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Secteur -Immobilier: une catastrophe annoncée

Secteur -Immobilier: une catastrophe annoncée

Par Raphaël Legendre et Jérémy Bouillard dans l’Opinion

Depuis un an, le secteur de l’immobilier connaît un double choc d’offre et de demande. Une bombe sociale à retardement, comme l’explique notre le Raphaël Legendre

Pourquoi le secteur du logement est-il dans la tourmente ?
Raphaël Legendre, journaliste au service économie de l’Opinion : Depuis un an, le secteur de l’immobilier connaît un double choc. Un choc d’offre tout d’abord, avec la flambée des coûts de l’énergie qu’on a connue après l’invasion russe en Ukraine.

Les pénuries de matériaux qui ont entraîné aussi une très forte hausse des coûts de la construction. Et, depuis un an, est venu s’ajouter à ce choc d’offre un choc de demande avec une hausse brutale des taux d’intérêt de la BCE : + 3 points en 12 mois, ce qui a très fortement resserré le crédit bancaire pour les logements.

Les ménages ont aujourd’hui beaucoup moins de moyens de s’endetter pour acheter leur logement. Ce qui a jeté un grand coup de froid sur le marché de l’immobilier.

Pourquoi le problème est politique en plus d’être économique ?

Le logement c’est d’abord et avant tout le quotidien des Français. C’est l’une des premières dépenses contraintes, tout comme l’alimentation. On a vu la colère monter avec la flambée de l’inflation ces derniers mois. C’est la même chose sur le logement.

C’est un sujet d’abord et avant tout politique. Véronique Bédague, présidente de Nexity, premier promoteur immobilier, très critique vis-à-vis de l’inaction du gouvernement ces derniers jours, a cité quelques chiffres qui font froid dans le dos.

Le logement c’est plus 100 000 personnes mal logées, plus 10% de personnes à la rue et plus 100 000 demandeurs de logements sociaux.

Des demandes de logements sociaux qui touchent désormais la classe moyenne. Ce qui donne un sentiment de déclassement qui est, bien évidemment, d’abord et avant tout politique.

Quelles solutions sont sur la table ?

D’abord, au sein de l’exécutif, on explique que si la construction neuve est effectivement en crise, la rénovation peut prendre le relais pour les entreprises du bâtiment.

La France détient le record européen des logements vacants et beaucoup sont à rénover, notamment du côté des passoires énergétiques. Cela donne un relais de croissance pour les entreprises de la construction.

Par ailleurs, la Caisse des dépôts est actuellement en train de préparer un plan pour supporter la construction. On parle de 15 à 20 000 logements supplémentaires qui pourraient être mis sur le marché.

Et enfin, Bruno Le Maire travaille actuellement à un assouplissement des conditions d’octroi du crédit bancaire avec le gouverneur de la Banque de France.

L’année dernière, le Haut Conseil de stabilité financière avait donné un gros tour de vis sur les conditions d’octroi de ces crédits : pas plus de 25 ans, pas plus de 35% d’endettement.

Ces conditions pourraient être assouplies d’ici la prochaine réunion du Haut Conseil de stabilité financière, en juin. Avec, à l’ordre du jour, une éventuelle révision du taux d’usure qui a très nettement contraint le crédit ces derniers mois.

Immobilier: une catastrophe annoncée

Immobilier: une catastrophe annoncée

Par Raphaël Legendre et Jérémy Bouillard dans l’Opinion

Depuis un an, le secteur de l’immobilier connaît un double choc d’offre et de demande. Une bombe sociale à retardement, comme l’explique notre le Raphaël Legendre

Pourquoi le secteur du logement est-il dans la tourmente ?
Raphaël Legendre, journaliste au service économie de l’Opinion : Depuis un an, le secteur de l’immobilier connaît un double choc. Un choc d’offre tout d’abord, avec la flambée des coûts de l’énergie qu’on a connue après l’invasion russe en Ukraine.

Les pénuries de matériaux qui ont entraîné aussi une très forte hausse des coûts de la construction. Et, depuis un an, est venu s’ajouter à ce choc d’offre un choc de demande avec une hausse brutale des taux d’intérêt de la BCE : + 3 points en 12 mois, ce qui a très fortement resserré le crédit bancaire pour les logements.

