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Christian Estrosi annonce aussi la création d’un nouveau mouvement transpolitique

Christian Estrosi annonce aussi  la création d’un   nouveau mouvement transpolitique

 

Encore un nouveau mouvement lancé par un responsable des Républicains. Chacun se prépare  déjà à récupérer ceux  qui n’accepteraient t pas Wauquiez comme nouveau président et sa ligne ultra droitière. Cette fois il s’agit de Christian Estrosi qui veut ratisser très large avec un mouvement regroupant des Républicains pur sucre, des Républicains constructifs mais aussi ceux qui se sentent proches de la République en marche. Une sorte de mouvement transpolitique mais d’inspiration gaulliste. . Le maire LR de Nice Christian Estrosi a donc annoncé mardi la création d’un nouveau « mouvement d’élus locaux » après les sénatoriales du 24 septembre, se situant « entre les Républicains, profondément radicalisés, et une droite macroniste », dans une interview accordée au Figaro. « Nous lançons, après les sénatoriales, pour ne pas interférer dans cette élection, un mouvement d’élus locaux qui veulent se placer au-dessus de la mêlée », a déclaré l’édile dans une interview publiée mardi soir sur le site du quotidien. « Il y a un comité de membres fondateurs d’une cinquantaine d’élus qui illustre la France dans sa diversité. Certains maires restent attachés aux Républicains, d’autres à La République en marche, d’autres encore sont liés aux Constructifs », a précisé Christian Estrosi. « Aujourd’hui, il y a un vide énorme entre les Républicains qui se sont profondément radicalisés et une droite macroniste », a déclaré le maire de Nice. « Je suis toujours membre des Républicains. Mais je n’y trouve plus ce qui a constitué le fondement de mon engagement politique, le gaullisme ».

 

Un réformateur du PS annonce son soutien à Macron

Un réformateur du   PS annonce son soutien à Macron

Dans une interview au JDD, Christophe Caresche, député de Paris et chef de file des réformateurs  du PS, explique sa « volonté de ne pas participer » à la campagne de Benoît Hamon. Et « espère que d’autres suivront ».

 

« Le moment est venu de soutenir Emmanuel Macron« , indique Christophe Caresche dans le JDD qui précise : « Parce qu’il offre la possibilité de créer une nouvelle force, cohérente, parce qu’il rassemble déjà des responsables issus de formations politiques opposées mais qui, au fond, pensent la même chose : il faut relancer l’Europe et faire du redressement économique une priorité. C’est une décision qui n’est pas facile à prendre : je dois tout au PS, à commencer par ma carrière politique. Mais il faut prendre acte aujourd’hui du fait que nos chemins se séparent. »  Derrière son choix, le député pointe le danger de l’extrême droite : « Pour un homme de gauche, Emmanuel Macron est la seule solution permettant de contrer efficacement Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle. » Et indique que la candidature de Benoît Hamon fait peser un risque : « Le projet que porte Benoît Hamon est incompatible avec un large rassemblement des Français au deuxième tour, s’il y figurait, face à Le Pen. Ce serait un risque que personnellement je ne souhaite pas courir. »

Le chef de file du pôle des réformateurs du PS sera-t-il suivi par les siens? « La décision n’est pas prise, mais la réflexion devrait s’accélérer. Cette sensibilité a vocation à se retrouver dans la démarche d’Emmanuel Macron. Certains m’ont d’ailleurs précédé, et j’espère que d’autres suivront », indique-t-il au JDD.

Taux aux Etats-Unis : une annonce probable très nuisible à l’Europe

Taux aux Etats-Unis : une annonce probable très nuisible à l’Europe

 

Il est probable que la fête FED va décider une hausse des taux mercredi. Une hausse des taux sans doute relativement modeste (vraisemblablement 0,25 %)  mais qui va amorcer un changement de tendance. Un changement de tendance qui sera nécessairement contagieux et qui risque d’affecter négativement la croissance d’une Europe qui connaît déjà une activité relativement molle. Mais les États-Unis ont toujours choisi de privilégier leur propre intérêt en utilisant le dérapage budgétaire et la baisse des taux comme levier pour relancer la croissance. Aujourd’hui la croissance est là aux États-Unis, la différence de progression du PIB est supérieure à 1 % entre l’activité américaine et l’activité européenne. Un niveau d’activité aux États-Unis qui permet par ailleurs de créer maintenant de manière significative de nouveaux emplois. La situation est toute autre en Europe qui est engluée dans la croissance molle et le chômage même si on constate une petite amélioration en 2016. Amélioration qui pourrait être de courte durée avec des perspectives moins favorables en 2017 la conséquence du relèvement des taux aux États-Unis se traduira par un relèvement du cout  de l’argent. Première conséquence les pays européens déjà corsetés par les objectifs budgétaires vont voir augmenter le coût de leur endettement et donc réduire encore leur train de vie au moment précis où au contraire il conviendrait de relancer les investissements. Pour les entreprises comme pour les ménages le coût de l’argent sera également plus élevé et affectera leur capacité d’investissement et de consommation avec un impact négatif sur l’activité générale.  Cette hausse, la première en un an, devrait rester minime, de l’ordre d’un quart de point de pourcentage (0,25%), portant le taux directeur entre 0,50% et 0,75%. Le taux interbancaire au jour le jour évolue actuellement dans la fourchette de 0,25% à 0,50% depuis décembre 2015 après presque sept ans de politique à taux zéro pour soutenir la reprise.

