Archive pour le Tag 'annonces'

Crise Agriculture : les annonces de Gabriel Attal

Crise Agriculture : les annonces de Gabriel Attal

La mesure la plus connue concerne l’annulation de la hausse de la taxe du gazole non routier. La seconde vise au renforcement de la loi et Egalim pour mieux prendre en compte le coût des productions et donc les revenus des agriculteurs; enfin, il y a une série de simplifications de procédures envisagées et des aides particulières en fonction des secteurs. Autant de mesures qu’il conviendra évidemment d’approfondir et de confirmer et qui vont amener vraisemblablement les agriculteurs à prolonger leur mouvement sur au moins encore une semaine

Annulation de la hausse de la taxe du gazole non routier (GNR)

Gabriel Attal a annoncé son annulation pure et simple : «On va arrêter avec cette trajectoire de hausse du GNR». Autre point central, les remises de taxe sur ce GNR seront déduites à l’achat, et non plus après coup sur justificatif, dans les prochains mois. «D’ici à l’été, quand vous serez livrés de votre carburant, la déduction sera faite immédiatement et l’État compensera le distributeur pour la déduction. C’est une mesure de simplification et de trésorerie», a détaillé le premier ministre sur ce dossier très technique.

Dix mesures de simplification immédiates

Le gouvernement va prendre «dix mesures de simplification immédiate», par décret, dès ce samedi, a annoncé Gabriel Attal. Le délai exceptionnel pour les autorisations de retenues d’eau sera notamment ramené à deux mois au lieu de quatre, et les recours vont être simplifiés par la suppression d’un échelon administratif. Sur ce même sujet, une «présomption d’urgence» va être créée «pour que le juge se prononce en moins de dix mois» contre un recours.

Le contrôle administratif des exploitants ne pourra pas avoir lieu plus d’une fois par an.
Le e premier ministre a également annoncé une simplification des réglementations sur les haies (une seule au lieu de 14 à l’heure actuelle), la sortie «d’un certain nombre d’incohérences sur le débroussaillement» et une «pause» sur le sujet des zones humides pour discuter du zonage.


Une simplification de la PAC

Gabriel Attal A également manifester son intention de simplifier l’application de la politique agricole commune, il «s’engagera sur ce sujet la semaine prochaine au Conseil européen». Le président devrait également demander une nouvelle dérogation sur la question des jachères.


Une aide d’urgence de 50 millions d’euros pour la filière bio

Le gouvernement va débloquer 50 millions d’euros d’aide d’urgence pour le bio, a promis Gabriel Attal. Une enveloppe qui permettra de venir au chevet de cette filière en difficulté. Le gouvernement s’était déjà engagé en 2023 à leur verser 94 millions d’euros.

Hausse des aides d’urgence pour les maladies bovines

L’hôte de Matignon a aussi annoncé une augmentation des indemnisations pour soutenir les exploitations les plus en difficulté face à la maladie hémorragique épizootique (MHE), une nouvelle pathologie qui affaiblit les vaches. Gabriel Attal a par ailleurs évoqué un «budget de 50 millions d’euros» et promis une «augmentation du taux d’indemnisation à 90%» pour les éleveurs touchés par cette maladie apparue dans des élevages du sud-ouest. Et ce, quelques jours après avoir fixé à 80% l’indemnisation de la valeur des vaches mortes et des frais vétérinaires.

«Opposition» à la signature du Mercosur
«La France s’oppose de manière très claire» à «la signature» de l’accord commercial controversé entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur, a fait valoir Gabriel Attal. «Je le redis ici de manière très claire, très nette.
Outre les annonces, le premier ministre a également critiqué, sur un plan plus politique, «celles et ceux qui opposent la défense de nos agriculteurs et la défense de l’environnement», considérant que les agriculteurs étaient «les premières victimes de la dégradation de l’environnement». «Dans les priorités de notre action, ne pas laisser notre agriculture à la merci de la concurrence déloyale est un enjeu absolument majeur», a-t-il aussi dit .