Les ménages ont aujourd’hui beaucoup moins de moyens de s’endetter pour acheter leur logement. Ce qui a jeté un grand coup de froid sur le marché de l’immobilier.

Pourquoi le problème est politique en plus d’être économique ?

Le logement c’est d’abord et avant tout le quotidien des Français. C’est l’une des premières dépenses contraintes, tout comme l’alimentation. On a vu la colère monter avec la flambée de l’inflation ces derniers mois. C’est la même chose sur le logement.

C’est un sujet d’abord et avant tout politique. Véronique Bédague, présidente de Nexity, premier promoteur immobilier, très critique vis-à-vis de l’inaction du gouvernement ces derniers jours, a cité quelques chiffres qui font froid dans le dos.

Le logement c’est plus 100 000 personnes mal logées, plus 10% de personnes à la rue et plus 100 000 demandeurs de logements sociaux.

Des demandes de logements sociaux qui touchent désormais la classe moyenne. Ce qui donne un sentiment de déclassement qui est, bien évidemment, d’abord et avant tout politique.

Quelles solutions sont sur la table ?

D’abord, au sein de l’exécutif, on explique que si la construction neuve est effectivement en crise, la rénovation peut prendre le relais pour les entreprises du bâtiment.

La France détient le record européen des logements vacants et beaucoup sont à rénover, notamment du côté des passoires énergétiques. Cela donne un relais de croissance pour les entreprises de la construction.

Par ailleurs, la Caisse des dépôts est actuellement en train de préparer un plan pour supporter la construction. On parle de 15 à 20 000 logements supplémentaires qui pourraient être mis sur le marché.

Et enfin, Bruno Le Maire travaille actuellement à un assouplissement des conditions d’octroi du crédit bancaire avec le gouverneur de la Banque de France.

L’année dernière, le Haut Conseil de stabilité financière avait donné un gros tour de vis sur les conditions d’octroi de ces crédits : pas plus de 25 ans, pas plus de 35% d’endettement.

Ces conditions pourraient être assouplies d’ici la prochaine réunion du Haut Conseil de stabilité financière, en juin. Avec, à l’ordre du jour, une éventuelle révision du taux d’usure qui a très nettement contraint le crédit ces derniers mois.

Crise Logement: une catastrophe annoncée

Crise Logement: une catastrophe annoncée

Par Raphaël Legendre et Jérémy Bouillard dans l’Opinion

Depuis un an, le secteur de l’immobilier connaît un double choc d’offre et de demande. Une bombe sociale à retardement, comme l’explique notre le Raphaël Legendre

Pourquoi le secteur du logement est-il dans la tourmente ?
Raphaël Legendre, journaliste au service économie de l’Opinion : Depuis un an, le secteur de l’immobilier connaît un double choc. Un choc d’offre tout d’abord, avec la flambée des coûts de l’énergie qu’on a connue après l’invasion russe en Ukraine.

Les pénuries de matériaux qui ont entraîné aussi une très forte hausse des coûts de la construction. Et, depuis un an, est venu s’ajouter à ce choc d’offre un choc de demande avec une hausse brutale des taux d’intérêt de la BCE : + 3 points en 12 mois, ce qui a très fortement resserré le crédit bancaire pour les logements.

Les ménages ont aujourd’hui beaucoup moins de moyens de s’endetter pour acheter leur logement. Ce qui a jeté un grand coup de froid sur le marché de l’immobilier.

Pourquoi le problème est politique en plus d’être économique ?

Le logement c’est d’abord et avant tout le quotidien des Français. C’est l’une des premières dépenses contraintes, tout comme l’alimentation. On a vu la colère monter avec la flambée de l’inflation ces derniers mois. C’est la même chose sur le logement.

C’est un sujet d’abord et avant tout politique. Véronique Bédague, présidente de Nexity, premier promoteur immobilier, très critique vis-à-vis de l’inaction du gouvernement ces derniers jours, a cité quelques chiffres qui font froid dans le dos.