Sondage popularité Hollande : un gain de 13 points depuis l’annonce de sa sortie

Sondage popularité Hollande : un gain de depuis l’annonce de sa sortie

Comme c’était prévisible après son renoncement François Hollande enregistre une forte hausse de popularité dans l’opinion. Une progression qui découle directement de son n’annonce de renonce sa candidature sa décision de non candidature mais aussi de la dignité qu’il manifestait lorsqu’il a annoncé. François Hollande gagne en effet 13 points d’approbation en un mois à 29% après sa décision de ne pas briguer un second mandat, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio. De la même façon, le pourcentage de Français qui désapprouvent l’action du chef de l’Etat baisse de 83%, à 70%. S’il reste majoritairement impopulaire, François Hollande progresse fortement auprès de la gauche (+15) et singulièrement chez les sympathisants socialistes (+10). Même à droite, il décolle légèrement passant de 7 à 14% d’approbation de son action. Une aussi forte hausse de l’action du chef de l’Etat n’était intervenue qu’à deux reprises depuis le début du quinquennat : après les attentats de janvier 2015 et ceux de novembre de la même année. Le Premier ministre Manuel Valls, qui devait annoncer lundi soir sa candidature à la primaire socialiste, perd pour sa part un point depuis novembre avec 33% d’approbation, contre 34% en novembre. Ce sondage a été réalisé du 2 au 3 décembre auprès d’un échantillon de 983 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Croissance Chine: un recul commerce extérieur qui annonce une croissance mondiale molle

Croissance Chine: un recul  commerce extérieur qui annonce une croissance mondiale molle

 

Avec la forte dégradation en septembre et surtout son recul sur un an  du commerce extérieure de la Chine, il se confirme que la croissance molle s’installe au plan international.  Le commerce extérieur de la Chine a en effet essuyé un gros coup de froid en septembre avec un repli conjugué des exportations et des importations, qui augure mal des perspectives de reprise de la deuxième économie mondiale. Les exportations ont reculé de 10% sur un an à 184,5 milliards de dollars et les importations de 1,9% à 142,5 milliards, a annoncé jeudi l’administration des Douanes. Ces chiffres sont nettement plus mauvais qu’attendu par les économistes, qui tablaient sur un repli de seulement 3,3% des exportations, selon le consensus des analystes interrogés par l’agence Bloomberg. Ce repli confirme la baisse de la demande extérieure pour les produits chinois, après celle de 2,8% enregistrée en août. La baisse des importations est également plus forte qu’attendu, les économistes tablant sur un repli de 0,6% seulement. Elle constitue surtout une déception quant à la vigueur de la demande intérieure chinoise: les importations étaient reparties à la hausse en août pour la première fois depuis deux ans, avec une augmentation de 1,5%. « Le développement du commerce extérieur de la Chine reste confronté à des obstacles manifestes », a commenté le porte-parole des douanes, Huang Songping, lors d’un point de presse. Ces mauvais chiffres ont entraîné un repli des places boursières asiatiques à la mi-journée, les investisseurs s’inquiétant d’un essoufflement durable de la croissance économique chinoise, tombée l’an dernier à 6,9%, son taux le plus faible depuis un quart de siècle. Dans ses prévisions annoncées la semaine dernière, le Fonds monétaire international (FMI) a dit tabler sur une croissance de 6,6% du PIB chinois cette année, puis de 6,2% en 2017. La Chine doit annoncer mardi son taux de croissance pour le troisième trimestre. Les chiffres du commerce extérieur sont en tout cas de nature à accroître la pression sur le taux de change du yuan, la monnaie nationale tombée ces derniers jours à son plus bas niveau face au dollar depuis six ans. La baisse du yuan facilite la vie des exportateurs, a reconnu M. Huang, mais en même temps « elle augmente le prix des importations de matières premières pour les entreprises » chinoises, a-t-il souligné. Le repli des achats à l’étranger, notamment en ce qui concerne le minerai de fer et de cuivre, « pourrait être annonciateur d’une perte de vigueur de la récente reprise de l’activité économique », s’inquiète l’économiste Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics. Sur neuf mois, les importations sont en repli de 8,2%. Les exportations sont quant à elles en recul de 7,5% depuis le début de l’année et les économistes d’ANZ Research ne s’attendent pas à une reprise prochaine de la demande étrangère du fait des incertitudes liées aux élections américaines et au Brexit. Sur neuf mois, les exportations sont en repli de 4,3% à destination de l’Union européenne et de 7,8% à destination des Etats-Unis. Le porte-parole des Douanes a mis les difficultés du commerce chinois sur le compte des politiques des pays développés et la concurrence des autres pays émergents. L’industrie de pointe quitte la Chine et retourne dans les pays riches qui cherchent à défendre l’emploi, a souligné M. Huang. Les pays émergents sont quant à eux plus compétitifs en ce qui concerne les industries de base du fait de leurs coûts de production plus bas que ceux de la Chine, a-t-il souligné. Notant une hausse des procédures lancées à l’étranger contre les exportations chinoises, il a dénoncé « la montée du protectionnisme mondial ».  « Le commerce de la Chine risque d’être pénalisé par les frictions commerciales croissantes », a-t-il déclaré. « Nous pensons que le commerce extérieur de la Chine est confronté à un environnement difficile cette année à l’intérieur comme à l’extérieur et ces difficultés ne sont pas temporaires. La compétitivité du commerce traditionnel s’affaiblit », a-t-il reconnu.