Crise Agriculture : les annonces de Gabriel Attal

Crise Agriculture : les annonces de Gabriel Attal

La mesure la plus connue concerne l’annulation de la hausse de la taxe du gazole non routier. La seconde vise au renforcement de la loi et Egalim pour mieux prendre en compte le coût des productions et donc les revenus des agriculteurs; enfin, il y a une série de simplifications de procédures envisagées et des aides particulières en fonction des secteurs. Autant de mesures qu’il conviendra évidemment d’approfondir et de confirmer et qui vont amener vraisemblablement les agriculteurs à prolonger leur mouvement sur au moins encore une semaine

Annulation de la hausse de la taxe du gazole non routier (GNR)

Gabriel Attal a annoncé son annulation pure et simple : «On va arrêter avec cette trajectoire de hausse du GNR». Autre point central, les remises de taxe sur ce GNR seront déduites à l’achat, et non plus après coup sur justificatif, dans les prochains mois. «D’ici à l’été, quand vous serez livrés de votre carburant, la déduction sera faite immédiatement et l’État compensera le distributeur pour la déduction. C’est une mesure de simplification et de trésorerie», a détaillé le premier ministre sur ce dossier très technique.

Dix mesures de simplification immédiates

Le gouvernement va prendre «dix mesures de simplification immédiate», par décret, dès ce samedi, a annoncé Gabriel Attal. Le délai exceptionnel pour les autorisations de retenues d’eau sera notamment ramené à deux mois au lieu de quatre, et les recours vont être simplifiés par la suppression d’un échelon administratif. Sur ce même sujet, une «présomption d’urgence» va être créée «pour que le juge se prononce en moins de dix mois» contre un recours.

Le contrôle administratif des exploitants ne pourra pas avoir lieu plus d’une fois par an.
Le e premier ministre a également annoncé une simplification des réglementations sur les haies (une seule au lieu de 14 à l’heure actuelle), la sortie «d’un certain nombre d’incohérences sur le débroussaillement» et une «pause» sur le sujet des zones humides pour discuter du zonage.


Une simplification de la PAC

Gabriel Attal A également manifester son intention de simplifier l’application de la politique agricole commune, il «s’engagera sur ce sujet la semaine prochaine au Conseil européen». Le président devrait également demander une nouvelle dérogation sur la question des jachères.


Une aide d’urgence de 50 millions d’euros pour la filière bio

Le gouvernement va débloquer 50 millions d’euros d’aide d’urgence pour le bio, a promis Gabriel Attal. Une enveloppe qui permettra de venir au chevet de cette filière en difficulté. Le gouvernement s’était déjà engagé en 2023 à leur verser 94 millions d’euros.

Hausse des aides d’urgence pour les maladies bovines

L’hôte de Matignon a aussi annoncé une augmentation des indemnisations pour soutenir les exploitations les plus en difficulté face à la maladie hémorragique épizootique (MHE), une nouvelle pathologie qui affaiblit les vaches. Gabriel Attal a par ailleurs évoqué un «budget de 50 millions d’euros» et promis une «augmentation du taux d’indemnisation à 90%» pour les éleveurs touchés par cette maladie apparue dans des élevages du sud-ouest. Et ce, quelques jours après avoir fixé à 80% l’indemnisation de la valeur des vaches mortes et des frais vétérinaires.

«Opposition» à la signature du Mercosur
«La France s’oppose de manière très claire» à «la signature» de l’accord commercial controversé entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur, a fait valoir Gabriel Attal. «Je le redis ici de manière très claire, très nette.
Outre les annonces, le premier ministre a également critiqué, sur un plan plus politique, «celles et ceux qui opposent la défense de nos agriculteurs et la défense de l’environnement», considérant que les agriculteurs étaient «les premières victimes de la dégradation de l’environnement». «Dans les priorités de notre action, ne pas laisser notre agriculture à la merci de la concurrence déloyale est un enjeu absolument majeur», a-t-il aussi dit .

Meurtre de Thomas à Crépol: Encore des annonces de fermeté de façade

Meurtre de Thomas à Crépol: Encore des annonces de fermeté de façade

Comme à chaque événement de caractère tragique, le gouvernement délègue un porte-parole pour tenter d’apaiser la douleur en même temps que la colère. Et cette fois, c’est Olivier véran qui s’est déplacé. Et il a encore promis des réponses de la police et de la justice « rapides et fortes ».

La même rengaine chaque fois. Malheureusement la justice ne s’est pas être rapide; il faudra des mois et les mois voire davantage pour attendre un procès. Et tout cela se terminera par des peines de prison nullement proportionnée à l’ampleur de la violence et pour beaucoup des acteurs avec surtout du sursis. Mais la fermeté affichée d’Olivier Véran peine à calmer la colère des habitants

Notant qu’il aura fallu plus d’une semaine après le drame pour que le gouvernement se décide enfin à dépêcher un représentant sur place.

Du coup gouvernement qui pratique l’attentisme contente de détourner l’attention sur l’autre violence de l’extrême droite qui, elle, instrumentalise l’événement.