Le logement c’est plus 100 000 personnes mal logées, plus 10% de personnes à la rue et plus 100 000 demandeurs de logements sociaux.

Des demandes de logements sociaux qui touchent désormais la classe moyenne. Ce qui donne un sentiment de déclassement qui est, bien évidemment, d’abord et avant tout politique.

Quelles solutions sont sur la table ?

D’abord, au sein de l’exécutif, on explique que si la construction neuve est effectivement en crise, la rénovation peut prendre le relais pour les entreprises du bâtiment.

La France détient le record européen des logements vacants et beaucoup sont à rénover, notamment du côté des passoires énergétiques. Cela donne un relais de croissance pour les entreprises de la construction.

Par ailleurs, la Caisse des dépôts est actuellement en train de préparer un plan pour supporter la construction. On parle de 15 à 20 000 logements supplémentaires qui pourraient être mis sur le marché.

Et enfin, Bruno Le Maire travaille actuellement à un assouplissement des conditions d’octroi du crédit bancaire avec le gouverneur de la Banque de France.

L’année dernière, le Haut Conseil de stabilité financière avait donné un gros tour de vis sur les conditions d’octroi de ces crédits : pas plus de 25 ans, pas plus de 35% d’endettement.

Ces conditions pourraient être assouplies d’ici la prochaine réunion du Haut Conseil de stabilité financière, en juin. Avec, à l’ordre du jour, une éventuelle révision du taux d’usure qui a très nettement contraint le crédit ces derniers mois.

Croissance Union européenne: Récession annoncée

Croissance Union européenne: Récession annoncée

La récession à partir de la fin de l’année qui était une hypothèse devient une certitude pour la commission européenne. En cause la guerre en Ukraine et notamment ses conséquences sur l’énergie et l’inflation.

D’après la commission européenne, il faut s’attendre à une récession généralisée sur le dernier trimestre de cette année et le premier de 2023, dans « la plupart des Etats membres » .

En conséquence, la progression du PIB l’an prochain a été fortement revue à la baisse, à seulement 0,3% pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4% attendu jusqu’ici, même si un retour de

L’Europe est particulièrement touchée par les conséquences de l’invasion russe de l’Ukraine. Elle « fait partie des économies avancées les plus touchées, en raison de sa proximité géographique avec la zone de guerre et de sa forte dépendance aux importations de gaz en provenance de Russie », a souligné la Commission dans un communiqué.

« L’inflation continue de dépasser los prévisions, la forte érosion du pouvoir d’achat a fait chuter la confiance des consommateurs, comme celle des entreprises qui sont confrontées à des coûts de production élevés, des difficultés persistantes d’approvisionnement et un resserrement des conditions de financement ».

Bruxelles a revu en forte hausse sa prévision d’inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1%, contre seulement 4% jusqu’ici. Elle s’attend toutefois à ce que la hausse des prix commence à reculer après un point haut attendu fin 2022.

Débat Zemmour et Mélenchon : ré-émigration contre créolisation

Débat Zemmour et Mélenchon : ré-émigration contre créolisation

 

Le succès de l’audience de la confrontation entre Zemmour et Mélenchon témoigne quand même d’un certain intérêt des Français pour la confrontation politique. Certes beaucoup d’un côté comme de l’autre ont dû être confortés  dans leur opinion de départ mais d’autres, les plus nombreux, étaient curieux de voir s’affronter les deux extrêmes politiques.

 

D’un côté, Mélenchon partisan d’un projet de société de créolisation et de l’autre un partisan de re–émigration. Il n’est pas certain pour autant que cela ait  fait beaucoup basculer les opinions mais peut-être ce débat a-t-il sorti le contexte électoral de sa situation de relatif ennui avec des leaders assez peu charismatiques et finalement peu porteurs de projets mobilisateurs.Mais de leurs côtés, Mélenchon et Zemmour ont fait preuve d’une très grande faiblesse en matière économique et de politique internationale. L’économie en particulier semble une matière assez étrangère à Mélenchon autant qu’à Zemmour.