 

(AFP)

Juncker annonce le doublement de son plan zéro

Juncker annonce le doublement de son plan zéro

Juncker est sans doute fâché avec les mathématiques, pas étonnant il a fait des études de droit. Le président de la commission économique annonce le doublement de son plan de relance, soit un plan à plus de 600 milliards d’euros. En fait un plan zéro dont le doublement aboutit aussi à zéro. Le plan Juncker sur les investissements visait surtout à satisfaire la France sans se fâcher avec l’Allemagne qui en refusait le principe. En fait ce plan mobilise 7 milliards par an entre  2015 et 2017, 7 milliards qui avec différents effets de levier devaient d’après la commission européenne aboutir à la mobilisation de l’ordre de 100 milliards par an. En réalité on a raclé  les fonds de tiroir et une grande partie de ses 7 milliards avait déjà été fléchée. À ce jour 10 milliards seulement sont engagés sur des  projets réellement signés. Tout au plus dans le meilleur des cas ce plan Juncker concernera à peine 1%  des investissements européens, autant dire pas grand-chose Ce plan, lancé officiellement en juin 2015 et dans les faits dès avril, prévoit de mobiliser sur trois ans 315 milliards d’euros d’investissement. Pour cela, 21 milliards d’euros d’argents publics, issu du budget européen et des réserves de la Banque européenne d’investissement sont mobilisés. Ces 21 milliards sont utilisés comme garanties pour financer des projets, par l’intermédiaire de la BEI, à hauteur de 60 milliards d’euros. La Commission calcule ensuite que ces 60 milliards d’euros de projets génèrent au total 5 fois plus d’investissements, soit 315 milliards d’euros entre 2015 et 2017. Selon les chiffres de la Banque européenne d’investissement (BEI), le « total des investissements liés aux opérations approuvées au titre du Fonds européen d’investissement stratégique (FEIS)», le véhicule financier qui valide les projets, s’élèvent à 115,7 milliards d’euros au 19 juillet 2016. Il s’agit de fonds « approuvés » qui vont donc se déployer dans l’avenir et qui doivent encore être signés. Le financement des projets signés ne s’élèvent aujourd’hui qu’à 10,9 milliards d’euros. En outre surtout compte tenu des modalités de financement les projets annoncés par Juncker auraient de toute façon été décidée car il s’agit surtout d’une opération de transfert de financement. La prétention de Jean-Claude Juncker d’être à l’origine d’une reprise de l’investissement ne saurait donc tenir.  En France, l’investissement public des collectivités locales est en chute libre depuis deux ans pour permettre au déficit des administrations de passer sous les 3 % du PIB. En Espagne ou au Portugal, on va demander de « nouveaux efforts » pour éviter des sanctions et on se dit prêt à Bruxelles à geler des fonds structurels, donc des investissements européens dans ces pays… Au Portugal, au premier semestre, l’investissement public a chuté de 19,5 %. Ce qu’on donne (un peu) d’une main, on l’ôte donc de l’autre. Dans le même temps, on n’exige nullement de l’Allemagne plus d’investissement public pour réduire son excédent courant de 8 %, supérieur à ce que Bruxelles tolère normalement. Or, compte tenu du déficit d’investissement, tous les efforts devraient se conjuguer. Sinon, l’impact même du plan Juncker s’en voit réduit : il a une fonction partielle de compensation du sous-investissement public, non un effet d’entraînement. En réalité le plan Juncker est destiné à faire plaisir à François Hollande pour faire semblant de relancer la croissance. François Hollande (comme Sarkozy avant) en délicatesse avec Merkel qui ne veut pas entendre parler du moindre plan de relance.

(Avec Reuters)

Tuerie de Nice : l’annonce prémonitoire patron du renseignement intérieur en France

Tuerie de Nice : l’annonce prémonitoire patron du renseignement intérieur en France

 

