Archive pour le Tag 'Antarctique'

Antarctique: fonte accéléré des glaces

Antarctique: fonte accéléré des glaces

Les chercheurs du British Antarctic Survey ont averti que l’humanité avait « perdu le contrôle » du sort des plateformes de glace, ces gigantesques structures gelées flottant en marge de l’inlandsis principal et qui jouent un rôle stabilisateur en retenant la dérive et la fonte des glaciers dans l’océan.

Alors que l’Antarctique a déjà connu une perte de glace accélérée au cours des dernières décennies, les scientifiques ont déclaré que la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental – qui contient suffisamment d’eau pour élever le niveau des océans de plusieurs mètres – pourrait s’approcher d’un « point de bascule » climatique.

Même dans un scénario où les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont réduites et où le réchauffement reste dans les limites de l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris – à savoir 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle -, leurs résultats sont sensiblement identiques. Même dans le meilleur des cas, le réchauffement des océans pourrait s’avérer trois fois plus rapide au XXIe siècle qu’au XXe siècle.

Environnement-Arctique et antarctique : Accélération de la fonte des banquises

Environnement-Arctique et antarctique : Accélération de la fonte des banquises

L’océan Arctique se réchauffe bien plus vite que prévu par les modèles climatiques retenus par les experts des Nations unies, accélérant la fonte de la banquise, avertissent deux études suédoises parues mardi.

Le rôle des eaux profondes circulant sous l’Arctique en provenance de l’Atlantique est sous-évalué par les modèles de l’ONU, concluent-ils. «On est sûrs que ce qui se passe dans l’Arctique en vrai ne se passe pas comme dans les modèles», a affirmé Céline Heuzé à l’AFP. «Les prévisions qui sont partagées par le GIEC sont un petit peu trop optimistes. Ça va être encore pire et plus rapide que prévu».

Le décalage entre ces conclusions et les prévisions est dû au manque d’expéditions et d’observations sur place.

La surface de la banquise a déjà été réduite en moyenne de 9% en hiver et de 48% en été depuis les premières photographies satellites en 1979, quand son épaisseur a diminué de 66%, rappelle l’une des études. Une carence aggravée par le manque d’accès aux données russes, plus encore avec l’annulation des expéditions en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine.

Déjà l’année dernière, une étude avait révélé que l’atmosphère de l’Arctique s’était réchauffé quatre fois plus vite qu’ailleurs au cours des quarante dernières années, soit le double par rapport aux modélisations retenues par le GIEC.

Contrairement à l’atmosphère qui ne réchauffe la surface de l’Arctique qu’au printemps et en été, le réchauffement de l’océan provoque une fonte de la banquise toute l’année et notamment en hiver.

La disparition de la banquise accélère le réchauffement du fait d’un phénomène appelé «amplification arctique». Celui-ci se produit lorsque la banquise, qui réfléchit naturellement la chaleur du soleil, fond et redevient de l’eau de mer sombre qui absorbe plus de rayonnements solaires et se réchauffe.

Si la banquise de l’océan arctique (pôle nord) connaît une diminution continue et impressionnante depuis plus de 40 ans de relevés, il est plus difficile de statuer sur la glace de mer présente au pôle sud, en Antarctique. Cependant, les dernières années montrent une réduction record de sa superficie

Dans l’hémisphère sud, les saisons sont opposées, c’est à dire que le printemps débute lorsque l’automne arrive dans l’hémisphère nord. Autrement dit, mi-septembre correspond au maximum d’étendue de glace de mer dans l’hémisphère sud et en février pour le minimum.

De plus, contrairement à l’Arctique, les vents et les courants océaniques spécifiquement liés à l’océan Austral et à l’Antarctique ont une forte influence sur l’étendue de la banquise. En effet, la glace de mer dans l’Arctique est entourée de terres, tandis que la glace de mer dans l’Antarctique n’est entourée que d’océan et peut donc s’étaler plus librement.

Dans certaines régions, la banquise antarctique fond complètement en été. En hiver, le climat froid dans tout l’Antarctique favorise la formation rapide de nouvelle banquise. À son maximum, la couverture de glace de mer dans l’Antarctique est généralement comprise entre 18 et 20 millions de kilomètres carrés. En été, elle diminue à environ 3 millions de kilomètres carrés, affichant une variabilité annuelle beaucoup plus naturelle que la glace dans l’Arctique.

De plus, la banquise antarctique est beaucoup plus mince que son homologue arctique et n’apparaît que de façon saisonnière – ce qui explique pourquoi, pendant très longtemps, son évolution a été considérée comme impossible à prévoir au-delà de quelques jours. Ces dernières années, cependant, la science a découvert plusieurs mécanismes permettant de prédire le développement de la glace de mer à des échelles de temps saisonnières, une information précieuse pour la navigation.

Antarctique : record de température à 18,3° !

Antarctique :  record de température à 18,3° !