 

Certes Zemmour et Mélenchon n’ont sans doute pas convaincu une majorité de Français de la pertinence de leurs projets radicaux au demeurant encore assez imprécis dans leurs modalités de mise en œuvre par ailleurs souvent assez caricaturaux même s’il faut reconnaître que des Français peuvent se retrouver dans certains constats mais pas forcément sur la totalité des perspectives avancées.

 

Toujours est-il que le débat Zemmour Mélenchon sur BFM a enfoncé le débat qui se tenait sur la chaîne publique qui auditionné Valérie Pécresse.  Le débat entre les deux extrêmes politiques a réuni 3,8 millions de Français. Soit 19 % du public. Un pic d’audience à 4,3 millions de téléspectateurs a même été observé à 21 h 39.

Ces 3,8 millions de téléspectateurs, c’est près de quatre fois plus que France 2 ! En face, le navire amiral de France Télévisions fait grise mine. «Élysée 2022», la nouvelle émission politique du service public, n’a guère attiré les foules. Présenté par Léa Salamé et Thomas Sotto, le programme qui était diffusé à la même heure, accueillait Valérie Pécresse. La candidate à l’investiture de la droite et du centre a notamment débattu avec Gérald Darmanin. Résultat: un très faible score, 1,05 million à peine de téléspectateurs en moyenne et 5,1 % de part d’audience.

Primaire EELV: le triomphe du « Wokisme » et une débâcle électorale annoncée ?

Primaire EELV: le triomphe du « Wokisme » et une débâcle électorale annoncée ?

 

Comme souvent les militants d’Europe écologie les Verts risquent de choisir le candidat le moins pertinent et le moins populaire. Yannick Jadot , le modéré est en effet affronté Sandrine Rousseau  dont la radicalité dans tous les domaines est essentiellement ce qui la caractérise. Bref une sorte de wokisme franchouillard qui condamnerait les hommes, le progrès, le nucléaire et qui favorise les approches essentialistes qui divisent contre l’universalisme. Une reprise des thèses universitaires américaines.

Finalement Sandrine Rousseau parle très peu d’écologie mais beaucoup de sociéts. Rien ou à peu près sur l’économie alors qu’elle est parait-il diplômé d’économie industrielle. ( Il est vrai qu’en France on distribue les diplômes d’économiste – comme ceux de sociologue ou encore de politiste–un peu comme des petits pains)

Jusque-là il ne semble pas que Sandrine Rousseau produit d’analyse économique très pertinente et très connue sur le plan national. Ainsi condamne-t-elle EPR sans autre analyse. En tant qu’ancienne fonctionnaire elle est évidemment pour la décroissance. Une position confortable quand on est assuré de recevoir son salaire de l’État. Un mal récurrent chez les écolos.

Rousseau appartient clairement à ce courant Islamogauchiste et wokiste qui risque de renvoyer une nouvelle fois le parti Vert un rôle marginal. Les sondages ne donnent à l’intéressée pour les présidentielles que de l’ordre de 2 % ! Le pire c’est que l’appareil d’Europe écologie les Verts va sans doute continuer de soutenir Sandrine Rousseau contre Yannick Jadot. Un vrai suicide collectif !

Primaire des écologistes: le triomphe du « Wokisme » et une débâcle électorale annoncée ?

Primaire des écologistes: le triomphe du « Wokisme » et une débâcle électorale annoncée ?

 

Comme souvent les militants d’Europe écologie les Verts risquent de choisir le candidat le moins pertinent et le moins populaire. Yannick Jadot , le modéré est en effet affronté Sandrine Rousseau  dont la radicalité dans tous les domaines est essentiellement ce qui la caractérise. Bref une sorte de wokisme franchouillard qui condamnerait les hommes, le progrès, le nucléaire et qui favorise les approches essentialistes qui divisent contre l’universalisme. Une reprise des thèses universitaires américaines.