Il y a seulement quelques jours Patrick Calvar, le patron du renseignement intérieur en France, se disait «persuadé» que Daech allait faire évoluer son mode opératoire. Il craignait notamment que l’organisation terroriste passe «au stade des véhicules piégés et des engins explosifs». Il s’est sans doute un peu trompé sur le mode opératoire précis pour Nice mais avait bien anticipé la menace. Les terroristes de Daech qui ont endeuillé le pays en mitraillant les terrasses et le Bataclan, puis en menant des attaques kamikazes au Stade de France en novembre dernier pourraient encore intensifier leurs frappes en changeant de méthode. Cette sombre hypothèse était il y a quelques jours celle de Patrick Calvar, directeur général de la sécurité intérieure (DGSI). Dans une audition menée à huis clos le 24 mai dernier à l’Assemblée nationale par la commission d’enquête relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015, ce professionnel incontesté l’assure: «Je suis persuadé qu’ils passeront au stade des véhicules piégés et des engins explosifs, et ainsi qu’ils monteront en puissance». «Ils vont finir par projeter des commandos dont la mission consistera à organiser des campagnes terroristes sans nécessairement aller à l’assaut avec la mort à la clef.»  Sur le front de la lutte antiterroriste, qui mobilise désormais plus de deux tiers des capacités de la DGSI, Patrick Calvar maintient que «la menace la plus forte est représentée par des gens qui ont combattu, qui ont été entraînés en Syrie et en Irak, à l’exemple de ceux qui ont attaqué le Bataclan (..)». Selon lui, «ce sont ceux-là qui mèneront les actions terroristes d’ampleur». «Ils sont au nombre de 400 à 500», estime le patron du renseignement français.

François Hollande en campagne annonce des réductions d’impôts

François Hollande en campagne annonce des réductions d’impôts

Dans une interview fleuve aux Échos François Hollande lance sa campagne électorale pour 2017 et fait aussi le point sur brexit. Une sorte de promesse électorale mais qui n’est pas sur d’être suivie d’effet. L’annonce de la baisse d’impôts pour les couches moyennes est bien tardive, en outre elle risque d’être compensée par d’autres augmentations d’autant que vraisemblablement François Hollande ne sera plus alors au pouvoir. Ensuite concernant le brexit François Hollande souhaite une réponse rapide et claire. Là aussi un souhait qui ne sera peut-être pas exaucé. D’abord parce que l’Europe, sur l’insistance de Merkel, attend la demande officielle de divorce de la Grande-Bretagne laquelle n’interviendra pas avant la fin 2017. Quant à la clarté elle risque aussi d’être mise en doute dans la mesure où l’Allemagne souhaite le statu quo pour l’Europe à fin de ne pas être entraîné dans une solidarité financière qu’elle refuse à l’inverse de la France. Bref une interview pour justifier un bilan politique et des annonces en forme de promesses de coiffeur dont l’objectif est vraisemblablement de tenter d’inverser la courbe d’impopularité d’un président de la république qui chute encore dans le dernier sondage à 12 % .

Extrait de l’interview :

 

Allez-vous dérouler le tapis rouge pour les investisseurs britanniques, comme l’avait fait David Cameron lors de la mise en place de la taxe à 75% ?

Je n’aurais pas l’indécence de lancer ce genre d’appel. Je me garderais de parler de « tapis rouge à dérouler » et mieux vaut faire attention à ce type de formules. Elles peuvent se retourner contre leur auteur… Mais la France doit être en situation d’accueillir tous les talents et tous les investissements.

 

La place financière de Paris estime que la City doit perdre son passeport européen, qui permet à une banque implantée à Londres d’opérer sur tous les marchés de la zone euro…

Ce n’est pas négociable. Le Royaume-Uni redevenant un pays tiers, le passeport financier européen devra disparaître, de même que ce sera la fin du passeport commercial et du passeport européen tout court. Autre point clef : les opérations de compensation en euros ne pourront plus se faire à Londres. Le Royaume-Uni a bénéficié pendant longtemps de dérogations alors même qu’il n’était pas dans la zone euro. Ce ne sera plus possible. Il est légitime et logique que les banques françaises s’organisent et se préparent en conséquence. Et nous devons adapter nos règles y compris fiscales pour rendre la place financière de Paris plus attractive.

 

N’est-ce pas contradictoire de vouloir créer une taxe sur les transactions financières ?

Nous travaillons avec plusieurs pays dont l’Allemagne sur le projet de TTF dans le cadre d’une coopération renforcée. Certains nous disaient que, si on introduisait cette taxe, des activités allaient partir à Londres, cet argument ne tient plus.

 

Le Brexit va-t-il entraver la reprise en France ?

D’abord, il y a bien une reprise en France et un début d’inversion de la courbe du chômage. C’est un fait indiscutable. Notre croissance sera supérieure à 1,6% cette année, ce qui nous permettra de créer au moins 200.000 emplois. Le Brexit aura surtout un impact défavorable pour le Royaume-Uni et c’est par le biais d’une éventuelle récession outre-Manche qu’il peut y avoir un risque pour la zone euro et pour la France. Nous devons les conjurer par un soutien encore plus consistant à l’investissement privé comme public. Et par une réponse européenne rapide et claire. Plus brève sera la période d’incertitude sur la place du Royaume-Uni dans l’Europe, plus limitées seront les conséquences du Brexit sur l’activité.

 

Le sort de la loi El Khomri est un autre facteur d’incertitude. Les critiques persistent au sein de la majorité parlementaire…

Il n’y a aucune incertitude. La loi sera votée et promulguée dans les délais prévus. Je souhaite qu’une majorité puisse être trouvée. A défaut, il sera de nouveau recouru à l’article 49-3.

 

Peut-il y avoir encore des modifications, notamment de l’article 2 sur les accords d’entreprise concernant l’organisation du travail ?

Non, l’article 2 sera maintenu dans sa rédaction actuelle. Mais le débat peut conduire à préciser le rôle des branches dans la réforme du code du Travail.