Et dans ce cas la justice a effectivement puni rapidement et justement les extrémistes de droite. Mais pour les auteurs des violences notamment du meurtre de Thomas il faudra encore attendre.

Il y a évidemment un déni de réalité dans la réponse politique du gouvernement à propos du meurtre de Thomas 16 ans. L’adolescent a été poignardé à mort lors d’une expédition punitive d’une violence inouïe menée par une dizaine de jeunes munis de couteaux à la sortie du bal d’hiver de cette petite commune drômoise dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 novembre.

Les pouvoirs publics et les médias on vous du réduire l’affaire un fait divers mais la vérité oublie à constater qu’il s’agit d’un fait national éminemment politique.

Les succès de l’extrême droite ne serait faire oublier la violence et le caractère raciste des sauvages qui ont agressé les participants du bal privé de Crépol.

Élisabeth Borne et l’écologie : encore des annonces bidon

Élisabeth Borne et l’écologie : encore des annonces bidon

Comme c’était prévu la première ministre qui tente de reverdir la politique du gouvernement n’a rien annoncé de très nouveaux en matière d’écologie. Faute de deux stratégies volontaristes et efficaces; finalement, on s’est borné à déterminer surtout des perspectives de réduction des émissions. En fait une sorte de pronostic qui cache la misère de la politique réellement conduite. En outre une méthode à l’envers puisqu’on définit des objectifs théoriques de réduction des émissions polluantes et qu’on décide ensuite seulement d’en discuter avec chaque secteur. Évidemment, c’est l’inverse qu’il conviendrait de faire : d’abord discuter avec les filières des réductions concrètes souhaitables et possibles et ensuite seulement fixer des objectifs nationaux. Ou quand la technocratie prend la place des véritables experts.

Le plan d’action dévoilé par Elisabeth Borne et préparé par son secrétariat à la planification écologique propose pour la première fois des objectifs chiffrés pour les grands secteurs de l’économie à l’horizon 2030.

Pour se conformer aux objectifs européens, la France veut réduire de 50% ses émissions d’ici 2030, par rapport à 1990, pour atteindre 270 millions de tonnes de CO2 équivalent par an (MtCO2e/an), contre 408 millions en 2022, ce qui implique de les faire baisser à un rythme deux fois plus rapide qu’aujourd’hui.

Ce plan, qui doit encore être discuté avec les filières et passer par une loi climat-énergie au Parlement, compte notamment sur l’électrification des voitures et la covoiturage, mais aussi sur un effort sur la logistique (électrification ou passage à l’hydrogène des véhicules, report sur le fluvial et le ferroviaire…) dans un contexte de boom des livraisons à domicile.

Le projet présenté par Elisabeth Borne table aussi sur la disparition progressive des chaudières au fioul, dans le tertiaire comme le résidentiel, comme le prévoit déjà la loi qui interdit les nouveaux équipements… Mais aussi, nouveauté, il vise l’élimination des nouveaux équipements en chaudières à gaz, selon des modalités non encore définies. Une économie annuelle de 26 MtCO2e est espérée.

Dans l’industrie, le plan vise un gain de 24 MtCO2e en 2030 grâce à la décarbonation des gros sites, et -11 MtCO2e sur le reste du tissu industriel.

Ce panorama a été établi par les services de la Première ministre, dotés depuis 2022 d’un secrétariat général à la planification écologique, dirigé par Antoine Pellion et composé d’une quinzaine de conseillers.

Pour la plupart des propositions du gouvernement rien n’a été prévu pour le financement de cette pseudo nouvelle stratégie. Bref des annonces pour faire plaisir aux écolos et à Bruxelles

Cop 27: Macron, champion des annonces !

Cop 27: Macron, champion des annonces !

Le président de la république, en délicatesse actuellement avec l’opinion française tente de se refaire une santé en multipliant les effets d’annonce lors de la Cop 27.Des annonces qui ne l’engagent pas beaucoup comme ce rappel à l’ordre de la Chine et des États-Unis a contribué davantage au financement de la conversion climatique des pays en voie de développement.

Selon lui, l’Europe et la France seraient exemplaires et le nouvel objectif européen remarquable, avec une baisse programmée de 55 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 au lieu des 40 % prévus.

Macro oublie toutefois que la France n’a pas tenu ses objectifs en matière d’émissions polluantes et que le conseil d’État vient d’ailleurs d’infliger une amende à ce sujet

D’après Macron, l’Europe et la France à diminuer de 4 % par an leurs émissions annuelles au lieu de 2 % lors des années précédentes. Pierre Cannet, directeur du plaidoyer WWF France, est plus circonspect: «Le rythme d’installation des éoliennes terrestres risque d’être divisé par 3 si les annonces du chef de l’État en février dernier se confirment. Et le projet de loi de finances ouvre la porte à de nouvelles ristournes non ciblées vers les plus modestes sur les carburants fossiles», déplore-t-il.