Finalement Sandrine Rousseau parle très peu d’écologie mais beaucoup de sociéts. Rien ou à peu près sur l’économie alors qu’elle est parait-il diplômé d’économie industrielle. ( Il est vrai qu’en France on distribue les diplômes d’économiste – comme ceux de sociologue ou encore de politiste–un peu comme des petits pains)

Jusque-là il ne semble pas que Sandrine Rousseau produit d’analyse économique très pertinente et très connue sur le plan national. Ainsi condamne-t-elle EPR sans autre analyse. En tant qu’ancienne fonctionnaire elle est évidemment pour la décroissance. Une position confortable quand on est assuré de recevoir son salaire de l’État. Un mal récurrent chez les écolos.

Rousseau appartient clairement à ce courant Islamogauchiste et wokiste qui risque de renvoyer une nouvelle fois le parti Vert un rôle marginal. Les sondages ne donnent à l’intéressée pour les présidentielles que de l’ordre de 2 % ! Le pire c’est que l’appareil d’Europe écologie les Verts va sans doute continuer de soutenir Sandrine Rousseau contre Yannick Jadot. Un vrai suicide collectif !

Coronavirus Afrique: catastrophe sanitaire annoncée

Coronavirus Afrique: catastrophe sanitaire annoncée

 

 S’il n’est pas aidé, ce continent, où le confinement est impossible, risque de servir de réservoir au virus, qui reviendra alors dans les pays du Nord. Le pire danger de la crise sanitaire serait qu’il touche massivement l’Afrique, un continent complètement désarmé pour faire face à une telle situation et dont  les systèmes sanitaires sont  complètement anecdotiques. Non seulement on manque d’équipements hospitaliers mais en plus le plus souvent les patients doivent payer les traitements . Le risque c’est que le virus installe en Afrique s’y développe et revienne ensuite vers les pays développés

Comme le souligne la Fondation Mo Ibrahim, dans un rapport publié de 30 mars, l’Afrique «est la plus faible capacité» de réponse, et «si le virus se répand, les dégâts seront substantiels sur les citoyens et sur l’économie». Les signes qui poussent à l’optimisme sont rares. La question de la chaleur, qui pourrait être un barrage au développement du Covid, n’a jamais été démontrée.

La démographie pourrait certes représenter un avantage. L’Afrique est un continent très jeune. L’âge médian est de moins de 20 ans et les plus de 65 ans, qui représentent la majorité des cas sévères, compte pour moins de 3 %. Mais ces bonnes données sont contrebalancées par des facteurs aggravants, notamment la forte présence de maladies pulmonaires, comme la tuberculose ou de maladies endémiques, à commencer par le paludisme, qui affaiblissent l’organisme. Le paludisme pourrait d’ailleurs être confondu avec le Corona virus compte tenu de la similitude de certains symptômes

Surtout, la possibilité de se calquer sur le modèle asiatique ou européen pour endiguer l’épidémie est peu réaliste. Le confinement, appliqué dans une vaste partie du globe, est un défi pour les mégalopoles africaines. Dans les bidonvilles, la promiscuité comme la pauvreté sont extrêmes. Le président du Bénin, Patrice Talon, l’a reconnu, lundi, sans ambages. «Comment peut-on, dans un tel contexte où la plupart de nos concitoyens donnent la popote avec les revenus de la veille, décréter sans préavis, un confinement général de longue durée?», s’est-il interrogé, évoquant le risque «d’affamer tout le monde». Moins directs, bien des présidents sont arrivés à des conclusions identiques, et ont donc opté pour des solutions intermédiaires afin de limiter la circulation dans les villes: fermeture des aéroports, des lieux de culte et des bars, couvre-feu, barrages… mais pas de confinement complet. Les Congolais qui devaient l’appliquer quatre jours par semaine, à partir de vendredi, à l’immense Kinshasa, près de 12 millions d’habitants dont plus de la moitié dans la grande pauvreté, ont finalement reculé. Le risque d’émeutes était trop grand. L’Afrique du Sud, à la capacité sanitaire supérieure, s’y est risqué, mais non sans difficulté. Le Nigeria a aussi annoncé un arrêt total des activités des 21 millions de résidents de la tentaculaire Lagos.