 

Comment jugez-vous le rôle de la CGT dans ce conflit qui s’éternise ?

Elle a contesté le texte dans sa totalité puis ensuite certaines parties seulement. Elle a cherché la discussion à la fin du processus alors qu’elle l’avait évité au début et s’est lancée dans une suite de manifestations au risque de les épuiser.

 

Après la loi travail, il y aura le budget 2017. L’impôt sur le revenu va-t-il baisser, comme vous l’aviez évoqué ?

J’avais dit au printemps dernier qu’une baisse supplémentaire d’impôt sur les ménages était possible, si nous disposions des marges de manoeuvre liées à l’amélioration de la croissance et sans remettre en cause notre objectif de réduction du déficit public à 2,7 % du PIB en 2017. Je reste sur la même position : si malgré le Brexit la croissance était de 1,7 % en 2017, ce geste fiscal, qui ne pourrait être supérieur à 2 milliards d’euros, viendrait s’ajouter aux allégements accordés depuis 2014 et qui ont d’ores et déjà concerné 12 millions de contribuables.

 

La Cour des comptes juge élevé le risque que ne soit pas respecté l’objectif de déficit. Que lui répondez-vous ?

Comme chaque année à cette date, la Cour des comptes met en garde sur la tenue de nos objectifs. C’est son rôle. Cet avertissement vaut pour l’avenir. Quand je regarde nos résultats, je constate que nous avons tenu nos engagements. L’an dernier, nous avons même fait mieux puisque nous avons réduit le déficit plus fortement que prévu (3,6% au lieu de 3,8%).

 

Les contribuables concernés seront-ils les mêmes, ceux des premières tranches du barème ?

Il est trop tôt pour le dire. Le Premier ministre me fera des propositions. Mais ma préférence irait vers une mesure ciblée pour les classes moyennes.

 

Allez-vous rogner sur la troisième étape du pacte qui doit représenter 5 milliards de nouvelles baisses d’impôts et de charges en 2017 ?

Non, le quantum des 41 milliards d’allègements de prélèvements prévus par le Pacte de responsabilité sera intégralement respecté. Mais afin de muscler les créations d’emplois générées par la reprise, j’ai décidé, avec le Premier ministre, de consacrer les 5 milliards restants au relèvement du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi – qui sera porté à au moins 7% de la masse salariale – et à la baisse de l’impôt sur les sociétés des PME.

 

Il n’y aura donc pas de suppression de la C3S…

Je veux donner toute sa force au CICE, qui est désormais pleinement compris et apprécié par les entreprises, notamment les PME et TPE, et qui a des effets rapides sur l’emploi, l’investissement et le pouvoir d’achat. Quant à l’impôt sur les sociétés, son taux sera en baisse pour les PME et une mesure d’allégement sera prévue pour les artisans qui ne bénéficient pas du CICE.

 

La mesure aura-t-elle des effets en 2017 ou en 2018 ?

Les entreprises disposeront d’une créance dès 2017. Elle sera enregistrée dans leurs comptes, et celles qui le souhaitent bénéficieront d’un préfinancement de la BPI.

 

Allez-vous demander davantage de contreparties au patronat ?

C’est le sens même du pacte. Et les partenaires sociaux doivent, dans les branches et les entreprises, évaluer régulièrement l’utilisation du CICE. Surtout s’il est relevé en 2017. Quant au Medef, il a manqué à ses responsabilités sur l’Unedic et prend une position dangereuse en n’appliquant pas la loi sur le compte pénibilité. Dans une démarche sociale si les acteurs se dérobent, il ne reste plus que l’Etat !

 

Allez-vous la prolonger la prime à l’embauche dans les PME de moins de 250 salariés ?

Nous allons franchir dans quelques jours le seuil des 500.000 embauches dans le cadre de ce dispositif. C’est un succès au bénéfice de l’emploi et des entreprises et j’ai donc décidé de le prolonger sur l’ensemble de l’année 2017, comme d’ailleurs le mécanisme du suramortissement des investissements.

 

Au-delà de 2017, que reste-t-il à faire, selon vous, pour moderniser l’économie française ?

En 4 ans nous avons considérablement modernisé l’économie française. Le coût du travail dans l’industrie est aujourd’hui devenu inférieur à celui de nos voisins allemands et sans perte de pouvoir d’achat pour les salariés, puisque ce résultat a été obtenu par des allégements de prélèvements.

Les lois sur la sécurisation de l’emploi de 2013, la réforme de la formation professionnelle et celle sur le dialogue social ont considérablement amélioré la négociation. Aujourd’hui, le projet de loi El Khomri prévoit une évolution progressive du Code du travail dans les prochaines années et introduit le compte personnel d’activité, qui sera une étape majeure dans la sécurisation des parcours professionnels.

Enfin, j’ai voulu donner une place très importante à l’innovation et à l’investissement. Et dans le même temps les déficits publics ont été réduits, les régimes de retraite ont été équilibrés et la protection sociale a été préservée sans mise en cause des droits des assurés sociaux.

 

Vous vous déplacez ce jeudi au salon VivaTechnology, qui va ressembler des milliers de start-up. Quel regard portez-vous sur ce phénomène en France ?