Il n’empêche, la France incite les autres pays à renforcer leurs ambitions en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre.

Par ailleurs, l’Europe s’engage à ce que les fonds mondiaux consacrés à l’adaptation soient doublés d’ici à 2025, pour les porter à 40 milliards de dollars contre 20 milliards en 2019. Dans ce contexte, la France et l’Europe remplissent leurs engagements. Mais «les besoins sont estimés à 300 milliards de dollars par an d’ici à 2030», a ajouté Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU. Ce dernier souhaite aussi que les financements soient rééquilibrés entre l’atténuation (les techniques pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, comme le déploiement d’énergies renouvelables) et l’adaptation au changement climatique (les méthodes pour lutter contre ses effets, comme la reforestation ou la création de digues).

Le chef de l’État français a donné des pistes pour mobiliser davantage d’argent en faveur des pays africains et à revenus intermédiaires. il envisage une refonte des règles internationales pour modifier les financements multilatéraux dès le printemps 2023. Cela pourrait conduire les pays à suspendre le remboursement de leur dette quand ils subissent une catastrophe, a indiqué Emmanuel Macron qui veut restaurer un peu de «justice climatique». Mais la position du chef de l’Etat a été critiquée par des ONG françaises qui assurent qu’il ne répond pas à «l’urgence ». «Il faut revoir Bretton Woods (les accords de la finance internationale, NDLR)», a martelé Mia Mottley, qui par ailleurs ne tolère pas que les grandes compagnies pétrolières aient dégagé «200 milliards de dollars de profits au cours des trois derniers mois» et ne s’attendent pas à en verser au moins 10 % «à un fonds pour les pertes et préjudices».

Emmanuel Macron veut créer avec plusieurs pays des «contrats politiques et financiers» pour valoriser les réserves vitales de carbone et de biodiversité comme de vieilles forêts, des mangroves et des tourbières. Ces zones ont un double avantage: elles favorisent à la fois la biodiversité et la capture de carbone. Dans ce but, la France et le Gabon vont coorganiser un sommet sur la forêt à Libreville. Colombie, Philippines, États-Unis ou Rwanda sont concernés.

Par ailleurs, le chef de l’État a annoncé le développement de nouveaux contrats pour aider les pays à développer des énergies renouvelables et à sortir du charbon.

Bref, Macron propose une panoplie de mesures au plan international à leur que la transition écologique patine sérieusement en France où le concept de planification demeure très théorique

Covid Castex: des annonces contradictoires

Covid Castex: des annonces contradictoires

Les experts sont assez partagés sur la pertinence des nouvelles annonces de Jean Castex qui d’un côté prévoit la mise en œuvre du pass vaccinal et en même temps annonces la levée des mesures restrictives, en tout cas de la plupart dès février.

 

En fait, le clivage se situe entre optimiste et pessimiste, volontariste et prudent et entre pro et anti gouvernement; certains prennent en compte des données uniquement sanitaires quand d’autres intègrent  des données socio économiques. Le mot d’ordre chez certains est de redonner de l’espoir alors qu’on ne sait pas très bien comment peut tourner encore cette épidémie. Ce jeudi soir, Jean Castex a annoncé l’allègement progressif des contraintes sanitaires, tels que la fin du masque en extérieur et la fin des jauges le 2 février ou encore la réouverture des discothèques le 16 février

Outre-Manche, Boris Johnson a également annoncé ce mercredi la levée de l’essentiel des mesures de restriction. À partir du 27 janvier, le port du masque ne sera plus obligatoire, le télétravail ne sera plus recommandé officiellement et un passe sanitaire ne sera plus imposé pour l’accès aux boîtes de nuit et à certains grands rassemblements.

L’optimisme de Castex n’est pas partagé par tous les soignants. « J’ai du mal à comprendre l’optimisme présenté par le Premier ministre », a fait savoir l’épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm Dominique. « Moi je regarde les chiffres, les nombres de cas consolidés à J-3. Or on est à 525.000 cas diagnostiqués lundi, une incidence qui ne baisse pas, un nombre d’hospitalisations qui ne baisse pas non plus », a-t-elle mis en garde. « Je comprends qu’on ait envie de prendre des mesures mais elles devraient être basées sur des objectifs, sur les indicateurs« .

