du vrai guignol !

Alimentation : le Pseudo panier anti inflation sera « prolongé » pour Bruno Le Maire

Alimentation : le Pseudo panier anti inflation sera « prolongé » pour Bruno Le Maire

Une mesure qui pourrait être prolongée ad vitam aeternam à savoir le pseudo trimestre anti inflation du ministre de l’économie.il : il n’a jamais existé comme le démontre l’association de consommateurs UFC–que choisir. En effet le panier type anti inflation du gouvernement n’est pas représentatif des dépenses d’après cette association.

Depuis le 15 mars et pour trois mois, la plupart des supermarchés se sont engagés à vendre une sélection de produits au «prix le plus bas possible», formule leur laissant une grande liberté de manœuvre. L’objectif pour Bercy: tenter d’endiguer l’inflation galopante dans les rayons des supermarchés, encore mesurée à près de 16% sur un an en mars. Dès le 11 mai, Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), avait assuré que les distributeurs avaient «globalement donné leur accord à la prolongation des opérations anti-inflation». Le PDG de Système U Dominique Schelcher a ainsi annoncé qu’il prolongeait le trimestre anti-inflation «jusqu’à la fin de l’année».

Selon le gouvernement, «en moyenne depuis sept semaines, les prix des produits du trimestre anti-inflation ont baissé de 13% dans le panier», une analyse qualifiée de «fausse» par l’influente association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui dit avoir relevé de faibles hausses des prix dans plusieurs enseignes.

Alimentation : le » Pseudo trimestre anti-inflation » sera prolongé pour Bruno Le Maire !

Alimentation : le Pseudo trimestre anti-inflation sera prolongé pour Bruno Le Maire

Une mesure qui pourrait être prolongée ad vitam aeternam à savoir le pseudo trimestre anti inflation du ministre de l’économie.il : il n’a jamais existé comme le démontre l’association de consommateurs UFC–que choisir. En effet le panier type anti inflation du gouvernement n’est pas représentatif des dépenses d’après cette association.

Depuis le 15 mars et pour trois mois, la plupart des supermarchés se sont engagés à vendre une sélection de produits au «prix le plus bas possible», formule leur laissant une grande liberté de manœuvre. L’objectif pour Bercy: tenter d’endiguer l’inflation galopante dans les rayons des supermarchés, encore mesurée à près de 16% sur un an en mars. Dès le 11 mai, Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), avait assuré que les distributeurs avaient «globalement donné leur accord à la prolongation des opérations anti-inflation». Le PDG de Système U Dominique Schelcher a ainsi annoncé qu’il prolongeait le trimestre anti-inflation «jusqu’à la fin de l’année».

Selon le gouvernement, «en moyenne depuis sept semaines, les prix des produits du trimestre anti-inflation ont baissé de 13% dans le panier», une analyse qualifiée de «fausse» par l’influente association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui dit avoir relevé de faibles hausses des prix dans plusieurs enseignes.

Alimentaire « TRIMESTRE ANTI-INFLATION »: le gouvernement ment et manipule

Alimentaire « TRIMESTRE ANTI-INFLATION »: le gouvernement ment et manipule

Contrairement aux affirmations du gouvernement qui affirme une baisse dans l’alimentaire du » panier bas prix » selon une étude de l’association UFC-Que Choisir, les prix des produits étiquetés « trimestre anti-inflation » de trois des cinq enseignes ont « légèrement augmenté » entre le 23 mars et le 10 mai.

Le différend porte surtout sur la composition du panier bas prix anti inflation. L’organisation UFC – Que Choisir considère en effet que les produits choisis par le gouvernement ne sont pas représentatifs de la consommation courante.

L’association indique avoir « passé en revue les évolutions de prix d’un large échantillon de produits des paniers anti-inflation (entre 50 et 150 références selon l’enseigne), entre le 23 mars et le 10 mai » participant à ce trimestre anti-inflation.

Elle affirme qu’ »en moyenne, les prix ont légèrement augmenté chez Intermarché (hausse moyenne de 1,5%), Casino (hausse de 1,4%) et Système U (hausse de 1%), et ils sont restés stables chez Carrefour. La seule enseigne qui enregistre un recul ténu est Auchan (baisse de 0,3%) – mais c’est elle qui avait auparavant accusé la plus forte hausse. On est loin d’une baisse des prix de 13% », déplore l’UFC.