La France, et chacun le découvre, est une nation de jeunes entreprises. La French Tech est une formule qui recouvre une réalité bien vivante ! Jamais autant de start-up n’ont vu le jour dans notre pays. 1 500 sont créées chaque année à Paris, la ville qui a le plus d’incubateurs en Europe. Jamais autant de fonds n’ont été investis dans les entreprises innovantes en France. Jamais autant de chercheurs et d’ingénieurs français n’ont été à ce point sollicités par le monde entier.

La France a pris une avance dans de nombreux domaines : les objets connectés, les plateformes, les services culturels. Ces succès démontrent la créativité de notre économie que le gouvernement a accompagnée et encouragée en favorisant un écosystème avec notamment le crédit d’impôt recherche élargi à l’innovation, avec l’alliance pour l’industrie du futur, avec la French Tech. VivaTechnology en est la plus éloquente illustration.

 

Mais pourquoi la France et également l’Europe ont-elles tant de mal à faire grandir ces entreprises pour qu’elles deviennent des champions mondiaux à l’image de ce que sont capables de produire les Etats-Unis ?

La France a ses licornes, ces jeunes entreprises dont la valorisation dépasse le milliard de dollars. Mais c’est au niveau européen que nous devons nous organiser. L’Europe a les moyens de développer des champions dans la transition énergétique et le numérique à condition de ne pas empêcher les concentrations de ses entreprises face aux géants comme Google ou Facebook.

Nous devons constituer des grands groupes européens à partir d’un marché large et régulé et qui ne peut être l’addition des marchés nationaux. Ce qui exige un changement d’approche de la part de la Commission européenne sur l’application des règles de concurrence.

Emmanuel Macron annonce la création de son mouvement politique

Emmanuel Macron annonce la création de son mouvement politique

 

L’idée d’Emmanuel macro c’est de créer un mouvement qui dépasserait les clivages gauche droite actuels. En clair Emmanuel macro veut contourner le parti socialiste qui ne l’apprécie guère mais aussi les autres formations situées au centre et à gauche. Une initiative assez originale mais dont la portée opérationnelle ne sera sans doute pas immédiate. En effet pour 2017 les élections présidentielles seront encore sous maîtrise des partis politiques traditionnels. Mais compte tenu de la lassitude voire du désintérêt total d’un grand nombre d’électeurs à l’égard du système politique,  il se pourrait que la démarche de Macron  trouve le moment venu un écho dans l’opinion. Beaucoup de clivages actuels entre la gauche et la droite demeurent  en effet assez artificiels et sont finalement arbitrés par l’immobilisme. (D’où sans doute le nom du parti d’Emmanuel Macron : « en marche ») Macron devra cependant étoffer son projet, lui donner une consistance, une crédibilité bien sûr sur le plan économique mais aussi dans les domaines sociaux, environnementaux et sociétaux. Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, a donc annoncé ce mercredi 6 avril la création d’un nouveau mouvement politique lors d’une réunion citoyenne dans sa ville d’Amiens (Somme). Il a donc profité de cette occasion pour dévoiler la création d’une structure pour soutenir ses idées à un an de l’élection présidentielle de 2017. Depuis plusieurs mois, des rumeurs avaient annoncé que ce mouvement consisterait à être « à mi-chemin du laboratoire d’idées et du parti politique » qui ne sera « ni à droite, ni à gauche ».  « J’ai pris du temps, j’ai réfléchi, j’ai consulté, j’ai associé et j’ai décidé qu’on allait créer un mouvement politique, un mouvement politique nouveau« , a déclaré Emmanuel Macron, affirmant aussi qu’une candidature en 2017 n’était pas sa « priorité aujourd’hui ». « Cela fait plusieurs mois que l’on s’organise, mais ça y est, ça va venir vite, ce n’est plus qu’une question de semaines », expliquaient des proches du ministre le 2 mars. Un lancement qui s’est concrétisé par la création d’un compte Twitter officiel, un site internet, et une véritable opération de communication pendant le discours d’Emmanuel Macron.

Bolloré annonce un rapprochement entre Canal+ et BeIN Sports

Bolloré annonce un rapprochement entre Canal+ et BeIN Sports

 

Une bonne nouvelle peut-être pour Canal+ dont l’audience ne cesse de s’effriter. Cette bonne nouvelle concerne le rapprochement entre Canal+ et BeIN Sports. Ce rapprochement est devenu d’autant plus nécessaire que BeIN Sports détient maintenant les droits de diffusion du football de la ligue un anglaise. La ligue la plus regardée au monde. Plus de la moitié des téléspectateurs de Canal+ sont motivés essentiellement par le football. Dans les autres champs d’activité Canal+ est de plus en plus concurrencé. Le Grand journal par exemple perd régulièrement des téléspectateurs. La faute sans doute à la reprise en main musclée de l’industriel Bolloré qui a viré nombre de responsables et a imposé une dépolitisation de la ligne éditoriale. Bien sûr en cas de regroupement avec beIN sports se posera la question du montant et de la répartition des droits télés mais pour que l’opération réussisse il conviendra sans doute de rassurer sur le maintien du montant. L’Autorité de la Concurrence devra néanmoins valider ce rapprochement, s’il a lieu. Il pourrait avoir, à terme, un impact sur le montant des droits TV reçus par la LFP pour la diffusion de la Ligue 1 notamment, renégociés récemment jusqu’en 2020 pour un montant de 748,5 millions d’euros par an. « Il est indispensable que nous réinvestissions dans le sport », affirmait en novembre Vincent Bolloré. Mais peu de droits de compétitions majeures seront remis en jeu prochainement.