Arnaud Chiche, médecin anesthésiste-réanimateur à l’hôpital d’Hénin-Beaumont, se veut lui-aussi plus préoccupé sur BFMTV. Lui attendait du gouvernement d’éventuelles annonces sur le déploiement de moyens pour l’hôpital, submergé par la vague Omicron. « Peut-être qu’au lieu de nous lamenter sur nos restrictions (…), on aurait pu assister à une vague de moyens ce soir. C’est grave ce qui se passe », a-t-il déclaré.

Au Royaume-Uni, pour des raisons essentiellement politiques la quasi-totalité des mesures restrictives ont été levées mais on connaît les relations des orientations sanitaires britanniques davantage fondées sur des considérations politiciennes que sur des réalités médicales.

Beaucoup d’experts pensent que l’annonce de levée des mesures restrictives sont prématurées surtout avec la découverte encore d’un nouveau virus BA 2 désormais majoritaire au Danemark. Mesurer son influence en France où les contaminations continuent d’augmenter est impossible faute de capacités de séquençage.

Bref, pour des raisons sanitaires, certains préconisent la prudence avant de lever les mesures restrictives quand d’autres pour des motifs socio-économiques et politiques souhaitent annoncer le bout du tunnel pour février.

Stratégie Covid: les annonces molles de CASTEX ET VÉRAN critiquées

Stratégie Covid: les annonces molles de  CASTEX ET VÉRAN critiquées 

 

Certains s’attendaient à des mesures un peu plus drastiques face à la montée exponentielle des cas de contaminés. On pensait même que le chef de l’État s’exprimerait directement. En réalité , la tâche a été sous-traitée au Premier ministre et au ministre de la santé sans doute en raison de la mollesse des orientations. On sent très nettement que le  gouvernement  cherche à éviter le possible mécontentement de l’opinion et donc à prendre des orientations plutôt minimales.Des options très critiquées en général par les experts médicaux

On a ainsi renoncé au couvre-feu à l’occasion du nouvel an qui est un moment qui malheureusement favorise la circulation du virus.

« À ce stade, notre volonté d’adapter notre dispositif de manière proportionnée nous amène aujourd’hui à écarter toute mesure de couvre-feu », a annoncé Jean Castex.

La seule mesure un peu significative consiste à fixer le délai de rappel à trois mois au lieu de quatre actuellement pour la deuxième dose.

Pour le reste le gouvernement a renoncé à modifier les dates des vacances scolaires pour les élèves

le gouvernement va inciter encore au développement du télétravail et promet une lutte plus important contre les faux pass sanitaires

Ce sera aussi le retour des jauges. Les limites seront de 2000 personnes pour les événements en intérieur et de 5000 personnes pour les événements en extérieur. Des chiffres qui ne signifient pas grand-chose dans la mesure où tout dépend de l’environnement dans lequel se déroulent  les manifestations ( espaces, volume, circulation de l’air, proximité etc.)

Enfin « La consommation dans les bars et cafés ne pourra plus se faire seulement debout, mais seulement de manière assise », à compter du 3 janvier et pour « trois semaines », a annoncé Jean Castex.

De toute manière comme le ministre de la santé prévoit lui-même une envolée des chiffres de contaminés pouvant atteindre 250 000 en janvier et même davantage, il est vraisemblable que le conseil de défense aura à nouveau à se réunir et à prendre des mesures plus adaptées d’ici là.

Covid: les annonces molles DE CASTEX ET VÉRAN

Covid: les annonces molles DE CASTEX ET VÉRAN

 

Certains s’attendaient à des mesures un peu plus drastiques face à la montée exponentielle des cas de contaminés. On pensait même que le chef de l’État s’exprimerait directement. En réalité la tâche a été sous-traitée au premier ministre et au ministre de la santé sans doute en raison de la mollesse des orientations. On sent très nettement que le  gouvernement  cherche à éviter le possible mécontentement de l’opinion et donc à prendre des gens orientations plutôt minimales.

On a ainsi renoncé au couvre-feu à l’occasion du nouvel an qui est un moment qui malheureusement favorise la circulation du virus.

« À ce stade, notre volonté d’adapter notre dispositif de manière proportionnée nous amène aujourd’hui à écarter toute mesure de couvre-feu », a annoncé Jean Castex.

La seule mesure un peu significative consiste à fixer le délai de rappel à trois mois au lieu de quatre actuellement pour la deuxième dose.