Le 10 mai, la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire a affirmé que, « en moyenne depuis sept semaines, les prix des produits du trimestre anti-inflation ont baissé de 13% dans le panier, s’il est composé à 100% de produits issus du trimestre anti-inflation », s’appuyant sur des chiffres de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

« Si cette information se vérifiait, il s’agirait d’une bonne nouvelle – même si elle se cantonne aux produits de consommation courante (alimentation, hygiène) choisis par les enseignes. Malheureusement, cette déclaration est fausse », affirme l’UFC-Que Choisir sur son site internet.

« Tous les mois nous calculons l’inflation sur un panier représentatif des achats en grande surface. En mai 2023, les prix ont augmenté de 8,5% (par rapport aux prix de décembre). La mise en place des paniers anti-inflation n’a en rien permis de juguler l’inflation qui a débuté début 2022″, ajoute l’association.

Interrogé sur BFMTV ce lundi, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie juge l’approche de l’UFC-Que Choisir « malhonnête ».

« Elle est malhonnête parce que le trimestre anti-inflation commence le 15 mars, je n’aime pas qu’on trompe le consommateur. L’UFC-Que Choisir compare à partir du 23 mars, après le début de l’opération. Vous trouvez ça honnête? », interroge le ministre.

« Donc il faut comparer les prix avant le 15 mars et les prix après le 15 mars. Si vous prenez ces dates-là, les prix des produits qui sont dans ce trimestre anti-inflation ont effectivement baissé de 13% en moyenne, certains un peu plus, certains un peu moins » explique-t-il. Et d’ajouter prévoir sa prolongation au-delà du 15 juin compte tenu de son efficacité.

Interrogé par BFMTV, Grégory Caret, Directeur de l’observatoire de la consommation au sein de l’UFC Que Choisir souligne que « notre étude est objective, il n’y a pas eu d’effondrement des prix entre le 1er et le 23 mars ».

Sur le décalage de date pointé par le ministre, « on a choisi la date du 23 mars en réaction au propos de la ministre du commerce qui expliquait que les prix avaient diminué sur 7 semaines, alors nous très bêtement, on est revenu 7 semaines en arrière mais on peut tout à fait faire l’étude à partir du 1er mars ». Et de répéter que les consommateurs ne profitent pas de ce panier car il ne correspond pas à leurs besoins.

Nouveau gadget du gouvernement : »Trimestre anti-inflation »

Nouveau gadget du gouvernement : »Trimestre anti-inflation »

Face à l’inflation alimentaire en France, qui Qui est de l’ordre de 15 % en février, le gouvernement invente un nouveau gadget : le trimestre anti inflation. En réalité après l’abandon du panier anti inflation dont ne voulaient ni les producteurs ni les distributeurs, le gouvernement lance une idée complètement tordue. En effet pourquoi seulement sur un trimestre dans la mesure où aux 15 % déjà enregistrés sur un an devront s’ajouter aux 10 % d’augmentation prochaine. Soit 25 % pratiquement sur deux ans. Le gouvernement a donc annoncé, lundi 6 mars, la mise en place d’un « trimestre anti-inflation » dans les supermarchés avec « un niveau de prix le plus bas possible » sur une sélection de produits.

Cette opération, qui s’appliquera sur des produits dont la sélection sera laissée aux distributeurs, entrera en vigueur dans les prochains jours, a précisé le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, lors d’un point presse à l’issue d’une réunion avec les distributeurs. Elle restera donc effective jusqu’au mois de juin.

Dès les prochains jours et jusqu’au mois de juin, les distributeurs proposeront « un niveau de prix le plus bas possible » sur un nombre « élevé » de produits qu’ils sélectionneront, a annoncé lundi Bruno Le Maire. L’effort sera « pris sur les marges des distributeurs », et représentera « plusieurs centaines de millions d’euros », a affirmé le ministre à Bercy.