Pour éviter le pire, l’Afrique a besoin d’une «réponse unique», analyse John Nkengasong, le directeur de Centres for Disease Control (DCD) Africa, une structure de l’Union africaine. Mais, pour l’instant, par manque de moyens techniques et financiers, rien n’avance. «Il faut faire de l’Afrique une priorité absolue de la communauté internationale avec un investissement massif», a souligné mardi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un rapport. Les experts estiment qu’il faut une mobilisation pour aider les finances des pays les plus faibles, au risque de connaître «des millions et des millions de contaminations».

L’ONU estime à 3 000 milliards de dollars la somme nécessaire, tant pour combattre l’épidémie que pour soutenir l’économie des pays en voie de développement. Il faut aussi un moratoire sur la dette africaine et une nette augmentation des capacités d’action du Fonds monétaire internationale (FMI).

. Pour Antonio Guterres, il faut pourtant se presser: «Plus il y aura de malades et plus le risque de mutation du virus est grand. Dès lors, tous les investissements faits sur un vaccin seront perdus et la maladie reviendra du Sud vers le Nord.»

Consommation des ménages : + 0,1% en février, c’est pas vraiment la croissance annoncée !

Consommation des ménages :  + 0,1% en février, c’est pas vraiment la croissance annoncée !

 

 

C’est pas vraiment le redémarrage de la croissance  annoncé par Hollande, les lobbies économiques et   les grands médias lesquels après le french bashing versent dans le « tout va bien madame la marquise ».Certes on aimerait un vrai redémarrage mais l’incantation ne peut remplacer la réalité économique. Bien sûr le moral des ménages s’est un peu amélioré mais largement en dessous de la moyenne de longue durée. Pour tout dire  la France s’enlise dans la croissance molle qui ne permet notamment pas d’inverser le tendance du chômage.  La consommation des ménages français en biens a enregistré en février un quatrième mois consécutif de hausse, quoique de moindre ampleur qu’en décembre-janvier, selon les données publiées mardi par l’Insee. Elle a progressé le mois dernier de 0,1% après 0,7%, un chiffre révisé en hausse de 0,1 point, en janvier et 1,6% en décembre. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une stagnation des dépenses de février. La consommation des ménages en biens représente un peu moins de 50% de leur consommation totale. Février a été marqué par une accélération du rebond des dépenses en énergie (+0,8%) à la faveur de températures légèrement inférieures aux normales saisonnières et la bonne tenue du poste « autres biens fabriqués » (+0,7%), notamment du fait des achats de parfums et quincaillerie-bricolage, précise l’Insee. Ces hausses ont permis de compenser la légère baisse des dépenses en biens durables (-0,1%) du fait de l’automobile (-0,8% après +3,4% en janvier) et celles, plus nettes, des produits textiles (-0,4%) avec la fin des soldes d’hiver et des produits alimentaires (-0,3%), principalement due à une baisse des achats de tabac.

Régionales 2015 : élections avancées pour cause de déroute annoncée du PS

Régionales 2015 : élections avancées pour cause de déroute annoncée du PS

 

Hollande veut éviter que la déroute annoncée aux régionales vienne polluer la conférence mondiale sur le climat. Il est évident qu’un score de 6à 8% des inscrits ne donnerait pas une image très reluisante du gouvernement français. Du coup, il faut les avancer car Hollande qui s’est recentré sur les questions de société veut tirer profit de cette conférence environnementale pour redorer son blason.  D’après « Le Journal du Dimanche », le président de la République ne veut pas que les élections régionales tombent pendant la conférence sur le climat, en décembre. Les électeurs français vont être sollicités à plusieurs reprises en 2015. D’abord pour les élections départementales (ex-cantonales) puis pour les régionales. Les premières se dérouleront au mois de mars, tandis que les secondes sont annoncées  pour le mois de décembre.  Comme lors des récents scrutins, la gauche s’attend à une sévère défaite. Or, François Hollande ne souhaite pas que ces revers électoraux parasitent la conférence sur le climat, qui se déroulera à Paris du 30 novembre au 13 décembre. Pour cette raison, il souhaiterait avancer la date des élections, croit savoir Le Journal du Dimanche. « Elles pourraient avoir lieu en octobre », aurait confié à nos confrères un proche du chef de l’État.

 




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