 

PS-référendum sur l’unité de la gauche : un bide annoncé et confirmé

PS-référendum sur  l’unité de la gauche : un bide annoncé et confirmé

 

 

Des chiffres tout à faiat approximatifs et finalemenet faibles. Une question ambigüe et au final une consultation qui n’apporte strictement rien. Près de 90% de votants auraient  dit « oui » à l’union de la gauche et des écologistes pour les élections régionales de décembre lors du référendum organisé par le Parti socialiste, selon des estimations annoncées dimanche par Jean-Christophe Cambadélis. Au total, 251.327 personnes (135.027 dans les points de vote, 116.300 sur internet) ont répondu à la question « Face à la droite et à l’extrême droite, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales? » Selon les estimations livrées par le premier secrétaire du PS, qui espérait une participation de 200.000 à 300.000 votants, 89,74% ont dit « oui », 10,26% ont dit « non ». Pudiquement, sur le site créé pour ce référendum, le PS explique que dans les fédérations de Charente, Cotes d’Armor, Creuse, Finistère, Ille-et-Vilaine, Landes, Meuse, Nièvre, Somme et Tarn-et-Garonne, l’adresse des points de vote est… «À venir». Dans la Nièvre aussi, on avait, semble-t-il, mieux à faire. «La réaction spontanée de plein de militants, c’est que ce truc ne servait à rien et n’avait ni queue ni tête. Personne ne voulait l’organiser. Moi-même, je ne voulais pas perdre de temps avec cette connerie», confie le responsable du PS dans la Nièvre, Sylvain Mathieu.

Référendum régionales PS : un bide annoncé

Référendum régionales PS : un bide annoncé

C’est forcément le bide certain pour ce curieux référendum, d’abord la question n’a pas de sens. « Voulez-vous l’union de la gauche pour les régionales » ? La réponse est évidemment oui mais pas sans condition. Du coup aucune interprétation sérieuse ne pourra être faite de cette bizarre consultation. D’autant plus que la participation sera très faible. Et pour cause, 70% des Français (et 52% des sympathisants PS) n’ont pas entendu parler du référendum que le PS organise ce week-end sur les marchés et sur Internet, selon un sondage pour iTélé et Paris Match.   Plus d’un sympathisant socialiste sur deux (52%) n’a « pas entendu parler » du « référendum » sur l’unité de la gauche en vue des régionales organisé par le Parti socialiste, selon un sondage Odoxa pour l’émission CQFD sur iTélé et Paris-Match publié vendredi.  Si on considère l’ensemble des Français interrogés, le pourcentage de sondés n’ayant pas entendu parler de cette consultation grimpe à 70%, 9% sachant précisément de quoi il retourne. 50% des sympathisants PS pensent que l’organisation de cette consultation « permettra de rassembler efficacement la gauche dès le premier tour des élections régionales », un résultat en baisse de 14 points par rapport au précédent sondage de ce type publié le 26 septembre dernier. Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, escompte quelque 200.000 votants, contre 300.000 initialement, afin de répondre à la question : « Face à la droite et à l’extrême droite, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales? » Seuls le PS et les nombreux partis écolo-centristes favorables au gouvernement ont appelé à participer à ce référendum.

 

Le « grand soir » social annoncé par Sarkozy ….. Attention aux gueules de bois du lendemain matin !

Le  « grand soir » social annoncé par Sarkozy …..  Attention aux gueules de bois du lendemain matin !

 