Pour le reste le gouvernement a renoncé à modifier les dates des vacances scolaires pour les élèves

le gouvernement va inciter encore au développement du télétravail et promet une lutte plus important contre les faux pass sanitaires

Ce sera aussi le retour des jauges. Les limites seront de 2000 personnes pour les événements en intérieur et de 5000 personnes pour les événements en extérieur. Des chiffres qui ne signifient pas grand-chose dans la mesure où tout dépend de l’environnement dans lequel se déroulent  les manifestations ( espaces, volume, circulation de l’air, proximité etc.)

Enfin « La consommation dans les bars et cafés ne pourra plus se faire seulement debout, mais seulement de manière assise », à compter du 3 janvier et pour « trois semaines », a annoncé Jean Castex.

De toute manière comme le ministre de la santé prévoit lui-même une envolée des chiffres de contaminés pouvant atteindre 250 000 en janvier et même davantage, il est vraisemblable que le conseil de défense aura à nouveau à se réunir et à prendre des mesures plus adaptées d’ici là.

Annonces Gouvernement : Un nouveau plan de 2 milliards chaque semaine

Gouvernement : Un nouveau plan de 2 milliards chaque semaine

 

Dernière annonce en date, celle du Premier ministre qui ne veut sans doute pas être en reste par rapport au président de la république. Ce n’est pas le dernier sans doute . Le dernier  annoncé par le gouvernement concerne le développement du tourisme. Le président de la république lui-même la semaine dernière a annoncé un plan de 2 milliards pour l’hydrogène. Un plan qui s’ajoute évidemment au plan santé, au plan nucléaire, au plan industrie, au plan formation et aux multiples autres plans qui affectent les domaines sociaux, économiques ou sociétaux. Un plan aussi pour les abeilles  ( Comme s’il était possible de les distinguer d’autres insectes également utiles !). 

 

En réalité, il s’agit moins de plans que de promesses électorales puisque ces orientations doivent largement enjamber l’élection présidentielle de 2022 et donc être concrétisées dans les futurs budgets. Naîtront vraisemblablement de nombreux autres plans : pour les pêcheurs à la ligne, pour les cueilleurs de champignons, pour les chasseurs, pour les joueurs de bilboquet ou encore pour les collectionneurs de timbres.

 

À raison d’un ou deux plans par semaine, le gouvernement pourra annoncer une cinquantaine de plans d’ici les présidentielles

La facture des annonces de Macron s’alourdit

 La facture des annonces de Macron s’alourdit

 

Depuis la rentrée les les annonces de Macron se multiplient et la facture gonfle d’autant pour atteindre environ de ’ordre de 10 milliards. Emmanuel Macron a augmenté les crédits des ministères pour 2022 : +11 milliards d’euros ont été votés en juillet dernier. Ces crédits vont servir à financer notamment la prolongation de MaPrime Rénov (2 milliards d’euros), la rallonge de 500 millions du Beauvau de la sécurité — qui passera donc par des redéploiements de crédits entre ministères —, ou bien encore l’abondement de la dotation de soutien à l’investissement local (350 millions) en faveur des projets figurant dans les contrats de relance et de transition écologique (CRTE) ou les mesures en faveur du fret ferroviaire (170 millions par an). Il y a aussi 1,5 milliards d’euros promis pour Marseille et  les 300 millions d’euros de dédommagement pour les Harkis sans parler, les 600 millions d’euros de soutien à l’assurance récolte pour les agriculteurs, Les millions pour le personnel de santé et ceux pour le personnel de l’enseignement.

Il faudra aussi ajouter le plan d’investissement « France 2030 » et le revenu d’engagement pour les jeunes. Le premier pourrait dépasser les 30 milliards même s’il y a étalement. Le revenu d’engagement pour les jeunes, lui,  représenterait autour de 4 milliards.

De toute façon il est difficile de faire une addition précise dans la mesure où sont agglomérés des promesses et engagements déjà faits précédemment et de nouvelles promesses. En plus des orientations dontb certaines pèseront sur 2022 et d’autres qui seront étalées dans le temps.

Les chiffres du budget ddémontrent en tout cas que l’État a dépensé de l’ordre de 200 milliards supplémentaires en 2020 et 2021, soit 100 milliards par année qui serait justifiée par la crise Covid. La campagne électorale risque d’être encore longue d’ici avril 2022 et d’autres promesses électorales pourraient suivre.

 

Ce qu’il faut retenir des annonces de Macron : rien !

Ce qu’il faut retenir des annonces de Macron : rien !

 

Initialement le discours du président de la république devait introduire la stratégie politique pour le monde d’après. En fait, le président a été contraint  d’abandonner cet objectif pour se transformer en infirmier en chef. L’essentiel de son intervention en effet été orienté sur les questions de prévention sanitaire covid.