« Chaque distributeur fera les efforts qu’il souhaite sur un certain nombre de produits qu’il définira », a-t-il résumé en présence d’Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée notamment des PME et du Commerce, et de représentants du secteur de la distribution. « Je crois à la liberté de commerce, on ne va pas fixer les prix… On ne fixe pas les prix administrativement », a ajouté le ministre.  » Nous nous assurerons simplement que les engagements pris par les distributeurs seront respectés. » Pour cela, Bruno Le Maire a assuré que les services de son ministère, particulièrement la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, effectueraient des contrôles dans les supermarchés afin de s’assurer du respect de ces engagements.

Enterrement du panier anti-inflation « bidon »

Enterrement du panier anti-inflation « bidon »


Finalement pour ne pas tomber dans le ridicule, le gouvernement abandonne son idée  » bidon » de panier anti inflation. Le relais devrait toutefois être pris par de grands distributeurs qui promettent une centaine d’articles essentiels ne dépassant pas deux euros.

Dans les faits, l’analyse de nombre de caddies démontre par exemple qu’en choisissant des produits les moins chers aujourd’hui on parvient déjà à ne pas dépasser en moyenne deux euros. Ainsi le prix des caddies moyens de 50 articles tournent autour de 100 €.

En outre, ce concept de prix ne dépassant pas de deux euros dépend essentiellement aussi des conditions du packaging. Si il y a moins de marchandises dans l’emballage, il y a forcément une différence de prix par au rapport produit habituel.

Le gouvernement a donc tranché : il n’y aura pas de panier anti-inflation commun à l’ensemble des distributeurs, contrairement à ce qui avait été avancé par les différents ministres depuis décembre. Au Figaro, le ministère de l’Économie affirme privilégier une formule au cas par cas, ce qui permet selon eux de pouvoir toucher plus de produits, et sur une durée plus longue, de minimum trois mois. «En définitive, les consommateurs sont gagnants, garantit-on à Bercy. Ce panier ne constitue pas une finalité, mais un outil pour faire baisser la facture, et cela va être possible grâce à ce dispositif.»

Le gouvernement des initiatives aux distributeurs de créer ou non des paniers anti inflation
Chez Carrefour, cela concernerait cent produits du quotidien (farine, biscuits, lessive, couches) et cent autres labellisés «sains» (yaourts, œufs, légumes frais, pain, lait, céréales), le tout avec un Nutri-Score A et B, dans les marques Carrefour et Simpl. La composition de ce panier «essentiel et nutrition» a été déterminée au cours de tables rondes avec les clients. Il sera commercialisé dans les linéaires de ses 5945 magasins français d’ici dix jours, indique Alexandre Bompard. Ce dernier précise que cela représente un investissement de «plusieurs dizaines de millions d’euros».

Dans le même temps, Intermarché lance ce dimanche 5 mars, sa campagne avec 500 produits anti-inflation, dont 470 à ses marques et 30 aliments frais de rayons traditionnels – viande, poisson, fruit ou légumes. «C’est grâce à ses propres usines et à son travail de compression des marges, qu’Intermarché peut proposer à ses clients des produits à ses marques de distributeur à prix accessibles», écrivent-ils dans le communiqué.

Encore un coup de massue sur les prix des denrées alimentaires

L’inflation a encore subi un coup d’accélérateur en février, de 6,2% sur un an, après 6% en janvier. Une hausse imputable au bond des tarifs de l’alimentation de 14,5% sur un an, d’après l’Insee. En réponse, en début de semaine, le ministre de l’Économie a promis la mise en place prochaine d’un dispositif qui protège «tous les Français». Bruno Le Maire évoquait la volonté «d’offrir une porte de sortie à tous les consommateurs qui peinent à boucler les fins de mois», assurant au passage que «tout le monde est touché par l’inflation alimentaire». Il appelait alors distributeurs et industriels à «faire leur part du chemin». Et d’insister : «Tout ne peut pas être payé par l’État».

La FNSEA contre le panier anti-inflation

La FNSEA contre le panier anti-inflation


Interview dans la Tribune
. La patronne de la FNSEA se déclare contre l’idée d’un panier anti inflation

CHRISTIANE LAMBERT – Il faut que l’alimentation soit payée à sa juste valeur, nous ne voulons pas être la variable d’ajustement. Idem pour le panier anti-inflation, nous sommes contre. Il va conduire à une augmentation des importations dont certaines ne respectent pas les normes de production et peut mener, à terme, à la perte de notre souveraineté alimentaire en détruisant de la valeur agricole et alimentaire. Comment un distributeur peut-il proposer plus de 700 produits issus de l’agriculture biologique à moins de 2 euros alors que la filière traverse une grave crise ? Ou proposer de la viande de porc trois fois moins chère que de l’alimentation pour chien ? En plus, ce panier est ouvert à tout le monde, c’est scandaleux ! Il faut le cibler pour les personnes les plus précaires. Pour cela, nous nous mobilisons pour un chèque alimentaire durable en faveur des plus démunis.