 

Un peu partout la température atteint des records en hausse depuis plus de 100 ans; c’est vrai en Europe mais aussi dans l’Antarctique argentine qui  a connu jeudi sa journée la plus chaude depuis le début des relevés météorologiques dans la zone, a annoncé le Service de météorologie national. A la mi-journée, sur la base Esperanza, une station scientifique, la température a atteint 18,3 degrés. Selon l’institut météorologique, il s’agit d’un record depuis 1961. Le précédent était de 17,5 degrés, le 24 mars 2015.

Sur la base de Marambio, une autre station scientifique, la température a atteint 14,1 degrés, un record pour un mois de février depuis 1971. Le record précédent remontait au 24 février 2013, avec 13,8 degrés.

L’Argentine est présente depuis 114 ans dans l’Antarctique, où elle dispose de plusieurs bases scientifiques. Elle est signataire du Traité sur l’Antarctique entré en vigueur en juin 1961, qui interdit toute militarisation du continent, le réservant «aux seules activités pacifiques».

L’avenir de l’antarctique se décide aujourd’hui

L’avenir de l’antarctique se décide aujourd’hui

C’est le cri d’alarme de climatologue Jean Jouzel, climatologue,

 

« Ce sont les gaz à effet de serre émis dans les prochaines décennies qui vont décider du sort de l’Antarctique. Si nous dépassons deux degrés ou deux degrés, cette instabilité, cette faiblesse du glacier de Thwaites (qui menace de se détacher), va se concrétiser par le détachement d’une large part de l’Antarctique de l’ouest. Si le réchauffement est important, on peut craindre une fonte d’une partie du Groenland à l’échelle millénaire. Tout cela paraît lointain, mais c’est nous qui en décidons aujourd’hui », a poursuivi le glaciologue.

L’élévation du niveau de la mer « a déjà pris 20 cm depuis le début du siècle dernier. On ira très probablement au-delà de 50 cm à un mètre d’ici la fin du siècle. »

Ce sont déjà de nombreuses villes, Tokyo, Bangkok, Miami, New York, Dakar, qui sont à risques, par rapport à une élévation du niveau de la mer. Ce sont des populations très importantes qui souffriront de l’élévation de la mer.

« Il faut tout faire pour limiter le réchauffement climatique maintenant », a martelé le scientifique. Le réchauffement climatique n’est pas « réversible »« Pour limiter cette contribution, il faut limiter le réchauffement climatique lui-même. Plus le réchauffement climatique sera important, plus les risques de fonte de ces calottes glaciaires seront là. La sagesse, c’est de regarder notre façon de nous développer. Nous disons la même chose depuis trente ans. S’adapter à un changement climatique sera pratiquement impossible dans certaines régions », a-t-il conclu.

Antarctique : la banquise se rétrécît

Antarctique : la banquise se rétrécît

 

Le réchauffement climatique affecte dangereusement les pôles. Pour l’arctique , en 1980, l’épaisseur moyenne de la banquise arctique varie de 1,89 à 2,62 m, en 2012 : de 1 à 1,72 m. par ailleurs, avec 5,47 millions de km² mesurés le 1er janvier, l’étendue de la banquise de l’Antarctique n’a jamais été aussi faible à cette époque de l’année depuis le début des mesures par satellite il y a 40 ans, relève Météo France mardi 8 janvier. Les régions polaires sont au cœur du changement climatique qui touche l’ensemble de la planète, car c’est là où l’impact y est le plus fort. En effet, l’amplification polaire du changement climatique, qui conduit les hautes latitudes à se réchauffer près de deux fois plus vite que les régions tempérées, entraîne la diminution progressive de certaines zones englacées : dans l’hémisphère nord, l’inlandsis groenlandais et la banquise arctique estivale ; dans l’hémisphère sud, certaines zones de la calotte glaciaire antarctique. Dans le cas de la banquise arctique, la diminution en été est actuellement si rapide qu’on se pose avec pertinence la question de savoir si celle-ci disparaîtra complètement dans la prochaine décennie. Ce réchauffement touche également en permanence les sols gelés. En effet, un autre aspect inquiétant, et certainement moins connu, de ce réchauffement, sont les modifications très nettes constatées, en Arctique, sur les sols gelés. Ces sols, gelés sur plusieurs centaines de mètres, et qui dégèlent habituellement à la saison “chaude” sur un mètre de profondeur environ, présentent depuis quelques années des effondrements très nets, signes de dégel plus profond. Pour l’antarctique, la surface de glace se réduit dangereusement aussi.  Le précédent record bas date de 2017 : l’étendue de glace était alors plus grande de 300 000 km². Le prévisionniste, qui se base sur les mesures du National Snow and Ice Data Center (centre national de données sur la neige et la glace) américain, note que le déficit de banquise par rapport aux normales mesurées entre 1981 et 2010 atteint 1,88 millions de km², « ce qui représente un manque de 26 % de l’extension moyenne attendue à cette période de l’année ». Le pire est sans doute à venir, car la fonte des glaces se poursuit en raison de l’été sur place. « Il reste encore plusieurs semaines avant le minimum annuel mesuré entre fin février et début mars », rappelle ainsi Météo France, qui souligne que le précédent record bas date du 3 mars 2017. La banquise antarctique s’étendait alors sur de 2,10 millions de km².




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