 

Le président a d’ailleurs consacré davantage de temps à l’analyse de la situation sanitaire qu’à la stratégie pour y faire face.

«Une reprise forte de l’épidémie qui touche tout le territoire» A-t-il constaté. Face à la propagation du variant Delta, Emmanuel Macron a prévenu des «difficultés» qui menacent. «Aussi longtemps que le virus circulera, nous serons confrontés à ce type de situation», a-t-il assuré, tout en appelant à recourir massivement à la vaccination.

Le président a dû revoir son ambition en concentrant son propos sur des mesures certes non négligeables mais qui ne sont pas de la responsabilité d’un président de la république mais de celle d’un ministre de la santé ou de l’administration. Ainsi a-t-il prévu de rendre obligatoire le pass sanitaire pour accéder dans certains lieux

 Le pass sanitaire va être obligatoire pour les plus de 12 ans dans les «lieux de loisirs et de culture» de plus de 50 personnes dès le 21 juillet prochain. Il sera ensuite étendu à partir du début du mois d’août, et concernera le train, l’avion, les bars et les restaurants, ainsi que les hôpitaux, les maisons de retraite, et les établissements médico-sociaux. Cette liste pourra encore s’allonger par la suite, a précisé Emmanuel Macron. Concrètement, l’accès à ces lieux sera réservé à des personnes vaccinées depuis plus de quinze jours, ou à celles qui ont réalisé un test PCR ou antigénique négatif récent. L’autre décision concerne la vaccination obligatoire du personnel médical d’ici le 15 septembre.

 La stratégie du «vivre avec le virus» se poursuit. Selon Emmanuel Macron, l’épidémie sera présente «tout au long de cette année 2021 et sans doute pour plusieurs mois encore de l’année 2022». «Les semaines à venir» seront «celles de la mobilisation pour bloquer le virus», a-t-il prévenu. Mais sans autre précision sur l’amplification de la campagne de vaccination

Dès la prochaine rentrée scolaire, des campagnes de vaccination «spécifiques» seront déployées auprès de tous les collégiens, les lycéens et les étudiants du pays.

Pour les plus anciens , ayant déjà reçu deux doses, Macron a annoncé«dès la rentrée» à une campagne de rappel. Elle leur permettra de bénéficier d’une nouvelle injection «selon le même système et dans les mêmes conditions que la ou les premières».

Concernant les retraites à peine évoquées, le président envoie la question aux calendes avec un semblant de concertation à la rentrée . «Je ne lancerai pas cette réforme tant que l’épidémie ne sera pas sous contrôle et la reprise bien assurée», indique cependant Emmanuel Macron. Mais le président de la république vient d’indiquer que la crise sanitaire ne sera sans doute pas maîtrisée  avant 2022. Autant dire qu’il reporte la réforme des retraites après les élections présidentielles.Conclusion : on ne retiendra pas grand-chose de cette allocution.

Calendrier de reprise par Macron : des annonces très hypothétiques

Calendrier de reprise par Macron : des annonces très hypothétiques

Le président doit s’adresser au Français fin avril pour préciser le calendrier des réouvertures. En fait,  le président de la république est pris à son propre jeu puisqu’il avait signifié que les mesures restrictives seraient limitées à quatre semaines. Théoriquement , il convient donc d’envisager les conditions de reprise de certaines activités bloquées jusqu’au 15 mai. Le problème c’est que le pays est évidemment largement dépendant des conditions de la propagation de la pandémie. Or de ce point de vue, on n’est pas du tout certain d’avoir atteint le sommet du palier au point le nombre de contaminés est toujours important, surtout la réanimation en milieu hospitalier est complètement débordée et a pratiquement atteint de ses capacités maximales. Le nombreux de décès  reste encore particulièrement important. En outre on ne maîtrise pas le problème de l’intensification du nouveau variant beaucoup plus contagieux notamment celui en provenance du Brésil.

 

Cependant sans doute pour assurer, le président tient à faire des annonces positives après des mesures restrictives qui ont porté un nouveau coup au moral des Français, des consommateurs comme des citoyens. Cela d’autant plus qu’il y a maintenant la proximité des élections départementales et régionales de toute évidence la majorité va enregistrer une nouvelle catastrophe politique.