Parmi tous les combats que vous menés, lequel vous rend la plus fière ?

À titre personnel, c’est la campagne pour les élections en chambre d’agriculture en 2018. Une campagne électorale, c’est aléatoire. Les journalistes prédisaient que nous allions régresser et nous avons au contraire progresser. Pour moi, c’était un défi parce que je n’aime pas perdre, je suis une joueuse de handball et j’ai la culture du résultat. C’est une vraie satisfaction d’avoir gagné car cela nous a laissé les mains libres pour agir.

Les sécheresses de cet été ont été encore plus intenses que les précédentes. Comment le syndicat accompagne les agriculteurs dans ces bouleversements climatiques ?
La FNSEA a organisé le « Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique » qui vise à donner plus de robustesse et de capacité de résistance aux exploitations, notamment en raison du changement climatique. Nous avons changé le système assurantiel pour mieux gérer les risques climatiques, nous avons établi un diagnostic de toutes les améliorations nécessaires en vue de la transition écologique selon les filières et selon les secteurs. Le dernier point est la gestion de l’eau : le but est de stocker l’eau quand elle est en excès pour l’utiliser quand il n’y en a pas.

Vous disiez vouloir améliorer l’image des agriculteurs, pensez-vous qu’elle a changé pendant votre mandat ?
Je pense que nous avons réussi à changer en partie cette image, car nous avons beaucoup parlé de l’alimentation et cela a reconnecté les Français avec l’agriculture. Si vous voulez manger local, bio, label rouge, c’est forcément un peu plus cher. J’ai été très souvent identifiée comme la voix des agriculteurs. Il y a des jugements qui sont durs parfois, mais les gens qui critiquent les agriculteurs ne connaissent pas tous les efforts qu’ils font au quotidien. Je voulais surtout que le monde extérieur au secteur agricole comprenne les problématiques de ce secteur d’activité en les expliquant avec des termes simples.
Le projet de réforme du système des retraites déchaîne les passions. Or il y avait beaucoup à faire pour celle des agriculteurs…
Oui, c’est un autre chantier auquel je tenais. Les agriculteurs sont passés à 85% du SMIC net et, surtout, notre retraite n’est plus calculée sur toute notre carrière mais sur nos 25 meilleures années comme les autres métiers (loi adoptée par le Sénat le 1er février dernier, ndlr). Nous étions très en retard.


Vous avez récemment manifesté contre le refus de prolonger la dérogation de l’utilisation des néonicotinoïdes sur la filière betterave, pourquoi ?

Les néonicotinoïdes ont été le déclencheur mais il y a aussi d’autres produits qui ont été supprimés pour d’autres cultures, en particulier pour les productions de cerise, d’endives ou de pommes de terre. Quand on perd ces filières, on ne les retrouve jamais. Je comprends cette norme et je suis personnellement engagée dans la lutte contre le changement climatique, mais toute la difficulté est d’accorder les règles de production avec les autres pays, qui, pour la plupart, ne sont pas aussi strictes que celles en vigueur en France. C’est l’une des conditions pour continuer de produire en France. La pénurie de moutarde observée pendant la crise sanitaire est un bon exemple. Tout le monde pensait que nous la produisions en France, alors que l’interdiction de l’utilisation des pesticides en 2019 a fait bondir les coûts et les prix de la moutarde française, qui est devenue moins compétitive que la moutarde provenant des pays autorisant les traitements chimiques. Ce qui a conduit à des importations massives du Canada.

Pour rester sur l’interdiction de l’usage de certains pesticides, l’Anses a annoncé hier vouloir retirer le S-métolachlore, un désherbant courant en France utilisé sur le maïs ou encore le tournesol, en raison de fortes concentrations retrouvées dans l’eau. Quel est votre regard là-dessus ?

