Archive pour le Tag 'annuelles'

SNCF: des grèves annuelles depuis 1947

 SNCF: des grèves annuelles  depuis 1947

 

C’est même presque devenu une sorte de rituel. Officiellement les syndicats gauchistes qui perpétuent la tradition considèrent que la grève des cheminots est un outil qui sert la corporation mais aussi la totalité des salariés français. Ou comment justifier ce qui relève en réalité du poujadisme et de la politique. L’idéologie en effet des syndicats gauchistes est une sorte d’amalgame entre des intérêts corporatistes et une idéologie révolutionnaire. Contrairement aux apparences, les syndicats gauchistes ne souhaitent pas de résultats positifs. Il souhaite faire des mécontents, de plus en plus de mécontents pour faire adhérer à leur utopie anticapitaliste, anti impérialiste, anti progressiste. Bref un chemin connu qui mène tout droit au déclin et à la dictature comme en Chine, en Russie ou à Cuba. Des grèves qui progressivement tue l’entreprise et en même conduit à la suppression du statut du cheminot. Qui va maintenant entraîner la restriction du droit de grève. Bref, un bilan catastrophique sur le plan économique, social et démocratique. Une catastrophe aussi pour le syndicalisme gauchiste.*

Une base donnée, en libre accès et publiée par l’entreprise ferroviaire, recense toutes les journées de travail perdues par les cheminots, quand ils font grève. On voit bien que tous les ans, il y a au moins un mouvement social à la SNCF. Mais c’est très variable. Il s’agit parfois d’un seul mouvement, localisé dans une région et sur un seul corps de métier. On ne parle pas de grève nationale tous les ans. Si on fait une moyenne, depuis 1947, chaque agent de la SNCF a fait grève un jour et demi par an.

Certains mouvements ont été particulièrement suivis. En 1968, année marquée par une immense révolte dans toute la France et une grève générale, chaque cheminot a arrêté le travail 14 jours en moyenne. En tout, quand on cumule tous les grévistes, la SNCF a enregistré cette année-là 4 680 000 journées non travaillées. Cela reste une année record. Sur les deux autres marches du podium, on retrouve les années 1947 et 1953, marquées par des mouvements sociaux nationaux et des grèves à répétition. Récemment, en 2019, contre la réforme des retraites, les cheminots ont battu un record avec plus de 30 jours de grève d’affilée. Au contraire, c’est en 1956 que les agents se sont le moins mobilisés : 2 500 journées de grève déposées.

 

*Selon une étude du ministère du Travail3 publiée en 2023, le taux global de syndicalisation, public et privé confondus, est passé de 11 % à 10,3 % entre 2013 et 2019. Il est tombé sous les 8 % dans le privé, pour une population active évaluée à 26,9 millions (Insee, 2019)

Le 11 décembre 2018, la CFDT devient le 1er syndicat français, secteur public et privé confondus.

Le 21 mai 2021 la mesure de l’audience syndicale confirme un second recul consécutif de la CGT. Sur 14,11 millions de salariés inscrits, et avec une participation de 38,24 %, la CFDT conforte sa première place avec 26,77 % des voix (+ 0,4 % par rapport à 2017), devant la CGT 22,96 % (- 1,89 %), FO 15,24 % (- 0,35 %), la CFE-CGC 11,92 % (+ 1,25 %), la CFTC 9,50 % (stable). L’UNSA 5,99 % (+ 0,64 %) et Solidaires 3,68 % (+ 0,22 %) ne franchissent pas le seuil national de représentativité (fixé à 8 %).

Dans les années 1945, la CGT était hégémonique, les autres syndicats ne jouant qu’un rôle très marginal. Depuis, la CGT s’écroule avec seulement 25 % des voix des salariés français devancée désormais par la CFDT. Même à la SNCF un de ses bastions la CGT dégringole chaque année pour ne représenter que 32 % des cheminots.

Fin du rituel des négociations annuelles dans la grande distribution ?

Fin du rituel des négociations annuelles dans la grande distribution ?


Les négociations entre les industriels et la grande distribution se déroule chaque année ensuite la tarification négociée est ainsi bloquée pour un an. Par les distributeurs demandent une totale liberté de négociation est en permanence avec les industriels afin de tenir compte de la confiture économique. Le gouvernement qui jusque-là était opposé à cette orientation pour protéger notamment l’agriculture mais aussi les industriels s’apprêteraient à supprimer le rituel annuel. En clair les partenaires économiques pourraient négocier tout au long de l’année.

Olivia Grégoire, la ministre du Commerce, a annoncé ce lundi le lancement d’une «mission gouvernementale transpartisane pour réfléchir à une réforme du cadre global des négociations commerciales ». Elle intervenait dans le cadre des débats au Parlement sur le projet de loi visant à avancer de six semaines les négociations annuelles 2024, avec l’espoir d’accélérer la baisse des prix en rayon: la date butoir passe au 31 décembre pour les PME (plus 350 millions d’euros de chiffre d’affaires), au 15 janvier pour les autres.

L’organisation des négociations autour d’une date butoir annuelle est une exception française. Ailleurs en Europe, distributeurs et enseignes négocient toute l’année au gré de l’évolution des prix. C’est déjà le cas en France pour les marques de distributeurs. «Un acteur qui gagne sa négociation en bénéficie pendant un an. À l’inverse, un acteur qui perd sa négociation en souffre pendant un an. Cette date est un amplificateur de tensions», résume Guillaume Kasbarian, le président de la commission des affaires économiques.




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