 

On va donc sans doute promettre à nombre d’activités une reprise progressive mais sous réserve de l’amélioration des statistiques de la pandémie. Autrement dit ,  les annonces très hypothétiques qui pourraient être largement contredites rapidement les semaines suivantes. Finalement le même processus qui se reproduit depuis le début de la crise il y a un an. Faut-il se souvenir que le pouvoir avait envisagé la fin de la pandémie pour l’été 2020 ! Il n’est même pas certain que les vacances puissent se dérouler dans des conditions normales en 2021.

 

 

Coronavirus France : encore 23 306 cas annoncés samedi

Coronavirus France : encore 23 306 cas annoncés samedi

88.444 personnes sont mortes du coronavirus depuis le début de l’épidémie. Le ministère français de la Santé a fait état samedi de 23.306 nouveaux cas de contamination dans l’Hexagone en l’espace de vingt-quatre heures contre 23.507 la veille. Selon Santé publique France, le pays a également enregistré 170 nouveaux décès en 24 heures. Le nombre de patients hospitalisés a de son côté baissé de 140, à 24.625, mais celui des patients traités en réanimation a augmenté de 9, pour atteindre un total de 3.689 lits occupés.

Les principales annonces de Castex en matière de politique sanitaire :

Les principales annonces de Castex en matière de politique sanitaire :

  • Les lieux culturels, établissements sportifs et stations de ski resteront fermés jusqu’à fin janvier au moins
  • Les bars et restaurants ne pourront rouvrir avant au moins la mi-février
  • 10 départements supplémentaires pourraient passer au couvre-feu à 18h
  • 45.000 personnes vaccinées au cours des cinq derniers jours, les plus de 75 ans pourront se faire vacciner à partir du 18 janvier
  • Plus de 21.000 nouveaux cas en 24h, les hospitalisations et réanimations en baisse
  • « Deux clusters à risque » du variant britannique ont été détectés en France, la frontière avec le Royaume-Uni fermée jusqu’à nouvel ordre

Vaccins anti Covid-19 : des annonces mais aussi des incertitudes

Vaccins anti Covid-19 : des annonces mais aussi des incertitudes

 

On a déjà annoncé trois vaccins potentiels mais on va voir se succéder les déclarations de nombre de laboratoires candidat eux aussi à la vaccination contre le virus. Au total une quinzaine de laboratoires vont sortir un vaccin et de l’ordre de 200 sont à l’étude à des étapes différentes.

 

Si l’on en croit seulement les déclarations des laboratoires, la vaccination pourrait déjà commencer. Il se pose cependant un certain nombre de questions relatives d’abord à l’efficacité, à sa durabilité et à ses contre-indications. De ce point de vue, aucune étude scientifique n’a pu être réalisée pour évaluer encore les trois vaccins déjà cités (AstraZeneka, Pfizer et Moderna). Un travail scientifique d’évaluation qu’on espère sérieux est à entreprendre notamment dans le cadre de l’agence européenne du médicament. On espère qu’elle sera moins laxiste que vis-à-vis du remdesivir qu’elle a autorisé. Elle a même permis l’achat parlera d’un milliard de ce traitement condamné nettement par l’organisation mondiale de la santé !

 Notons aussi que ce traitement était largement soutenu par nombre d’experts français qui parallèlement bien entendu condamnaient  aussi la chloroquine du Pr Raoult.  De ce point de vue, il serait sans doute prudent de ne pas systématiser les procédures accélérées d’autorisation dans les mesures il convient de disposer d’un recul nécessaire ( de l’ordre de six mois un an minimum) quant à l’efficacité et aux effets secondaires de la vaccination.

 Le premier candidat attendu devrait être celui de l’alliance Pfizer/BioNTech qui vient de déposer une demande d’autorisation auprès des autorités de santé américaines FDA.  La biotech Moderna devrait arriver juste derrière, puisqu’elle déposera sa demande d’autorisation FDA cette semaine. Ces deux premiers devraient être suivis rapidement par AstraZeneka et Janssen, la filiale vaccin de Johnson & Johnson. Derrière ce premier quator, l’Américain Novavax et la biotech allemande CureVac se rapprochent aussi de la ligne d’arrivée. Pour le Français Sanofi qui travaille sur deux candidats, le précieux cocktail devrait arriver en cours d’année 2021, peut-être à l’été. Rapidement après la FDA, l’agence européenne du médicament devrait délivrer ses autorisation en accéléré comme l’a affirmé la Présidente de la Commission Ursula von der Leyen. En fait, trois autres vaccins sont déjà utilisés : le Spoutnik V du centre de recherche russe Gamaleïa, et ceux des chinois Sinovac et surtout CanSino Biologics, autorisé au Pakistan, en Arabie Saoudite et au Mexique.

 

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