Je suis actuellement à Bruxelles pour entendre ce que l’Agence européenne de sécurité alimentaire (efsa) va dire à ce propos. Si ce produit est retiré, il faut que ce soit aussi le cas dans toute l’Europe et pas seulement en France, sinon ça ne tient pas la route, ce n’est pas possible. La France ne peut pas être la seule à interdire ce désherbant, ma réponse est aussi simple que cela.

Vous avez souvent insisté sur l’importance de la souveraineté alimentaire, pourquoi ?
L’alimentation est un outil politique et une menace : Vladimir Poutine en a fait une arme. Il ne faut pas que la France soit le pays de la délocalisation. Jamais le mot souveraineté n’a été autant employé et pourtant jamais nos productions n’ont autant baissé. Je voulais que le mot souveraineté soit inscrit dans l’intitulé du ministère de l’Agriculture, pour le symbole. Les questions de souveraineté sont remontées au-dessus de la pile avec la crise Covid et la guerre en Ukraine. C’est dramatique, mais c’est souvent quand il y a des crises qu’on se recentre sur l’essentiel, c’est-à-dire manger.
Je dis qu’il faut manger français, mais je suis présidente du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne (COPA) aussi. Si on achète des produits européens c’est bien, c’est l’espace géographique où il y a le plus d’harmonisation de normes.
Autre enjeu des prochaines années : la question du renouvellement des générations, comment faire pour attirer les jeunes vers l’agriculture ?
Il faut donner confiance aux gens qui investissent, qu’ils aient des perspectives d’amélioration de leurs revenus, de la considération… Si on perd trop d’agriculteurs, l’agriculture française sera celle des grands espaces mais vides. Moi, j’ai envie de dire qu’il y a de la place pour tous les profils, pour toutes les productions : bio, conventionnel ou SIQO (signes d’identification de qualité et d’origine, ndlr). Il y a trois grands piliers importants : la souveraineté, la reconnaissance et la rémunération. Il faut accompagner les nouvelles installations, et il faut que les Français soutiennent les agriculteurs en priorisant les produits français.

Qu’allez-vous faire maintenant ?
Rien. Tricoter. Je lève le pied mais je ne raccroche pas, je resterai présidente de la COPA (Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne) jusqu’à 2024 et je prépare la transmission de notre exploitation à mon fils et une employée.

États-Unis :un plan anti-inflation et de transition écologique

États-Unis :un  plan anti-inflation et de transition écologique

 

Le professeur Robert Bell, Brooklyn College, City University de New-York,  explique dans une tribune au « Monde », pourquoi selon lui la loi votée au mois d’août aux Etats-Unis révolutionne l’approche de la lutte contre le réchauffement climatique.

 

Bien que l’existence d’une crise climatique soit de plus en plus reconnue, les solutions largement débattues pour y faire face – taxes sur le carbone et marché du carbone – n’ont tout simplement pas réussi à s’imposer à une échelle permettant de résoudre le problème.

L’Inflation Reduction Act (IRA), la loi sur la réduction de l’inflation signée par le président américain Joe Biden le 16 août, promeut une transformation verte selon une approche totalement inverse à celles qui ont échoué. Si cette approche était suivie par d’autres pays, le monde pourrait peut-être échapper au pire du réchauffement climatique ! Voici pourquoi.

Premièrement, cette loi est votée… alors que le marché carbone et la taxe sur le carbone n’ont jamais été adoptés au niveau national aux Etats-Unis. Certes elle est passée de justesse au Sénat, 51 voix contre 50, le 7 août. Mais le vote de la Chambre des représentants, le 12 août, était couru d’avance.

En signant la loi quatre jours plus tard, Joe Biden a lancé le plus gros investissement dans la transformation verte de l’histoire des Etats-Unis : 369 milliards de dollars sur dix ans, soit suffisamment longtemps pour rendre la transformation énergétique irréversible. Les chercheurs de Princeton ont estimé que cette somme d’argent fédéral engendrerait 3 500 milliards de dollars (environ autant en euros) d’investissements dans les infrastructures énergétiques d’ici à 2032 (« Preliminary Report : The Climate and Energy Impact of the Inflation Reduction Act of 2022 », août 2022, Princeton University Zero Lab).




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