Le grand soir de Sarkozy c’est surtout la reprise de ce qui existe, est dans les tuyaux amis  avec en plus la chasse aux syndicats. Certes des syndicats pas tous très modernistes et même souvent archaïques CFDT exceptée notammen t ; t mais auquel on ne peut faire le reproche d’uen manque de représentativité du faat des résultats aux élections et du nombre d’adhérents bien supérieurs à celui des parti politiques.  Dans un entretien accordé au quotidien Les Echos daté du 30 septembre, le président du parti « Les Républicains » veut tout revoir : la durée légale du travail, la définition du licenciement économique, le rôle des syndicats, le fonctionnement de l’assurance chômage. Il milite pour un grand chambardement afin de relancer l’économie et créer des emplois. Mais, dans son élan, Nicolas Sarkozy « oublie » que nous ne sommes plus en 2007 où en 2012. Plusieurs de ses préconisations s’appliquent en fait déjà, notamment depuis les récentes lois Rebsamen sur le dialogue social et Macron sur la croissance. Et nombre de ses suggestions ne résistent pas à la réalité du terrain, notamment sur la place des syndicats. En réalité, on a l’impression que les propos de l’ancien président de la République s’adressent davantage aux futurs électeurs de la primaire du centre et de la droite, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2017, qu’aux professionnels ou acteurs des relations sociales. Nicolas Sarkozy, François Fillon et Alain Juppé – dans une moindre mesure – se livrent à une sorte de course à l’échalote. C’est à qui sera le plus « réformateur »…parfois aux dépens de la réalité du terrain. Décryptage des propos de Nicolas Sarkozy sur les sujets sociaux. « Le dialogue social ne fonctionne plus en France. La négociation sociale doit désormais se dérouler d’abord dans l’entreprise, plutôt qu’au niveau de la branche ou du confédéral (…). Quand un accord dans l’entreprise n’est pas possible entre les partenaires sociaux, ce sont les salariés de cette même entreprise qui doivent pouvoir trancher par referendum à la majorité simple. «Justement c’est cela la réforme Valls en cours !  Ainsi, Nicolas Sarkozy veut donner la priorité à la négociation d’entreprise au détriment de l’accord de branche. En affirmant cela, il ne fait que surfer sur le débat – très en vogue en ce moment – sur la place à accorder aux différentes normes (loi, accord de branche, accord d’entreprise). C’est tout l’objet du fameux rapport Combrexelle - du nom du président de la chambre sociale du Conseil d’Etat – remis récemment au Premier ministre et qui va donner lieu à un projet de loi. L’ancien président de la République « oublie » que 98% des entreprises ont moins de cinquante salariés, il y a donc une impossibilité de négocier et de signer un accord.

Attentat déjoué : pourquoi cette annonce tardive ?

Attentat déjoué : pourquoi cette annonce tardive ?

 

Bizarre cette annonce surprise de Hollande mercredi concernant un attentat déjoué contre l’armée. D’abord parce que les suspects ont été arrétés dès lundi ensuite parce que Hollande a déclaré précédemment qu’un projet était contrecarré chaque semaine. Une annonce tardive qui ressemble à uen opération de communication pour contrebalancer l’incendie volontaire de l’étang de Berre encore non élucidé.  Quatre suspects âgés de 16 à 23 ans auraient donc  été interpellés lundi matin « à l’aube ». D’après le ministre de l’Intérieur, ils projetaient de commettre un attentat contre un site militaire en France.  Un attentat a donc été déjoué cette semaine, d’après le ministre de l’Intérieur. Bernard Cazeneuve a précisé que quatre personnes ont été interpellées lundi matin « à quatre coins différents du territoire » : Nord, Yvelines; Bouches-du-Rhône et Rhône. Ces arrestations font suite à l’ouverture le 23 juin dernier d’une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme.  Les quatre suspects sont âgés de 16 à 23 ans. L’un d’eux est ancien militaire, réformé de la marine nationale. Ils « projetaient de commettre des actes terroristes contre des installations militaires françaises ».   Toujours d’après Bernard Cazeneuve, le « principal instigateur » a été repéré par les services de renseignements « sur les réseaux sociaux et pour son relationnel avec des djihadistes français, aujourd’hui incarcérés ». Il avait également « des velléités de partir en Syrie », ce qui lui avait valu un « entretien administratif ». Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs assuré que « aucun lien à ce stade » ne pouvait être fait pour le moment avec l’incendie du site pétrochimique de Berre-l’Etang.

l’Etat islamique annonce l’exécution, par un enfant, d’un Arabe israélien

Terrorisme-l’horreuer médiatisée

l’Etat islamique  annonce l’exécution, par un enfant, d’un Arabe israélien

Toujours plus haut dans l’horreur  et  toujours plus ignoble avec cette annonce par l’Etat islamique de l’exécution par un jeune garçon d’un Arabe israélien accusé d’espionner pour le Mossad, les services secrets israéliens (on se souvent qu’à plusieurs reprise Boko Haram maintenant affilié à l’Etat islamique a fait exploser des fillettes dans des marchés).  Et dans laquelle un djihadiste menace en français de s’en prendre à Israël.  Cette vidéo dure 13 minutes. On y voit d’abord Muhammad Said Ismail Musallam, vêtu d’une combinaison orange, expliquer comment il serait devenu un espion pour le compte du Mossad. Cet Arabe israélien de Jérusalem devait, dit-il, ramener des informations sur des caches d’armes de l’Etat Islamique, mille euros par information. Puis il est amené dans un champ. C’est là qu’un djihadiste prononce un dernier message, en français. Il menace de s’emparer de Jérusalem. A côté du djihadiste, un enfant porte un treillis et un pistolet. C’est lui le bourreau. Il exécute l’Arabe israélien d’une balle en plein front. Les services secrets israéliens démentent que Muhammad Said Ismail Musallam ait été un espion. Tout comme son père :  « Des gens nous appellent, nous disent que l’État islamique a diffusé une vidéo dans laquelle Mohammed dit qu’il travaille pour le Shin Bet. Ce n’est pas vrai; mon fils ne travaille pas pour le Shin Bet. L’EI dit cela pour  terroriser le monde. » Comme ce jeune homme de 19 ans, plusieurs Arabes israéliens sont partis faire le djihad en Syrie, via la Turquie. Il y a deux mois, le Shin Beth dit avoir démantelé une cellule de l’Etat Islamique en Israël.

 

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